Loading...La deuxième rencontre se passait chez Maud, dans le salon tendu de lourds tissus rouges. Son esclave avait disposé sur une table basse, des tapas et une bouteille de chardonnay corsé des Corbières. Maud la remercia d’une caresse affectueuse sur les fesses et la libéra pour la soirée. Elle fit la moue, espérant servir de proie. Le couple confirma l’heure d’arrivée. Ils se prénommaient Alexandre et Esméralda, Alex et Esmée, dans l’intimité.
Maud avait passé une bonne partie de l’après-midi à se préparer avec l’aide de sa soumise. Elle aimait se laisser aller dans le bain fumant aux onguents épicés. Elle frottait son corps avec une éponge naturelle. Maud dirigeait ses gestes au contact des parties les plus intimes de son anatomie. La soumise prenait un plaisir non dissimulé à préparer sa maîtresse aux rendez-vous sensuels.
Uniquement dans ces circonstances, Maud s’adonnait aux doigts experts de la soumise, instruits de toutes les séances de domination ou de voyeurisme. Elles échangèrent un long baiser.
Maud enfila ses bas écrus et un string rouge. Elle mit pour cette occasion, une veste au décolleté profond, échancré, dévoilant ses seins lourds à chaque mouvement. Elle choisit un pantalon, classique, androgyne et de simples escarpins. Une pointe de parfum musqué relevait son odeur corporelle.
Maud avait commandé un dîner pour eux trois à son ami et complice du bar à vins : coquelet rôti avec une farce au foie gras, pommes vapeur et un assortiment de fromages accompagnés de vins rouges charpentés, un Piccinini du Minervois La Livinière et le n°3 de Castelmaure.
La soirée s’annonçait sous les meilleurs auspices, sensation exacerbée à la vue des deux amants qui venaient d’entrer dans la maison. Maud sursauta surprise et rassurée à la vue d’Alexandre qui portait les mêmes vêtements chics et décontractés. Il lui sourit timidement en lui tendant sa main.
Esméralda était rayonnante de beauté. Sa longue chevelure blonde encadrait son visage au teint légèrement hâlé. Elle avait visiblement pris un grand soin à se maquiller pour cette rencontre. Malgré son âge de femme mûre, aucune ride ne marquait son visage au teint lumineux. Un trait noir soulignait ses yeux en amande. Un rouge à lèvres incarnat donnait une touche gourmande à son maquillage.
Elle avait choisi une tenue suggestive : un bustier en cuir noir enserrait sa poitrine généreuse, dévoilant son nombril piercé, décoré d’une perle prolongée par une courte chainette. Elle portait une mini robe moulante, ajourée, délicieusement indécente qui dévoilait la naissance de son sexe à chacun de ses pas. Ses longues jambes étaient gainées de bas noirs. Elle était perchée sur des bottines aux longs talons pointus. Esmée était la promesse d’une nuit enfiévrée.
La chaleur montait dans le boudoir rouge. La discussion allait bon train. Maud incitait le couple à parler de leurs vies, sans rien dévoiler de la sienne. Le sexe y tenait une place importante depuis leurs premiers pas en libertinage. Leur amour, leur désir était de nouveau présent, non pas comme lors de leur première rencontre, mais plus sensuel, érotique, complice. Maud n’avait pas besoin de poser beaucoup de questions. Ils parlaient sans gêne de leur sexualité, des nombreuses rencontres qu’ils faisaient à leur domicile ou dans les saunas qu’ils préféraient aux clubs libertins. Leurs visages épanouis ne les faisaient pas mentir. Ils dirent à Maud que leur bisexualité était venue tardivement après les premières expériences libertines, plus facilement pour Esmée que pour Alex. Comme beaucoup d’hommes, Alex était excité de voir sa femme avec d’autres femmes, qui se révélait joueuse et câline dans ces situations. Alex se joignait aux essaims de femmes langoureuses avec d’autres hommes le plus souvent. C’est lors d’une de ces situations orgiaques qu’Alex laissa un homme le caressait. Excité par l’ambiance enfiévrée, il sentait sa bouche se rapprocher de sa queue en érection. L’inconnu le suçait goulument. Alex raconta à Maud ne pas être resté inactif et caressa les fesses d’un autre homme occupé à faire jouir Esmée, la tête disparaissant entre ses cuisses. Il finit par l’enculer et jouir rapidement au fonds de son cul musclé. A partir de ce jour, Alex et Esmée n’avait aucune retenue dans leurs jeux bisexuels et se livrer aux orgies sans retenue.
