On les a retrouvés sur l’avenue, à la sortie d’une bouche de métro. Églantine et moi on était deux véritables petites catins, surmaquillées. Moi j’adorais les vêtements en cuir, et en latex, j’avais un pantalon ultra-moulant, et un top lacé devant, qui laissait le tiers central de mon torse à nu, mes seins rebondis dont les aréoles étaient tendues d’excitation, le tout enveloppé sous un imper. Églantine avait-elle une passion pour les jolies robes, elle avait opté pour une robe élaborée, très décolletée, serrée à la taille et volantée à partir de celle-ci, bleu océan, qui lui allait à merveille et la faisait resplendir. Mais l’essentiel était ailleurs, sous le pantalon en latex, avec aucun intermédiaire entre celui-ci et ma peau, et dans la petite culotte blanche sous la robe, deux petites chattes bien touffues qui allaient faire le bonheur des deux hommes que nous allions rencontrer.

Ça avait été une expérience qui m’avait beaucoup excitée de me laisser pousser la chatte. J’étais tellement habituée à m’épiler. Enfin les premiers jours, ça avait été surtout urticant, mais après, le plaisir l’avait emporté. Surtout quand Églantine avait surgi avec une fiole de produit.

–Il n’y a pas de raison qu’il n’y ait que moi pour en profiter. Puisque toi aussi tu veux une belle chatte, je vais m’occuper de toi.

Il y a ce qu’on peut vous dire, et puis ce qu’on expérimente. Je ne me posais pas de questions sur la capacité du liquide à faire pousser une chatte de manière miraculeuse, je m’en posais plus sur le fait qu’il puisse booster le plaisir.

–Le flacon est pour toi. Tu pourras l’utiliser pour te faire pousser le minou rapidement, comme moi.

Elle a fait tomber quelques gouttes du liquide au bout de ses doigts. J’étais allongée sur le lit, aussi ouverte qu’on peut l’être, j’avais baissé ma culotte et mon pantalon de jogging. Même si le liquide ne me faisait rien, il y aurait le plaisir de me donner à ses caresses, et ça, ça serait déjà un plaisir très fort.

Je sous-estimais, sans aucun doute, la puissance du produit. J’ai joui immédiatement, quand ses doigts sont rentrés en contact avec le pourtour de ma chatte, là où mes poils poussaient, et pousseraient plus vite. Ça a fait quelque chose de difficilement inexprimable, comme si elle avait poussé dans ma chair une boule de feu qui aurait traversé mon épiderme et envahi en quelques secondes mon corps, puis le reste de mon anatomie. Et qui aurait aussi et surtout fait monter un orgasme en moi, parti de rien, un orgasme que je n’ai pas pu maîtriser, empêcher, et qui m’a renversée, comme si un tsunami était passé sur moi. J’ai craché un grand jet de sécrétions qui a éclaboussé Églantine, qui s’est pris le jet de sécrétion en partie sur le torse, en partie sur le visage.

–Eh bien je vois que ce que me fait cette lotion magique n’est rien comparé à ce qu’elle te fait à toi. Je sens que tu ne vas pas uniquement t’en servir pour faire pousser ta chatte…Je devrais te le vendre, tiens.

Elle a conjugué la double fonction du liquide, venant enduire mon début de toison, une toison encore très maigrichonne, de liquide. En même temps, elle a appuyé sa langue sur mon gland clitoridien, et elle a frotté. Je me suis mise à jouir comme je n’avais jamais joui, agitée de soubresauts, enchaînant orgasme sur orgasme, jusqu’à ce que je hurle, à bout de nerfs :

–Je n’en peux plus!

Elle m’a laissé le flacon. J’ai économisé précieusement le liquide. Comme elle me l’avait précisé, quelques gouttes, voire une seulement du liquide suffisaient pour faire pousser vite une toison, mais aussi pour se faire jouir. Quand j’étais seule, et que j’avais envie de me donner du plaisir, je trempais mon index dans le flacon, je le secouais bien, la pulpe de mon doigt était juste humidifiée, et je frottais mes parties les plus sensibles…Et là, c’était orgasme sur orgasme…

A deux, on peut envisager pas mal de possibilités. On n’avait rien planifié, on a totalement improvisé, mais ça s’est passé à merveille…On a fait comme s’ils n’étaient pas là, juste deux filles ensemble. Il suffisait de laisser s’exprimer notre relation telle qu’on la vivait au jour le jour. Et de se projeter dans leur regard, pour un spectacle excitant, en rehaussant gestes, caresses…

