Rex est mon nom ; je sais ce qu’il signifie car mon maître est un linguiste distingué qui m’inculque, en jouant avec moi, des rudiments de grec ou de latin. J’ai une bonne mémoire, aussi je retiens facilement, en général, ce que j’apprends.

Je fais les présentations :

Moi, pour commencer : Je suis un berger allemand dans la force de l’âge : cinq ans. Mon maître m’a adopté dès que j’ai été sevré. C’est une grande chance pour moi, car nous vivons dans un modeste château – il y en a beaucoup comme celui-là, en Île-de-France – entouré d’un grand parc. Dans la forêt, qui est proche, nous faisons de longues promenades ; mon maître, qui tient à ce que je garde ma ligne et ma forme, me fait courir, sauter des haies ou ramper sur le ventre pour passer sous un tunnel.

Sa sœur, Clotilde, dont j’aurai l’occasion de vous parler, est une excellente cuisinière ; elle nous prépare des mets aussi succulents que diététiques, issus d’une agriculture et d’un centre d’élevage respectueux de la vie de notre planète.

Je suis un chien heureux !

Maître Évrard – Maître il l’est à double titre : vis-à-vis de moi d’abord, et aussi comme maître de conférences au Collège de France – est âgé de quarante-huit ans. On a fêté récemment son anniversaire – le 25 novembre, pour être précis, c’est un Sagittaire, m’a expliqué sa sœur. La fête eut lieu au château, dans la plus stricte intimité, c’est-à-dire entre Clotilde, lui et moi.

Un détail : je ne porte pas de collier, l’excellente éducation que j’ai reçue m’en dispense, mais mon maître, lui, en a un, à titre d’ornement, fait de poils, dans le bas de son visage. C’est un homme très soigné de sa personne – sa sœur y veille.

Clotilde : une femme douce – sauf quand elle est en colère – glisse, silencieuse, à travers les douze pièces parquetées et munies de hautes fenêtres. Elle a dépassé la cinquantaine. J’aime la suivre dans ses activités ; je lui rapporte sa pelote quand celle-ci s’échappe de la corbeille à ouvrage et court sur le tapis en déroulant un long fil de laine ; j’ai alors droit à un compliment et à une caresse.

Comme personnel, nous avons un jardinier, et une femme du village voisin qui aide Clotilde dans les tâches ménagères. Notre mode de vie est, je dirai, à la fois fruste et raffiné. Fruste parce que nous avons des goûts simples, proches de la nature, raffiné parce que maître Évrard dispose d’une riche bibliothèque, et que la salle à manger comporte une belle argenterie de famille. Ajouté à cela, les bijoux anciens – de famille eux aussi, que Clotilde porte aux grandes occasions, sur son corsage brodé main.

Des visiteurs ? Oui, des collègues viennent parfois en soirée discuter avec maître Évrard sur l’un des sujets qui leur tiennent le plus à cœur. Clotilde apporte alors, sur un plateau d’argent supportant les verres en cristal de Bohême, un vieil armagnac, ou un calva hors d’âge. J’ai compris que ces alcools, réputés et vénérables, avaient le pouvoir d’activer les lumières de leurs cerveaux en effervescence. Et moi, couché en rond sur le tapis de laine, ouvrant parfois un œil, je somnole en rêvassant.

J’en viens maintenant à mon jeu préféré : celui qui donne le plus de jouissance à mon cœur sensible et à mon corps… sensible lui aussi : les visiteuses !

Ce sont, le plus souvent, des étudiantes, parmi celles qui suivent les cours de maître Évrard. Quand elles sont invitées au château, elles sont reçues par Clotilde. Vous allez vite comprendre pourquoi. Voici la dernière conversation qui eut lieu pas plus tard qu’hier soir entre le frère et la sœur :

— Tu es bien distrait, Évrard. Tu écoutes à peine ce que je te dis…

— Es-tu disponible samedi prochain, ma chère Clotilde ?

