RASAGES
A la mémoire d’Anaïs Nin
Partie 1
Églantine était à présent totalement nue. Elle s’était déshabillée, sous le regard du type installé dans un coin de la chambre. Un pantalon noir, un petit pull orange, dessous un ensemble de la même teinte. Je faisais partie du package, elle m’avait vendu avec, et son regard allait de lui à moi. Il n’était pas hostile à ma présence. Il l’aurait dit, sinon, quand ils avaient calé le rendez-vous, et les conditions de celui-ci. On était différentes et complémentaires, Églantine et moi, ça passait d’autant mieux. Elle était ronde, avec des formes généreuses, moi j’étais beaucoup plus fine.
Elle a descendu sa culotte, dévoilant son intimité. Autour des lèvres de son sexe, entrouvert, il y avait une pilosité bien fournie, aussi brune que ces cheveux qui coulaient sur ses épaules, épais et abondants.
Elle a gardé la brassière qui couvrait ses seins lourds et elle est venue se poser devant lui. Je me suis aussi rapprochée. Elle a tourné sur elle-même, s’offrant à son regard. Ça semblait plaire au gars. Qu’il soit prêt en tout cas à débourser mille euros pour le spectacle qu’elle lui offrait signifiait, non seulement qu’il avait de l’argent, mais aussi qu’elle en valait la peine. Moi j’aurais dit que oui, elle en valait la peine, mais je n’étais pas objective, vu que ça faisait six mois qu’on était ensemble, et que le désir passionnel qu’elle m’inspirait était tout sauf épuisé.
Elle m’avait expliqué qu’elle s’appuyait sur des détails qui plaisaient aux hommes comme par exemple d’avoir une pièce de vêtement qui masquait. Ça maintenait une part de mystère, plutôt qu’une nudité totale. Elle en a d’ailleurs joué, soulevant le tissu puis le laissant retomber pour exhiber des seins lourds, mais fermes, avec de très larges aréoles et des tétons bien durs. Ils subiraient un jour malheureusement la loi de la gravité, mais pour l’instant ils étaient encore très hauts et dont aussi désirables que le reste de son corps.
L’érection du gars déformait son pantalon. Églantine m’a laissé le défaire, Je tremblais un peu, d’émotion, non que ma participation à ce moment m’émeuve, j’éprouvais surtout de la curiosité, mais il y avait toujours de l’émotion à découvrir une queue. Et la sienne était belle, elle s’est épanouie à l’air libre, longue et charnue. On se l’est partagée, chacune d’un côté, Églantine et moi, se calant avec harmonie avec fluidité et sans heurts. J’ai commencé à le masturber doucement, pendant qu’elle venait agacer son gland de sa langue, je l’ai rejointe sur celui-ci, on lui a donné de bons coups de langue, activant le jaillissement d’un liquide pré-séminal épais qu’on a lapé…Elle est descendue sur ses couilles, pendant que je parcourais la hampe…Il en avait pour son argent.
Pourtant, le cœur de la réunion était encore loin. C’était une introduction, pour ne pas aller droit au but. La vie c’est un peu comme une dissert. Il y a une introduction, un développement, une conclusion. Il attendait un moment clef, le reste n’avait d’ailleurs pas été scénarisé, on suivait notre instinct.
Églantine a fini par se redresser, et elle m’a entraînée vers le lit. Elle s’est posée dessus, et elle a entrepris de défaire le pantalon de vinyle moulant que j’avais mis, avec un bustier rouge. Elle m’avait dit ‘Tu t’habilles comme tu veux…’ Ce que j’avais fait. J’aimais les pantalons moulants, je trouvais qu’ils mettaient en valeur ma silhouette et mes charmes. Dessous, j’avais une culotte invisible, marquée par une large tache. La situation m’excitait terriblement. Quand elle m’avait proposé de venir avec elle, j’avais dit oui. C’était l’inconnu, et j’aimais l’inconnu…
Elle a descendu le pantalon et ma culotte à mes chevilles, et elle m’a fait basculer sur le lit. Elle m’a enlevé les deux vêtements et elle est venue sur mon ventre nu, comme elle l’avait déjà si souvent fait quand on était dans l’intimité. Le gars s’était posé sur le bord du lit et il nous regardait. S’il voulait quelque chose de précis, il appréciait le reste également, et il a masturbé sa queue, qui, déjà bien dure et bien longue, a encore pris du volume et de l’épaisseur, devenant impressionnante, et me faisant envie, pendant qu’Églantine fouillait mes chairs intimes du doigt et de la bouche. Il n’y avait aucune comédie, elle était sur moi comme quand nous étions seules, et je sentais que ma chatte était bien ouverte, dilatée de plaisir, et que je mouillais, trempant le couvre-lit.
