sexe entre passé et présent partie 2

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frederic mancini


collantsexhibition et voyeurismemasturbation


Ce soir-là, en rentrant, j’avais fini sur le coup de dix-huit heures, je suis passé voir Maria-Elena.
Elle était bouquiniste pas loin de chez moi, il fallait remonter la rue jusqu’à la place, prendre une rue descendante ou ascendante, ça dépendait comment on la voyait. Son magasin était là, une boutique truffée de bouquins jusqu’à la gueule, où on trouvait tout ce qu’on voulait, et où j’allais souvent m’acheter des livres, sur des sujets très divers. On avait fait connaissance six ans plus tôt, j’étais passé par hasard, je lui avais pris quelques livres. Depuis, j’allais la voir régulièrement, m’offrir quelques livres à des prix tout à fait raisonnables, on avait discuté, jusqu’au jour où on avait basculé. Il fallait dire que c’était vraiment une très belle femme, d’une beauté assez surprenante, et qui savait en plus se mettre en valeur, mais qu’une certaine méfiance envers les hommes, à cause d’expériences malheureuses ne rendait pas forcément abordable. Je n’avais d’ailleurs pas l’intention de la séduire. Et puis un jour, elle avait baissé sa garde. Elle m’avait pris par la main, sans un mot, et elle m’avait entrainé vers l’étage, après avoir récupéré quelque chose dans le tiroir du bureau derrière lequel elle se tenait. Il y avait un appartement qu’elle avait trouvé tel quel, quand elle avait acheté la boutique, sans jamais savoir qui y avait vécu, c’était tout meublé. Sans un mot, elle s’était troussée, elle portait ce jour-là un pantalon en vinyle hyper moulant, un string dessous, et elle m’avait dit, en se pliant en deux au-dessus d’une table:
—Prends-moi.
Son regard planté dans le mien comme la meilleur des invitations. Son sexe, en haut de ses cuisses, gonflé et ouvert m’appelait.
Elle m’avait tendu le préservatif, à charge pour moi de m’en gainer. Ce que j’ai fait, avant de glisser en elle. Ce jour-là j’avais bien compris ce qu’elle m’avait laissé sous-entendre, elle n’avait pas eu de sexualité avec un homme depuis pas mal de temps. J’ai eu l’impression, en glissant mon sexe dans le sien que je lui apportais le Graal, alors que ce n’était d’évidence pas le cas. Elle a poussé un long gémissement, le temps que mon sexe glisse dans le sien, jusqu’à le remplir totalement.
—Ca faisait trop longtemps que je n’avais pas pris de queue dans le ventre.
Même si j’avais eu des petites copines récemment, j’ai pris, et je n’hésitais pas à le reconnaître, infiniment de plaisir à ce moment. J’en ai même été très surpris. Faire l’amour, c’est, au-delà de l’acte lui-même, être dans un cadre avec de multiples nuances, et là, je sentais entre elle et moi une complicité, une osmose. Sans doute que la sentir éprouver autant de plaisir, alors que je la fouillais, et l’exprimer était comme un miroir qui me renvoyait au plaisir que je pouvais éprouver et le rehausser.
Une chose est sûre, ce jour-là, tous les deux on a explosé de jouissance, et on a eu le sentiment d’une proximité, d’une complicité, qui nous a donné envie de continuer ensemble.
On se voyait régulièrement, à son magasin, je passais chez elle, et elle passait chez moi. On s’entendait vraiment bien, et on était complices sur le plan sexualité.
Je suis arrivé sur le coup de dix-huit heures quinze. Elle était perchée sur une échelle, et elle rangeait des livres sur une étagère. Comme à son habitude, elle était soignée et féminine, portant une robe bleu roi qui la collait comme une seconde peau, suffisamment courte pour dévoiler ses jambes, parfaitement dessinées, dont elle était fière, gainées par le nylon d’un collant. Vu son positionnement et mon angle de point de vue, je pouvais aisément constater qu’elle ne portait rien sous le collant et profiter d’un derrière rebondi, et du dessin délicat de son sexe.
—Heureusement que je ne suis pas un client lambda, je lui ai fait remarquer. Tu ne serais pas un petit peu exhibitionniste?
—J’imaginais que tu passerais, donc je me suis mise en valeur. Ceci dit, ça fait un moment que je suis en haut de l’échelle, deux ou trois clients sont passés…Sans doute que s’ils ont discuté avec moi en se calant au bas de l’échelle, ce n’était pas uniquement parce que ma conversation était intéressante.
—Ca t’a fait plaisir?
—J’aime bien troubler les hommes.
Elle est redescendue sur la terre ferme et est venue se coller contre moi, en prenant ma bouche, en même temps que sa main glissait vers ma queue.
—Mais il n’y a que toi qui a le droit de profiter de mes charmes.
