Masturbations ou le sexe à la force du poignet partie 6

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frederic mancini


hôtellesbienmasturbation


On a débarqué dans sa chambre d’hôtel un quart d’heure plus tard. Sans complexe, elle s’est déshabillée devant moi. Certes ses vêtements étaient révélateurs, mais la voir nue c’était autre chose. Ca m’a tordu le ventre, et asséché la bouche de la voir aussi désirable, en même temps que mon sexe s’humidifiait à nouveau. Il y avait eu un moment de mon adolescence où j’étais tombée amoureuse d’une jeune femme, une voisine. Ca m’avait un peu surpris au début, et ensuite beaucoup moins. Je pensais être juste attirée par des garçons. Mais on se fait très vite à de nouvelles configurations, surtout quand elles tendent à vous donner du plaisir. Elle et moi, on avait connu une période torride, à la découverte du corps de l’autre, et ensuite une fois qu’on l’avait mieux connu, à la recherche du plaisir, celui qu’on pouvait prendre et celui qu’on pouvait donner. J’étais folle de cette grande brune aux yeux bleus mais elle avait déménagé deux ans plus tard, ce qui avait marqué la fin de notre relation. Je l’avais regrettée, plus que certains garçons que j’avais connus.
Et je retrouvais cette envie que j’avais eue de Justine, devant ce corps charnu, dont l’imperfection était source de désir. Cette croupe débordante, ces cuisses charnues, ces hanches pleines, ces seins lourds que je connaissais bien, et ce sexe gonflé, bien visible, nu et lisse, comme l’exigeaient les lois du porno. Elle a senti mon regard sur elle.
—Je te fais envie? Je suis à toi si tu veux… Après la douche…Toi aussi tu me plais tu sais… Quand je t’ai vue, sur les vidéos j’ai été troublée. Tu as énormément de charme.
Elle est partie vers la salle de bains, sentant sans doute mon regard collé à son  dos musclé, à la fente profonde qui coupait sa croupe en deux, au mouvement de ses hanches… Aiguillonnée par une envie d’elle qui ignorait la raison, je me suis déshabillée, glissé sur le lit, et j’ai commencé à me caresser, pour calmer mon envie, avec le sentiment de perdre le contrôle, mais je m’en fichais. J’aurais du être chez moi à travailler. Je sentais que je m’éloignais de mes études, et ça ne me plaisait pas trop. Une partie de moi me disait de finir et d’avoir ma licence, encore 4 mois, l’autre de laisser tomber. J’avais envie de plus en plus de sexe  et je me rendais compte que mes activités liées à ce qui était une passion, que je l’accepte ou non me rapportaient suffisamment et que je pourrais, si je tenais encore quelques temps, vivre à l’aise plusieurs années sans faire grand chose. Eprouver du plaisir et gagner de l’argent, c’était un programme très plaisant, sans doute plus que des efforts pour un futur lointain.
Elle est revenue toute propre, les cheveux mouillés, sentant une odeur de cannelle, celle de son gel douche, ou de son shampooing sans doute…
—J’aime voir une fille se caresser. Regarde on va se caresser l’une devant l’autre.
Elle a glissé sur le lit, et s’est allongée en parallèle de moi, un peu à distance, mais sans rentrer en contact, son sexe pas vraiment loin de mon regard, qu’elle m’offrait pour ainsi dire. J’ai pu pour la première fois le regarder en détail. Si j’avais pu me poser la question de savoir si ça l’avait excitée ou non de faire jouir tous ces hommes, on disait souvent que les acteurs pornos étaient dans la feinte, l’état de son sexe disait clairement, même si les choses s’étaient sans doute en partie apaisées depuis, encore bien dilaté d’excitation, entrouvert sur un intérieur rose. Il était encore sec mais un premier jet de sécrétions a surgi, au moment où elle posait ses doigts contre sa vulve, qui a trempé ses doigts et sa paume. Ce qui était impressionnant, et qui s’est développé et confirmé dans les minutes qui ont suivi, c’était la manière dont les lèvres de son sexe ont pu s’étendre et gonfler, mais aussi son clitoris jaillir de ses chairs intimes, pointer puis s’ériger. Ma chatte était beaucoup plus menue, même si elle semblait l’intéresser.
