Elle a glissé sa main dans son sac, et a fait surgir un gode orange, plus modeste que celui de la vidéo, mais quand même consistant. De quoi se donner du plaisir. Un simple cylindre d’une vingtaine de centimètres, moyennement épais.
–J’en ai fait de toutes les couleurs. Et de toutes les formes. J’en prends un tous les jours avec moi, et je vais passer un moment avec dans les toilettes. Je suis comme une gosse avec un jouet qui passe son temps avec. Quand je rentre, avant d’aller bosser…Et j’ai des dizaines de schémas à réaliser…
Elle a fait une pause avant de dire :
–Alors tant pis…Si je dois être foutue à la porte…Je serai foutue à la porte.
On a commencé à basculer sur autre chose, je l’ai bien compris, quand, après une autre pause, elle a amené le gode près de sa bouche, et qu’elle a commencé à faire glisser sa langue dessus. Tournant dessus comme si elle avait léché une vraie queue.
–Je me le suis enfoncé dans le ventre il y a deux heures, et il a le goût de mes sécrétions…Tu veux que je te le passe ?
Elle a tourné dessus, me mettant dans tous mes états. Je savais bien que j’avais perdu tout contrôle, et elle aussi, quand elle m’a dit :
–Je sais que je te plais, et je le sais depuis belle lurette. Tu es transparente. On pourrait profiter d’un petit moment ensemble, qu’est-ce que tu en dis ? Avec ce gode ? Ou sans ? Tu veux diriger ou tu me laisses faire ?
Mon absence de réponse comme de réaction a représenté malgré tout une réponse, suffisante. J’ai compris que les choses s’enclenchaient quand elle s’est levée et qu’elle a été tourner le loquet pour fermer le bureau.
–A cette heure ci tout le monde est parti. On a un moment pour nous.
Elle s’est recalée dans le siège.
–Je suis sûre que tu as envie de me voir me caresser avec un gode de plus près que sur la caméra…Tu ne l’admettras pas, bien sûr, et je suis même certaine que la fille sage qui est en toi censure la partie de ta personne qui aime le sexe, et qui a plein d’envies…Moi j’ai laissé m’exprimer mon vrai moi il y a bien longtemps déjà. Celui qui avide de sexe, et de sexe sous toutes ses formes.
Ce qu’elle a fait sous mes yeux, c’était sans doute ce que j’avais envie de la voir faire depuis que j’avais aperçu son ventre nu sous son collant, et à vrai dire, sans doute même avant. Et le scénario qu’elle déployait correspondait à peu de choses près à ce que j’avais fantasmé. Car elle se trompait sur un point : si je n’osais pas, par timidité, exprimer mes envies, en moi, comme en elle, la partie la moins sage avait pris le dessus depuis longtemps, et mes fantasmes me remplissaient l’esprit très souvent. Trop souvent même.
Elle a gardé une jambe sur le siège, droite devant elle, mais a amené l’autre sur l’accoudoir, assez haut, me donnant ainsi une meilleure perspective sur son sexe. Au-delà du sexe je voyais même le double renflement de ses fesses, et la manière dont le sillon traçait son chemin dans ses chairs.
Son sexe disait son excitation. Ses lèvres étaient à présent bien sorties, toute leur longueur éjectée hors de la fente, et elles avaient encore plus gonflé que la dernière fois où j’avais posé mon regard sur elles. Ses liquides intimes coulaient aussi avec plus d’abondance, et ruisselaient sur ses chairs, couvrant le nylon d’une pellicule luisante.
Le gode a la main, son regard planté dans le mien, elle a baladé l’objet fabriqué ici, dans l’imprimante 3D, le long de ses cuisses. Faisait-elle pareil quand elle se donnait du plaisir seule ou s’agissait-il d’une mise en scène ? Ses jus sortaient de son intérieur et ruisselaient maintenant, maculant la face intérieure du collant et venant tremper sa chair, dégoulinant dans ses aines et le long de la face intérieure de ses cuisses. Elle est venue enfin appuyer la tête de la queue artificielle sur la chair étalée de son sexe. La manière qu’a eu son regard de se révulser m’a fait comprendre que, si indéniablement, elle jouait avec moi, elle était aussi prise en partie à son propre piège, voulant sans aucun doute maîtriser son plaisir mais n’y arrivant pas vraiment, emportée par le bonheur de s’exhiber devant moi et celui de sentir le gode sur elle.
