Elle est arrivée en milieu d’année au centre de formation. Une très grande fille, elle mesurait, je l ‘ai su après, un mètre 93, blonde, avec des formes pleines, prénommée Lilas. Je me suis calé près d’elle un jour, et j’ai découvert son carnet à dessin. Une silhouette de fille, prise à partir du cou, jusqu’aux genoux, seins nus, ronds, charnus, avec un slip de maillot de bain. Elle dessinait vraiment bien, et le dessin qu’elle avait esquissé était hyperréaliste. Proche d’une photo, bien qu’un simple crayonné.

–Tu sais bien dessiner!, je lui ai fait remarquer.

–C’est ma passion depuis que je suis toute petite. J’y passe des heures. A force de patience et de travail, je fais des dessins pas trop moches.

–Ils sont plus que pas trop moches.

Elle ne s’est pas rebellée quand j’ai attrapé le carnet et je l’ai feuilleté. Il y avait exclusivement, sur ce carnet, des corps de filles, sans visage, certains softs, d’autres plus hard.. Des sexes de filles ouverts avec les doigts par exemple, deux autres doigts qui pinçaient un téton…Des positions qui invitaient à l’acte sexuel…

–J’espère que tu n’es pas choqué…En fait, c’est tout une histoire…Voyant que je dessinais, une copine à moi m’a demandé si je pouvais lui faire des nudes qu’elle pourrait ainsi balancer sans que ce soit compromettant.

–Elle a posé pour toi ?

–Pas vraiment la peine. Je lui ai juste demandé de voir son corps nu une fois, et après, je suis tellement habituée à dessiner que j’extrapole les situations… Et je tombe juste, j’ai eu l’occasion de vérifier…Après cette copine, il y a eu des commandes d’une autre copine…Mais ça me plaît comme ça…Ca me permet de m’adonner à ma passion du dessin…

La séance de formation a commencé. Elle a fait glisser le gros carnet de dessin dans sa besace.

C’est à la fin de celle-ci que ça s’est joué. Sans doute parce que la besace n’avait pas de bords rigides. Lilas est partie la première:

–Je fonce pour prendre un bus, j’ai trois minutes…A demain.

C’est seulement une fois qu’elle a été partie que je me suis rendu compte que le carnet de croquis était tombé du sac. Je l’ai ramassé et glissé dans le mien. Hors de question qu’elle puisse perdre ce à quoi elle tenait d’évidence beaucoup. La preuve en tout cas manifeste de son talent.

Je suis rentré dans l’appartement que je louais depuis un an. J’aurais bien aimé la prévenir mais je n’avais pas de numéro de téléphone, et j’ignorais ses adresses de compte. J’ai tapé son nom et son prénom sans déboucher sur rien.

Elle devait s’inquiéter, se demander où se trouvait le carnet. Nous nous reverrions de toute façon le lendemain.

Je me suis posé et j’ai pris le temps de regarder plus en détail, dans la tranquillité et sans être dérangé, les nudes crayonnés. Son talent s’étalait à chaque page, et une partie de ce talent tenait à sa capacité à faire des croquis réellement troublants.

J’avais des journées bien remplies, et je me suis endormi, le carnet de croquis sur mes genoux, pour me réveiller une demi-heure plus tard. Il était toujours sur mes genoux, ouvert sur une silhouette d’une fille brune assise, longue silhouette fine, mais pourvue de formes, les seins enveloppés d’un soutien-gorge, mais le sexe nu. On ne voyait pas son visage. Elle avait des cuissardes, et un doigt enfoncé dans le sexe. L’originalité du dessin c’est que dans un cadre, Lilas avait fait un gros plan du sexe, avec le doigt dedans. Si elle disait vrai, un dessin qui n’avait pas été posé, mais imaginé en tout cas, c’était hyper réaliste, et hyper troublant..

J’ai laissé le carnet sur ma table et je suis passé par la salle de bains pour prendre une douche, avant d’aller me coucher.

Je ne m’attendais pas à ce que j’ai trouvé dans la chambre.

Une fille brune, un très joli visage, une crinière épaisse coulant sur ses épaules, totalement nue, en train de se caresser.

J’ai immédiatement compris que c’était la fille du dessin. Un corps identique, et une position identique. À ceci près qu’elle n’avait pas un mais deux doigts dans le sexe, une caresse qui a en juger par son expression semblait lui donner du plaisir. Je voyais parfaitement son sexe, très semblable à celui du dessin, ses lèvres qui s’épanouissaient hors d’elle, la manière dont ses liquides intimes coulaient sur sa chair, les muqueuses plus visibles à mesure que le sexe s’ouvrait, les doigts à qui elle imposait un rythme régulier pour jouir.

C’est curieux comme on peut parfois douter du plus plausible, mais par contre totalement accepter le plus invraisemblable. Je n’ai pas une seule seconde douté de la réalité de ce qui se passait: qu’une des filles était sortie du carnet de croquis pour s’incarner devant moi. Une autre explication aurait été que la fille croquée serait venue me rendre visite, mais ça ne tenait pas la route. Pour extravagant que ce soit, l’idée qu’un transfert du papier au monde réel ait eu lieu était plus crédible.

