Ma nouvelle destination me ramenait en centre ville, dans ces immeubles épais qui avaient été construits en d’autres époques, mais qui défiaient le temps. Des appartements qui appartenaient à la mairie, et qu’ils louaient à des tarifs aussi intéressants que les locaux, parce que les appartements étaient vastes et confortables.
Mon client avait dépassé les soixante-dix ans. Il avait un passé sympathique, dont il parlait mais sans que ça tourne à l’obsession, comme c’était souvent le cas chez les personnes âgées. Il avait conduit pendant des années des trains, dans diverses régions de France, son dernier poste se situant ici. Il était parti à la retraite sans regrets, un rien lassé, mais il conservait une réelle affection pour le monde du rail. Il avait consacré une pièce de l’appartement à sa passion pour les trains miniatures, avec un circuit qu’il avait élaboré au fil des années, fabricant une partie des éléments de décoration lui-même, et le résultat était fascinant.
Sa deuxième passion c’était les corps de femme et le sexe. Ainsi qu’il me l’avait expliqué, avec mélancolie, ‘A partir d’un certain âge, les gens pensent que pour vous le sexe n’existe plus, ce n’est malheureux toujours des envies…Mais plus de partenaire, sauf avec beaucoup de chance. Et ça c’est difficile à vivre.’
Quand je suis arrivé, la porte était entrouverte. Comme souvent l’après-midi, il était entrain de bricoler pour améliorer le magnifique paysage qui remplissait une pièce, traversé par ses trains miniatures. Il avait des mains en or, vraiment habiles. J’étais bien placée pour le savoir.
Je l’ai trouvé dans cette pièce. Il était posé sur sa table de travail, et il avait, pour autant que je pouvais le juger, fabriqué un pont miniature sous lequel le train passerait. J’aurais été bien incapable de faire ce qu’il faisait, avec un soin minutieux.
Je me suis approchée de lui. Il s’est retourné, et il m’a souri.
Je me souvenais bien de cette première fois, on discutait, où il m’avait dit son regret, mais sans amertume, de ne plus avoir de corps de femme à disposition.
Je ne sais pas très bien ce qui m’avait traversé. J’y avais réfléchi par la suite. Pas mal de pensées mêlées. Sans doute de la compassion pour lui, qui n’avait plus caressé une femme depuis pas mal de temps, mais aussi l’idée que ses mains que je voyais si habiles, et qui étaient si expérimentées, devaient bien caresser.
J’étais venue me caler devant lui et j’avais soulevé ma robe pour le laisser poser ses mains sur moi.
Un mouvement sans doute identique à celui qui a été le mien ce jour-là.
Après la douche chez Patricia, j’avais remis ma robe avec un collant en dessous.
J’ai approché.
—Magnifique ce pont.
J’ai fait passer ma robe par dessus mes épaules et je lui ai offert ma nudité, uniquement gainée par un collant. Ses mains sont venues sur moi pendant que son regard se mettait à briller. C’était peut-être pour cela pour voir son regard briller que je m’offrais aussi à lui.
Elles étaient chaudes et douces et elles savaient caresser. La meilleure preuve, c’était sans doute ce qui se passait à travers moi, et la manière qu’avait mon sexe de réagir. A peine clos, en sortant de chez Patricia, il se remettait en branle, s’ouvrait et coulait. Ses mains glissaient sur moi, tournant sur ma chair, s’attardant un moment avant de continuer…Ce qu’il m’avait fait comprendre, sans aucun doute, c’était que, contrairement à ce que je pensais, il n’y avait pas que quelques zones érogènes, mais qu’au contraire, une grande partie du corps féminin était en fait une zone érogène…J’aimais par exemple qu’au lieu de caresser directement mon sexe, il vienne tourner sur mon ventre, dans des mouvements circulaires…Ca me procurait un immense bien-être et ça mettait mon sexe dans tous ses états, peut-être même plus que s’il avait été caressé directement…
Il me caressait aussi le dos, que je n’avais jamais considéré comme une zone extraordinairement érogène, et ces caresses me donnaient un bonheur qui s’élargissait à tout mon corps et pouvaient m’amener au bord de l’orgasme…Il prenait son temps, et moi, précisément, j’étais hors du temps quand ses mains venaient sur moi, dans un moment ailleurs, une transe…L’important, ce n’était d’ailleurs pas que je jouisse ou pas, j’étais sur autre chose…Mais ces mains m’accompagnaient partout, et longtemps, j’y repensais quand j’étais seule, et je me donnais du plaisir en y repensant.
Ca pouvait durer longtemps comme ça, jusqu’à ce que je reprenne contact avec la réalité et que je me décide, enfin, à me mettre au ménage. Je n’avais d’ailleurs pas grand chose à faire car il prenait un soin maniaque de son appartement.
C’était cette même fois, quand il m’avait caressée pour la première fois, que je lui avais dit:
—On peut envisager un échange, tu ne crois pas? Je pourrais te caresser moi aussi…
Joignant l’acte à la parole, j’avais fait glisser ma main sur son pantalon…Et j’avais été surprise de trouver quelque chose qui m’avait semblé volumineux…
—Ne te sens obligée à rien, il m’avait répondu.
