Partie 2
Anne a effectivement été là deux jours plus tard.
—Alors, ça s’est bien passé?
Elle prenait toujours grand soin de sa tenue, car elle estimait qu’une bonne présentation était essentielle dans son métier. Consciente ou non, elle allait souvent au-delà, dans des tenues troublantes, qui avaient forcément un impact. En tout cas ce jour-là, elle était irrésistible, dans un pantalon de cuir noir très moulant, assorti à un pull canari que tendaient ses seins, et un perfecto. Quand elle revenait, généralement, après quelques effusions, elle me disait très vite, immanquablement:
—On prend un moment? J’ai envie de sexe.
Je me suis approché d’elle, et j’ai débouclé la ceinture qui tenait le pantalon à sa taille. Elle ne s’est rendue compte de rien, bien sûr, mais à ce moment, la question que je me posais, qui peut paraître incongrue, absurde, c’était de vérifier si elle n’avait pas, malgré tout, une bite.
J’ai défait le bouton qui tenait le pantalon à sa taille, et descendu la fermeture-éclair. Dessous, un slip fuchsia est apparu. J’ai tiré le pantalon vers le bas. Elle l’a enjambé. Le slip a suivi le même chemin, qui est resté accroché à sa cheville. Non, c’était toujours une simple chatte qu’il y avait sous ses vêtements. Une bite n’avait pas poussé par miracle. Mais ça m’allait bien comme ça. Je n’étais pas expert en chattes, même si j’en avais vu pas mal, et Anne avait indéniablement une belle chatte, un triangle qui disait qu’elle était une vraie blonde, une vulve bien gonflée, avec toujours, même quand elle était au repos, ses lèvres qui sortaient d’elle, longues et fines, s’étendant et s’allongeant encore quand elle s’excitait.
Elle s’est approchée de moi, a défait mon pantalon, sorti ma queue bien raide.
—Bon, je vois que je t’ai quand même manqué un peu. Même si je suis convaincue que tu t’es branlé comme un forcené.
L’espace d’un instant, j’ai eu envie de lui parler de ce rêve qui m’avait marqué, plus que d’autres. Je ne cessais d’y repenser. Mais je me suis tu. Il y a des choses qu’il faut garder pour soi. On a tous les jardins intimes. Je ne faisais pas exception. Elle avait des fantasmes dont elle ne me parlait pas.
De toute façon, il n’allait pas lui pousser une queue.
Elle a attrapé mon membre, et elle a promené mon gland contre ses lèvres. Elle a poussé un gémissement et fermé les yeux.
—Oh, ça m’a manqué aussi.
J’ai senti qu’elle coulait sur ma queue, l’arrosant de ses sucs intimes. Anne mouillait beaucoup.
—Mets-là dedans, maintenant. Comme ça.
Elle était très grande. Un peu moins que moi. Mais avec les talons, on était quasiment à la même hauteur. Ce qu’on aimait justement, elle et moi, c’était s’envoyer en l’air dans des lieux et des positions qui n’étaient pas classiques. Loin du lit, même si c’était un terrain de jeu naturel.
J’ai poussé ma queue en elle. Elle a gémi, alors qu’elle s’enfonçait de quelques centimètres.
—Ah, ça m’a trop manqué…Une bite dans le ventre…Comment faire sans ça…
J’ai pensé en mon for intérieur que j’aurais pu dire la même chose, si je me basais sur mon rêve.
Dans cette position, je ne pouvais pas rentrer entièrement dans son sexe, mais les quelques centimètres que je poussais en elle étaient suffisants pour qu’on ait du plaisir, elle comme moi. Ma queue ressortait, trempée de ses sucs, et je la poussais à nouveau dedans. On sentait le plaisir grandir en nous. Ce qui se passait entre nous était toujours très fort, les années n’avaient rien érodé, et c’était encore meilleur quand nous nous retrouvions après une séparation.
—Jouis en moi, elle a crié…Je veux sentir ton sperme gicler…
Son voeu a été exhauçé. Déclenchée sans doute par cette phrase, ma jouissance a éclaté, et j’ai craché de multiples traits de sperme dans son sexe…Elle s’est cambrée, jouissant . Je me suis retiré, et le sperme a commencé à couler de son vagin. Elle a amené sa main contre son sexe en souriant.
—Il y a des choses dont je ne me lasserai jamais.