Elle rit :

— Je te sens venir. Qui veux-tu m’envoyer ?

— Une délicieuse jeune femme, très douée, passionnée d’Homère… Tu n’auras aucune peine à la convaincre, elle a tout compris.

J’étais couché sous la table, la tête posée sur les pantoufles qui chaussaient les pieds de mon maître, mais dès les premiers mots de Clotilde, j’ai levé la tête, dressé l’oreille.

Samedi après-midi, elle est venue sonner au château, la délicieuse jeune femme annoncée. Hélène est son prénom. Maître Évrard est son directeur de thèse ; c’est Clotilde qui me l’a dit.

Il faut que je vous explique. Mon maître, de temps à autre, tombe éperdument amoureux. Comme il a un pouvoir réel de séduction – il est bel homme, spirituel, captivant, et ardent dans ses passions – les choses vont très vite. Mais n’allez pas croire pour autant que « les choses » en question vont avoir lieu dans le grand lit en chêne, que ce soit avec ou sans préliminaires : nul ne pénètre dans la chambre d’Évrard, si ce n’est moi, et Clotilde quand elle change les draps ou… vient vider le vase de porcelaine : car il n’y a pas de cabinet d’aisances à l’étage, là où sont les chambres. La pièce où dort le maître est exclusivement destinée à son repos.

Hélène, donc, puisque c’est d’elle qu’il va s’agir, est introduite dans le boudoir de Clotilde : c’est le terme dont mon maître désigne la pièce réservée à sa sœur ; moi, je ne connaissais, en fait de boudoir, que le long biscuit saupoudré de sucre que m’offre Clotilde quand, posté face à elle, bien droit sur mon derrière, je la regarde boire son five o’clock tea. Donc, c’est là son domaine privé, là que Clotilde se tient quand elle ne vaque pas à diverses occupations dans le château, ou n’est pas dans le parc, enveloppée d’un grand tablier bleu, un panier d’osier au bras, à discuter botanique avec le jardinier ; dans son boudoir, elle range sa boîte à ouvrage, ses albums de photos, les lettres qu’elle a conservées dans le tiroir de sa commode ; elle dénoue le ruban qui les enserre et les relit, pas pour moi, mais tout bas pour elle seule, et je vois bien alors, aux traits de son visage, au tressaillement de ses mains, qu’elle est troublée ; (eh oui, elle a ses secrets, la sœur de mon maître).

Ah, j’oubliais de vous dire – c’est important ! les tiroirs de la commode ne sont pas fermés à clef, pas plus que les portes, armoires, coffres, bahuts et autres meubles du château, pour la bonne raison que… les trousseaux sont égarés, les clefs dispersées quelque part au grenier ou ailleurs. Introuvables, en tout cas. Une seule clef, pourtant, est gardée précieusement par mon maître : celle qui ferme le cadenas de… la ceinture de chasteté ! Évrard m’a montré un jour ce dispositif, et m’en a expliqué l’usage :

— Au Moyen Âge, les châtelaines étaient tenues d’avoir cette ceinture autour du ventre, et le seigneur, quand il partait en guerre, pour s’assurer que le vagin était à l’abri de toute tentative d’attouchements ou de pénétration, emportait la petite clef après avoir fermé le cadenas. La ceinture que tu vois ici appartenait à ma trisaïeule !

J’apprends toujours des choses avec mon maître, et je venais, à propos de la ceinture de chasteté, de compléter mes notions d’histoire médiévale.

Mais que vous disais-je au sujet d’Hélène ? Ah oui, Clotilde l’a fait entrer dans son boudoir, et fait asseoir à côté d’elle. L’instant est crucial, car à l’issue de l’entretien qui a lieu entre les deux femmes, un dénouement contraire à nos souhaits est à redouter :

Hors de sa sphère de savant, mon maître est un grand timide, incapable de nommer les choses, d’appeler un chat un chat. Il se contente de dire, à celle qu’il invite au château, qu’il va lui présenter son magnifique berger allemand, et qu’ils pourront jouer avec lui à toutes sortes de jeux ! L’idée de voir s’ébattre un honorable professeur d’université avec son chien, jouer à la balle avec lui, amuse beaucoup la fille en question. Mais quand, par Clotilde, celle-ci est éclairée sur la nature de ces « jeux », il se produit le plus souvent qu’elle se lève et prend congé sans demander son reste.

