Les jours qui ont suivi ont dessiné le schéma de ce qu’ont été mes journées pendant trois semaines, avant qu’enfin je ne doive remplacer. Ca m’était déjà arrivé d’avoir ainsi des périodes sans rien, généralement en début d’année. En milieu d’année, c’était différent, parce que la fatigue aidant, il y avait de plus en plus de personnes absentes. Si je ressentais quand même une certaine frustration à l’idée de ne pas réellement travailler, étant quand même payé, j’appréciais quand même ces moments, car je reprenais mon souffle, sans stress, en profitant pour m’adonner à des plaisirs simples, mais qui étaient importants pour moi. Lire de tout mon saoul, réfléchir, visiter des lieux, les analyser, m’en imprégner. Et avoir du sexe et du plaisir.
Le matin, je me rendais à la direction académique, pour savoir si on avait besoin de moi. La réponse a été pendant trois semaines, négative. Je partais visiter la ville. J’ai découvert des parties très classiques, la magnifique cathédrale, mais aussi des ruelles, des enseignes, de belles demeures, des statues, des escaliers, des parcs…
Le lundi à midi il n’y avait pas grand chose d’ouvert, alors je suis revenu manger au restaurant de l’hôtel. Seul comme la veille.
La jeune femme a fait son apparition. Un autre costume, soulignant son corps plutôt que le masquant, une attitude guindée, la volonté de porter son métier au pinnacle. Elle me troublait dans cette froideur et avec ces vêtements masculins, qui voulaient nier toute féminité mais la mettaient paradoxalement en avant. Elle était dix fois plus désirable que si elle avait classiquement souligné sa féminité.
Ca a été au dessert que ça a basculé comme je ne m’y attendais absolument pas. Elle venait de m’amener le tiramisu, je ne l’avais pas encore touché, et elle m’a dit, froide et raide :
–Je vous propose un supplément au dessert. Sans frais supplémentaires.
Je l’ai regardée, un rien intrigué. Un verre d’alcool ? Une deuxième part ?
-Volontiers.
Je me posais la question depuis la veille de savoir si elle avait une sexualité et laquelle. Les hommes ? Les femmes ? Rien ?
La réponse, je l’ai eue dans les secondes qui ont suivi, et je ne m’attendais vraiment pas à ça. Comme quoi on peut avoir de sacrés préjugés.
Elle a agi avec la même précision maniaque qu’elle avait mis à disposer un couvert, un plat. Je me suis demandé ce que cela représentait pour elle. On aurait dit que c’était simplement un prolongement de son travail, quelque chose qui, pour elle faisait partie de son service. Elle mettait tout sur le même plan.
Je me suis demandé aussi si elle faisait ça parce que je lui plaisais ou si c’était quelque chose de régulier, faisant partie d’une psychologie trouble, quelque chose qu’elle aurait vu comme une obligation liée à son métier. Donner du plaisir par la nourriture, le service impeccable, et le sexe.
Elle a dégagé ma queue de mon pantalon, et m’a trouvé dans une semi-érection. Elle a bien sortr ma queue et elle a entrepris de me masturber.
Son geste était précis, net, quasi clinique, et son visage et son regard étaient aussi neutres que quand elle servait. Si ses gestes lui procuraient un quelconque plaisir cela ne se voyait pas.
On comprenait pourtaut aisément qu’elle avait une longue habitude de masturber les hommes. Sa pratique préférée ? Ou bien était-elle également au point sur d’autres pratiques ? Elle caressait d’un geste ample, qui s’attardait sur une zone juste ce qu’il fallait, s’en dégageant quand le plaisir devenait intense, et sachant caresser des zones que les femmes qui masturbaient négligeaient généralement, et qui pourtant procuraient un intense plaisir, j’aimais en particulier qu’on me caresse les couilles, mais aussi qu’on glisse sur la zone qui descendait vers mon anus, et qu’on caresse celui-ci, une zone qui dégoûtait pas mal de femmes. Pas elle, en tout cas. Je sentais bien, et cela m’a troublé autant que son attitude, cette manière froide et neutre qu’elle maintenait même dans un moment de sexe, qu’elle pouvait aller très loin en matière de sexualité, sans aucune limite. Et, autant sinon plus que sa caresse habile, ce qui m’a fait exploser de jouissance ça a été cette possibilité, que j’aurais peut-être le temps d’explorer, ça dépendrait du temps que j’aurais, ou pas, mais qui faisait naître en moi des images qui étaient vraiment excitantes.
