sans culotte au pays des champignons

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martial rauch


exhibition et voyeurismesoftteen


L’homme fait à tous les instants

des déclarations définitives

sur la vie, l’homme et l’art,

et ne sait pas plus que le champignon

ce qu’est la vie, l’homme et l’art.”

Jean Arp

Je ne mets jamais de culotte sous ma jupe quand je vais aux champignons.

C’est que j’aime m’amuser avec les habitants de la foret. Tous les habitants. Mais j’aime par dessus tout la caresse des arbres. Jeunes ou vieux, ils conviennent presque tous à mes gaietés. Qu’une jeune pousse à peine plus haute que mon genou se présente, je me plais à m’abaisser sur elle, à l’embrasser de ma courte jupe. Et tandis que ses frêles branches me chatouillent ou me griffent l’intérieur des cuisses, je laisse ses feuilles me lécher, légères comme des plumes et fraîches comme des nuées de petites langues, les contours de mon sexe. Pour les accompagner, je me branle souvent le clitoris le plus simplement du monde. Ainsi bien échauffée et une fois mes intimités bien inondées, je forme une petite touffe des plus hautes branches pour l’introduire dans mon vagin. La profusion de jeunes feuilles sensibles et de branchilles noueuses qui énervent l’intérieur de mes chairs, me donne la délicieuse impression de milliers de petits travailleurs acharnés à combler mes fines muqueuses de milliers de stries et de milliers de mignotises qui, très vite, transportent mes délices bien au dessus de la cime des plus hauts arbres de la foret. Et, partant de cette jeune pousse, je m’éprends à faire l’amour avec la foret tout entière.

« Merci ! Merci petit arbrissot. Oh merci à toi si merveilleux ! En témoignage de ma gratitude, je vais te pisser dessus. Que cette pluie te soit joyeuse et que ton humus garde d’elle le témoignage des délices qui surent si bien combler mon âme. Oh !… Mais que ton grand frère là-bas me semble beau ! Sans mentir ! Et si son ramage se rapporte à son plumage ! Il est le phénix des hôtes de ces bois ! Pour lui je ne me sens plus de joies ! Pour lui montrer mes belles voies, je n’ai de honte d’être sa proie !… Je suis encore toute mouillée. Mais une bise à mon con de l’écorce délicate de ce raide tronc à l’allure si ferme, et je sens que je m’inonde. Oh ! Mais que ses aspérités discrètes remplissent de délices l’outre de mon calice et mettent si bien au supplice l’appendice de mon clitoris ! Il est si doux à la peau lisse de mes cuisses, qu’il excite mes vices qui connaissent de mes orifices délaissés tous les alarmants appels de fatigues alanguies et d’indolence délassées qui ondulent de leurs ondes les surfaces de ma peau las de ces dommages.

– Mais très chère enfant, que ne vous pendez-vous à ma branche ?…

– Oh mais monsieur ! Que vous me fîtes sursauter ! Il n’est point noble d’apeurer ainsi une jeune fille toute absorbée des détresses de ses sens. Je ne vous entendis point approcher.

– C’est que c’est vous-même qui vous approchâtes la première de moi. Je suis le lutin de l’arbre qui coulisse entre vos cuisse. Vos élans, je l’avoue, me donnèrent quelques sueurs. Voyez en l’étant où vous mîtes ma tige.

– Mais ! Je pensais que les lutins était beaucoup plus petit ! Vous semblez plus un homme normal, et bien que de fière allure et de large carrure, on peut aisément vous prendre pour un promeneur.

– Jugez par vous même : je ne possède nul panier à champignons.

– C’est exact.

– Et le champignon que j’ai à vous faire voir, vous ne le trouverez nul part ailleurs en ce bois. Admirez plutôt…

– Mais vous pourriez aussi bien être un promeneur sans panier à champignons. Cela existe vous savez.

– Les promeneurs n’ont pas de petit chapeau pointu. Moi si. Mais si vous voulez vraiment me croire il vous faudra tâter cette branche. Vous reconnaîtrez sans l’illusion d’un doute qu’elle est faite du même bois et couverte de cette même écorce qui l’instant d’avant vous mit en pâmoison…

– C’est vrai qu’elle semble faite tout pareil. Mais votre écorce est plus chaude. Et son petit chapeau à l’air si doux et si mignon. Est-ce que vous permettez que je l’embrasse ?

– Faites très douce enfant. Si vous le mettiez tout entier dans votre bouche, il n’en sera que plus ravi.

– Hum… Son goût est tout à fait pour me plaire.

– Fichtre diantre ! Que cette étreinte est douce à mes sens ! Que cette langue alerte sait à merveille épouser mes contours ! Ses divins chatouillis mettent ma sève en ébullition et les petits pics des canines contrastent si bien d’avec les caresses agiles de vos lèvres.