J’appréciais beaucoup de choses chez elle, et sans doute le fait qu’elle soit impudique et ne se soucie guère du regard des gens. Alors même qu’on pouvait facilement nous voir à travers la vitrine, et qu’un client pouvait rentrer à tout moment, elle a sorti ma queue de mon pantalon, et elle s’est mise à la masturber doucement. Il était vrai aussi qu’elle savait, même face à l’évidence, masquer les choses. On était dans une partie du local qui était dans l’ombre, et le grand bureau auquel elle faisait les comptes nous masquait en partie. C’est sans doute pour cela qu’elle n’a pas hésité, soulevant sa robe de quelques centimètres, mais elle était très courte, pour dénuder son bas-ventre.
Sans doute qu’une partie du plaisir, c’était justement d’être comme ça, sur un fil tendu dans les airs, avec le risque de tomber en permanence. Même si dans ce cas précis, la chute n’était pas mortelle.
Elle a guidé ma queue vers son pubis. Contrairement à pas mal de filles, et je trouvais cela extrêmement sexy, elle gardait tous ses poils. J’aimais la luxuriance de son pubis, et ce que j’aimais aussi, c’était qu’il était fait de poils blonds, en accord avec ses cheveux. Elle ne se teignait pas, et je trouvais que ce blond éclairait son ventre, lui donnait de la lumière. Juste en dessous, il y avait l’ouverture de son sexe, lèvres sorties. Le sexe de certaines filles c’était juste, quand il était au repos, une fente close. Le sien était totalement différent. Ses lèvres s’étalaient toujours hors d’elle, et ça me troublait. Et quand elle était excitée, elles prenaient une dimension autre, devenant spectaculairement longues et épaisses.
Elle a frémi et lâché un petit gémissement quand mon gland est rentré en contact avec son corps à travers le nylon. Ca faisait bien deux ans qu’on était ensemble maintenant, mais on aurait dit qu’elle n’était pas encore arrivée à rattraper ses frustrations, et qu’elle n’y arriverait jamais. Quand on se voyait, on basculait très vite sur du sexe. Mais ça ne me déplaisait pas.
Tout en tenant fermement ma queue, elle l’a faite bouger sur elle. Elle avait toujours de bonnes idées concernant nos rapports, et c’en était une bonne, sans aucun doute, que de garder le collant entre nos deux sexes, ça rendait ce moment cent fois plus excitant. Il y avait une séparation qui pouvait être frustrante, tout autant qu’excitante, et aussi le contact du nylon contre mon gland, électrisant. J’ai senti, à travers le nylon, le gonflement de cette toison luxuriante, ces poils qui faisaient un coussin que j’aimais parcourir quand elle me donnait sa nudité, coussin doux et épais. Et plus bas, quand elle est descendue, le dessin de son sexe, avec ces lèvres qui se métamorphosaient d’excitation. Elle poussait des petits gémissements.
—Avec le collant, c’est bon…Ca fait un contact délicieux contre mes muqueuses. C’est très électrisant.
Elle aimait bien commenter ses sensations, ses plaisirs…
Elle a poussé la tête de mon sexe dans l’entrée du sien. Le lycra rendait le collant suffisamment élastique pour que je puisse rentrer en elle, mais en même temps freinait et empêchait une pénétration poussée. J’étais limité, mais cette limitation était source d’une intense excitation.
Chacun d’un côté du collant, on balançait nos jus qui le poissaient et le rendaient transparent. Je sentais l’entrée de son sexe autour de moi, brûlant. Elle s’est caressée avec mon sexe, jusqu’au moment où elle a senti que j’allais jouir. Elle a retiré le collant très vite, et elle a collé mon sexe contre sa toison. J’ai craché tout mon sperme, à n’en plus finir. Elle a poussé un râle de jouissance. On est restés comme cela quelques instants, collés l’un à l’autre, avant qu’elle ne descende sa robe. J’ai eu la vision de son ventre, poissé de traits blancs et crémeux, couvrant sa toison et ses lèvres, sous le nylon.
—Je vais garder ton sperme contre moi, dans le secret, jusqu’à ce je ferme. Alors quoi de neuf?
—Dis-moi, toi qui sais tout de ce qui se passe en ville, tu es au courant de soirées qui auraient lieu en ce moment, et pour lesquelles il faudrait d’habiller rétro, disons 18ème siècle?
—Non je n’ai rien entendu de pareil.
Je savais que si elle disait quelque chose c’était une certitude. J’ai posé une autre question qui me préoccupait.
—Est-ce que tu sais qui a racheté la grange qui est en bas de chez moi, celle qui a été transformée en appartements?
—Une kinésithérapeute. Elle habite pas loin d’ici, d’ailleurs. Elle loue des appartements et je sais aussi qu’elle a rénové une partie des garages en dessous pour en faire un local commercial.
Elle savait tout sur un lieu mieux que les gens qui habitaient sur place. Elle était impressionnante.
Mais je n’avais pas la réponse à mes questions.
Et puis quelque chose est remonté. Un lointain souvenir.
—Tu ne m’avais pas dit que tu connaissais quelqu’un, un de tes clients qui était un historien local?