La suite, ça a été trois semaines plus tard. Je rentrais un soir, et j’ai trouvé un paquet de publicités. Parmi celles-ci, un catalogue format 21.29,7. Fond noir, lettres roses…Pour le bonheur du couple…Il était scellé avec un rabat collé. J’avoue que sur le coup, je ne me suis pas demandé ce que c’était.
Je suis monté, avec le courrier et les prospectus à la main.
C’est dans la soirée, alors qu’on discutait, en allant notre train-train, cette routine qu’elle aimait bien, qu’elle m’a dit:
—Tu as vu ce qu’on a reçu? C’est un catalogue pour un site coquin. Tu pourras regarder…Ca pourrait te donner des idées…Il y a une nuisette transparente que je m’achèterais bien…
C’est un peu plus tard que j’ai parcouru le catalogue. Il y avait effectivement pas mal de choses affriolantes. C’était classé par catégories…Je me suis arrêté un instant sur les vaginettes…Je me rendais compte que mon éducation était encore à parfaire. J’avais entendu le terme, mais je n’avais jamais su ce que c’était. Je l’ai découvert ce jour-là…Je me suis dit que ça devait être intéressant d’essayer…Même si ça ne devait pas remplacer une vraie chatte. Il fallait réfléchir à l’investissement avant. Il y avait des lubrifiants…De la lingerie…Des sex-toys…
Je suis tombé en arrêt sur la page des gode-ceinture.
Oui, après tout, Anne pouvait quand même avoir une bite.
Il y avait une infinité de modèles.
Comment n’y avais-je pas pensé plus tôt? Moi qui regardais énormément de porno…
Sans doute parce que, dans les vidéos que j’avais pu voir, c’était généralement deux filles qui utilisaient ce type d’accessoire.
Il y avait là pas mal de modèles.
Et une possibilité qui m’était clairement donnée de prendre du plaisir comme dans ce rêve qui me hantait.
Oui, mais…Fallait-il encore en parler avec Anne…Je me demandais quelle pourrait être sa réaction…Généralement, elle était ouverte à tout, mais les choses se faisaient naturellement…On avait vraiment jamais eu le genre de discussion que j’imaginais…
—Ecoute, j’ai fait un rêve très érotique l’autre jour…Tu rentrais de voyage et tu me sodomisais avec une queue qui t’était poussée. J’ai pu constater quand tu es revenue que ce n’était malheureusement pas le cas…Mais j’ai trouvé un pis-aller qui conviendrait parfaitement.
J’avais quand même du mal à imaginer qu’une telle discussion puisse réellement avoir lieu.
Mais l’essentiel, c’est peut-être de ne pas désespérer.Il y avait forcément d’autres moyens d’agir.
Ce catalogue était l’ersatz d’un autre catalogue, plus volumineux. On pouvait le recevoir gratuitement. Je l’ai commandé. Il y avait effectivement pas mal d’offres.
Dans un mois, c’était Noel…La meilleure solution, pour l’inciter à aller dans le sens où je voulais, c’était sans doute de lui offrir plusieurs modèles. Si ça lui plaisait…Elle les utiliserait…Si ça ne lui plaisait pas…Elle les mettrait au placard, et c’en serait fini. On passerait à autre chose…
On avait l’habitude de se faire plusieurs Noëls, elle et moi…On commençait par notre Noel à nous, avant de basculer sur ceux qu’on faisait en famille…Notre Noel à nous, c’était un repas fin, on se faisait beaux, on s’offrait des cadeaux, et après généralement, c était sexe à outrance.
Elle avait mis une très belle robe. On avait chacun un cadeau à offrir à l’autre.
Une grosse boite. Qui avait le même aspect.
Finalement on avait eu la même idée, mais avec un point de départ et des objectifs différents.
Elle avait récupéré le catalogue qu’on avait reçu, et elle m’avait commandé plusieurs vaginettes.
—Ca te changera de ta main, quand je suis absente.
Et moi je lui ai tendu la boite qui venait de la même maison avec les gode ceinture. Elle a quand même été un rien décontenancée.
—Ah…Ben dis donc…Tu veux que…
Je lui ai raconté toute l’histoire.
—Ecoute, je ne sais pas si je suis prête pour ça. Enfin, je veux dire…C’est quand même très spécial…Je…Je le sens pas…Plus tard…Quand je serai prête…
Les semaines ont passé. Le temps efface tout, le rêve s’est dissipé. Et mon envie avec.
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