– C’est que monsieur le lutin, j’aime à la folie me délecter ainsi d’un bois aussi raide et souple. Ma gourmandise n’en à jamais assez et je me damnerai éternellement pour éternellement goûter de tels mets à mes festins… Essayez donc mon petit auriculaire dans votre derrière, vous éprouverez que ses tendresses sont également bien faites pour vous plaire.

– Oh mais très chère ! Ne vous encombrez de timidités avec moi ! Que votre petit doigt tâte mon anus sans gène. Car je compte bien éprouver du votre d’ici peu les ardeurs et les audaces…

– Vous me faites rougir monsieur le lutin. Laissez moi donc encore vous humecter le membre de ma douce salive : ainsi lubrifié il rentrera plus loin, n’ayez de doute.

– Mais, gourmande ! Songez que si vous accaparez ainsi mon vit, il faudra me le rendre. Vous ne pouvez l’avaler tout entier car il vous faut de temps en temps respirer. Et votre glotte qui ainsi me tripote mérite quelques repos. Montrez moi votre cul.

– Tenez et voyez. Je n’ai pas mis de culotte. Comme cela c’est plus simple.

– Que ce petit borgne me semble délicat ! Recevez sans plus attendre mes plus doux baisers. Et pendant que ma langue mouille bien cet orifice, deux de mes doigts rendrons à votre petit con des sévices de langueurs ineffables pour le punir de son impatience. Comme votre croupe s’inonde et comme ce jeu me plaît.

– Pitié monsieur le lutin ! Ayez quelques compassions pour ce corps vibrant d’exaspérations ! Enculez-moi au plus vite. Je ne peux tenir plus longtemps et si vous ne voulez me voir détaler à la recherche d’un bâton plus serviable que le votre, ne vous égarez en conjecture et venez en aux faits dans les plus brefs délais je vous en conjure.

– D’accord. Baissez-vous et ayez l’air de ramasser des champignon. Je ne veux pas qu’un promeneur puisse vous croire différemment occupée. Oh ! Mais que ces voies sont admirablement préparées. Et bien que le trou de votre cul soit un peu serré, on le pénètre sans la moindre difficulté, et ses audaces spasmodiques enchantent au plus haut point les fureurs de mon zizi. Et vous ? Trouvez-vous quelques champignons en ce sous-bois ?

– Point ici monsieur. Allons voir un peu plus loin je vous pries. Mais de grâce : poursuivez votre enculage le temps de ma promenade. N’abandonnez ce cul sous aucun prétexte et suivez avec précision ses moindres mouvements. Venez par là, il me semble y voir un gros.

– Ne galopez donc si vite, ou craignez que je décule. Un tel accident pourrait nous être fatal à tous les deux. Adaptez s’il vous plaît la prudence de vos pas à la précisions de mes élans. Ainsi correctement coordonnés, notre excursion n’en sera que plus confortable. Mais ne changez pas ainsi de directions à tout instant, vous allez m’égarer.

– Mais monsieur le lutin de l’arbre : c’est ainsi que l’on ramasse les champignons. Si vous voulez que l’illusion soit parfaite, il faut faire comme cela. Mais comment allez vous expliquer votre présence à mes cotés ?

– Moi je tiens le panier à champignon. Voyez.

– Oh ! Très bien alors ! Emmenez moi un peu vers ce gros tronc couché voulez-vous, il semble propice à quelques repos, mes jambes se fatiguent un peu de cette balade.

– Accrochez vous solidement à ma queue, je tente une petite accélération. Que la vitesse de mes reins s’adapte à celle de nos pas. Prenez garde néanmoins aux accidents du terrain, n’allez trébucher durant ce leste transport. Oh ! Mais je sens que cet élans est bien fait pour vous plaire ! Votre peau devient moite et souple. Mais de grâce ne faiblissez du genoux. Nous voici à porté du tronc. Reposez vous en sa solide charpente. Allongez vous, retournez-vous et offrez moi votre vagin maintenant. Attrapez vos pieds de vos mains et tandis que je vous perce, essayons de garder intact ce précaire équilibre à non funambules ébats.

– Il me semble flotter dans les airs effectivement… Seule votre bite me retient. Elle est mon seul amarre désormais. Que vous êtes habile monsieur le lutin, et votre adresse n’a d’égale que votre largesse. Votre fougue est à nul autre pareil. Prenez garde tout de même de ne me faire choir de cette arbre. Mais vous semblez épuisé. Ces grosses gouttes de sueur qui perlent à votre front témoignent de la valeur de vos efforts. Allongez-vous un moment sur cette mousse et laissez-moi chevaucher votre corps si noblement alangui.

– Qu’il en soit fait ainsi. Mais ôtez donc complètement votre jupe maintenant, que je me délecte en même temps du radieux spectacle de votre parfaite nudité.