–Si tu approchais…J’ai envie de sexe et qu’un homme me donne du désir. Je ne vais pas passer la soirée à me tripoter. Je suis certaine que tu as une belle queue qui remplacera avantageusement mes doigts.

Je me suis approché comme elle me le proposait. L’incarnation du dessin était magnifique, aussi magnifique en fille réelle qu’en fille de papier. Et c’était bien un corps en trois dimensions, doté de tous les attributs d’un corps humain, je l’ai compris quand sa main est venue se poser sur mon pantalon de survêtement, l’autre toujours dans son sexe, pour le descendre, ainsi que le caleçon en dessous et attraper ma queue gonflée. Une main chaude, caressante et habile, qui s’est mise à bouger sur moi, dans un accord avec le mouvement qui animait sa main en elle. J’avais oublié ces derniers temps ce que pouvait être le plaisir, je le redécouvrais soudainement. La main, la bouche, le sexe d’une femme autour de soi pour avoir du plaisir.

Elle s’est redressée, et, même temps qu’elle venait prendre ma bouche, elle a commencé à me déshabiller. Un sweat-shirt, dessous un T-shirt, pour le caleçon et le pantalon, il suffisait de les tirer plus bas. Elle m’a entraîné sur le lit. Elle est venue au-dessus de moi, a caressé ma queue avec souplesse et habileté, Elle s’est rapprochée de moi, et elle a attrapé une de mes mains qu’elle est venue caler entre ses cuisses, contre son sexe, tandis qu’elle venait me proposer ses seins, les mettant à portée de bouche. J’ai englouti un téton, bien dur. Elle a gémi pendant que je le caressais de la langue. C’était vraiment agréable de jouer ainsi avec ses tétons, et ça l’était, plus bas, de caresser l’entrée de son sexe, ses lèvres qui s’épanouissaient contre la pulpe de mes doigts, arrosée par ses liquides intimes. Pour la matérialisation d’un dessin, elle avait toutes les fonctions d’une fille en plein plaisir. Elle les a eus encore plus quand deux minutes plus tard, impatiente d’avoir un sexe dans le ventre, elle est venue se positionner au-dessus de ma queue dressée. Vu sa nature, il n’y avait pas besoin d’un préservatif. On a regardé tous les deux nos deux sexes s’approcher l’un de l’autre, puis rentrer en contact. Mon gland s’est trouvé enveloppé par ses lèvres. Elle s’est fait descendre sur moi, avalant ma queue jusqu’à ce qu’elle se pose sur mon pubis.

–Pose tes mains sur mon cul et fais-moi bouger sur toi.

J’ai obéi, venant happer ses fesses bien charnues, qui m’ont rempli les mains, et je l’ai faite monter et descendre sur moi, ma queue apparaissant et disparaissant, souillée au fur et à mesure par ses sécrétions qui ruisselaient sur moi, d’abord liquides, puis plus épaisses, crémeuses. J’avais pensé à une soirée tout seul, je n’imaginais que les choses puissent basculer ainsi, et que je me retrouve avec une fille magnifique, qui plus est issue d’un carnet à dessin. Le plaisir de sentir son sexe autour du mien, de le sentir me caresser, était vraiment intense. Il a pris une autre dimension, une dimension qui m’a réellement surpris, quand elle s’est soulevée, me faisant sortir de son sexe. J’étais bien congestionné, j’avais gagné un tiers de taille, et je prenais sans aucun doute le chemin de la jouissance. Et je ne m’attendais en tout cas certainement pas à ce qu’elle vienne récupérer ma queue dans la paume de sa main, et qu’elle la guide vers sa zone anale. J’ai bien senti, contre mon gland, sa muqueuse, les plissements qui marquaient ses chairs, et ensuite que son rectum me happait et que je glissais en elle. Je me suis trouvé totalement avalé par derrière comme je l’avais été par devant. Une sensation différente, mais très excitante, tout comme c’était excitant de la voir se masturber à nouveau, fébrilement, pour éprouver un maximum de plaisir. L’orgasme est venu très vite pour elle d’abord, elle s’est tendue et s’est mise à crier, crachant des jets de liquide qui nous ont arrosés, alors que je me libérais de mon sperme, jet après jet, la faisant jouir à nouveau de sentir mon sperme taper contre les parois de son rectum.

Ça aurait pu être la fin, ça n’a été que le début. On avait envie de sexe, encore, l’un et l’autre, et, réfugiés dans les plis de la nuit, nous avions l’éternité pour nous. Nos corps se sont unis dans la ferveur jusqu’à l’épuisement. Je me suis endormi, pour me réveiller juste avant que le réveil ne sonne. J’étais seul. J’ai pensé un instant que j’avais rêvé, il y a toujours des rêves érotiques très forts, qui donnent du plaisir et laissent des souvenirs, et le rêve avait bien pu s’amorcer à partir de ce fameux carnet de dessin qui, lui, était bien réel. Pourtant, j’ai été détrompé par une série de détails, de ces détails impalpables mais on ne peut plus réels pour celui qui était habitué aux plaisirs du sexe. Il y avait dans l’air une odeur qui demeurait, celle des corps en sueur qui cherchent le plaisir et qui n’appartient qu’à ces moments-là, et ramenant les draps sur moi, j’ai senti l’odeur forte des sécrétions vaginales qui les avait imprégnés.

 

 

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