Je fixais la queue du gars comme lui regardait ma chatte. J’ai pensé un instant qu’il allait venir se positionner derrière Églantine, qui était à quatre pattes, et qui, ainsi, lui offrait ses muqueuses, et rentrer en elle, mais il a préféré s’approcher et, dans une position transversale, il a guidé sa queue vers mes lèvres. J’ai d’abord imaginé qu’il voulait rentrer en moi, mais ce n’était pas du tout ça. Il s’est contenté de frotter son gros gland, tout décalotté et tout violacé contre mes lèvres. Il a fermé les yeux, s’est cambré, a gémi, mais je ne valais pas mieux. Cette caresse inédite était ultra excitante, et il y a eu quelque chose de fulgurant qui m’a traversé, un orgasme à la fois léger et fort. J’ai arrosé la queue de jaillissements de cyprine. Ça a paru lui plaire. Un instant, j’ai cru qu’il allait jouir et inonder l’entrée de mon sexe de sa semence, mais il n’en a rien été. Il est revenu en arrière. Églantine l’a masturbé. J’ai réalisé tout d’un coup que s’il pouvait encore se dilater, et c’était bien ce qui se passait, sa queue vraiment impressionnante, collée contre son ventre, il ne jouirait que lorsqu’il verrait ce pourquoi il avait payé près de mille euros.
–Comment on fait ? Tu veux me raser ?
Il m’a regardé.
–J’ai envie que ce soit elle qui te rase.
J’ai compris, mais je ne lui en voulais pas, pourquoi Églantine m’avait proposé de l’accompagner. Elle ne m’avait de toute façon rien caché. Sauf peut-être que j’étais là pour proposer une variation, une diversion à son client, qui permettait de sortir d’une routine trop souvent expérimentée.
Elle m’avait à peu près tout expliqué de ces clients qui voulaient quelque chose de spécial. Et du plaisir qu’elle y prenait, en plus de l’argent qu’elle pouvait gagner, qui mettait du beurre dans les épinards. Elle et moi nous étions toutes les deux aides-soignantes dans un hôpital, avec un salaire maigre, d’autant plus maigre, eu égard à nos emplois du temps infernaux. Cet argent, c’était une respiration.
Une chose était évidente : pour moi aussi l’expérience était vraiment excitante. Un ensemble de facteurs. Le fait que, si on jouait constamment à des jeux sexuels, et qu’on avait beaucoup d’imagination, je ne l’avais jamais rasée, que c’était un acte qui me semblait réellement troublant. On était souvent très excitées Églantine et moi, le sexe avait une grande part dans notre relation, mais sans doute que ce moment-là était particulier, et encore plus excitant que les autres.
On était arrivés à la chambre d’hôtel avec tout un nécessaire. Basique, mais indispensable. Une bombe de mousse à raser, un rasoir de barbier, un de ces rasoirs qu’on déplie, avec un manche et une lame. Je lui avais dit que je ne savais pas si je pourrais l’utiliser, mais elle m’avait montré comment faire et j’avais pris confiance. ‘Si tu hésites, il y a aussi des rasoirs jetables, mais c’est plus excitant pour les participants. Il y a quelque chose de troublant à voir la lame courir sur la chair, et à la sentir.’ Et aussi une bassine. Des serviettes. Le parfait kit. Mais elle avait l’habitude.
