J’étais allongé sur le lit, et Maude était sur moi. Mon sexe dans le sien. C’était une position qu’on appréciait l’un et l’autre, même si, quand je la rejoignais, et qu’on cédait, très vite, à nos envies, on partait sur mille chemins différents. Heureusement, d’ailleurs, car il n’y avait rien de pire que la routine.
Elle bougeait sur moi, se faisant monter et descendre toute seule, caressant mon sexe, et caressant le sien de ma queue.
Contrairement à pas mal d’autres filles, elle avait fait le choix de garder une toison, et je trouvais cela très excitant, d’autant que cette toison avait été soigneusement domestiquée par rasoir, ciseau, ou je ne savais quoi. L’autre aspect qui me troublait c’était son gland clitoridien. Je n’en avais jamais vu un pareil. Son fonctionnement était curieux. Sa taille aussi sans aucun doute. Quand on se retrouvait, avec bonheur, et qu’on commençait à se caresser, à s’embrasser, son gland clitoridien commençait à s’activer. Il restait encore couvert par la peau qui le masquait. Puis, petit à petit, au fil de nos étreintes, et à la mesure de son excitation, il jaillissait à l’air libre. Une fois décalotté, il s’étendait, tout le temps qu’on faisait l’amour, et, au moment où on approchait de l’orgasme, il était impressionnant, pas tant en épaisseur qu’en longueur.
Son regard a accroché le mien. On était vraiment complices, et elle n’avait pas hésité à me faire part de ses désirs les plus secrets. Ce qu’elle aimait, ce qui lui donnait les orgasmes les plus intenses, c’était que je caresse son clitoris.
Elle s’est soulevée. J’ai sorti ma queue de sa vulve, très ouverte, aussi dilatée que ma queue, qui, depuis qu’elle était dans son intimité, avait gagné un tiers de taille supplémentaire et s’était épaissie. Le latex du préservatif qui me gainait était couvert de sécrétions grasses.
Elle a attrapé ma queue et l’a masturbée doucement.
–Tu reviendras dedans après.
Moi ce que j’aimais le plus c’était sentir son sexe autour de moi, la caresse de cette gaine souple et douce. On avait des égards l’un pour l’autre, se souciant de la jouissance de l’autre. C’était assez rare au final.
Elle m’a caressé jusqu’à ce que je sois au bord de la jouissance avant de basculer en arrière, s’abandonnant. En ces premiers jours de juin, je savais qu’elle montait passer quelques instants sur le toit, et qu’elle bronzait sans rien, sauf de la crème dessus. Sa peau avait une jolie couleur caramel, sans marques, et sans partie blanche.
C’était toujours quelque chose d’unique que de venir sur son clitoris, à l’image de celui-ci. Je ne me sentais pas blasé, et je ne le serais jamais. C’était aussi vrai sans parler clitoris. Il y avait entre nous une complicité, une fraîcheur, un perpétuel renouvellement de notre relation, une régénération, qui faisait qu’on restait en contact, dans un lien qui semblait destiné à durer, du moins pour le moment.
Je me suis penché sur son gland clitoridien. Appuyant dessus de la pointe de ma langue. Elle a gémi. Le clitoris, cet organe sexuel peu connu se dépliait en fait dans un cercle, intégré aux chairs vaginales, de telle sorte que le gland n’en était que la partie apparente. Lécher un sexe de femme, le caresser des doigts, c’était aussi stimuler le clitoris. Le gland n’était que la partie émergée de l’iceberg, mais le stimuler procurait un plaisait intense à Maude, qui se répercutait dans le reste du clitoris.
Je l’ai caressé de la langue. La chair était fine et souple. Elle s’abandonnait totalement, dans de tels moments, se laissant aller au plaisir, et j’aimais ses postures, sa manière d’être, cette confiance qu’elle me témoignait en faisant de moi le pourvoyeur de son plaisir, et en me laissant ainsi approcher la partie essentielle de sa jouissance, m’en emparer et la faire jouir. Ca supposait pas mal de confiance.
