Un soleil de plomb écrasait le sol fissuré par le manque chronique d’eau. À travers l’immense étendue de terre aride résonnaient les cris des charognards planant dans le ciel bleu dépourvu de nuages. À l’affût de cadavres de bêtes dont les conditions climatiques extrêmes auraient fini par avoir eu raison, ces hideux oiseaux à l’envergure colossale étaient les seuls animaux à oser braver la chaleur accablante. Décrivant des cercles perpétuels, ils attendaient, patients qu’une nouvelle victime des températures ne tombe au sol. Ils piquaient alors vers la carcasse qu’ils dépeçaient, posés sur les crânes des créatures dont ils avaient précédemment fait leur repas. Mais même pour ces opportunistes la nourriture était rare car le reste des habitants de la vallée cherchait plutôt un refuge leur procurant ombre et fraîcheur, et lorsqu’ils l’avaient trouvé, ils ne le quittaient pas avant la tombée de la nuit. Les humains, du moins les rares d’entre eux qui sur leur route vers l’Ouest et ses gisements d’or avaient temporairement élu domicile dans ces terres arides, n’agissaient pas différemment des autres animaux peuplant cette vallée mortelle. Dans la petite ville qui s’était formée autour de cette quête commune de richesse, un vent brûlant s’engouffrait dans les rues désertes tracées à angle droit, faisant frissonner les bâtisses en bois dans des hurlements sinistres qui seuls brisaient le silence total qui régnait là. Du fait de ces conditions insupportables, les seuls mouvements de population qui existaient se faisaient depuis la ville vers l’extérieur, et jamais dans l’autre sens.

Pourtant, un jour, une silhouette élancée, coiffée d’un large chapeau qui dissimulait son visage, approcha de l’entrée de la ville. Tenant par les rênes une monture à côté de laquelle elle marchait pour ne pas la fatiguer, la silhouette se dirigea vers l‘artère principale. Ses pas étaient lents, pour économiser son énergie, mais sûrs, elle savait ce qu’elle était venue chercher dans cette ville. Alors qu’elle avançait, ses bottes résonnaient dans la rue vide dont chaque volet était fermé, et soulevaient, chaque fois qu’elles se posaient dans le sol, de fines couches de poussière qui voletaient et venaient se coller à son long manteau. Après être passé devant la banque, la mairie, le barbier et le cordonnier, le voyageur s’arrêta à un croisement et tendit l’oreille. Un bruit diffus provenait du bâtiment à côté de lui. Le voyageur sourit en reconnaissant la musique entraînante d’un piano et des cris – de joie et de bagarre – fortement alcoolisés. Il attacha son cheval, puis monta les deux marches qui le séparaient du seuil du saloon, dont il poussa les portes battantes. Lorsqu’il eut fait quelques pas à l’intérieur de l’établissement, la musique et toutes les autres manifestations de l’état second des occupants des lieux cessèrent brutalement.

Les clients dévisagèrent avec méfiance cet étranger dont les bottes faisaient craquer le plancher alors qu’il se dirigeait avec assurance vers le comptoir. Lorsqu’il l’atteint, le voyageur demanda d’un geste un whisky au patron, qui le lui servit en lui adressant un regard hostile, alors qu’à côté du nouveau venu un client cracha ostensiblement par terre. Cet homme rompit le silence en demandant à l’intrus :

–          Dis donc, l’étranger, d’où c’est qu’tu viens ?

Le voyageur ne répondit pas, se contentant de porter le whisky à ses lèvres. Le client insista :

–          Tu l’sais p’têt’ pas, mais nous on aime pas trop les étrangers par ici, alors vaudrait mieux pour toi qu’tu sois pas v’nu chercher des sales histoires.

L’inconnu posa alors son verre, se redressa, et en portant la main à son chapeau dit :

–          Oh, mais peut-être bien que c’est ce que je suis venue chercher, des sales histoires.

