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Ce fut au milieu de l’après-midi, il venait de partir, elle se retrouvait seule dans l’immeuble, qu’elle marcha jusqu’à la fenêtre. Immuables, même si elles tournaient, et on ne voyait pas tous les jours les mêmes, les prostituées Thaïs étaient là.
Le rapport sexuel qu’elle avait eu le matin n’avait pas suffi à rattraper le manque des six semaines précédentes. Elle avait de nouveau envie. Elle aurait pu aller s’allonger entre les draps et se caresser jusqu’à tremper les draps et être apaisée, mais une idée avait surgi soudain dans son esprit.
Il y avait ces filles-là, à disposition, hyper-désirables. Pourquoi ne pas aller en chercher une? La bisexualité permettait de démultiplier les partenaires. Elle avait au moins cette chance.
Cela faisait longtemps qu’elle avait envie. Bien sûr, il fallait payer… Mais au moins, elle aurait ce qu’elle voulait. Et puis elle soupçonnait que leurs tarifs n’étaient pas très élevés. Elle avait une cagnotte, de l’argent mis de côté quand elle travaillait l’été. Elle ne s’en était jamais encore servie. C’était peut-être le moment de piocher dedans.Après tout…Elle avait encore trop envie de sexe…
Elle se colla un masque sur le visage et descendit, avec une fausse attestation disant qu’elle allait acheter de la nourriture. Elle déboucha quasi immédiatement sur le parvis de la gare.
Elle savait laquelle des filles elle voulait. Cela faisait trop longtemps qu’elle lui plaisait.
Appuyée contre un pilier, elle tirait sur une cigarette, avec un léger sourire sur le visage, comme si tout cela n’était qu’une plaisanterie gigantesque. Toutes les filles qui vendaient leurs charmes étaient attirantes, mais elle avait une préférence pour elle. Elle la trouvait un poil plus piquante. On sentait qu’elle avait quelque chose de plus, de plus et de différent…
Elle n’était pas très grande, avec des formes sans doute menues, mais bien marquées. Elle avait un très joli visage, des traits délicats, une bouche et un nez fins, que sa coupe de cheveux mettait en valeur. Elle portait une robe rouge, courte, et très moulante, qui soulignait son corps sans défauts, avec des cuissardes noires. Quand elle sentit une présence, elle se retourna vers l’arrivante.
—Bonjour. Toi envie de moi?
—C’est quoi tes tarifs, demanda la jeune étudiante?
—D’habitude moi garçons… Mais aussi fille… Je te plais?
Pour convaincre la jeune femme, au cas où celle-ci aurait encore eu un doute, elle souleva sa robe. Dessous, elle n’avait pas de culotte. La jeune étudiante aurait pensé qu’elle s’épilait la chatte, mais elle avait un buisson bien taillé, et en dessous la fente de son sexe, comme une déchirure dans sa chair.
Julie sentit sa bouche s’assécher. C’était exactement ce qui lui fallait. Des fantasmes très crus se dessinaient dans sa tête. Elle avait eu pendant deux ans une copine dont elle était très proche, avant que leurs chemins ne se séparent. Elle se rendit compte soudain que ça avait été un manque pour elle que de n’avoir que des partenaires hommes. Avec une fille, c’était très bien aussi.
La jeune Thai tourna sur elle-même pour lui présenter deux fesses rebondies, avant de laisser retomber la robe et de se retourner vers elle.
—Pour quarante euros, tu peux me faire ce que tu veux.
Julie désigna l’appart.
—Je te donnerai l’argent là-haut.
La jeune Thai marcha à ses côtés pour retraverser et monter dans l’escalier.
—Je m’appelle Mai…Tu es vraiment très jolie…Tu aimes filles? Et pas garçons?
—Les deux.
—Ah, c’est bien. Et tu as pas petite copine?
—En ce moment, avec le confinement… Et puis… Je te vois souvent à la fenêtre… Et je me suis dit qu’il fallait ne pas avoir de regrets…
Mai lui fit un large sourire.
