sexe et miniatures partie 1

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frederic mancini


teenvacancesvoisin voisine


A la mémoire de Charles Beaumont

PARTIE 1
Mes parents ont vécu ensemble pendant une quarantaine d’années avant qu’ils ne se décident, passée la soixantaine, de se séparer, parce qu’ils n’arrivaient plus à se supporter. Mon père avait migré pour une maison familiale dans laquelle il s’était installé, y faisant son nid.
Une pièce était réservée à sa bibliothèque, l’autre à une création étonnante. Il avait fabriqué un univers totalement autonome, installé sur plusieurs tables. Le début de sa création remontait à mes cinq ans. J’avais des petites voitures, et je lui avais demandé s’il pouvait me faire une route pour les installer. Il avait commencé par peindre une route, avec des embranchements sur le dos d’un très grand poster, puis avait rajouté des décors sur les zones vierges, des maisons, des arbres…Emporté par son élan, il était parti sur une création beaucoup plus importante, s’installant à la cave, mes parents étaient encore ensemble à l’époque, ma mère l’avait exilé, et bâtissant un monde, en utilisant un fond cette fois fait de planches, avec village, montagne, plage, ajoutant des dizaines d’éléments jusqu’à créer un univers qu’il avait baptisé Pleasant World, parce qu’ici ‘ce n’était pas comme notre monde, il ne se passait que du positif’…Il avait fabriqué des centaines d’éléments…Ce qu’il ne fabriquait pas, il le récupérait dans des vide-greniers. Il avait trouvé ainsi des figurines qui dataient des années 50 et qui représentaient des hommes, des femmes, des enfants. L’univers qu’il avait crée évoquait d’ailleurs essentiellement cette période.
Sans doute parce qu’il sentait qu’il n’en avait plus pour longtemps, il m’avait dit, six mois avant sa mort:
—Je sais que tu aimes ce que j’ai crée. J’aimerais que tu le récupères et que tu prolonges sa vie. Hortense, (c’ était ma soeur…) elle est passionnée de lecture. Elle aura ma bibliothèque. Ce sont les deux choses qui me tiennent le plus à coeur.
En fait, j’avais de toute façon espéré récupérer cet ensemble qui avait beaucoup d’importance pour moi. Il représentait mon père, son talent, mais il me fascinait aussi, tout simplement. Je ne l’aurais laissé se perdre pour rien au monde.
Je me suis arrangé avec un copain. On a loué une camionnette. J’avais avant emballé tout, ça m’avait pris des semaines, dans des boites et des cartons, et on a trimballé le socle pour tout réinstaller chez moi, dans mon pavillon. Je vivais seul, après avoir partagé la vie d’une jeune femme pendant six ans, et je me disais que cet univers compenserait la déprime chronique dans laquelle j’étais depuis notre séparation.
Il m’a fallu deux jours pour tout remettre en place.
Ca me réconfortait, d’avoir cette présence à la maison. Ca peut sembler ridicule, mais, pour moi, c’était important, une compensation par rapport à un présent peu heureux. Je me retrouvais seul après avoir vécu avec quelqu’un, et je faisais un boulot qui me plaisait moyennement. J’avais été formé à la mécanique auto, j’étais vraiment bon dans ce domaine, et j’étais employé au service minute d’un grand garage, avec deux autres personnes. Il fallait être rapide et précis, ça ne me déplaisait pas, mais je rêvais d’autre chose, d’une plus grande autonomie, d’éventuellement m’installer à mon compte.
En buvant du thé, dans le silence de la maison, le soir, j’ai PERCU, pour la première fois, la présence de la création de mon père. L’ambiance était…Différente…Et j’éprouvais une certaine sérénité.
Je suis parti au lit. Le lendemain, je démarrais tôt.
J’étais fatigué…Tout mettre en place. Je me suis endormi assez rapidement.
Je rêvais énormément. Des rêves très divers. Qui me renvoyaient à mon enfance, et qui étaient souvent la prolongation de moments que j’avais pu vivre de par le passé avec des gens que j’avais perdus. Pas mal de rêves érotiques aussi.
Et puis il y a eu ce rêve.
Je me suis retrouvé dans une vallée. J’étais un peu surélevé, sur une colline, et j’avais face à moi des champs, des fermes, des zones cultivées, et là-bas, plus loin, en suivant la route, le village, avec en arrière-plan des collines verdoyantes.
J’ai bien compris que je me trouvais dans l’incarnation du petit monde qu’avait crée mon père. C’était impressionnant de le voir vivre.
Ce n’était qu’un rêve, et pourtant, il avait une autre dimension que mes rêves habituels. Une épaisseur…On aurait dit que ce n’était pas vraiment un rêve, mais un monde réel, dans lequel j’avais été projeté. Comme si j’avais basculé d’une dimension dans une autre.
En tout cas, jamais aucun de mes rêves n’avait eu cette dimension.
J’allais en profiter, en tout cas, pour explorer les lieux. Ca n’était pas souvent qu’on avait la possibilité de visiter ainsi un lieu dont on n’avait vu qu’une maquette pendant des années, en imaginant des rêves qui changeaient à mesure que je grandissais.
Mais je n’ai pas été très loin.
Je descendais du prè dans lequel je me trouvais quand elle est arrivée vers moi, surgie de nulle part.
C’était peu de choses que de dire qu’elle était somptueuse. Une blonde  magnifique, grande et toute en courbes. Une crinière qui captait la lumière, un visage rond avec des pommettes hautes, d’immenses yeux bleus, une bouche bien rouge et bien charnue et des dents blanches. Sa robe la collait, et elle venait prendre sa chair au niveau de ses épaules, laissant la moitié de seins généreux à nu.