Le chapeau, une fois enlevé, révéla un magnifique visage de femme, très blanc, doté de deux grands yeux bleus brillant comme des saphirs, et encadré par une chevelure rousse flamboyante qui tombait jusqu’en dessous des épaules. Cette apparition totalement inattendue fit se gonfler légèrement certains pantalons, et son effet fut bien plus visible quelques instants plus tard, lorsque la voyageuse laissa tomber son manteau au sol, dévoilant une chemise légère qui laissait apparent on nombril, ainsi qu’un short fait de cette nouvelle matière, le jean, qui dévoilait ses jambes et moulait parfaitement ses fesses. L’étrangère observa attentivement les hommes présents et afficha un sourire satisfait lorsqu’elle vit que tous les chibres, des plus juvéniles aux plus anciens, se dressaient pour elle. Elle fit donc le tour de la salle, inspectant chaque client de haut en bas avec délectation, laissant parfois ses doigts agiles effleurer une veste ou une bosse, et finit par s’arrêter devant un homme entre deux âges, plus vieux qu’elle, dont la barbe bien taillée et le parfum l’avaient davantage attirée que les autres. L’homme resta de marbre tandis que la femme lui caressait le torse sous sa chemise qu’elle avait déboutonnée, mais il ne put retenir un gémissement de satisfaction lorsqu’il vit son sexe tendu sortir de son pantalon et commencer à être cajolé.

Agenouillée au sol, la femme glissa d’abord doucement ses doigts sur le membre qui s’offrait à elle, puis de son autre main elle joua avec les deux boules pleines qui pendaient en dessous. Après quelques secondes, elle lança un regard lubrique à l’homme qu’elle avait commencé à masturber, puis d’un coup elle avança la tête et engloutit la verge chaude. Elle fit entrer la forme oblongue si profondément dans sa gorge que le gland vint toucher sa glotte, manquant de l’étouffer. Elle continua donc sa fellation de manière moins profonde, et insista davantage sur les différentes manières qu’elle avait de diversifier les sensations de celui qu’elle était en train de sucer, en enroulant sa langue autour du pénis, ou en faisant faire avec sa main des va-et-vient au frein. Pendant ce temps, l’homme dont elle prenait soin commença à la déshabiller, défaisant sa chemise qui ne tenait que par un simple nœud. Il révéla alors une poitrine d’un blanc immaculé, digne des plus belles déesses. Les seins à l’arrondi parfait, juste assez grands pour être saisis à pleines mains, se terminaient par de fins tétons rosis par l’excitation. Très vite, d’autres hommes vinrent caresser ces mamelons offerts à leur vue et à leur toucher. Pendant que leurs doigts s’attardaient sur le haut du corps de la voyageuse, celle-ci, de sa main libre, commença à caresser son entrejambe, montant et descendant un doigt au milieu de son short, pour titiller sa fente qui s’humectait de plus en plus. Soudain, le visage de l’homme qu’elle branlait afficha une grimace et poussa un cri de jouissance. L’étrangère, ravie, sortit alors le phallus de sa bouche, se releva, et branla énergiquement le membre face à son short, que couvrit la semence épaisse et chaude de l’homme. Puis elle lâcha le sexe encore dur et enleva le vêtement souillé. Elle se retrouva alors intégralement nue face à des dizaines de chibres gorgés de désir, qu’elle invita les uns après les autres à venir remplir sa vulve à la toison soigneusement taillée.

Les bites entouraient la voyageuse. Des vieilles bites fripées qui n’avaient plus connu la volupté d’un vagin depuis des années, des jeunes bites timides qui n’avaient encore jamais goûté à ces plaisirs, des bites dans la force de l’âge, vigoureuses et qui servaient à toutes les femmes sauf celles avec qui elles étaient mariées, l’étrangère était entourée de bites. Elle s’occupa du mieux qu’elle put de tous ces sexes, si divers en tailles et en formes, qui l’entouraient. Elle les suça, les branla, les accueillit dans ses orifices, jusqu’à ce que dans une apothéose de jouissance tous ces membres virils ne libèrent leur semence, couvrant son visage, ses seins, son ventre et ses cuisses. La voyageuse, allongée sur le comptoir, récupéra alors sur tout son corps des gouttes du liquide chaud, avec ses doigts qu’elle lécha avec délectation. Puis elle se releva doucement et se rhabilla au milieu des hommes qui rentraient dans leurs pantalons leurs verges encore dures. Après avoir bu un dernier verre d’alcool – offert par la maison – elle adressa un baiser de la main et un clin d’œil complice aux clients qui avaient tous regagné leur place autour des tables, et elle poussa les portes du saloon. Une fois dehors, la cavalière détacha sa monture qu’elle chevaucha et, la mine ravie, elle quitta la ville en quête d’autres aventures excitantes.

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