sexe en province partie 5

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Frederic Gabriel


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On est restés ensemble quelques instants supplémentaires. Elle avait un sac à main près d’elle, posé au pied du banc, je ne l’avais même pas remarqué. Elle a ôté son jean, puis le slip après avoir ôté ses escarpins. Elle a glissé le slip trempé dans son sac, y pêchant un slip sec qu’elle a passé, avant de remonter son jean sur son corps si appétissant. Je me suis éloigné, emportant avec moi les sensations et les souvenirs de ces moments.

Il était prêt de minuit, et la ville était quasiment morte. J’ai croisé quelques oiseaux de nuit sur ma route. Je craignais que l’hôtel ne soit fermé. A tort. Le portail d’entrée à double battant était entrouvert, et je n’ai eu aucun mal à pénétrer dans la bâtisse, la porte d’entrée elle aussi entrouverte.

Je me suis posé un instant dans le hall, qui était éclairé par une veilleuse, pour percevoir l’épaisseur dee lieux dans le silence.

C’est comme ça que j’ai entendu ce qui s’apparentait à des halètements forts. Ils n’auraient sans doute pas été perceptibles s’il n’y avait pas eu le silence de la nuit. Ce silence particulier, épais.

Mon premier réflexe, stupide, je m’en suis rendu compte après, a été un réflexe d’inquiétude. J’ai pensé à une personne souffrante, abandonnée dans la nuit.

C’est pour cela que je suis parti en direction du gémissement.

J’ai découvert une partie de l’établissement que je ne connaissais pas, et que je n’étais sans doute pas supposée connaître. Sa face cachée, ou une de ses faces cachées.

L’entrée en était d’ailleurs invisible. Ou supposée l’être. Il se trouvait que l’une des personnes qui l’avait empruntée ne l’avait pas refermée. C’était un faux panneau, une porte dissimulée dans le mur, et j’aurais effectivement pu passer dix fois devant sans la voir.

Je n’ai pas hésité, emporté par ma curiosité, et je me suis glissé dans un passage. En comprenant qu’il s’agissait ni plus ni moins que d’un appartement supplémentaire qui avait été construit en d’autres temps, mais qui n’était pas supposé être accessible. Il devait d’ailleurs y avoir d’autres parties de l’hôtel qui fonctionnaient de manière identique.

Je me suis glissé dans un couloir qui amenait vers différentes pièces, plus ou moins aménagées. Me rapprochant des halètements. Ca n’avait pas été une hallucination auditive.

Le sexe, je connaissais bien. Sous toutes ses formes. Pour moi, en dehors de la violence, tant physique que morale, tout était possible.

Mais j’ai quand même été surpris.
Et sans doute que, dans le même temps, j’ai également compris pourquoi le patron de l’hôtel n’avait plus de relations avec sa femme.

Il avait basculé sur d’autres plaisirs. Plus forts, plus intenses, et logiquement, il était moins intéressé par ce qui lui proposait sa femme, qui restait plus classique.

La grande pièce à l’entrée de laquelle je suis arrivé, restant d’instinct, et avec raison, dans l’ombre, comportait quelques éléments d’un mobilier classique, deux fauteuils, une grande table, pour laisser de l’espace mais aussi permettre l’installation d’un immense chevalet, épais et haut.

Un homme y était accroché, les poignets tenus par des chaînes qui étaient attachées, à l’autre bout, au bois du chevalet. Son visage était couvert par un masque en latex noir, on voyait juste ses yeux, et l’espace de sa bouche était couvert par une boule de soumission. C’était d’ailleurs bien le sujet. Il était entièrement nu, et sa verge en pleine érection, longue et dure, disait le plaisir qu’il prenait à la situation. Il avait bifurqué sur d’autres plaisirs.