Elle a resserré sa main autour de moi, m’enveloppant alors que je jouissais, crachant jet de sperme sur jet de sperme au creux de sa paume. Elle m’a gardé dans sa main un moment, puis elle s’est redressée, a attrapé la serviette qu’elle portait toujours sur son avant-bras, a nettoyé sa main de tout le sperme qui la maculait avant de s’éloigner. Deux minutes après, elle m’amenait le café que je lui avais demandé en début de repas, comme s’il ne s’était rien passé. Mais ce n’était peut-être pour elle qu’une partie du service. Il restait à savoir dans quels cas elle proposait cette partie-là.
J’ai commencé à prendre mes habitudes dans l’hôtel, mais aussi dans la ville.
Après le déjeuner, avec la mémoire de la caresse sur ma chair et dans mon esprit, me demandant si j’aurais droit à d’autres suppléments de service, ou si ce devait être quelque chose d’unique, j’ai été me balader.
Je suis revenu eu milieu d’après-midi. Je voulais me poser, lire un peu. L’hôtel était très calme, les clients ne semblaient pas affluer.
J’avais fermé la porte de ma chambre, je l’ai pourtant trouvée ouverte quand je suis revenu. Ca ne m’a d’ailleurs pas inquiété. Le service sans doute, qui n’avait pas été fait le matin.
L’épouse du patron avait délaissé l’alcôve pour venir s’installer chez moi et se caresser. Une nouvelle robe, abricot, très simple, elle aussi retroussée sur un ventre offert et un sexe dilaté, qu’elle caressait avec ardeur. Elle n’avait pas de bas stay-up, mais des collants qu’elle n’avait pas encore descendus, sans culotte dessous, le nylon scintillant des jus qu’elle y déposait. Son sexe était bien dilaté, signe qu’elle se caressait sans doute depuis un moment.
–Notre rencontre d’hier a été fortuite, mais elle m’a plu. J’avais envie de te revoir et que tu me donnes du plaisir. Mais je tiens à te prévenir. J’ai envie que tu me caresses, mais je ne te laisserai jamais mettre ta queue en moi.
–Chacun a une sexualité propre, ça ne me pose pas problème. Il y a dix mille manières de prendre du plaisir.
Elle a cru devoir s’expliquer.
–J’aime mon mari. Et lui aussi m’aime. Mais il ne me fait plus l’amour. Une fois par trimestre, peut-être. On n’a d’ailleurs jamais été pareils. J’ai toujours beaucoup aimé le sexe, et ce n’était pas son cas dès le départ. Il s’est détourné de plus en plus de cette pratique dont je suis tellement friande.
J’ai fini par lui poser clairement la question l’autre jour.
En même temps qu’elle parlait, elle se caressait, sa main tournant sur ses chairs intimes sous le lycra, cette fois dans un geste de bas en haut, alors que le geste de la veille avait été circulaire. Son geste renforçait ses propos et disait clairement son envie de plaisir.
–Il m’a répondu qu’il estimait qu’à son âge, il était temps de renoncer aux plaisirs de la chair. Il a 48 ans, et moi 36. Et moi je ne veux pas y renoncer. Alors je cherche tous les moyens de prendre du plaisir. Mais sans le trahir. C’est pour ça que je suis revenu vers toi.
C’était une sorte de défi. Lui donner du plaisir sans jamais rentrer en elle. Elle était très attirante, et j’avais du mal à croire que son mari puisse renoncer à lui faire l’amour, en la laissant frustrée. Mais les relations de couple étaient aussi spéciales qu’uniques.
–J’ai bien compris ton impératif.