Nos bouches sont venues au contact l’une de l’autre et nous nous sommes embrassées, en même temps que nos mains venaient caresser le corps de l’autre à travers ses vêtements. C’était excitant de faire de tels gestes sous le regard des deux hommes, et de sentir leur fascination monter en eux, évidente à leurs regards, leur attitude…Ils étaient déjà troublés et on n’en était qu’au début. Qu’est-ce que ça serait lorsque nous offririons à leurs regards nos chattes. L’huile avait fait des miracles, et j’avais une toison comme je n’en avais encore jamais eue, épaisse, fournie, poussant dans tous les sens, qui gonflait ma culotte quand j’en portais une. Je ne savais pas si j’accompagnerais encore Églantine dans ses séances intimes pour des clients, mais une chose était sûre, à présent, j’avais envie d’avoir une vraie chatte entre les cuisses. Il y avait une multitude de raisons pour lesquelles j’avais envie de conserver une toison fournie, même si je la rasais occasionnellement pour des hommes. D’abord, très simplement, j’aimais être à contre-courant, et la mode aujourd’hui, c’étaient les chattes intégralement rasées. Au-delà, je trouvais ça extrêmement sexy, à contre-courant, encore, d’avoir une vraie foufoune, et pas un ersatz, non quelque chose de touffu, de riche, qui poussait de tous les côtés. Je me prenais à me regarder dans des miroirs, en ouvrant les jambes, avec des culottes transparentes, ou des slips plus classiques, partageant finalement la fascination des hommes qui voulaient voir des chattes touffues et à raser, Je me sentais autre, avec cette toison entre les cuisses. C’était un peu, d’une certaine manière, une protection, c’était d’ailleurs pour ça que les poils avaient été biologiquement conçus, une protection pour éviter l’afflux de microbes et de bactéries dans l’entrée du sexe…Et ce qui me plaisait aussi, c’était que ça représentait une sorte de secret intime, à partager avec un être humain. Lui seul savait que, sous un jean, sous une jupe, sous une robe, il y avait une fourrure intime bien fournie, dans laquelle balader sa langue, ses doigts, sa queue…

J’ai attrapé l’ourlet de la robe d’Églantine, remontant lentement le tissu pour la dévoiler. L’homme que je connaissais déjà était accompagné par un gars dans ses âges, qui n’a pas pu résister, et a rapidement sorti sa queue, et s’est mis à se caresser sans pudeur. Mais la pudeur n’était pas un enjeu dans ce moment. Voir cette queue, déjà bien grosse, et qui semblait prendre quelques millimètres de plus, en longueur et en épaisseur, à chaque aller-retour de sa main, un mouvement hypnotique. J’ai senti que je me mettais à mouiller. Cette queue je sentais qu’il y avait plein d’options avec. Pas forcément de la glisser entre mes lèvres, mais peut-être, dans ce trip, de balader, j’y pensais souvent maintenant, à une queue que je baladerais dans ma foufoune bien développée pour prendre du plaisir. Un plaisir aussi fort que celui d’avoir une queue en soi.

J’ai fait passer la robe par-dessus les épaules de ma partenaire de séduction. Lui laissant le soutien-gorge, je suis venu lui descendre son slip. Sa culotte blanche gonflée par ses poils. Ceux-ci ont jailli à l’air libre, se sont épanouis, de toute leur luxuriance, partant dans tous les sens. J’ai passé la main à travers cette masse vivante. Un teaser, pour ainsi dire. Quand j’ai effleuré ses lèvres, un long jet de mouille est parti dans le creux de ma main. J’ai porté ma main à ma bouche, et je l’ai lapée. On dit que le diable est dans les détails, le trouble l’est aussi.

J’ai poussé Églantine sur le lit et je me suis laissé tomber dessus. J’avais intégré très vite le sens de la mise en scène, de la bonne position. Le ventre de ma maîtresse était bien offert à leur regard, elle avait les jambes bien ouvertes, et je me suis positionnée de telle manière à ne pas leur boucher la vue.

L’émotion était toujours palpable, que rien encore n’avait usé, de passer ma main dans la foufoune luxuriante d’Églantine. Transcendée sans aucun doute par le regard des deux hommes. Je m’y suis baladée à l’aise, constatant son excitation, la mouille qui sortait d’elle, copieuse, et ruisselait sur sa chair. Mais je ne valais pas mieux, la fente aussi sinon plus dilatée qu’elle. Une excitation partagée, puisque le deuxième homme avait sorti sa queue et la masturbait avec frénésie. Deux verges roides sur lesquelles je gardais les yeux, sans doute aussi troublée qu’ils ne l’étaient eux par ces chattes exubérantes.