Il arrive aussi que l’élue de mon maître ne plaise pas à mon odorat, ou encore qu’Évrard lui découvre un défaut, rédhibitoire à ses yeux, et l’épisode demeure sans suite… Inutile de vous dire combien j’ai peur, cette fois encore, d’être déçu !

Cependant Hélène, qui est sous le charme de son professeur, est prête à tout entendre et surtout à tout expérimenter. Elle sait que maître Évrard est trop épris d’elle et trop respectueux des parties alléchantes (c’est moi qui traduis !) de ce corps svelte, à la fois plein et ferme, pour l’outrager et le souiller comme le ferait un lourdaud ! Et elle a pressenti que son berger allemand – moi en l’occurrence – est prêt à lui prodiguer des plaisirs inconnus d’elle, sous le regard intéressé, avide, du maître !

Bon, c’est tabou, je le sais. Il est honteux pour un chien de copuler avec un spécimen du genre humain. Mais je ne suis pas un chien ordinaire ! J’aime les jolies dames, j’aime sentir leur peau (quand elles ne se parfument pas), j’aime fourrer ma truffe entre leurs fesses, les lécher, leur monter dessus (à condition qu’elles soient d’accord, bien sûr) ; j’aime prendre mon plaisir avec elles, et leur en donner. Avec mes congénères femelles, le coït se passe… différemment. C’est bien aussi.

J’ai posé ma tête dans le giron d’Hélène, et entre les cuisses qui s’entrouvrent, mon museau respire les effluves émanant de son sexe.

— Ton cœur bat vite, ma chérie, dit Clotilde, dont la paume de la main presse le sein de la jeune femme, tu es sensible, c’est bon signe. Et tu plais à Rex ! Maintenant, je dois t’examiner.

Nous nous rendons dans la salle de bains : une pièce comportant tout le confort moderne, ce qui n’était pas le cas à l’origine.

— Il fait assez chaud pour que tu te mettes nue, dit Clotilde. De la tête aux pieds.

Ici, je vous dois une explication : nous vivons, au château, d’une manière, pourrait-on dire, spartiate. En hiver, seuls la bibliothèque et le bureau d’Évrard sont chauffés, au feu de bois. Il est bon pour la santé, disent les maîtres des lieux, de dormir sans calorifère (encore un mot latin), fenêtre ouverte, sauf quand il gèle. On prend alors les repas dans la vaste cuisine, près de l’âtre : mon maître a fait livrer des bûches et des fagots, et la cuisinière à bois, allumée en permanence, diffuse également une bonne chaleur.

Il fait chaud dans la salle de bains où nous nous trouvons, Clotilde, Hélène et moi, grâce au radiateur électrique acheté chez Darty. (Pour se rendre en ville faire des emplettes, Clotilde prend sa voiture).

Elle lui a ôté pull, T-shirt, pantalon… et aussi les chaussettes et les bottines ; Hélène, qui n’a pas de soutien-gorge, a pris ses seins dans ses paumes ; Clotilde fait glisser la culotte le long des cuisses, embrasse du regard l’ensemble du corps exposé, elle lui écarte les bras à l’horizontale, hume le cou, les aisselles…

— C’est bien, tu ne mets pas de parfum. Pas de déodorant non plus. Mon frère déteste ça…

(Il préfère l’odeur du crottin de cheval !)

— … et ça ferait fuir Rex.

(Oh ! Ça oui !)

Elle approche un marchepied en fer d’une table longue et étroite, recouverte d’un drap blanc. (Mon maître m’a appris que c’était une table gynécologique, et que ce mot savant venait du grec…)

– Allonge-toi là, et mets tes pieds dans les étriers !