J’ai fini par faire ce qu’elle aimait le plus, et dont elle ne pouvait se passer, même si elle ne l’aurait sans doute pas avoué, faisant glisser son clitoris dans ma bouche. Ca me faisait une sensation trouble à chaque fois, tellement il me remplissait la cavité buccale. Je me disais que c’était exactement comme si j’avais sucé une queue…Certains micro-pénis étaient sans doute plus courts et pas réellement plus épais que ce gland clitoridien. C’était en tout cas, de toutes les caresses que je pouvais prodiguer à cette partie ultra-sensible, j’avais déjà fait bien des tentatives, avec la pulpe d’un doigt, avec un vibro, celle qui lui faisait perdre tout contrôle…Ca me troublait toujours énormément de la voir jouir ainsi, fermant les yeux, gémissant, haletant et criant, agitée de spasmes, éjaculant des jets d’un liquide qui ne sortait de son ventre qu’à ce moment, blanc et crémeux, ressemblant beaucoup à du sperme.
Ça m’excitait terriblement, de sorte que quand elle avait fini de jouir, le corps épuisé par la jouissance, j’étais moi au bord de l’implosion. Je lui avais donné ce qui lui faisait envie, elle en faisait autant pour moi, même si mon désir et mon plaisir étaient plus classiques. Elle a repris ses esprits et elle est venue se caler au-dessus de moi, guidant ma queue vers son sexe, qui m’a avalé à nouveau. J’ai retrouvé cette sensation unique. J’aimais être dans son sexe, plus que dans celui d’une autre fille. J’avais l’impression d’avoir trouvé ma place. Sans doute aussi que le jeu auquel elle s’amusait parfois, de contracter ses muscles vaginaux quand j’étais bien planté en elle m’avait aussi conquis. La première fois, j’avais trouvé ça tellement bon que j’avais joui à la deuxième ou troisième contraction.
Là, elle se contentait de me caresser en bougeant sur moi…J’ai atteint un point de non-retour et j’ai craché ma semence dans le préservatif, l’orgasme se prolongeant, comme toujours avec elle, intense et étalé. Il n’y avait qu’avec elle que je connaissais ça.
Une demi-heure plus tard, je quittais son appartement, après une dernière étreinte et un dernier baiser. Sur le pas de la porte, enveloppée dans un peignoir qui masquait en partie seulement sa nudité, ses formes dessinées sous la soie, l’entrebâillement laissant voir ce qui n’était pas masqué, elle m’a dit:
–Je suis libre tous les soirs, ce mois de juin. Je t’attends demain. Il faut en profiter, ce n’est pas toujours comme ça.
Et effectivement, en mai, on avait été frustrés, trop de réunions.
J’étais moi-même surpris que le désir soit toujours aussi fort entre nous, alors que cela faisait presque trois ans qu’on se connaissait.
On s’était rencontrés tous les deux dans un de ces stages que des gens habiles et qui veulent faire du fric vendent pour apprendre un savoir qui n’existe pas à des prix exorbitants. Nous partagions la même profession elle et moi, on était bibliothécaires, et le thème du stage, c’était ‘comment rationaliser la gestion de son stock’. Au bout d’une journée, on avait compris qu’on n’avait rien appris, non qu’on n’avait rien à apprendre, mais on avait fait la connaissance d’une personne qui avait su nous conquérir, elle comme moi.
La plupart des bibliothécaires, quelle que soit la structure, étaient des personnes peu avenantes, pour qui la séduction était un gros mot. Encore fallait-il pour séduire avoir un quelconque potentiel de séduction, et ça n’était pas leur cas…
Aussi, j’avais été surpris, en pénétrant dans le hall de l’immense amphi où nous devions avoir la formation. Je ne devais pas oublier ce premier moment…Ni ceux à venir d’ailleurs…Il était encore très tôt. Il y avait un buffet avec tout ce qu’il fallait pour un petit déjeuner d’accueil. Elle venait de se servir une tasse de café et elle s’était positionnée, seule, de dos, à un endroit de la salle où les lumières matinales baignaient les lieux d’une lumière dorée, mais pénétraient aussi sans pudeur ni limite la robe longue qu’elle portait, la révélant comme j’avais rarement vu une fille révélée. Était-ce le tissu de la simple robe noire, le moment, l’endroit, la lumière, en tout cas on voyait tout dessous, sa peau exposée. Elle était grande et fine, avec des jambes vraiment bien dessinées, ses fesses nues sous le tissu, le string qu’elle portait visible, qui enveloppait sa taille et se glissait au milieu de sa croupe. La robe était rouge cerise, assortie, je m’en étais rendu compte quelques secondes plus tard, à une paire de cuissardes avec des talons d’une dizaine de centimètres que j’avais trouvées très audacieuses, A la connaître mieux j’avais compris qu’elle aimait marier le classique et le neutre, et le troublant, estimant sans doute que le troublant passait, sans reproche possible, avec le classique, et c’était sans aucun doute le cas.