Églantine a entrepris de me dénuder. Le pantalon en vinyle était plutôt serré. Elle a défait le bouton, tiré la fermeture-éclair. Une touffe de poils est apparue, un jaillissement qui n’a pas laissé les deux hommes indifférents. Elle a attrapé les bords du pantalon. Avec quelques efforts, elle est parvenue à le descendre, d’abord difficilement, puis plus facilement. Dans les premiers mouvements, elle a révélé mon absence de culotte et la manière dont ma toison s’étendait, épaisse et sauvage, autour de l’ouverture de mon sexe. Comme je n’avais pas de slip pour absorber ma mouille, mes liquides intimes avaient déposé une pellicule humide sur la face intérieure du pantalon, mais aussi sur ma chair.

Le contraste entre ce qu’avait été ma chatte, totalement inexistante et ce qu’elle était devenue semblait plaire à l’homme que j’avais rencontré quelques semaines plus tôt. Il a lâché plusieurs traits de sperme, sans pour autant débander.

Elle m’a débarrassée de mon pantalon et elle est venue balader ses doigts sur moi. J’étais aussi excitée qu’elle, peut-être plus encore, parce que c’était ma première fois.

On a basculé sur le lit, avec l’envie de leur offrir un spectacle dont ils ne souviendraient. Calées en face de l’autre, nos jambes entremêlées, nos sexes tout proches, on a baladé nos doigts sur les toisons de l’autre, étonnées sans doute d’être aussi excitées que nous l’étions par cette nouvelle configuration. Nous étions bien dilatées, et nous ruisselions. Nous caressions aussi nos sexes, mais ça n’était pas l’enjeu essentiel. Ils se sont approchés, et ils nous ont regardées, sans nous toucher. Églantine est venue coller son sexe au mien. Notre rapprochement provisoire, selon l’angle d’approche, faisait un effet miroir, une toison renvoyant à l’autre, ou plus simplement démultipliait une simple toison en une forêt de poils qui s’entremêlaient en partie.

Ils nous ont laissé les guider quand nous nous sommes séparées, et que nous les avons attirés à nous. Allongées, offertes, jambes ouvertes, nous les avons fait se pencher sur nous, mais au lieu de faire venir leurs queues dilatées entre nos lèvres, nous les avons saisies, et baladées sur nos toisons. Ils étaient en transes, et nous n’étions pas mieux. L’idée c’était que le plaisir, qui était aussi un supplice, dure le plus longtemps possible. J’ai pensé que j’avais rarement connu une expérience aussi excitante. Mon partenaire, l’homme que je connaissais déjà, a fini par jouir. Un premier jet de sperme, blanc, copieux, est venu s’étaler en travers de ma foufoune, le blanc contrastant avec le châtain de mes poils. Gardant sa queue dirigée vers l’oreiller de poils, il a arrosé de sperme ma chatte, jusqu’à ce qu’elle soit quasi totalement recouverte de cette pellicule crémeuse.

La mousse à raser et les rasoirs attendaient. Églantine leur a demandé ce qu’ils préféraient. Ils auraient pu nous raser l’un et l’autre. Au lieu de cela, ils ont voulu qu’on se rase l’une l’autre. Je me suis basculée en arrière. Je pensais qu’Églantine allait me raser direct, au-lieu de cela, elle est venue lécher le sperme dont ma toison était gluante. Trait après trait, et avec un plaisir évident, elle a tout avalé, remplaçant le sperme par sa salive, qui a fait ma chatte toute mouillée.

J’observais du coin de l’œil les queues des gars. Bien qu’il ait joui, le fan de poils le plus âgé n’avait même pas débandé.

Je n’étais pas au bout de mes surprises. Alors même qu’ils regardaient Églantine poser les premiers gestes sur moi, prendre la bombe de crème à raser, en déposer des noisettes sur ma toison, faisant durer autant que possible, le plus jeune, sans détacher son regard des gestes d’Églantine est venu, s’accroupissant, chercher la queue de son partenaire, et l’a enveloppée de sa bouche. Je n’ai même pas été surprise, autant parce que je sentais depuis le début une relation spéciale entre eux que parce que, dans ce contexte, plus rien ne me surprenait vraiment. Nous étions loin d’une sexualité classique.

