Tout a pris une autre dimension quand je suis arrivé chez moi. J’ai ouvert la porte, et la fille était là. Je l’ai reconnue tout de suite, d’ailleurs, car j’avais vraiment mémorisé les nudes du carnet. Il y avait une belle silhouette, une fille longiligne qui avait posé nue sauf pour deux éléments, une brassière, qui enveloppait une poitrine qu’elle estimait sans doute trop menue pour être montrée, et des cuissardes qui prenaient ses jambes. Une magnifique rousse, avec une chevelure qui resplendissait de mille feux et un visage bien dessiné, très fin, qui se masturbait, installée sur le canapé. Elle faisait aller et venir ses doigts sur son sexe dans un mouvement de haut en bas puis de bas en haut qui avait ouvert son sexe et marquait d’humidité ses chairs et ses doigts. Quand je suis arrivé, elle a porté ses doigts à sa bouche, les a léchés, et m’a dit :

–J’ai envie d’une queue.

J’ai été un peu surpris, parce que le carnet n’était plus dans les lieux. Je me suis rappelé que je l’avais photographié. C’était sans doute suffisant pour que, par je ne savais quel sort, les filles apparaissent.

Et puis je ne me suis plus posé de question. La fille devant moi était irrésistible. Et mon désir est monté comme la température en juillet. Je me suis approché d’elle, mon regard glissant sur le cuir lisse de ses cuissardes, sur les jambes fines, sur le renflement, peut-être plus marqué que chez d’autres femmes de son pubis, qui faisait saillie, sa toison rouge qui s’épanouissait, libre et pas taillée, sur sa chair, la fente de son sexe, dont l’ouverture était déjà une invitation, ses lèvres étendues à l’extérieur. Il y avait quelque chose d’irréel dans ce que j’avais cru être une exception et qui se révélait à présent un fait récurrent, qui reviendrait sans doute chaque nuit, retrouver une fille issue d’un croquis, et qui pourtant avait une consistance bien réelle, un corps épais et chaud, capable de mouiller, de se tordre de plaisir et de jouir.

Elle a tendu la main vers mon pantalon et elle a dénudé ma queue. J’avais éprouvé du plaisir dans la journée, mais j’étais capable, dans cette soirée, d’éprouver de nouveau un désir intense. Un autre univers, une autre envie. C’est allé très vite, en tout cas. Je me suis laissé tomber sur le divan. Elle s’est redressée et elle est venue au-dessus de moi. Nos deux sexes ne pouvaient que se rencontrer, et s’imbriquer. Elle a attrapé ma queue et elle l’a guidée vers ses lèvres. Deux secondes plus tard, j’étais en elle, enveloppé par la gaine chaude et caressante de sa vulve. Elle avait très envie de sexe, et de plaisir. Elle s’est mise à bouger sur moi, se caressant de ma queue fichée en elle. J’ai pensé que toutes les filles qui étaient issues de se carnet devaient se comporter semblablement: avec une envie de sexe et de plaisir effrénée. Des partenaires parfaites qui ne refusaient sans doute aucune envie, aucune pratique. Amenées à la vie…Comment? J’avais de plus en plus l’idée d’un sort.

J’avais, à un moment de mon existence beaucoup étudié les rites africains, la sorcellerie, ça m’avait passionné…Savait-elle créer une sorte d’envoûtement qui donnait vie à ses croquis? J’en étais absolument convaincu…

Ce dont j’étais convaincu aussi c’est que ma partenaire et moi nous allions avoir du plaisir. Elle se tordait sur moi, mais son plaisir a pris une autre dimension quand ma main est venue se poser près de son gland clitoridien et que, après avoir éprouvé le volume et la rondeur de celui-ci, je me suis mis à le caresser. Mon mouvement était guidé par deux bonnes raisons. Le premier, c’était que les deux filles qui avaient déjà croisé ma route se caressaient, comme un appel, bien sûr, mais elles semblaient réellement éprouver du plaisir à se masturber, j’avais envie de leur donner du plaisir, mais un plaisir autre que celui qu’elles connaissaient. L’autre face de la pièce, c’était que les voir se caresser m’avait donné envie d’expérimenter une caresse proche sur elles. Je ne savais pas si ma caresse était efficace, si c’était simplement le concept qui lui plaisait, ou si ça a donné une nouvelle dimension à son plaisir, la rapprochant de l’orgasme, en tout cas, au bout d’une minute, elle s’est mise à jouir, et ça a été spectaculaire, parce qu’elle a enchaîné les orgasmes, perdant totalement le contrôle.

Les choses auraient sans doute été différentes si je ne l’avais pas masturbée, mais ça n’a pas été le cas. Elle s’est liquéfiée sous mes yeux, poussant un ultime cri qui mélangeait plaisir et douleur, avant de s’effondrer comme une poupée de chiffon, C’est à ce moment-là, et à ce moment-là seulement que j’ai joui en elle, crachant jet de sperme sur jet de sperme contre ses parois intimes. Une autre fille aurait sans doute joui à ce contact qui plaisait à la majorité d’entre elles, mais elle était au bout de sa jouissance. Pour moi, au contraire, c’était un plaisir d’une rare force. Je n’en finissais pas de jouir, et de cracher mon sperme. Je me suis dit que c’avait sans doute été une bonne journée avec deux moments de plaisir très forts, le matin et le soir.

Elle s’est dégagée. Ma queue était encore toute raide. C’était curieux, la situation me mettait dans un état second, un état de transe, comme si moi aussi envoûté, avec une envie de sexe intense à laquelle je n’étais pas forcément habitué, et la capacité de garder une queue énorme, dure et ferme toute la nuit. C’était comme si ce sort était destiné à me permettre de profiter comme je n’avais que rarement profité de moments intenses, avec une fille magnifique.

Le sperme dont je l’avais rempli a commencé, très lentement, à sortir, coulant le long de ses lèvres, venant tâcher de blanc ses aines et l’intérieur de ses cuisses. Voir ça me donnait à nouveau, irrésistiblement de sexe avec elle. Elle m’a attrapé par la main, me forçant à me lever. Pour me donner sans doute plus envie d’aller vers elle à nouveau, mais ça n’était vraiment pas un problème, elle m’a dit:

–Tu as rempli ma chatte de sperme, et je le sens qui coule…Ça m’excite…Viens on va se mettre sur le lit… J’ai envie que tu mettes ta queue juste derrière, que tu me caresses bien dedans, et que tu y craches ta semence… Le sperme restera plus longtemps et il mettra du temps à couler de moi. Et tout ce temps, je repenserai à ta queue me fouillant.

C’était un programme plus qu’alléchant, et je n’avais aucun mal à imaginer la muqueuse chaude et serrée autour de moi, mais aussi à visualiser l’anus qui, bien que dilaté, se resserrerait une fois ma queue sortie d’elle, et la semence suppurant longtemps.

Alors, je l’ai suivie sur le lit.

 

 

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