Je n’avais pas pensé qu’elle se retournerait, mais elle avait évidemment senti mon regard,
Ce qui m’a frappé, et a failli me faire verser du café à côté du gobelet, ça a été le bleu de ses yeux. J’aimais les yeux bleus. Les siens étaient intenses, ils semblaient lire en vous et analyser les situations avec une lucidité sans pareille.
-Je suis la première, elle m’a dit.
–Et moi le second, j’ai dit, sans originalité.
Et on s’était mis à discuter.
On avait été séparés quand d’autres personnes étaient arrivées. A la pause de 10 heures 30, on s’était retrouvés. À midi, on n’avait pas mangé ensemble, mais pris un café ensemble. Des bouts de relation, des fragments. C’ avait été sans doute suffisant pour qu’on ait elle comme moi l’impression qu’on s’entendait plutôt bien avec la personne qu’on avait en face de soi, et qu’on ait envie de poursuivre notre relation. C’était elle en tout cas qui m’avait donné un bout de papier, avec dessus un mail, un numéro de portable.
–Ça serait bien si on restait en contact…
On s’était mis à s’envoyer des SMS, des mails, surpris peut-être de se rendre compte qu’on s’entendait bien. Il s’était passé un bon mois avant qu’on ne se revoie. On était à une heure l’un de l’autre, donc il fallait faire un effort pour se retrouver. On avait convenu d’un lieu neutre, un hôtel restaurant, une demi-heure de trajet pour chacun, pile au milieu de la ligne qui séparait nos deux villes. Je l’attendais sur le parking. Elle était arrivée, vêtue d’une combinaison noire extrêmement moulante, et avec les mêmes cuissardes qui gainaient ses jambes le premier jour. Une référence, un renvoi à ce jour ou un simple hasard?
On avait plongé l’un sur l’autre, une attraction mutuelle enrichie par un mois d’échanges explosant entre nous. Le dîner avait été bref, mais la nuit dans une chambre très longue. Depuis, on se voyait dès qu’on pouvait, chez elle ou chez moi. On prenait du plaisir à notre relation, sans trop se demander si on devait basculer sur quelque chose de différent. Ça se ferait sans doute naturellement.
Je suis rentré chez moi. Une heure de trajet. Après avoir passé la soirée avec elle, je flottais dans un bonheur qui me surprenait moi-même, moi qui étais plutôt sombre habituellement. J’étais parti mais mes pensées étaient restées là-bas, avec elle, revivant ces moments de plaisir ou tentant d’imaginer ce qu’elle faisait maintenant.
La nuit tombait quand je les ai aperçus en rentrant dans une de ces petites bourgades qui jalonnaient mon parcours. Il me restait dix minutes de trajet. J’ai ralenti. Il y avait un gros fourgon sur le côté, deux véhicules plus petits de l’autre côté. J’ai d’abord pensé que c’était la gendarmerie, avant de comprendre que la couleur ne correspondait pas. Il y avait une petite équipe sur le bord de la route, et un gars qui en amont, tenait un gros panneau sur lequel il y avait un stop.
Les douaniers.
Je savais bien qu’ils faisaient des inspections sur les départements limitrophes à la frontière, située une centaine de kilomètres plus loin, et pas forcément que dans un sens. Alcool, cigarettes, drogue…Tout se trafiquait parce que tout se vendait.
Ils arrêtaient chaque véhicule, aux lumières éclairées, dans la nuit tombante.
J’ai ralenti. Il y avait encore un véhicule entre moi et l’équipe.
Je n’avais rien à me reprocher, je pensais que ce serait un contrôle de routine.