Églantine a fait danser le rasoir sur moi, prenant tout son temps. Pour la première fois, j’étais à sa place et je pouvais ressentir ce qu’elle éprouvait quand ses poils disparaissaient. Sur moi, le rasoir était une caresse sensuelle, qui me troublait infiniment, quelque chose d’à la fois sensuel et subtil. En même temps, je ressentais du trouble dans le fait qu’on puisse m’enlever mes poils. C’était comme si on m’avait arraché une partie de moi-même, Un élément de ma beauté et de ma sensualité. Cette toison, que j’avais laissée pousser pour la première fois, faisait partie de moi, un prolongement naturel de ma personne. Je me suis dit que c’était la première fois mais aussi la dernière que je la rasais. Je me badigeonnerais du liquide magique, et je la laisserais pousser sans plus jamais y toucher, pas même la tailler. Je chercherais des partenaires qui n’aimaient pas raser une chatte ou la voir rasée, mais des foufounes débordantes, un océan de poil.

Et pourtant la métamorphose me plaisait aussi. Passer de ce coussin de poil à de la chair nue. Face à moi l’homme plus jeune continuait de sucer la queue de son partenaire, tout en branlant la sienne…

Églantine a basculé sur le ventre, et elle a entrepris de se raser elle-même, centre d’intérêt de trois regards. Je me caressais, tirant d’abord sur mes lèvres avant de mettre mes doigts dedans et les faire bouger, et les deux hommes s’étaient rééquilibrés, se masturbant à présent mutuellement, le regard fixé sur Églantine.

Il y avait quelque chose d’à la fois sensuel et profondément exhibitionniste dans la manière qu’elle avait d’offrir son ventre, et d’esquisser le moindre geste. Elle a étalé la mousse à raser soigneusement avant d’entreprendre la cérémonie du rasage. Paquets par paquets, les poils partaient avec la mousse. Au milieu de cette mousse blanche, son sexe était béant, son intérieur rose bien visible, et il crachait sporadiquement des jets de mouille. Elle a fini comme moi avec un sexe imberbe.

La suite a été beaucoup prosaïque. Une manière d’en finir avec les tensions qui nous habitaient tous les quatre. On les a entraînés vers le lit, et on a gainé de préservatifs leurs queues roides. On avait pensé au départ à venir l’une et l’autre s’asseoir sur leurs membres congestionnés, mais ça ne s’est pas vraiment passé comme ça. Le plus jeune des deux est venu s’empaler sur le membre de son partenaire…On avait une bonne adaptabilité, Églantine et moi. Il le fallait dans de telles cérémonies. Pendant que son partenaire le fouillait, elle est venue prendre la queue du jeune de sa bouche, et elle l’a caressé, m’invitant à la rejoindre pour qu’on partage sa queue. Au bout de sa jouissance, son partenaire s’est dégagé de l’anus de son partenaire pour jouir en arrachant le préservatif souillé, et en balançant de la semence dans tous les sens, pendant que le plus jeune, incapable de tenir plus longtemps, crachait du sperme que nous nous sommes partagées, nos bouches ouvertes près du gland, les jets de semence amer partant sur nos visages et dans nos bouches.

Ils ont fini par partir, en nous laissant une enveloppé matelassée de billets.

Je lui ai demandé :

–Tu as un flacon de liquide avec toi ? J’ai envie de voir repousser mes poils au plus vite.

Elle a sorti la fiole. Quelques gouttes sur ses doigts, et elle est venue me caresser.

–Je ne couperai plus mes poils, je lui ai dit, pendant qu’elle frottait le pourtour de ma chatte, me mettant dans tous mes états. Je veux la laisser prospérer, que ça devienne la forêt vierge dans laquelle s’enfoncer et ne jamais réapparaître.

–J’ai des demandes d’hommes qui ne veulent pas de rasage, juste pouvoir jouer avec une chatte très fournie. On se répartira.

Elle a repris une goutte de liquide au creux de ses doigts, l’a faite rouler sur sa peau pour en imprégner la partie supérieure de son majeur et de son index, et elle est venue caresser mon gland clitoridien et mes lèvres…Je me suis très vite à jouir, enchaînant orgasme sur orgasme, le corps secoué de spasmes, crachant des jets de liquide qui nous ont éclaboussées toutes les deux.

 

 

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