Derrière lui, entièrement enveloppée d’une combinaison de latex rose, elle aussi masquée, se déplaçait et se déployait une femme dont je n’apercevais que les yeux, bleus, la bouche, charnue. Elle portait elle aussi un masque, et une combinaison qui enveloppait un corps, grand, avec les bottes à talons aiguille noires qu’elle portait, elle devait approcher les deux mètres, Le latex rouge collait à des formes bien marquées, sans excès. La femme avait des seins, des hanches, et des fesses. Elle avait aussi le ton du commandement. Et un fouet à la main. La scène semblait cliché, et c’était la première fois que j’en voyais un dans la main d’une femme, mais c’était bien un fouet, un manche en plastique et une lanière longue, qu’elle déployait avec régularité tout en lui parlant. La chair de l’homme était d’ailleurs zébrée, sur les flancs, de traces rougies.

–Tu es une merde…Incapable de gérer un hôtel…Il est entrain de péricliter, ton putain d’hôtel et tout le monde se fout de ta gueule ici…

La lanière avait traversé l’espace les séparant, envoyée de main de maître par la personne qui tenait le fouet, si habile qu’on ne voyait pas le coup partir. On le voyait par contre arriver, venant marquer la peau d’une nouvelle trace rouge. Surtout, je l’ai compris au bout de quelques minutes, à chaque zébrure supplémentaire, sa queue semblait se gorger encore plus de sang, devenir plus épaisse.

–Ton hôtel va fermer, et tu iras faire la manche dans la rue…Ca sera bien fait pour ta gueule…Tu seras là, humilié par les gens que tu fréquentais, et auprès de qui tu voulais te faire passer pour un notable, assis sur le sol, avec une sébille devant toi pour quémander du fric. On te jettera une pièce, et tu liras le mépris sur le visage des gens. Ils te diront des saloperies…Et toi tu fermeras ta gueule parce que tu auras besoin du peu d’argent qu’ils te balanceront pour faire au moins un repas dans la journée.

Un autre coup de fouet. Assez curieusement, même si je ne souhaiterais pas être à sa place, je suis tenté par tout, mais les trips SM, ça n’a jamais été trop mon truc, j’ai trouvé la scène troublante. La fille était extrêmement attirante dans cette tenue ultra-collante, et le jeu qu’ils jouaient bien évidemment excitant. Pour eux, mais aussi pour celui qui regardait.

Elle s’est approchée de lui, tenant toujours le fouet. A examiné sa queue.

–Espèce de dégueulasse. Tu devrais avoir honte de ce que tu es, une misérable merde, et au lieu de cela, tu bandes….

Elle a attrapé la queue de sa main gantée de la même matière qui recouvrait le reste de son corps. J’ai frémi en songeant au contact du latex sur un membre ultra-sensible. Me demandant ce que ça pouvait faire. Une sensation que je n’avais jamais eue. Pour lui, indéniablement, c’était bon, très bon même, puisqu’il a lâché un jet de sperme qui est venu marquer d’un long trait blanc le rouge brillant.

–Espèce de porc ! Tu te permets de souiller ma tenue impeccable !

Elle lui a tordu la queue, mais ça eu pour effet de le faire gonfler encore plus.

Elle a amené la main au niveau de son pubis. J’avais bien remarqué que la tenue était marquée par plusieurs fermetures-éclair. Celles-ci n’étaient pas uniquement décoratives, elles permettaient aussi d’accéder à son anatomie. Il y avait donc une fermeture qui démarrait en dessous de son nombril, et se prolongeait apparemment sur son pubis et son sexe, pour se prolonger sur sa croupe, permettant ainsi de dégager ses parties les plus intimes. Elle a tiré sur la fermeture, d’abord de quelques centimètres seulement, dévoilant une partie de son pubis, ainsi que des poils blonds. Elle a attrapé la queue de l’homme, et a frotté le gland sur la mince portion de chair intime ainsi dévoilée. Incapable de se contenir, et je n’aurais sans doute pas fait mieux, il a craché un autre trait de sperme. Mais cette fois, elle n’a rien dit, prise par le plaisir que lui donnait le contact de la chair masculine contre la sienne.