Enfin, ça a été mon tour, dans la lumière orangée des lampadaires qui venait de s’allumer. J’ai roulé doucement, jusqu’à m’arrêter. En face de moi, il y avait ce jeune type avec une pancarte symbolique, STOP. Je me suis pris à imaginer un instant ce qui pourrait se passer si je n’obtempérais pas. La vision d’un corps expédié dans les airs s’est facilement dessinée. Il y avait bien sûr la possibilité de le contourner…Dans un cas comme dans l’autre, je préférais ne prendre aucun risque. Une peine de prison ferme de plusieurs années, ça ne me tentait nullement.
Là où j’ai été surpris, ça a été de voir la personne qui s’est détachée du groupe pour m’aborder. Ils étaient plusieurs, et, si j’avais bien compris, ils tournaient, faisant chacun plusieurs voitures. Une manière sans doute d’éviter la routine.
Je savais qu’il y avait forcément des femmes dans les équipes. Clairement, je les imaginais toutes peu avenantes. J’ai pris sa beauté de plein fouet. L’uniforme était censé étouffer toute féminité, mais elle était tellement resplendissante qu’elle cassait les codes supposés éviter toute singularisation et uniformiser les douaniers. Il y avait d’abord, sous la casquette, une masse épaisse de cheveux blonds, d’un blond cendré, qu’elle avait rassemblé, je l’ai vu plus tard, en un échafaudage, avec des épingles. Comme la plupart des hommes, j’étais fasciné par les cheveux des femmes, et je me suis vu un instant enlevant sa casquette, défaisant les épingles ou attaches, et laissant les cheveux couler sur ses épaules, libres. Rien que ça, ça devait valoir le coup d’œil.
Comme tous ses collègues, elle avait donc cet uniforme bleu, une veste, un pantalon, et des chaussures peu féminines, des rangers qui permettaient aux douaniers de s’adapter à tous les terrains. Un uniforme neutre, pour hommes et femmes, mais qui pourtant soulignait sa féminité d’une manière indéniable. Le pantalon collait à ses formes, les dessinant nettement, ses cuisses pleines, ses jambes bien dessinées, le galbe de ses hanches. Elle s’est retournée un instant, et je me suis rendu compte qu’il mettait aussi en valeur ses fesses pleines. Ce que je n’ai vu que quand elle a approché, ça a été deux autres détails qui ont renforcé mon trouble: le premier c’était que le pantalon dessinait avec précision son sexe, la bosse qu’il faisait, et la fente qui la coupait en deux. Le second c’était le fait que la veste n’était pas entièrement fermée par le zip qui aurait dû normalement monter jusqu’au cou. Celui-ci s’arrêtait au niveau de ses seins, laissant voir un tissu coloré, bleu nuit, ainsi que la manière dont le soutien-gorge enveloppait les seins tout en laissant un tiers à nu. Elle avait une poitrine généreuse, qui tendait par ailleurs le tissu de la veste, et je ne doutais pas que ses seins étaient parfaitement dessinés, ronds et fermes.
Elle s’est approchée de moi, et, dans sa fonction, froide, a commencé à parler.
–Bonsoir, monsieur. C’est la douane.
–Difficile de ne pas s’en rendre compte vu que c’est écrit en gros au dos de vos vestes.
J’ai vu qu’elle tiquait, et je me suis dit que je n’aurais pas dû dire ça.
–Vous pouvez me dire d’où vous venez?
–De T…
–Vous y travaillez?
–J’étais avec ma maîtresse. On a passé un bon moment ensemble.
Pendant qu’elle me parlait, un de ses collègues passait la banquette arrière au crible d’une lampe torche surpuissante. C’est pourtant sans un regard pour lui, sans se concerter avec lui qu’elle m’a dit:
–Très bien, je vais vous demander de vous garer là-bas.
Elle a désigné une vaste zone, en partie occupée par un parking. Il y avait un bâtiment en verre, éclairé. Je savais que c’était une salle municipale. Ils avaient dû y établir un QG de fortune.
Juste avant que je ne redémarre pour me garer comme elle m’avait indiqué, elle s’est tournée vers les hommes, j’ai compris qu’elle commandait, et elle leur a dit:
–Vous allez me fouiller la voiture de fond en comble. Il est suspect, je suis sûre qu’il nous cache quelque chose.
Je me suis garé pile devant le bâtiment. L’équipe a traversé la route pour rejoindre mon véhicule.
–Vous descendez, s’il vous plaît, et vous venez avec moi. Je ne veux pas que vous interfériez pendant la fouille.