—Salut, beau gosse. Tu as envie qu’on passe un moment ensemble?
C’était vraiment sympathique d’être abordé ainsi par une blonde somptueuse. Ca ne m’arrivait pas tous les jours. Il est vrai que c’était un rêve…
—Je dis pas non, j’ai répondu.
C’était une réponse parfaitement niaise, mais dans un rêve, ça passait.
—Viens, on va se mettre sous l’arbre, ça sera bien.
C’était un univers où tout semblait plaisant. Il n’y avait pas trop de soleil, pas trop de vent…Une sorte d’équilibre.
Je me suis d’abord appuyé contre l’arbre. Face à moi, elle a commencé par descendre sa robe, elle ne portait rien en dessous, pour faire jaillir deux nichons généreux et bien formés. Puis, les laissant nus, elle a soulevé sa robe, me faisant découvrir sa toison blonde, bien fournie, au dessus du dessin de son sexe. Ses jambes étaient vraiment bien dessinées. Elle s’est tournée, pour me présenter aussi son cul, très charnu, qu’un sillon dans lequel j’avais envie de me perdre coupait en deux.
C’est d’ailleurs par là qu’elle a attaqué. Elle a roulé la robe à sa taille, et elle s’est approchée de moi en me présentant son dos. Elle a tendu les mains en arrière pour me défaire. J’étais en pleine érection. Elle a attrapé ma queue dans mon pantalon. Je la laissais faire. Je comprenais bien qu’elle avait une expertise qui n’était pas mienne.
Les minutes qui ont suivi ont été exceptionnelles. Une sexualité comme je n’en avais pas encore expérimentée. Quelque chose de fou, d’original, qui n’avait rien à voir avec le sexe tel que je l’avais pratiqué jusqu’à présent avec mes quelques partenaires. Et qui annonçait sans aucun doute ce qui devait se passer chaque fois que je serais ici. Tenant fermement ma queue, elle a commencé à balader mon gland dilaté contre la chair de ses fesses, que j’ai senties dures et chaudes. Je me demandais où elle voulait en venir. l’étape suivante, ça a été pour elle de lâcher ma queue et d’ouvrir devant moi ses fesses, en posant ses mains à plat sur leur partie centrale, m’offrant l’intégralité de son sillon. C’est là que c’est parti sur autre chose, à quoi je ne m’attendais pas. Elle s’est rapprochée de moi, et elle est venue coller ma queue dans son sillon, l’enveloppant de la masse chaude de ses fesses. Une partie de mon gland émergeait  en haut de son sillon. Puis, prenant ses fesses à pleines mains, elle m’a caressé doucement. C’était quelque chose d’inédit, de chaud et de troublant, auquel je n’aurais jamais pensé. Ma queue était enveloppée par ses chairs, et la pression de sa chair sur moi était aussi constante qu’excitante. Je me suis rendu compte que je montais vers la jouissance. Elle avait amorcé quelque chose qui avait atteint un degré d’intensité qui m’a surpris…Il fallait dire que ça faisait longtemps que je n’avais pas éprouvé du plaisir, que ce soit avec une femme ou seul. Après ma séparation, j’avais ressenti un vaste dégoût pour tout ce qui avait à voir avec le sexe.
L’orgasme que j’ai eu a été vraiment intense. Il m’a traversé et donné un plaisir qui est resté à flotter sur moi. Il y a eu une phrase qui est passée dans ma tête, ‘ici, le plaisir est plus fort qu’ailleurs…’ qui avait été prononcée par elle, et je me suis rendu compte qu’elle arrivait à communiquer avec moi sans qu’on parle…J’ai joui très fort, en même temps que je voyais la semence jaillir, venir frapper le bas de son dos pour ensuite dégouliner dans sa raie. Elle a rajouté mentalement ‘J’aime sentir le sperme couler entre mes fesses…’
C’est à ce moment-là que je me suis réveillé. Il y avait un décalage entre le rêve et la réalité, et si j’avais joui dans le rêve, ce n’était pas encore le cas dans la réalité. Mais j’étais à un stade avancé de mon plaisir, et il était trop tard pour revenir en arrière. J’ai attrapé ma queue, la sentant gonflée et chaude au creux de ma main, et j’ai joui, la queue agitée de spasmes, mon sperme chaud dégoulinant sur ma main. C’était étrange de jouir ainsi deux fois, une fois dans le rêve, une fois dans la réalité. Surtout, j’avais le sentiment qu’il y avait un effet de cascade. Cet orgasme-là a été intense parce que le précédent l’était aussi. Je suis resté figé dans ce moment de plaisir. Je m’étais réveillé une demi-heure avant que le réveil ne sonne. Je suis resté allongé, en repensant à ce rêve. D’une qualité spéciale. Il y avait là un sens de la réalité que je n’avais pas trouvé ailleurs, dans aucun de mes rêves avant. C’était comme si ce monde existait vraiment.
Je me suis finalement décidé à me lever. Il était temps que je me prépare.
Je me suis rendu dans la petite pièce où le chef d’oeuvre de mon père était installé. De cet univers qu’il avait crée, se dégageait une force, une intensité qui me semblait plus présente d’heure en heure. J’ai laissé mon regard glisser sur ces lieux miniatures. Je voyais un petit personnage féminin avec des cheveux blonds près d’un arbre, habillé de blanc. Elle? Non, comment pouvais-je penser ça? C’était plus simple, j’avais installé la maquette dans la journée, j’y avais beaucoup pensé et donc c’était venu dans la nuit.
Et pourtant…Le rêve était spécial.
J’ai accompli mes rituels du matin et je suis parti travailler.

 

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