Le regard sur le corps de l’autre, sur son sexe, dans ses yeux, on s’est masturbées, éprouvant du plaisir certes de cette caresse intime, mais surtout d’accomplir cet acte personnel, secret, devant l’autre, de s’offrir de la manière la plus personnelle qui soit, mais aussi de voir le corps de l’autre se transformer  et manifester le plaisir éprouvé à travers toute une série de signes, dont sans doute l’écoulement de sécrétions vaginales était une des manifestations les plus évidentes. J’avais rarement vu une fille couler autant. C’était une fontaine qui s’était rapidement amorcée, et qui trempait le tissu sous ses fesses avec une très large auréole que j’ai aperçue quand elle s’est levée, mais aussi ses chairs.
—Si tu mettais ta main sur moi et moi la mienne sur ton corps?
J’en avais très envie mais je n’avais pas osé le formuler. J’ai ressenti quelque chose de vraiment intense quand ma main a quitté mon sexe pour venir à la rencontre du sien, trouvant le dessin complexe  de sa vulve, la chaleur de sa chair en même temps que la fraicheur des jus qui coulaient d’elle.
Moins timide que moi, elle n’a pas hésité et m’a caressé avec cette habileté dont j’avais été témoin une demi-heure plus tôt, et dont j’avais bénéficié lorsqu’elle avait appuyé son sein sur mon clitoris. Elle a été plus habile cette fois, plus patiente, me faisant approcher de la jouissance, mais faisant en sorte que celle-ci n’explose pas en moi, me laissant aussi le temps de la découvrir, d’aller sur ses lèvres, sur son clitoris, de me glisser en elle, et d’essayer de lui procurer du plaisir. Mes caresses, à ce moment présent, me renvoyaient à d’autres caresses, celles prodiguées à mon amante et j’ai retrouvé de mon habitude, de mon habileté passée.  Durant cette période intense, nous avions été totalement obsédées par l’autre, le plaisir qu’on pouvait lui donner, qu’elle pouvait nous donner, et nous ne pensions qu’à être avec elle et au sexe.
—Tu caresses bien, elle m’a complimentée, comme un encouragement, mais aussi un retour sur ce passé qui avait été positif pour moi et dont j’avais gardé des traces. D’ailleurs, les différences entre nous se sont effacées rapidement, elle la porn star dont le corps était un instrument parfaitement affuté, et moi, fille plus banale, qui n’avait qu’un don, celui de masturber particulièrement bien les queues de garçons, nous avons été égales dans notre capacité à procurer du plaisir à l’autre, mais aussi dans nos jouissances, qui sont venues quand nous n’avons plus été capables de nous retenir, et qui ont explosé en nous, aussi fortes que les caresses qui les avaient suscitées. Chacune de ses jouissances a été accompagnée d’une éjaculation qui a trempé ses chairs et m’a éclaboussée. Après un moment d’immobilité et de silence, elle m’a dit:
—On va manger quelque part? Tout ça m’a donné faim.
En quelques heures, s’est établie entre nous, alors même que nous étions très différentes, une complicité qui a persisté au fil du temps, s’est renforcée cette même complicité qui fait qu’aujourd’hui, nous vivons ensemble.
J’ai peu dormi dans les jours et les semaines qui ont suivi. Cette nuit-là, déjà, après avoir été manger nous sommes revenues, et nous nous sommes données l’une à l’autre jusqu’à nous endormir d’épuisement. On avait encore une nuit devant nous, elle faisait deux jours de tournage, avant de repartir il nous restait donc une nuit. J’ai enchainé une journée d’études, deux clients, une nuit avec elle, une autre journée d’études, je suis rentrée et je me suis écroulée le lit.