Je l’ai suivie. L’occasion pour moi de m’attarder sur le balancement de ses hanches, et ses fesses bien pleines. Elle avait, pour le peu qu’en disaient ses vêtements, un corps de rêve. Couplé à ce visage ravissant…Elle aurait pu faire autre chose que la douane.
–Je n’ai rien à me reprocher.
–On verra ça quand mes hommes auront passé votre véhicule au peigne fin.
On a pénétré dans le bâtiment. Une grande entrée, et plusieurs salles. Il y avait du matériel dans l’une d’entre elles, j’ai aperçu des valises métalliques…Elle m’a guidé vers une autre pièce, pourtant. Une table et des chaises, des placards. En temps habituel, ce devait être un lieu de détente. Avant de franchir le seuil, j’ai regardé derrière moi. Ils avaient entrepris une fouille consciencieuse de ma voiture.
Elle a poussé la porte derrière nous. Il y avait deux vitres, qui bien que masquées par des rideaux, laissaient rentrer la lumière des lampadaires.
–On a un quart d’heure devant nous, elle a dit.
Je me suis demandé de quoi elle voulait parler. J’ai compris quand, après m’avoir poussé sur une chaise, elle s’est penchée sur moi, et sa bouche est venue à la rencontre de la mienne. Un baiser long, qui a pris une autre dimension quand sa langue est venue entre mes lèvres. J’ai répondu immédiatement, ma langue venant à la rencontre de la sienne, et on les a frottées l’une à l’autre un long moment. Dans un réflexe parallèle, quasiment au même moment, j’ai porté la main vers son sexe, tandis qu’elle tendait les doigts vers le mien. Passé le premier moment de surprise, parce qu’elle ne semblait en rien attirée par moi, j’avais envie de profiter pleinement de ces quinze minutes qui m’étaient offertes. Je n’avais pas imaginé que la soirée puisse se terminer comme cela. D’autant qu’il n’y avait eu aucun regard de sa part, aucune expression qui puisse laisser penser que je l’intéressais. Elle se composait un masque pour son métier, sans jamais en sortir. C’était aussi bien. Ce qui se passait entre nous resterait entre nous deux.
Son pantalon était collé à elle et plutôt conducteur, pour les sensations. J’ai perçu au bout de mes doigts l’ouverture de son sexe. Un simple contact qui lui a fait pousser un gémissement. Je l’ai caressée, à travers le tissu du pantalon, et celui du sous-vêtement que je percevais aussi en dessous, deux barrières qui ne m’ont pas empêché de sentir très nettement son sexe s’ouvrir d’excitation et ses liquides intimes se mettre à couler. Les tissus se sont enfoncés dans la fente de son sexe, contribuant à la caresse.
En guise de caresse, elle n’était pas en reste. Sa main a sorti ma queue de mon pantalon et l’a trouvée déjà bien dure. J’avais joui il y avait moins d’une heure, et pourtant ça n’avait aucune conséquence sur mon désir et ma capacité d’érection. Il fallait bien dire qu’elle était sinon l’incarnation, du moins une des incarnations de la sensualité, et qu’il aurait été difficile de ne pas éprouver du désir pour elle. Une autre des incarnations, c’était, pour moi, la femme que j’avais quitté une heure plus tôt, mais elles étaient si différentes que je ne ressentais absolument aucune culpabilité à profiter de ce moment, qui, qui plus est, était venu à moi sans que je ne fasse rien.
Elle s’est mise à me caresser doucement, sa main allant et venant sur ma queue, la faisant encore dilater. Son ongle est venu griffer mon gland.
–Vous êtes sûre que…Que vos collègues ne vont pas venir?
–Une fouille poussée c’est quinze minutes. Et j’ai un chrono dans la tête. Rassure-toi, à la quatorzième minute, on sera dehors.
C’était une femme qui maîtrisait tout. Raison de plus sans doute pour me laisser aller sans inquiétude. Tout se passerait bien, je pouvais en avoir la certitude.
