Ma copine Chloé et moi, on nous prend souvent pour deux sœurs. Nous avons le même âge (26 ans toutes les deux), nous sommes toutes les deux blondes (naturelles, bien sûre), et nous faisons presque les mêmes mensurations : un petit 85C pour moi, et un 85B pour elle. Nous faisons aussi presque la même taille, et le même tour de hanche. Nous sommes minces toutes les deux, et pas très grande. Il n’y a que la couleur de nos yeux qui nous différencie vraiment : les siens sont bruns, et les miens, verts. Et comme nous sommes aussi très complices et que nous aimons bien délirer en boite, on nous prend aussi très souvent pour deux lesbiennes.
L’été dernier, nous avons passé nos vacances ensemble, comme souvent. Nous avions réussi à trouver un coin presque désert, un petit bout de plage encerclé de roches, parfait pour la bronzette intégrale ! Mais un matin notre petit coin de Paradis était squatté par, plutôt mignon d’ailleurs, qui dormait. Nous nous sommes installées à une dizaine de mètres de lui, sans le réveiller. Nous nous sommes changées. Aucun de nos maillots ne cachait grand-chose… Nous sommes allées nager. À notre retour le garçon dormait toujours. Il s’est réveillé au moment où nous nous passions de la crème solaire. On a ri pour je ne sais plus quelle raison, et c’est ce qui l’a tiré de sa sieste. Il s’est redressé et nous a souri. On a répondu à son sourire et j’ai continué à enduire le dos et les bras de Chloé.
Quand elle a pris la crème pour s’en passer devant, elle m’a fait un petit signe et m’a montré le garçon, qui n’en perdait pas une miette. J’ai proposé à Chloé de délirer un peu, pour voir comment il allait réagir. J’ai donc versé du monoï entre mes mains, et c’est moi qui l’ai étalé sur la poitrine aguicheuse de ma copine, face à notre voyeur qui n’en perdait pas une miette. Chloé avait les yeux fermés. Elle luttait contre le fou rire, je le savais. Quant à moi, je m’amusais beaucoup à passer doucement l’huile sur ses tétons, à les faire dresser un peu… Quand Chloé, à son tour, m’a enduit les seins, nous pouvions voir, même à cette distance, qu’il commençait à se sentir à l’étroit dans son maillot de bain ! Je caressais en même temps le visage et les cheveux de Chloé, et je bisoutais son front et ses joues. Notre voyeur continuait à nous regarder, manifestement il n’en pouvait plus ! J’ai fait un petit smack à Chloé pour achever de le rendre fou – mais je n’avais pas prévu que Chloé irait plus loin et glisserait sa langue dans ma bouche !
Je l’ai regardé mi-rieuse, mi interloquée. Elle m’a fait un clin d’œil qui pouvait signifier n’importe quoi et m’a à nouveau roulé une pelle, tout en glissant une main dans mon maillot.
— Tu mouilles ! elle m’a dit avec un grand sourire.
Les choses sont devenues très rapidement beaucoup plus chaudes. Si notre voyeurs avait abandonné la partie, ou s’était approché, je crois que je n’aurais pas été plus loin. Mais de le voir nous regarder avec ravissement, et commencer à se caresser, m’a donné envie d’explorer mes limites.
C’était la première fois que je faisais l’amour avec une femme. Le sexe de Chloé était totalement épilé, contrairement au mien. Il avait un goût agréable, salé. Nous nous sommes caressées et léchées mutuellement, tandis que notre spectateur n’en perdait pas une miette et se branlait furieusement.
Chloé m’a fait jouir d’une main experte, deux doigts enfoncés dans mon sexe, ses yeux rivés aux miens.
Quand j’ai repris mes esprits, le voyeur de la plage avait disparu. Mais Chloé en redemandait encore, et c’est en 69 que nous avons terminé, son sexe trempé écrasé contre ma bouche, venant à la rencontre de ma langue et de mes lèvres, jusqu’à l’orgasme.
Après cet épisode coquin, nous n’avons jamais revu notre mateur, et c’est dommage ! Car sans lui, nous n’avons jamais réussi à vaincre notre timidité pour recommencer.
Sandra