—J’en ai envie…
J’avais mis à nu une queue dont le volume m’avait surpris. Un morceau de chair qui était d’une bonne longueur, mais aussi très épais.
—Tu as une belle queue, je lui avais fait remarquer…
—Et tu vois, elle bande encore…
—Si tu as envie de me pénétrer, je ne suis pas contre…
En fait, je pensais à ce moment plus égoïstement à moi qu’à lui.
—J’aimerais que tu me caresses. Je garde la nostalgie de ma première maîtresse qui m’avait donné ce plaisir qu’aucune autre femme ne m’a donné par la suite, même si on partageait des moments plus classiques, elle me masturbait en tous lieux, elle faisait ça d’une manière exceptionnelle. Elle était employée de bureau, et plus âgée que moi, et elle m’avait raconté qu’elle avait côtoyé beaucoup d’hommes, et appris à donner du plaisir. Elle avait même à un moment envisagé devenir une professionnelle. En tout cas ses caresses étaient celles d’une professionnelle. Je n’ai jamais osé demander à une femme de me caresser.
—Il ne faut jamais renoncer à ses rêves, j’ai répondu.
J’aurais été bien présomptueuse de penser que je pouvais égaler celle qui lui avait donné du plaisir en d’autres temps. J’ai quand même compris que je n’étais pas si mauvaise que ça, alors que mes doigts courraient sur sa queue. Ce qui l’agitait, c’était sans aucun doute une forme de plaisir…Ou alors c’était bien imité…Mais c’était aussi du plaisir pour moi que de promener ma main le long de cette queue épaisse, et qui épaississait encore. Quand il a dit:
—Ca me rappelle des bons souvenirs…
Je me suis dit que je n’étais pas si mauvaise que ça. Sans forcément égaler son ex-copine.
Et depuis, on avait ce rituel, avec cette alternance, comme avec tous mes clients finalement, entre sexe et ménage.
Et donc, je suis revenu auprès de lui pour le masturber. J’ai sorti sa queue de son pantalon. Il était déjà bien dur. Comme il me l’avait dit, une fois, c’était flatteur, évidemment, de toutes les femmes qu’il avait pu connaître dans son existence, j’étais une des plus séduisantes. Je n’en étais pas convaincue…Il en avait connu tellement. Il me parlait souvent de celles qui avaient croisé sa vie, deux épouses, des maîtresses, des femmes d’un soir…’Il me les fallait toutes, je me disais qu’avant de mourir, je devrais connaître un maximum d’entre elles, dans toute leur diversité, pour ne pas avoir de regrets…Et tu vois, j’ai cette joie, alors que je suis vieux et que je devrais simplement attendre la mort de profiter d’une des plus jolies filles qui soit…’
Je m’étais assise. Il aimait que je fasse durer mes caresses aussi longtemps que possible, et je m’efforçais de retarder le moment de la jouissance…J’étais toujours sidérée par le fait qu’il puisse ainsi jouir en crachant une quantité de sperme qui me sidérait…Il avait des éjaculations vraiment copieuses, mais ce qui sortait avant de sa queue, ce liquide gras était aussi abondant…
J’aimais regarder sa queue, énorme, j’aimais aussi la toucher, la sentir dure et chaude. Descendre sur ses couilles toutes gonflées, et les caresser, les sentir palpiter. Une addiction en fait…Je serais venue et il n’y aurait pas eu cela, j’aurais été très déçue…J’aimais aussi le voir éjaculer…Les jets de sperme, copieux, sortant, venant poisser ma main, et tout ce qui nous entourait.
Lui aussi, en partant, me remettait une enveloppe. Je lui avais dit que j’étais gênée qu’il me donne plus que mes heures de ménage proprement dit. Il m’avait expliqué que, même avec un salaire de cheminot, il avait su habilement placer de l’argent, et que ses fonds de placement lui rapportaient bien plus d’argent qu’il n’en avait besoin. ‘Je n’ai personne à qui en faire profiter. Autant que toi tu en profites. Tu es gentille avec moi.’
Je suis rentrée chez moi en fin d’après-midi. J’avais passé une bonne journée. Meilleure sans aucun doute que celle que je passerais dans un supermarché, à regarnir les rayons à longueur de journée, et à supporter les remarques désagréables d’un chef.
Je me suis changée, et j’ai cuisiné pour la soirée. Un petit diner, et ensuite du sexe. Il me plaisait vraiment énormément, et, même si je lui avais réclamé de l’argent, j’aurais couché avec lui gratuitement. Mais, vu ma situation, autant profiter de toutes les occasions. Je me voyais déjà, lui sous moi, sa queue enfoncée dans mon ventre, bougeant pour son plaisir et le mien.
Une fois le diner mis à cuire, j’ai compté le contenu de toutes les enveloppes. J’avais gagné en une journée la moitié du salaire que je toucherais si j’allais travailler pour le supermarché.
J’ai enfermé le liquide dans un coffre bien caché, avec tout le liquide que j’accumulais depuis plusieurs mois. J’avais calculé que, sans me priver, je pouvais déjà vivre deux ans tranquilles.
J’ai aussi récupéré dans mon sac à main l’offre imprimée de Paul, et je l’ai balancée dans le bac jaune pour le recyclage.
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