La semaine suivante a été un long tunnel dont je suis sortie pour m’écrouler à nouveau. Les heures de cours, que j’ai tenu à assurer, des révisions, des examens, et des après-midi et des soirées de tournage pour quelques scènes nocturnes. Avec Clavel on avait calé mes deux après-midi de libre plus le samedi entier. Virginia est revenue le mercredi soir, et on a passé les nuits ensemble jusqu’au dimanche matin. Peu de sommeil au final, mais des moments que je ne devais pas oublier.
Monté, le film a été balancé sur les plate-formes une semaine plus tard, et a été un succès qui selon Clavel tenait autant à une pratique spéciale, qu’à mon aura, dont je n’étais pas consciente selon lui. Non effectivement, je n’étais pas consciente. Il y a eu un énorme achat du film. Il m’a donc proposé de continuer sur ce schéma.
Il restait trois mois pour finir l’année. J’ai des souvenirs à la fois flous et précis de ces moments, cette sorte de tension qui m’habitait, études, examens, tournages. Et Virginia qui redescendait me voir, alors qu’elle n’avait plus de tournages, comme la preuve d’un attachement qui était difficile à comprendre sans doute mais qui était bien réel. J’ai tourné six films, tous des succès, tous écrits par moi, tous tournant autour de mon expérience, même si j’ai dérivé sur de l’imaginaire.
Je suis arrivée à obtenir mon diplôme avec mention, tout en sachant que je ne continuerais pas mes études pour le moment. J’ai commencé une nouvelle vie, partagée entre mes clients, le tournage de pornos, la promotion liée à ma relative célébrité, à travers le pays. J’ai pris un petit appartement dans la capitale régionale et je me partageais entre ce petit appart et la région parisienne, où je montais régulièrement pour être avec Virginia, qui descendait aussi, et les studios de tournage de la boite de production. Je faisais des vignettes, en même temps que des longs métrages pour lesquels on avait gardé la formule réaliste en extérieurs.
Il y a eu un point pivot, malheureusement. Ce que j’avais estimé impossible s’est révélé vrai. Un soir je suis rentré, et je me suis trouvé face à mon père. Visage fermé. Ma mère n’était pas encore rentrée.
—Tu as changé d’orientation?
—De quoi tu parles?, je lui ai demandé.
—Des pornos que tu tournes.
Je n’ai sans doute pas eu la bonne réaction. J’ai éclaté de rire.
—Tu regardes des pornos à longueur de journée, et tu viens me reprocher d’en tourner…
Je l’ai contourné, et je suis passée dans ma chambre. Je savais que le moment était venu de partir. J’ai rassemblé mes cours et mes papiers importants dans un sac, des vêtements dans un autre et je suis partie rejoindre Virginia à son hôtel. Une semaine plus tard, je m’installais dans un petit appartement. J’étais de toute façon financièrement indépendante, et je l’ai été encore plus dans les mois et années qui ont suivi. J’ai revu ma mère, qui venait me rendre visite régulièrement, mais mon père refusait de me parler et de me voir. Prisonnier de son hypocrisie, sans doute.
Je me suis dit que je reprendrais les études plus tard. J’avais encore envie d’apprendre.
Il y avait un sujet sur lequel je n’avais plus à apprendre, moi qu’on surnommait ‘the handjob queen’. J’ai même acquis une renommée internationale, on parlait de moi sur des sites et dans la presse US.
Ca a été des mois intenses, riches, et j’étais heureuse. D’autant que j’avais trouvé mon équilibre avec Virginia. Il y avait quelque chose de très fort qui existait entre nous, qui passait certes par le sexe, mais qui allait au-delà. Nous nous comprenions d’un regard, et c’était sans doute la plus belle chose qui soit.

 

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