Docile, Hélène s’exécute. Clotilde étale artistement la chevelure soyeuse, ondulée, autour de la nuque de sa protégée, lui passe sa main sur le cou, la gorge, tâte les seins, fait durcir et pointer les bouts. Hélène frémit.

Je me suis dressé sur mes pattes arrière, et j’ai posé les deux autres sur le bord de la table.

— Regarde-la, Rex, vois comme elle est belle… Non, tu ne la touches pas. Pas maintenant !…

Clotilde à présent lui palpe les hanches, effleure le ventre arrondi ; sa main descend plus bas.

Je m’agite, mon membre s’allonge, se raidit.

— Du calme, Rex, sois patient !

Ne croyez surtout pas que je suis « en manque » de femelles ! Quand mon maître, après la promenade, pousse jusqu’au village pour acheter le pain, j’en profite pour rejoindre la bande de roquets et de canidés saute-ruisseau qui s’ébattent autour du tas de fumier ; je repère, grâce à son odeur… caractéristique, la femelle que je veux monter ; pour cela, il me faut écarter des rivaux, attirés eux aussi par ladite odeur. À peine lui ai-je mordu l’oreille qu’elle se met en position. Ça fait rire Évrard, qui me dit, sur le chemin du retour : « Ah ! tu aimes t’encanailler, je t’approuve, tu n’as pas de préjugés ! » Mais Clotilde est mécontente, elle ronchonne tout en m’étrillant dans la baignoire, à la brosse, à l’eau et au savon !

Les doigts de Clotilde jouent avec la touffe légère qui orne le pubis d’Hélène, tirent dessus.

La maîtresse du château souffle sur les poils fins.

— Ah ! Il va aimer. Il ne supporte pas les vagins enfouis sous un buisson sauvage !

Elle passe son doigt le long de la fente oblongue, écarte les petites lèvres.

— Goûte-la, Rex, juste un coup de langue… c’est bien, arrête. Le goût te plaît, tant mieux !

Étonnante, cette Hélène, qui ne s’offusque de rien ! Elle a lu L’Âne d’Or, m’a dit mon maître. Sa poitrine se soulève ; elle halète, se retient de crier.

— Tu réagis bien, ma fille. Maintenant, soulève les fesses.

Ah, elle va lui découvrir… la partie la plus noble, la plus intéressante à mon sens. Je souffle bruyamment.

Clotilde lui passe sa main dans le sillon, immobilise son doigt sur l’anus :

— Ton petit trou, il a déjà été visité ?

Hélène secoue la tête, ses cheveux blonds lui balaient le visage.

— Non… Je veux dire il y a eu un essai, mais…

— Mais tu as eu mal et tu as renoncé, complète la sœur d’Évrard.

— Oui, c’est ça.

— Je vais te le lubrifier, et tu verras, avec Rex, tu n’auras pas mal, dit Clotilde en saisissant un tube de vaseline.

Pas de réaction, nulle protestation. Je n’avais encore jamais vu ça !

Quand elle a fini de faire pénétrer bien au fond du conduit le produit gras :

— Maintenant, tu peux descendre. Je vais t’aider.

Elle lui enfile une courte tunique, ample, en batiste. À la queue leu leu, Clotilde en tête, puis Hélène, moi, enfin, les narines dilatées au contact du cul affriolant qui ondule devant moi, nous nous dirigeons vers une pièce carrée, attenante à la bibliothèque : le bureau d’Évrard. Il y règne une bonne chaleur ; dans la haute cheminée flambe un feu… d’enfer.

Maître Évrard nous attend, vêtu d’une robe de chambre en satin… élimé : il se sent bien dans ce vêtement usagé et refuse catégoriquement de mettre celui, tout neuf, que sa sœur a acheté pour lui. Je le comprends, car moi aussi, je tiens à ma vieille couverture. Si Clotilde insiste encore, j’irai prendre dans ma gueule la robe de chambre inodore et sans saveur, et la mettrai en pièces ! Après, je courrai me cacher jusqu’à ce que sa colère retombe.