Sous le regard de l’homme qui frottait sa queue, Églantine s’est basculée en arrière, ouvrant ses cuisses et s’offrant. Ce simple mouvement, accompli quand on était dans l’intimité, ne me laissait jamais indifférente. Elle m’offrait son sexe, que je connaissais par cœur, la fente qui déchirait son ventre, ses lèvres gorgées de sang. Cette expérience l’excitait, je le comprenais bien, elle ne s’y serait sans doute pas livrée si elle ne l’avait pas excitée. Le fric venait après. Le fait qu’elle mouille autant, un liquide clair suppurait d’elle, le disait clairement. Je me suis glissé près d’elle. Moi aussi j’étais excitée. Je sentais ma mouille sortir de moi et couler sur ma peau. J’avais les yeux fixés sur son gland clitoridien, qui dardait, et sur ses lèvres. Sous mes yeux, son sexe s’est encore plus ouvert, laissant bien voir sa muqueuse interne, et son clitoris s’est encore allongé.
Églantine vivait selon un rythme binaire. Les moments où son sexe était totalement glabre, pas un poil, et les moments où comme aujourd’hui, il était entouré d’une flore pileuse très abondante. Quand je l’avais connue, elle avait une chatte totalement lisse. Quand elle s’était laissé pousser les poils, j’avais pensé qu’elle avait envie de donner une autre physionomie à son sexe. Surprise de la retrouver du jour au lendemain totalement rasée.
Au début elle ne m’avait rien dit. Elle pensait sans doute que cela me ferait fuir. Ou que je serais jalouse. Et puis, notre intimité devenant de plus en plus grande, elle m’avait tout révélé. Avait-elle été surprise quand je lui avais dit que je souhaitais être associée à ses cérémonies ? En tout cas, elle m’y avait intégré sans problème. C’était la première, et j’espérais qu’il y en aurait d’autre.
Églantine avait une chance que d’autres n’avaient pas. Son système pileux poussait très vite. Il suffisait de regarder ses cheveux qui étaient à la fois épais et longs. Elle m’avait toutefois révélé qu’elle se passait une huile miracle autour du sexe, qui faisait pousser les poils encore plus vite.
Etl là, elle avait une toison fournie, sur le pubis, mais montant aussi sur le ventre, jusqu’au nombril, et autour du sexe. Une vaste surface à raser. Dans les vidéos que j’avais regardées, qui présentaient des rasages, les filles n’avaient pas forcément des poils sur toutes les zones. Elle si. Elle était prédisposée pour ce jeu sexuel.
J’ai attrapé la bombe de mousse à raser. Ça démarrait vraiment maintenant. J’ai posé plusieurs noix de crème à des points stratégiques, avant d’étaler la crème à raser. Mes doigts étaient une caresse sur sa peau, au-delà des poils, troublante autant pour moi que pour elle. Ses sécrétions vaginales, dont le flux s’était calmé, se sont mises à couler avec plus d’abondance. J’ai recouvert tous les poils de crème. Ils avaient une autre dimension ainsi, collés les uns aux autres, rassemblés par paquet.
Il y avait une autre lueur dans le regard de l’homme. Jusqu’à ce moment, c’était un homme lambda qui profitait d’un moment de sexe classique. A présent, il y avait un éclat tout particulier dans ses yeux. Il était totalement fasciné par le spectacle, et j’ai bien compris que sa sexualité à lui, c’était d’assister à un rasage de chatte. Ce n’était pas quelque chose de périphérique, mais de central.
J’ai attrapé le coupe-chou. Elle m’avait appris comment bien le prendre en main. Je me sentais totalement à l’aise. Je me suis approchée d’elle, rependant à ses paroles : ‘Surtout tu prends tout ton temps…Il ne s’agit pas d’un rasage classique, en une minute, mais d’une cérémonie. Oui, cérémonie, c’est exactement le mot. Un rituel, qu’il faut accomplir avec une sorte de mise en scène.’
J’avais bien assimilé la leçon.
Il ne fallait pas bâcler.
Je me suis approché d’elle. Sa toison était large, et montait haut. Dire que d’ici quelques instants, elle serait aussi glabre que moi, qui donnait tous les deux ou trois jours un coup de rasoir jetable autour de la fente de mon sexe, pour maintenir une zone lisse.