Elle a procédé par étapes, descendant la fermeture-éclair par morceaux. Elle a dévoilé sa toison blonde, apparemment taillée au ciseau, avant d’aller plus loin et de dégager enfin son sexe. Elle avait des lèvres repliées sur elles-mêmes, qui se sont épanouies à l’air libre. L’état de son sexe disait clairement son excitation, il était tout mouillé et bien dilaté. Elle était aussi excitée que lui de ces jeux.

Elle a attrapé le membre et elle s’est approché encore plus. D’un mouvement du ventre, elle a avalé plusieurs centimètres du membre. Ils étaient tout près l’un de l’autre, dans une position qui n’était pas forcément confortable, mais ça ne les a pas empéchés d’éprouver l’un et l’autre du plaisir. J’étais étrangement fasciné, jusqu’à l’hypnotisme. Par le fait qu’il n’y ait qu’un bout de chair dévoilé, au milieu d’un océan de latex rouge, et par la manière dont elle exerçait un mouvement de bassin. Lui ne faisait rien, c’était elle qui faisait aller et venir son sexe le long de la queue.Un mouvement simple mais troublant. Elle pouvait seulement avaler un tiers de queue, Elle lubrifiait la queue de ses jus intimes abondants, qui non seulement mouillaient la partie du membre qu’elle caressait, mais qui en plus dégoulinaient jusqu’à la racine de la tige congestionnée. Elle éprouvait un plaisir égal au sien, se tordant, se cambrant, et gémissant. Il n’était pas en reste.

Elle a accentué le va-et-vient sur sa queue, en même temps qu’elle venait attraper ses couilles et qu’elle les comprimait de la main, dans ce qui a d’abord été une caresse, avant de se métamorphoser en une compression qui lui a certainement fait mal.

–Je veux que tu te vides de ton sperme dans ma chatte jusqu’à la dernière goutte.

La douleur et le plaisir sont intiment liés, et il avait apparemment besoin de ça pour jouir. A la manière dont il s’est figé, et dont sa queue a été agitée de spasmes, j’ai bien compris qu’il jouissait, la remplissant de semence. Elle s’est cambrée en arrière, laissant échapper un halètement.

C’est à ce moment que les choses ont basculé.

Il était près d’une heure du matin.

J’ai entendu des pas derrière moi. D’instinct, je me suis enfoncé dans l’obscurité, aidé par le fait qu’il y avait un rideau qui masquait l’accès à la pièce, et qui m’a permis de me masquer.

Avançant d’un pas hésitant, et apparemment très surprise, puisqu’ ignorant d’évidence, bien qu’elle soit la patronne, l’existence de cette partie cachée de l’hôtel, l’épouse du patron avançait dans la zone labyrinthique. Elle était vêtue d’un peignoir, ouvert sur une chemise de nuit que le lumière traversait implacablement, laissant voir en transparence un corps qui demeurait très désirable…Même si son mari était attiré par d’autres plaisirs.

Elle était à quelques centimètres de moi, mais pas à un moment elle n’a senti ma présence. Sans doute parce qu’elle était concentrée sur sa découverte.

Elle s’est immobilisée à quelques centimètres de la pièce. Son mari continuait de se vider de son sperme dans le vagin de sa partenaire. Elle a embrassé les lieux, puis la situation en quelques secondes. Figée de sidération.

Je pensais qu’elle allait éclater, mais il n’en a rien été. Elle est encore restée quelques instants devant la scène. Son mari a dégagé sa queue encore toute dilatée du vagin de sa partenaire. Une coulée de sperme est sorti du vagin.

Elle a rebroussé chemin et s’est éloignée.

La blonde en latex a attrapé la verge, qui ne débandait pas, et elle l’a masturbé vivement. Il a gémi, sans doute parce que la caresse lui faisait mal, mais elle a continué de le caresser, jusqu’à ce qu’il crache des jets de sperme qui sont venus tâcher de blanc le rouge du latex.

Il était temps pour moi d’aller me coucher.

 

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