— Viens, mon amour, approche, que mes yeux te couvent tout entière… Tu es belle, tu sais, je te désire depuis le premier jour où je t’ai vue, passionnée, concentrée, et en même temps absente, loin de tous les autres occupants de l’amphi.

Quand il tend la main vers sa vulve, Hélène se mord la lèvre inférieure. Sous la tunique le doigt d’Évrard trouve le vagin, s’y enfonce. Ça s’ouvre, palpite.

— C’est mouillé ! Sensuelle, je m’en doutais. C’est aussi l’avis de Rex. Regarde son braquemart !

Hélène tourne la tête, tend la main vers mon ventre et – oh la coquine – caresse mon pénis, le serre entre ses doigts… Quel délice ! Quelle volupté… des sens et de l’esprit !

Évrard écarte alors les pans de sa robe de chambre ; dessous, il est nu, et il exhibe à la jeune femme une queue volumineuse, en pleine érection.

— Mets-toi à quatre pattes, mon amour… et écarte bien les cuisses, petite gourgandine !

À sa sœur :

— Tu sais ce qu’il te reste à faire.

Je n’avais pas attendu ce signal pour venir lécher l’entrejambe d’Hélène ; confortablement niché sous l’ample vêtement de lin, je buvais le jus qui dégoulinait de son vagin, et j’en étalais autant sur son anus. Hélène tendait son cul tant qu’elle pouvait vers ma langue gourmande.

Cependant, accroupie près de moi, Clotilde lui rabat la tunique au-dessus des fesses, puis la lui ôte en la lui passant par-dessus la tête. La voici nue, à présent, Hélène. La sœur de mon maître se saisit de mon phallus et en place le bout, devenu rouge, brûlant, à l’entrée de l’anus bien lubrifié.

— Vas-y, Rex, mais en douceur !

Ça rentre tout seul ! Je peux en toute liberté et délectation aller et venir dans le rectum d’Hélène, mes pattes de devant agrippées à ses épaules, tandis que sa nuque se couvre de sueur sous l’effet conjugué de mon souffle chaud et de sa propre excitation.

— Tu la vois, ma queue, profère mon maître d’une voix altérée, elle est à toi, prends-la, ma sirène, suce-moi… Fais-moi dégorger !

Rouge, échevelée, Hélène léchait, avalait jusqu’à s’étouffer, recrachait, reprenait en bouche le verge d’Évrard tandis que celui-ci, de ses doigts, fouillait le vagin ruisselant.

J’ai tout lâché, inondant le cul de ma « partenaire » humaine. Hélène avait orgasme sur orgasme. Mon maître a joui, à son tour, dans la bouche accueillante, qui râlait de plaisir.

Clotilde, qui entre-temps avait quitté, la pièce, est revenue avec un broc pour m’asperger d’eau froide l’arrière-train : un moyen efficace pour faire sortir à l’air libre mon organe ancré au fond du cul d’Hélène.

Avant de suivre la sœur d’Évrard dans la salle de bains, Hélène m’a caressé tendrement la tête et donné un baiser sur le museau. Ce baiser, pour moi, scellait à jamais notre amitié.

— Tu vas prendre un bon bain moussant, ma chérie, ça va te faire du bien après ces émotions, n’est-ce pas, annonce Clotilde en faisant couler l’eau chaude.

On s’est retrouvés tous les quatre dans la bibliothèque de maître Évrard, pour une collation accompagnée de champagne millésimé. Moi, j’ai eu droit à une grande jatte d’eau fraîche avec d’excellents biscuits.

Mon maître s’est levé, s’est approché de la bibliothèque, a sorti un volume d’un rayon et le tendant à Hélène :

— C’est pour toi. C’est à toi que je pensais en y mettant la dernière main.

La jeune femme le prit et en lut tout haut le titre : Hélène de Sparte.

 

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