Elle traversa le pièce pour aller récupérer les quatre billets de dix qu’elle avait mis sur une table. Elle avait soigneusement caché le reste de l’argent, car elle n’avait pas confiance.
Quand elle se retourna, Mai était déjà allongée sur le lit. Elle avait gardé ses cuissardes, mais enlevé sa robe. Avec un grand sourire, elle avait fiché deux doigts dans son sexe, et ainsi elle l’ouvrait sur son intérieur. Elle avait un corps nu et frais, irrésistible. Julie vint poser les quatre billets sur le sac puis s’approcha de la jeune Thailandaise. Elle se laissa glisser sur le lit, tête-bêche, le long du corps de la jeune femme et plongea vers son sexe de la bouche. Elle s’était demandé si les prostituées mouillaient, elle eut la réponse lorsque, quelques secondes après avoir baladé sa langue sur le sexe qui s’ouvrait sur des lèvres longues et fines, ses jus arrivèrent à elle, délicieusement parfumés. Elle glissa un doigt en elle. Ca fit un bruit visqueux, alors qu’elle glissait dans son sexe.
La jeune Thai plongea sur elle et se mit à la caresser à l’identique. Etait-ce sa profession qui faisait qu’elle caressait aussi bien? La jeune étudiante se sentit s’ouvrir…C’était vraiment très bon. Elle sentit qu’elle poussait sa langue en elle et la faisait rentrer aussi haut que possible…
C’était…Enivrant… Jamais sans doute, elle n’avait connu un plaisir pareil avec une fille. Mais elle voulait lui montrer qu’elle aussi, sans avoir son savoir-faire pouvait se débrouiller, et elle travaillait son sexe des doigts et de la langue. Elle ne savait pas si la jeune femme éprouvait du plaisir, ses sécrétions vaginales auraient pu dire que oui, mais elle, elle en avait à la caresser. C’était bon d’avoir ce sexe de fille sous les yeux et de pouvoir jouer avec à sa guise.
Elles se donnèrent du plaisir comme cela pendant un moment, avant que la jeune Thai ne dise:
—J’ai quelque chose d’intéressant dans mon sac…Passe-moi le.
La jolie prostituée se redressa, et farfouilla dans le sac avant d’en sortir une longue queue de plastique accrochée à un harnachement.
—Toi ou moi?
En guise de réponse, Julie glissa à quatre pattes, surveillant du coin de l’oeil la jeune prostituée. Elle la vit s’harnacher avec une sureté de geste qui disait clairement que ce n’était pas la première fois qu’elle s’ajustait ainsi. Il y avait, Julie l’avait déjà remarqué, une sorte de grâce naturelle dans les moindres de ses gestes, qu’elle retrouvait ici, alors que la jeune femme calait la ceinture autour de sa taille, puis ajustait le gode au niveau de son sexe sur un socle qui appuyait sur elle.
Quand elle l’apercevait, quand elle la croisait… Jamais elle n’avait imaginé que la jeune femme puisse ainsi la prendre un jour. Il fallait avoir le courage d’aller vers elle. Finalement, la frustration du confinement avait été positive…
Julie regarda la fille approcher d’elle. Toujours souriante, elle amena la tête de la queue de plastique contre les lèvres de la jeune femme et la promena sur son sexe, la caressant ainsi. C’était une expérience d’autant plus plaisante que pour Julie, c’était comme si la jeune femme avait eu une vraie queue, et pas quelque chose d’artificiel.