Maud leur sourit, ravie de la complicité naissante entre eux trois.
La soumise avait bien fait les choses. Une bouteille de champagne les attendait au réfrigérateur. Maud demanda à Alex d’aller la chercher. L’alcool aidant, Esmée l’embrassa fougueusement, son corps chaud collé au sien. Maud lui caressa les cuisses jusqu’en haut des bas à la lisière de son sexe humide, qu’elle dévoilait entièrement rasé. Elle sentit un frisson parcourir son corps tendu. Esmée écarta imperceptiblement les jambes, signe que Maud interpréta comme une invitation à remonter ses doigts veloutés jusqu’à sa chatte.
Elle la caressait quand Alex revint dans la pièce, la bouteille de champagne débouchée. Il les contemplait. Esmée écarta largement les jambes dévoilant son sexe trempé, aux lèvres gonflées. Maud continuait à lui branler le clitoris, un doigt planté dans le con. Le champagne emplissait les trois coupes. C’est à regret qu’ils trinquèrent à cette soirée, Maud devant momentanément, interrompre ses caresses.
Alex s’approcha de son épouse. Esmée déboutonna fébrilement son pantalon, le fit valser dans la pièce et avala son sexe tendu sous les yeux attentifs de Maud. Elle s’approcha d’Esmée et mit sa queue, au bon goût de champagne, dans sa bouche en lui caressant le cul bien musclé. Les deux femmes excitées léchaient queue et couilles avidement. Il éjacula dans la bouche de sa femme qui embrassa Maud échangeant le sperme chaud.
Reprenant leurs esprits, ils burent la bouteille de champagne avec force tapas. Sens rassasiés à cet instant, Maud les invita dans la salle à manger où la table était dressée pour le trio complice. L’odeur de coquelet emplissait la pièce. Riant bruyamment à la vue des rondeurs dorées et savoureuses du petit volatile, ils le dévorèrent en prenant plaisir à boire le vin capiteux des Corbières. La dégustation s’est poursuivie par les fromages choisis avec amour par le barman qui connaissait parfaitement les gouts de Maud et devinant les circonstances du repas.
Ils continuèrent leur discussion dans le boudoir rouge. Esmée se déshabilla lascivement devant le couple qui s’était rapproché, lové confortablement dans le fauteuil. Elle dégageait une puissance érotique, électrique. Elle se retourna, son cul aux fesses rebondies, exposé, ouvert de la façon la plus obscène qui soit.
Alex bandait. Il caressait les seins de Maud après avoir déposé sa veste. Elle le laissa faire et tendait ses seins, aux larges tétons, sous les caresses. Il les pinça. Esmée se branlait face à eux, avec un vibromasseur de belle taille. Elle l’enfonça dans sa chatte inondée. Alex arracha le string rouge de Maud, trempé, le porta à sa bouche et inspira longuement l’odeur du désir de ce petit bout de tissu.
Esmée se mit à gémir de plus en plus bruyamment. Alex lui enfonça le string dans la bouche. Elle frottait son clitoris nerveusement. Maud lui planta un plug dans le cul, sans préparation. Ses cris étaient étouffés. Alex coucha Maud sur le ventre et la baisa avec une vigueur renouvelée. Il défonçait alternativement sa chatte et son cul largement ouverts, un long moment, sans débander. Les coups de boutoir répétés déclenchèrent la jouissance de Maud et celle d’Esmée, simultanément. Alex éjacula sur la jolie petite gueule perverse de son épouse et l’embrassa amoureusement.