– Mais s’il en est ainsi, personne ne voudra plus croire que je ramasse des champignons !

-Prenez donc un air sauvage et farouche, et, sans les atours de vos vêtements, on vous prendra aisément pour quelque fée de ce bois. Les langueurs de votre plaisir donne à vos apparences ce teint des êtres magiques qui habitent ce bois et nul vous trouvant en cet état ne doutera qu’il se promène en votre demeure, et, soucieux de préserver votre environnement, il ne voudra troubler la quiétude de vos si doux transports par d’inappropriées paroles.

– D’accord. Si vous le dites. Je vous fait confiance. En plus, cela évitera que vous ne froissiez mon vêtement. Désormais plus à mon aise, supportez que j’accélère un peu la cadence. Votre vit est si dur en moi que je ne puis résister plus longtemps aux plaisirs de vigueurs sauvages et débridés. Cramponnez-vous à mes hanches et évitez que je m’envole emportée par ma fougue.

– Attendez un instant. Je vais introduire avant cette touffe de petites branches nerveuses en votre anus. Leurs tortueux élans siéront à ravir aux vôtres, et je suis persuadé qu’ainsi pénétrée de tant de bois, vos délices s’en trouveront d’autant multipliés.

– Faites vite monsieur le lutin. Je n’y tiens plus. Et branlez moi je vous pris le clitoris de vos doigts. j’ai douloureusement besoin de vos mains tout partout sur moi. Et les tétons, voyez comme ils sont durs. Pincez les ou mieux : redressez-vous et tel le nourrissons affamé, attrapez et taquinez ses mamelons tendus entre vos dents câlines.

– Mais noble ami, la vitesse de vos élans ravissent mes sens bien au-delà du supportable. Craignez qu’ainsi emporté je n’éjaculasse bientôt. Je crains fort que ma patience que vous mîtes à bout en une abondante mousson ne se transforme. En quel trou voulez-vous que je m’exécutasse ?

– Retenez un instant vos transports. Supportez que j’arrivasse de même en l’orée de cette clairière de feu qu’appel mes délires. Ne faiblissez et que vos mains en ce dernier effort se rependent impitoyables partout où mon corps les réclame. Voyez comme je m’envole. Oui. c’est cela. Encore un peu… maintenant bouffez moi la chatte pendant que de vos bourses je bois tout le jus, n’ayez plus aucune retenu, et pendant que je m’abandonne furieuse à ces délices, que votre bouche répande ses furies en mon con douloureux et passif.

– Je n’y tiens plus. Buvez gourmande. Buvez cette sève que je ne puis retenir plus longtemps. Buvez et remplissez-vous de ce jus des bois et que sa vigueur enchante les vigueurs de vos sens. Aspirez en jusqu’à la plus ultime des goutte et régalez vous ainsi. Sachez qu’elle est faite pour vous plaire cette semence et gardez ainsi en vous le souvenir de ces ébats admirables.

– Oui monsieur le lutin. Léchez et léchez cette chatte pendant que je m’applique de même à faire briller votre gland. Puis permettez que je m’abandonne telle que je suis de tout mon poids sur vous. Que nos peaux et nos sueurs se mêlent encore en cet instant où nous reprenons nos souffles égarés.

– Faites. Je me sens si absorbé de vous que ce moment où nous sommes pourrait s’éterniser sans que j’y perde goût. Il me plais désormais d’être un tronc d’arbre couché si s’est pour demeurer sous la couverture de votre corps nu humecté de cette douce sueur par vos plaisirs rendue. Il me plais de respirer du souffle de vos soupirs, et il me plais de finir sous les coups de vos désirs féroces et affectueux.

– Permettez, monsieur le lutin de l’arbre, que je pissats sur vous ? J’ai cette petite coquetterie quand je suis contente.

– Faites donc je vous pris. Cette onction chaude et dorée est tout à fait faite pour me plaire. Inondez les traits de mon visage ravi et laissez moi jouir du spectacle de votre pluie. Puis un instant prés de moi demeurez. Qu’un juste et doux repos nous berce tout deux en cette humide et douce foret.

– Mais je suis venu pour les champignons moi !

– Moi, je suis le lutin de l’arbre. Je ne puis rien de plus pour votre secours. Je ne m’y entends guère en champignon. Mais prend garde petite si tu me quittes, mon collègue, le lutin des champignons, lui, c’est un sacré vicelard… »

Je n’ai jamais rencontré le lutin des champignons. Mais à quelque temps de cela, je retournai à l’endroit de l’arbre. Mais celui-ci n’était plus. Un bûcheron l’avait abattu. Je ne sus jamais ce que le lutin de l’arbre avait pu faire à ce bûcheron pour mériter un tel sortilège. Mais il dut y aller un peut trop fort…

 

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