La Thai finit par pousser le membre en elle. Elle le fit très lentement, en lui donnant ainsi un maximum de plaisir. Julie aimait cette habileté qui lui procurait du plaisir, et lui en procura encore plus quand la fille utilisa le sexe de plastique à bon escient, allant et venant en elle en alternant les rythmes, lentement, puis plus vite. Julie l’observait du coin de l’oeil, parce qu’elle avait son reflet dans l’une des deux portes vitrées qui fermaient la chambre. Elle s’appliquait pour la fouiller, mais il y avait un effet boomerang, qui faisait que chaque fois qu’elle allait et venait en Julie, ça avait aussi un impact sur elle, qui se manifestait par des tressaillements,des soupirs et des pauses. Assez ironiquement, Julie la vit et la sentit jouir avant elle, et ce fut cette image, troublée et imprécise, de la jeune Thai, se tendant, alors que le gode ceinture était encore en elle, planté au fond d’elle, qui la fit exploser d’un orgasme puissant. La Thai continua pourtant à la fouiller, lui arrachant d’autres orgasmes, comme si c’était là une obligation, lui en donner pour ses quarante euros. Quand elle se détacha d’elle, le gode dégoulinait des jus intimes de la jeune femme.
—Tu veux peut-être que je vienne dans ton cul, lui demanda la jeune femme.
—Garde-le pour une autre fois.
Elle aimait cette proposition, jetée en l’air. Car même en payant, elle avait envie de revoir la jeune Thai. Elle appréciait ce qui s’était installé entre elles, cette tension sexuelle très forte.
—Tu veux me baiser, demanda la jeune femme, en défaisant le harnachement?
Son sexe avait changé d’aspect en quelques minutes. Il était bien dilaté, au-delà de ce qui était imaginable, ses lèvres sorties, épaisses et gorgées de sang, et son intérieur était nettement visible. La face interne du support sur lequel le gode était posé était trempé de ses liqueurs internes, qui faisaient briller ses chairs. Julie s’empara de l’ensemble. Oui,c’était sans doute cela dont elle avait envie, au départ, simplement la prendre, comme un homme pouvait la prendre, rentrer en elle avec un gode, et la sentir frémir alors qu’elle la fouillerait.
Si elle avait déjà baisé des copines avec un gode en main, c’était pourtant la première fois qu’elle se ceignait d’un tel harnachement. L’acte en lui-même était excitant, parce qu’on se sentait vraiment porteur d’une queue. L’odeur des sécrétions de la fille monta à ses narines, alors qu’elle fixait le parement de cuir. Elle fit bouger le membre de plastique, et se rendit compte que le plus infime mouvement, la plus infime vibration, avait un impact sur son sexe et lui donnait du plaisir.
Elle aurait pu la prendre en levrette, pourtant, elle voulait que ce soit autrement. Elle voulait la voir, et voir son visage, capturer les détails de son corps, de son sexe, mais aussi ses expressions. Elle se laissa glisser en arrière, et attira Mai…Celle-ci vint se poser au dessus d’elle. Julie guida la tête du gode vers le sexe béant. Il rentra dans problème. Mai se laissa glisser sur elle, jusqu’à ce que la queue soit totalement dans son ventre. Il y avait sur son visage une sorte de béatitude. L’attrapant par les hanches, Julie la fit monter et descendre sur elle, chaque mouvement du gode se répercutant sur son ventre. La jeune Thai coulait abondamment, ruisselant sur elles deux. Elle se pinça les pointes de seins, qui s’allongèrent de manière conséquente, jusqu’à exploser à nouveau de plusieurs orgasmes qui la secouèrent. Julie cria en jouissant une dernière fois.
Les deux jeunes femmes se rejoignirent sous la douche et se caressèrent encore en se savonnant. Mais les meilleures choses ont une fin et Mai se rhabilla. Elle rafla au passage les quarante euros, avant de dire à Julie:
—Donne-moi ton téléphone…
Julie lui tendit le portable. Elle vit la jeune femme y inscrire un numéro et son prénom.
—Si tu as de nouveau envie de sexe, ce sera gratuit. Appelle-moi et je monterai si je suis dispo. Tu me plais et j’ai eu énormément de plaisir avec toi. J’ai envie qu’on remette ça.
Comme gage de confiance, elle se pencha sur Julie, en lui rendant le téléphone, et l’embrassa à pleine bouche, en glissant sa langue en elle. Puis elle s’éloigna, ses fesses ondulant sous sa robe. Julie la regarda descendre les marches.
Décidément, ça avait été une bonne journée.
Le confinement ne lui serait plus aussi pénible.
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