Les trois corps subitement lourds s’abattirent dans les fauteuils. L’odeur enivrante qui montait de l’entrejambe des deux femmes, se mêlait à celle du sperme. Ils restèrent lovés un long moment, s’embrassèrent, les langues s’enroulant, échange de salive, de sperme et de mouille des deux femmes. Ils restèrent un long moment les jambes enlacées, les corps chauds et dénudés. Le désir s’éveillait de nouveau chez les trois amants. La fièvre les consumait.
Maud les invita dans l’endroit qu’elle ne partageait que rarement. Une des trois chambres de sa maison au large lit adapté était aux soirées plurielles. Ils s’assoupirent un court instant dans les draps soyeux.
Esmée avait conservé le plug solidement ancré dans son fondement. Elle dormait profondément. Maud profita de la situation pour aller chercher un gode ceinture. Elle se dit alors que la perversité de ce couple ne résisterait pas à la pratique du pegging.
Elle l’enfila et se recoucha contre Alex, pris entre les deux corps assoiffés d’étreinte. Elle prit soin de poser un flacon de gel anal bio au pied du lit. Alex sentant la douce pression des deux femmes, s’éveilla, sa virilité également.
Esmée se mit à le téter, le laper, tordre ses tétons. Les bruits de succion étaient obscènes. Maud se colla au dos d’Alex, surpris de sentir la queue factice coincée entre ses fesses. Il bougeait son cul doucement. Alex s’agenouilla, son sexe pompé par son aimée couchée sous lui. Maud le fit basculer en avant, la bouche à la hauteur de la chatte dégoulinante d’Esmée, qui s’activait d’autant plus sur sa queue et ses couilles, les doigts allant et venant dans son cul le préparant à se faire enculer. Maud cracha dans le cul d’Alex et le pénétra doucement. Il bougeait au rythme des coups de rein de Maud. Alex avait la force d’écarter les lèvres d’Esmée et la fista. La main fourrageait la chatte béante, tournait, s’enfonçait sans retenue. Les deux amants se laissaient aller à mugir, crier, haleter.
Alex avait le visage imbibé de la jouissance abondante d’Esmée. Maud enfonçait le gode toujours plus profond, le ventre collé aux fesses d’Alex. Esmée recueillait le jus chaud de Maud qui coulait dans sa bouche avide. Alex se mit à crier plus fortement à la faveur d’un orgasme puissant par la stimulation prostatique. Le sperme giclait dans la bouche d’Esmée, en saccades, à chaque coup de rein de Maud. Dans ces moments de domination, cette dernière sentait son pouvoir absolu, autoritaire, irrésistible.
Alex s’effondra. Maud passa sa main sur la chatte d’Esmée qui se cambra. Elle gémit d’un regard suppliant. Maud lui retira la plug. Son cul la brulait. Sa langue experte l’apaisa. Ce n’était que pour mieux la préparer à un assaut vicieux. Esmée coulait. Pas besoin de lubrifiant, se dit Maud, en lui enfonçant la main entière dans l’anus.
Esmée bramait, pleurait. Elle se branlait et se fista le con. Elle dégoulinait, éjaculait dans la bouche d’Alex. Maud retira sa main de ce cul écartelé et la serra dans ses bras. Maud l’embrassait, la tétait et descendit vers son sexe pour la lécher, pinçant son clitoris déclenchant un nouvel orgasme. Elle giclait dans la bouche de Maud, tout son corps agité de mouvements désordonnés. Elle coulait abondamment. Les amants baignaient dans les draps de soie, froissés. Ils s’endormirent profondément jusqu’au petit matin.