Je me suis approché du lit et j’ai mis ma queue à nu. J’avais joui deux heures plus tôt dans la main de la serveuse, mais la brune délaissée m’inspirait du désir, et j’étais tout dur. Elle a effleuré ma queue d’un geste doux, avant que je ne me dégage et que je ne me positionne. Elle a eu un moment d’inquiétude, mais je l’ai rassurée :
–Sois tranquille, je respecterai ton souhait. Je n’ai qu’une parole.
Elle a compris où je voulais en venir, quand, sans écarter le collant, je suis venu peser sur ses lèvres. Contre mon gland, les sensations ont tout de suite été très fortes. Le nylon ne masquait rien, au contraire, il était une sorte d’exhausteur, qui renfonçait la perception que je pouvais avoir de son sexe, le dessin de son sexe, son relief, la sensation d’humidité.. Le nylon apportait un plus, une sensation crispante mais excitante, qui envoyait de l’électricité dans ma queue.
Elle était déjà occupée à se donner du plaisir et bien excitée à en juger par la manière dont son sexe s’était congestionné et mouillé, mais le frottement de ma queue l’a faite passer un cran au dessus. Elle ne voulait pas que je la pénètre, mais sentir mon sexe contre le sien l’a mise dans tous ses états.
–Ah c’est hyper bon que tu me caresses comme ça. Ton gland qui frotte contre moi et qui me donne du plaisir…C’est bien à travers le collant…Comme ça tu rentres pas dedans…Tu respectes mes décisions.
Elle s’était basculée en arrière, se pâmant, se laissant aller, cambrée. Elle a fait remonté la robe jusqu’à ses épaules et défait son soutien-gorge pour libérer ses seins. Ils étaient ronds et fermes. Si son mari estimait que sa vie sexuelle à lui était finie, elle était encore hautement comestible, et pour pas mal d’années encore et la distance que j’avais voulu garder avec elle parce qu’elle était la femme du patron se dissolvait très rapidement. J’avais envie de continuer de tels jeux.
Elle s’est torturé les tétons pendant que je me baladais sur son sexe. Je suis d’abord resté sur ses lèvres, puis je me suis écarté, pour me promener dans ses aines. Elle trempait le nylon de ses jus intimes, sur une surface qui grandissait à chaque seconde. Je suis revenu sur ses lèvres, avant de monter sur son clitoris, qui pointait, sous la calotte de chair dont il s’était affranchi.
J’ai sans doute un peu triché, en revenant au centre de son sexe. J’ai appuyé au milieu de celui-ci, entrouvert d’excitation. Le nylon bloquait ma progression, mais je parvenais quand même à me glisser en elle de quelques millimètres, en sentant contre mon gland, au-delà du nylon, la chaleur intense de son intérieur. En elle sans l’être, et respectant ainsi ma promesse. Elle semblait d’ailleurs tout à fait satisfaite de cet arrangement qui lui donnait un plaisir intense, tout en lui permettant de garder bonne conscience.
Je me suis pourtant écarté, et je suis descendu plus bas, glissant entre le volume charnu de ses deux fesses, jusqu’à un contact radicalement différent, celui des plissements de son anus, gravés dans ses chairs. J’ai eu un instant la vision de ma queue, glissant en elle, dans une muqueuse plus serrée, une perspective différente et terriblement troublante.
–Et si je venais par là ? Tu penses que ce serait trahir ton mari ?
Mais je n’en avais pas l’intention pour le moment. C’était juste une graine que j’ai semée. Et d’ailleurs, il était possible que son mari l’ait déjà prise par là, et qu’elle rejette aussi cette option. Il y a pourtant un sourire sur son visage qui laisse penser qu’elle puisse envisager cette option.
Je suis remonté sur son sexe, et je l’ai caressée avec plus de vigueur, frottant son clitoris et venant appuyer au centre de son ouverture qui devenait une béance. La manière qu’elle avait de tordre ses tétons, de les pincer d’une manière beaucoup plus saccadée me disait qu’elle approchait de la jouissance. Elle a fini par éjaculer dans le collant, souillant la face interne d’une crème blanche qui ressemblait à du sperme.
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