Là où je l’ai sans doute surprise, allant au-delà de l’image mièvre qu’elle avait de moi, c’est quand j’ai franchi les quelques pas qui nous séparaient et j’ai pris le gode dans mes doigts. J’avais une impression étrange. Une sorte de joie intense, qu’enfin se passe ce dont j’avais si souvent rêvé, ce que j’avais si souvent fantasmé, et en même temps un sentiment de décalage, comme si ce n’était pas vraiment possible de toucher son but, d’avoir enfin ce que je voulais…Quelque chose qui a persisté, puis s’est dissous, sur le moment mais aussi dans les jours qui ont suivi, lorsque nos corps se sont de nouveau enchevêtrés…Jusqu’à une stabilisation.
Elle a en tout cas été surprise. Peut-être pas par mon savoir-faire, mais par mon imagination et mon envie. Je n’ai pas écarté le collant, au contraire, je suis venue la caresser à travers. Avait-elle déjà tenté une telle approche ? Ca a bien semblé lui plaire, en tout cas. Le gode appuyait et le lycra frottait contre ses chairs intimes, j’imaginais sans mal à quel point ce devait être une double caresse efficace, en tout cas sa manière de se tordre, et celle qu’avait son sexe de gonfler encore, de se dilater et de mouiller le disaient réellement.
–Oh putain, je crois que je vais jouir…
Si elle n’a pas joui, ce qui a suivi a bien ressemblé à un orgasme. Elle s’est tendue, lâchant une espèce de cri étouffé, et éjaculant dans le collant, plusieurs jets qui se sont éparpillés à l’intérieur du lycra déjà ruisselant.
Je me suis penchée sur le sac à main, posé juste à côté, et j’y ai jeté un œil. Comme je l’avais espéré, dedans, il y avait un deuxième gode, un qui n’apparaissait pas sur la vidéo, elle avait essayé toutes les couleurs, celui-là était vert pistache, et d’une taille intermédiaire entre le plus volumineux qu’elle manipulait sur la vidéo, et et celui que j’avais à la main. Surtout, et cela m’a déstabilisée un instant, elle l’avait équipé d’un harnachement qui permettait de le fixer à une taille.
C’est sans doute à ce moment que j’ai compris que la vidéo avait été une sorte de leurre. Qu’elle ne s’était pas laissée tromper, oublieuse qu’il y avait une caméra dans le couloir, mais qu’au contraire, elle s’était faite volontairement filmer, calculant qu’on en arriverait à cette issue, où elle me retournerait et retournerait la situation comme une crêpe.
La seule chose qu’elle n’avait certainement pas anticipé, c’était que j’avais quelques connaissances en la matière. J’adorais, dans les moments où je recherchais du plaisir en solitaire, regarder des pornos. J’étais devenue une connaisseuse, et je n’ignorais plus aucune pratique. J’avais déjà vu pas mal de fois des filles en baisant d’autres avec des godes ceinture.
Je crois bien que, sans renverser totalement la situation, je l’ai quand même bien déstabilisée quand elle m’a vue descendre mon collant et mon slip, transparent d’humidité, les enlever en ôtant puis remettant mes escarpins et attacher, avec des gestes sûrs, le gode ceinture autour de ma taille. J’avais fière allure avec le harnachement, comme j’ai pu le constater en contemplant mon image dans la vitrine d’une bibliothèque. On aurait dit qu’une queue m’était poussée.
Je l’ai attrapée par le poignet, et je l’ai faite venir sur mon fauteuil. Sur mon territoire. Quasiment redevenue maîtresse du jeu, j’ai descendu son collant jusqu’à ses genoux, et je suis venue caresser son sexe, avec au bout de mes doigts le contact de ses chairs intimes, chaudes et épaisses, et le jus visqueux issu de son ventre dégoulinant sur ma main. Elle a poussé un long gémissement quand mon index s’est frayé un chemin entre ses lèvres pour venir à l’intérieur d’elle, mon doigt entouré par une chaleur aussi intense qu’intime. Son gémissement s’est prolongé alors que je faisais aller et venir mon index en elle, une sorte d’anticipation de ce qu’allait faire la queue de plastique d’ici quelques minutes. Mais j’aurais pu gémir aussi, tellement le plaisir de sentir la gaine de sa vulve autour de moi était fort, de sentir sa chaleur, la délicatesse de sa muqueuse, mais aussi le ruissellement continu de ses liquides intimes, qui ne se tarissaient pas, source inépuisable, qui, au-delà de mon doigt, venaient couler autour de ma main, puis descendre jusqu’à mon poignet et dégouliner le long de mon avant-bras. Je me suis soulevée du fauteuil pour retrousser ma jupe, et j’ai glissé une main contre la base du harnachement. Le parement de cuir, dans lequel le gode était fiché, ménageait une ouverture qui permettait d’accéder au sexe. Mes lèvres, comme les siennes, mais pas dans la même proportion, étaient gorgées de sang, bien gonflées, et j’ai appuyé mes doigts dessus, éprouvant immédiatement du plaisir.