À cause d’elle, je commençais à envisager de me laisser pousser les poils. La veille encore, elle était allongée sur le lit, et je la caressais. Et j’avais joué longuement avec ces poils, longs, ça faisait un tapis soyeux, les enroulant autour de mon doigt.
–Ça te plait, les poils, finalement, elle m’avait dit. Tu vois tout le monde est pareil. Il y a cette mode qui veut des chattes glabres aujourd’hui, et puis il y a la réalité qui fait que des dizaines de personnes aiment les sexes de fille encadrés par des poils.
Je devais bien l’avouer, pour moi, c’était devenu une évidence aujourd’hui : entre sa chatte rasée et enveloppée par un tapis épais et duveteux, mon choix était fait.
Un premier coup de rasoir, la lame glissant, nette et précise sur la gauche. Une petite surface. La lame qui colle à la peau, en harmonie avec elle. J’ai compris qu’il y avait, à ce moment, une symbiose, éphémère, entre la lame et la peau et que c’était une caresse excitante, en la voyant cracher un jet de mouille. Ça ne lui arrivait que quand elle était très excitée. Là, d’évidence, elle l’était. C’était aussi le cas du type que j’observais du coin de l’œil. Tout disait en lui que ce moment lui plaisait vraiment, de sa queue dilatée à son visage, qui exprimait une félicité sans pareil. Sa queue était agitée de spasmes et j’ai cru un instant qu’il allait se jouir dessus.
J’ai continué mon travail sur le ventre de ma maîtresse. J’avais basculé dans une autre dimension, concentrée, fascinée. C’était la première fois que je faisais ça, et c’était quelque chose que j’avais envie de refaire. En même temps, me sentant de plus en plus à l’aise, je prenais des initiatives. Je suis partie sur un rythme binaire, rasant une zone, puis venant effleurer du bout des doigts l’entrée de son sexe. Ses lèvres étaient toutes gonflées contre la pulpe de mes doigts, et elles gonflaient encore. Ses jus intimes m’arrosaient, coulant très régulièrement, avec des jets plus forts et copieux, des sortes d’éjaculations. Je la caressais et je revenais à ma tâche. Il y avait un équilibre entre les zones à présent glabres et débarrassées de la mousse à raser et celles sur lesquelles mousse et poils se mêlaient. J’étais prise dans un mouvement étrange, partagée entre la maîtrise de mes gestes, qui me rendait fière, et une excitation qui me surprenait, vraiment intense, comme, je devais bien le reconnaître, je n’en avais jamais connu. Ce que je faisais me plaisait au-delà de ce que j’aurais pu imaginer. J’aimais le sexe, j’étais passée par pas mal de pratiques, mais là, c’était quelque chose qui me troublait, une activité avec laquelle je me sentais vraiment en harmonie. Le meilleur témoin de cela, c’était sans aucun doute mon sexe, que je n’avais jamais senti aussi gonflé et ouvert. Je n’éjaculais pas, comme elle, mais je ruisselais.
Petit à petit, la chatte d’Églantine n’en a plus été une, et c’est un ventre totalement glabre qui a fait son apparition, redevenant celui qu’il était lorsque, pour la première fois, elle m’avait laissé défaire son pantalon, le descendre vers le bas, tirer aussi sa culotte vers le bas, et plonger sur un sexe gonflé et humide de désir, mais totalement dépourvu de poils.
J’ai attrapé la serviette, il restait encore quelques traces de mousse, je l’ai passée délicatement sur les zones que j’avais rasées.
Le buisson hirsute avait disparu, pour laisser place à la chair lisse, au milieu de laquelle la fente de son sexe disait l’excitation que lui avait procuré cet exercice, une excitation sans doute aussi forte que celle qui tendait la queue et le corps de l’homme.