Elle s’est accroupie et elle est venue faire quelque chose qu’aucune fille ne m’avait jamais fait. Mais c’était bien son genre. Faire ce que d’autres ne faisaient pas. Elle a attrapé ma queue, la poussant loin de son axe, et elle a baladé sa langue sur mes couilles. Je n’avais pas imaginé que cette zone puisse être aussi sensible. Je n’ai pu retenir un gémissement. Ma queue était agitée de petits spasmes, à mesure que la sang y arrivait, garnissait encore mes cavités spongieuses, et raffermissait ma queue. Elle est revenue sur mon gland, donnant de petits coups de langue dessus, lapant le liquide pré-sécrétif qui coulait.
Quand elle s’est redressée, je n’avais aucune idée du temps qui restait, j’espérais qu’elle maîtrisait toujours l’élément temporel, elle a ouvert son gilet. J’ai trouvé plutôt audacieux que dessous, elle n’ait que ce soutien-gorge bleu nuit, alors que d’autres auraient mis un T-shirt. Une forme d’audace, ou peut-être une marque de féminité, la volonté de préserver sa féminité dans un univers et un uniforme austère. Elle a fait sauter l’agrafe de son soutien-gorge, dévoilant sa poitrine, qui était comme je l’avais imaginée, charnue, ferme, avec des seins bien pleins, aux aréoles roses et larges, et deux tétons qu’elle m’a offerts, venant les caler sous ma bouche.
Je me suis dit que si ce moment était intense, il était aussi très frustrant. Ce qui se passait entre nous aurait pris une vraie amplitude si nous avions eu plus de temps. C’était une sorte de condensé, qui avait son charme, un charme indéniable, à n’en pas douter, du plaisir, d’autant plus fort qu’il était inattendu, mais malgré tout une certaine frustration. Si on avait eu une heure ou deux devant nous…
J’ai avalé son téton gauche, le trouvant à moitié érigé en même temps que je ramenais mes doigts contre son sexe, à travers le pantalon, et que je la caressais. Ma langue est venue tourner sur les tétons que j’ai sentis durcir en même temps que je sentais un flot de liquide sortir d’elle. Comme pas mal de filles, elle avait des seins très sensibles. Son deuxième téton le disait aussi clairement. J’ai eu envie de lui demander si elle avait un pantalon de rechange. C’était sans doute le cas. Même dans la nuit, ses subordonnés se rendraient compte de l’énorme tâche de mouille qui s’était formée au niveau de son entrejambes, sa culotte ne suffisant pas à absorber le flot de sécrétions qui coulait d’elle.
Elle aurait sans doute pris que ça dure plus longtemps, mais son chrono dans la tête, elle avait envie d’aller plus loin.
–Il nous reste pile six minutes. Si tu défaisais mon pantalon ?
J’ai obéi. Un bouton à défaire, j’ai tiré le tissu vers le bas. Dessous, elle avait une culotte assortie au soutien-gorge, le tissu aussi sombre de sa mouille que le pantalon. Je l’ai descendu aussi. Elle s’est penchée, a attrapé sa veste et a tiré un préservatif d’une poche intérieure. Elle a enveloppé ma queue de latex.
Je n’étais pas au bout de mes surprises. Elle est venue se caler au-dessus de moi. Je pensais qu’elle allait me faire rentrer dans son sexe que, dans la lueur orangée qui baignait en partie la pièce, je voyais vraiment ouvert d’excitation, ses muqueuses nettement visibles, et visibles loin, au lieu de cela, elle a guidé mon gland dilaté de désir un peu plus bas, et j’ai compris qu’elle allait se sodomiser. Ca m’a troublé car Maude, alors même que j’avais fait glisser ma queue sur cette zone avait toujours opposé un non qui me semblait définitif ‘Ta queue est trop grosse, tu vas me faire mal!’
Percevant sans doute une certaine perplexité, elle m’a dit:
–Si on avait le temps, je te prendrais d’abord dans ma chatte, et ensuite dans mon cul, c’est par là que j’ai le plus de plaisir…Mais on n’a pas le temps.
J’ai senti contre mon gland le dessin de sa muqueuse anale, ses plissements, avant que, d’un coup de hanches, elle ne me fasse rentrer en elle. Vu la facilité avec laquelle ça s’était produit, ce n’était sans doute pas la première fois qu’une queue rentrait par là.