—Oui Jean-Pierre R… Il était médecin jusqu’à l’an dernier. Il a pris sa retraite. C’est un passionné d’histoire effectivement. Il a des tonnes de documents locaux, qu’il a rachetés dans des ventes aux enchères…et il connait l’histoire de la ville, de ses environs, du département, par coeur. Tu voudrais le rencontrer?
—Si c’est possible, oui.
—Hmmm. Tu es bien mystérieux. Bon je vais te donner ses coordonnées. On se voit ce week-end?
Je suis rentré chez moi travailler, bientôt absorbé par cette avalanche de tâches qui m’attendaient. J’ai remis à plus tard de l’appeler. Je ne pensais plus à ce mystère.
Je venais pour une fois de finir, il était pas loin de minuit et j’allais me coucher quand ça s’est de nouveau produit. Je me déshabillais, j’étais loin de la fenêtre, et j’ai été attiré par la lumière, dont l’intensité portait loin. Je me suis rapproché de la fenêtre.
J’ai retrouvé, en bas de chez moi, le même tableau que la veille. Les murs tapissés de pourpre, la lumière, intense, quasi surnaturelle, très forte. Mais il n’y avait encore personne.
Je voulais voir plus et de plus près. J’aurais pu simplement descendre les trois étages, et aller me caler pile devant, mais j’avais la crainte que ma présence ne détruise tout. Alors je me suis débrouillé autrement. L’immeuble était construit sur des couloirs qui couvraient l’immense surface des lieux. Je suis descendu jusqu’au premier, je me suis engagé dans le couloir. La sortie, celle par laquelle je passais était sur la gauche. Il y avait par contre une fenêtre qui était quasiment en face du lieu.
J’ai eu une vision beaucoup plus complète cette fois.
Il y avait quelque chose qui ne collait pas, je l’ai compris au premier abord. La superficie de la pièce n’avait rien à voir avec ce qui restait, une fois les cloisons posées. Ca couvrait d’évidence toute la surface de la grande. Comment était-ce ainsi possible de gommer ce qui avait été construit?
Le lieu était luxueux et n’avait rien à voir avec la grange à l’état actuel, ces parkings dont il ne demeurait que des murs de briques. Un vaste espace aux murs embrasés par le pourpre de ces tentures. Je voyais une pièce, mais il y avait une porte qui laissait entrevoir un couloir, des portes, une extension. En ce lieu, il y avait ce mobilier que j’avais partiellement entrevu. Cette grande table sur laquelle étaient disposés des mets très divers, des fruits, de la viande, des pâtisseries…Des vaisseliers et des armoires aux murs, deux divans, quelques fauteuils, mais aussi beaucoup d’espace pour circuler. Et ces hommes et ces femmes qui étaient réunis ici, pour leur plaisir, ça je l’avais bien compris. Ils se parlaient, ils riaient, ils mangeaient, ils dansaient. Et ils faisaient l’amour. Si certains étaient habillés, d’autres se déshabillaient, exhibant leur nudité. Et déjà des couples se rassemblaient, certains glissant même sur du sexe à plusieurs. C’était la liberté absolue, sans se soucier de l’autre.
J’ai été troublé par leurs accouplements. Il y avait là quelque chose de profondément excitant. Tout en fait en ce lieu était non seulement excitant mais aussi attirant. Un monde auquel on avait envie d’appartenir. Tout y semblait tellement plus simple. Les problèmes évacués. Pas de stress. Juste du plaisir.
Face à moi il y avait un couple. L’homme était installé dans un fauteuil, le pantalon baissé, et une femme qui avait elle aussi enlevé sa robe, gardant juste un corset qui soulignait sa taille fine, mais dont elle avait sorti des seins ronds, qu’elle caressait, pendant que l’homme la faisait monter et descendre sur sa queue, son membre apparaissant et disparaissant entre les lèvres de son sexe. Il finit par le dégager, le coller contre son ventre, et le sperme jaillit, trait après trait, souillant le corset bleu de la jeune femme. Un peu plus loin, une femme était accroupie sur un divan. Elle avait gardé sa robe, mais l’avait retroussée, ses volants repliés sur son torse. Elle offrait son ventre à une femme équipée d’un gode ceinture, qui ne portait pas une robe, mais un pantalon et une chemise d’homme et qui la fouillait avec ardeur.
Je ne sais pas combien de temps je suis resté là, dans un état de fascination absolue. Tout me poussait vers eux. Je n’étais plus dans cet immeuble, plus dans mon travail, plus dans ma vie. J’étais avec eux.
Je suis parvenu pourtant, à me détacher de ma fascination pour reprendre le chemin de mon appartement. J’avais eu le sentiment que seules, quelques minutes étaient passées, mais quand j’ai jeté un oeil à ma montre, j’ai vu que deux heures avaient glissé sans que je m’en rende compte.
Je suis tombé comme une masse.

 

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