Je ne savais pas trop comment il fallait conclure, elle ne m’avait donné de parcours à suivre que pour le rasage. J’ai tendu la main vers l’homme, me disant en mon for intérieur que c’était peut-être la pire bêtise à faire, mais j’avais déjà la main autour de sa queue. Enfin une partie de la main, parce qu’il était tellement épais que ma main n’arrivait pas à encercler totalement son membre. J’ai quêté puis lu une approbation sur son visage et dans son regard, qui m’a encouragée à continuer. Ma main s’est mise à aller et venir sur sa tige, si longue et si épaisse, qui me fascinait. Dans mon axe de vision, il y avait Églantine, qui laissée seule, entièrement rasée, se masturbait, frottant son gland clitoridien décalotté et gonflé, à l’image de cette queue mais en plus réduit. Pourquoi ce moment était-il aussi excitant ? Elle se caressait pourtant, je m’en suis rendue compte après moins par excitation, même si celle-ci était sans doute bien réelle que pour pousser la jouissance de l’homme dans ses extrêmes, lui offrant, après une chatte rasée, une chatte glabre qui montait vers le plaisir.
J’avais déjà masturbé pas mal de queues, et je savais bien me débrouiller. J’étais tout à fait consciente que le gars était au bord de la jouissance, mais je voulais encore le faire durer, lui montrer mon savoir-faire, par orgueil, et aussi le maintenir dans cette zone où l’orgasme est proche, mais pas encore là, on est sur une crête, un point de rupture, de basculement, ou non. Je l’ai caressé extrêmement doucement, faisant une pause, allant plus vite, et ainsi de suite…En même temps, parce que je n’en pouvais plus, j’ai glissé ma main entre mes cuisses. Je n’étais pas en meilleur état qu’eux. Je me suis caressée pour relâcher la pression.
J’ai senti que l’homme allait jouir. J’ai accentué ma caresse. Il s’est tendu, a poussé une sorte de grognement. On l’a observé toutes les deux, fascinées par cette énorme queue, et sa capacité à cracher, comme ça a été le cas, des jets copieux de sperme, qui ont atterri sur nos chairs. On aurait dit, c’était impressionnant, qu’il était une machine à cracher du sperme et que ça ne s’arrêterait jamais.
Il y a eu un moment de latence. La magie s’éloignait petit à petit.
Sans un mot, le gars est passé à la salle de bains. On s’est regardées Églantine et moi. On avait envie de prolonger ce moment entre nous. Je suis venu en même temps laper le sperme qui avait souillé sa peau et appuyer sur son gland clitoridien. Le gars est ressorti. Il s’est rhabillé, sans vraiment nous regarder. Il n’y avait qu’une chose qui l’intéressait, et ce moment-là s’était dissous. Il s’est rhabillé. Il avait donné à Églantine d’entrée une enveloppé bien gonflée. Il est parti sans un mot. Comme me l’avait expliqué Églantine, il y avait une convention entre eux, qui voulait que, quand sa chatte était de nouveau bien poilue, elle le rappelle.
Nous on avait encore envie de sexe, moins limitées que lui dans nos goûts. Je suis venue me caler sur Églantine, nos jambes enchevêtrées, de telle manière que nos sexes soient en contact. Quelques minutes plus tôt, j’aurais eu la douceur de ses poils contre mon pubis, là c’était une chair lisse.
On était lèvres contre lèvres, gland clitoridien contre gland clitoridien. Une caresse dont je raffolais.
J’ai initié le mouvement. Ça aurait pu être elle…Elle a gémi. C’était porter l’excitation à son paroxysme. Sexes collés, nos jus se mêlant, dans un moment de symbiose que je ne pouvais qu’apprécier, on s’est mise à jouir, enfilant les orgasmes en poussant des gémissements. Jouissant, et voulant continuer de jouir, ne s’arrêtant que quand on a été à bout de forces.
Après un moment de pause, on s’est dirigées vers la douche. On l’a prise ensemble. J’ai pensé au trouble que ça pouvait être de la voir savonner consciencieusement sa toison, à présent absente.
On s’est rhabillées. L’enveloppe contenait bien plus que les mille euros promis.
–Il est très généreux. Il faut croire que le spectacle est réussi.
Elle m’a donné l’énorme pourboire qu’il avait laissé, et on est rentrées. Dans trois semaines, elle contacterait cet homme ou un autre, puisqu’ils étaient nombreux à convoiter des chattes bien fournies, et à voir celles-ci disparaître.