Ca faisait bien une dizaine d’années que je n’avais pas pris une fille par derrière. A l’époque, je sortais avec une fille ravissante, dont la plus grande crainte était de tomber enceinte, même avec protections, et au bout de son envie, et de la mienne, elle m’avait gainé d’une capote et baissant son slip, elle m’avait donné à voir l’objet métallique qu’elle avait trimballé dans son rectum toute la journée, avec pour seul but, même si elle m’avait avoué par la suite que se sentir ainsi remplie et caressée, alors qu’elle ne s’y attendait pas, par l’objet, lui avait procuré un plaisir immense, d’ouvrir sa muqueuse. Elle était venue se placer au-dessus de moi et m’avait fait rentrer en elle. Une sensation nouvelle, forte, vraiment intense, j’avais déjà eu plusieurs petites copines, mais aucune ne m’avait laissé accéder à sa zone anale. Je crois qu’on avait été surpris l’un comme l’autre par le plaisir qu’on avait pu avoir. Quand on se retrouvait, c’était un passage obligé, quelque chose de fort qu’on retrouvait, qui nous appartenait, on ne pensait même plus à une pénétration vaginale, et si elle n’était pas partie en Australie, et que notre relation avait perduré, on s’entendait assez bien pour cela, et qu’on s’était vraiment stabilisés ensemble, sans doute qu’en dehors de l’envie de conception, on serait vraiment restés sur cette pratique. J’avais eu d’ailleurs un sentiment de vide en revenant à du plus classique avec d’autres filles…
Et voici que, les hasard de la vie, je me retrouvais avec une partenaire qui avait le même goût. Ca faisait remonter en moi tout un pan de mon passé…Même si le présent était aussi là, intense, rapide, trop sans doute…Elle s’est mise à bouger sur moi, faisant aller mon sexe entre ses chairs étroites, me procurant une sensation intense, que je retrouvais, en même temps qu’elle se caressait avec vivacité, sa main tournant sur son sexe dans un mouvement circulaire, ses sécrétions jaillissant de manière continue, un flot que sa main tournant sur elle transformait en crachements qui nous arrosaient. Les orgasmes qu’on a pu avoir ont été à la mesure de ce moment unique, totalement imprévu…Sans doute que si on avait été dans un endroit plus isolé, elle aurait crié sur les plusieurs orgasmes qui ont secoué son corps, ma jouissance n’arrivant qu’en fin de son parcours, mon sperme se libérant sans fin dans le préservatif et la faisant jouir encore.
On est restés figés un moment avant qu’elle ne me dise:
–Une minute !
Je me suis rajusté, pendant que nue, elle se dirigeait vers un sac posé, parmi d’autres, contre le mur. Elle en a tiré un uniforme, des sous-vêtements secs, fourrant l’ensemble trempé dans le sac. Elle a passé rapidement slip, soutien-gorge, noirs, et un nouvel uniforme.
–On y va, elle m’a dit.
Au moment où j’allais franchir la porte, elle a glissé dans ma main un bout de papier.
Elle m’a accompagné à l’extérieur. Les hommes étaient devant le véhicule, ils semblaient navrés.
–Désolé chef, on ne peut pas gagner à tous les coups. Il n’y a rien dans le véhicule.
En fait si, elle avait bien gagné. Mais pas au sens où ils l’entendaient.
–On vous libère. Désolé de vous avoir fait attendre. On fait notre travail.
J’ai repris la route. Encore sidéré par ce qui venait de se produire. J’ai repensé à sa beauté de femme mûre, à son corps, à cette envie de sexe et de plaisir qu’elle avait, à son absence de limites. M’en voulant, parce que Maude était sortie de mes pensées.
C’est après m’être garé devant chez moi que j’ai jeté un coup d’ œil sur le bristol que j’avais posé à la place du mort. Il y avait son nom, un numéro fixe, un numéro de portable. Rien de professionnel. S’était-elle fait faire cette carte pour les hommes qu’elle séduisait de la sorte, les semant en espérant que l’un d’entre eux la recontacterait? J’en avais en tout cas très envie. Même si ce n’était qu’une seule fois, ce serait déjà bien. Elle habitait ici, dans la même ville que moi. J’ai pensé, avec une immoralité absolue que si quelque chose se calait entre nous, ça occuperait les soirs où Maude n’était pas disponible. Elles étaient totalement différentes l’une de l’autre et sans le savoir, se compléteraient parfaitement.