J’ai fait bouger le doigt que j’avais introduit en elle dans un mouvement de va-et-vient qui a produit des bruits de succion. Cambrée en arrière elle gémissait de plaisir. Il y a eu un ultime bruit de succion quand j’ai retiré mon doigt d’elle. La suite a été très rapide. Elle a repris l’initiative quelques instants, alors que je m’apprêtais à l’amener sur moi, Elle s’est penchée sur moi, trouvant l’ouverture dans le cuir et, sans la moindre hésitation, elle a fait rentrer le gode qu’elle avait récupéré en moi, et l’a fait aller et venir. Ses gémissements sont devenus les miens, alors que le plaisir montait en moi, très fort, d’autant plus fort que j’avais le ventre en feu, et que j’avais attendu ce geste, comme plein d’autres, depuis longtemps. J’ai voulu me retenir, mais j’ai joui, à sa grande satisfaction.
La suite a été très forte. Elle a lâché le gode pour le récupérer quelques instants plus tard quand elle a été calée sur moi, s’en détachant pour se concentrer sur la queue de plastique que je voulais ficher en elle. On regardait toutes les deux les deux éléments de l’assemblage à venir, Le gode vert pistache dressé au dessus de moi, comme une queue aussi obscène qu’artificielle qui me serait poussée, et son sexe gonflé de dilatation. La tête de la queue est venue appuyer sur ses lèvres qui faisaient comme un obstacle, mais elle est arrivée à passer entre, d’abord de quelques centimètres seulement. Emerveillées, on a regardé le gode disparaître en elle, jusqu’à la remplir totalement et qu’elle soit posée sur moi, l’objet créé en 3D avalé dans son intégralité par sa muqueuse. Elle a basculé son bras droit en arrière, pour venir attraper le gode qu’elle avait fiché en moi et l’a fait aller et venir deux ou trois fois pour me montrer son potentiel.
Ce moment a été évidemment le plus intense, dans un plaisir partagé. On était bien loin de la réalité qui nous entourait, et de la raison pour laquelle je l’avais convoquée. On alternait, dans un rythme qui palier après palier, nous amenait vers la jouissance tout en ménageant l’intensité d’un plaisir partagé. La tenant par les hanches, je la faisais monter et descendre sur la queue en plastique qu’elle souillait de sécrétions à présent plus épaisses, blanches comme du sperme, qui marquaient sa progression vers la jouissance, et qu’elle aimait être pénétrée. Pas étonnant qu’elle se soit fabriqué des godes en 3D. Quand je la reposais, le sexe factice en elle, elle faisait aller et venir le pessaire vert pistache dans mon intimité, me mettant au même niveau qu’elle dans la jouissance. Il fallait dire aussi que le moindre mouvement que j’esquissais pour faire bouger la queue en elle se répercutait sur la gaine de cuir qui entourait mon sexe, me procurant du plaisir. Les deux effets associés me rendaient folle…
Il y a eu un moment particulier où on s’est mises à jouir elle et moi. Mais pas qu’une seule fois. Une chaîne de jouissance, qui a fait que nous avons été emportées, nous nous sommes dissoutes dans ces orgasmes qui nous ont secouées, nous ont faites crier, et éjaculer l’une comme l’autre.
Quand le calme est revenu, nous nous sommes regardées. Fourbues, dégoulinantes de jouissance, mais heureuses que ce moment que nous avions attendu l’une comme l’autre, sans forcément vraiment nous l’avouer, ait enfin eu lieu, autant pour le plaisir que nous en avions tiré, si fort que parce que c’était la perspective d’un rapprochement et de moments partagés qui seraient vraiment bons. Avec l’idée de faire un bout de chemin ensemble.
On s’est rajustées. Elle a récupéré les deux godes, et les a passés sous l’eau à l’évier qu’il y avait dans la pièce.
–On pourrait prolonger ce moment chez moi, elle a proposé.
–Tu m’as donné une envie, je lui ai soufflé.
–Laquelle ?
–J’ai envie de fabriquer des godes avec l’imprimante 3D, comme toi.
–Tu pourras commencer ce soir, puisque, comme je te l’ai dit, j’ai une imprimante à la maison depuis trois jours. Je ne l’ai pas encore testée. On pourra le faire ensemble.
–Et ensuite tester nos productions à deux.
On a quitté le bureau en marchant côte à côte, heureuses de la promesse de bons moments.
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