Depuis que j’avais accepté son invitation, Emilie avait totalement changé. Elle, toujours maussade, semblait totalement radieuse. Elle souriait toute la journée, je l’avais même entendue chantonner. Je commençais à me demander si je n’allais pas regretter nos simples échanges du matin. Emilie me plaisait beaucoup et on s’entendait parfaitement sur le plan sexuel, ce qui me semblait plutôt rare mais je n’étais pas sûr de vouloir une relation au long cours, qui risquait de tuer le charme de ces moments précieux, et finalement suffisants. Et sans doute que j’étais en ce moment totalement obnubilé par ces nuits qui me comblaient.
J’étais assis quand elle était arrivée, Emilie avait plongé sur moi et elle avait défait mon pantalon. Elle avait une passion pour les fellations, comme elle disait ‘J’adore avoir ton gros truc dans la bouche…’ Elle avait défait son jean, l’avait baissé avec son slip et elle se caressait, les doigts inondés de jus, en même temps qu’elle travaillait ma queue de sa langue et de sa bouche. C’était toujours un moment de plaisir intense, et encore plus quand elle faisait ce qu’elle avait été la première à me faire, elle venait sur mes couilles et elle les caressait de sa langue habile. Je n’avais pas soupçonné le plaisir qu’il pouvait y avoir à sentir les mains, la langue ou la bouche d’une femme sur cette partie de son corps, et c’était encore mieux si, comme le faisait Emilie, en même temps, une main allait et venait sur sa queue. Un moment où elle me donnait un plaisir intense, sans pour autant négliger le sien, puisqu’elle se caressait. Il y avait entre elle et moi une sorte de balance, qui faisait que, si dans certains cas, le plaisir était partagé, si on se sacrifiait pour l’autre, le lendemain, sans qu’il s’agisse du résultat d’une entente, on inversait. La veille j’avais glissé mes doigts dans son sexe, l’un après l’autre, jusqu’à être totalement en elle et la caresser à l’intérieur. Une pratique qu’elle adorait, comme j’aimais qu’elle vienne sur mes couilles.
Emilie a senti que j’allais jouir, et elle a fait ce qu’elle faisait toujours dans de tels cas, rattrapant ma queue pour ne rien perdre, se la fourrant dans la bouche et maintenant celle-ci fermée pour ne pas laisser perdre le moindre trait de sperme, ce qui n’était pas évident, surtout quand ma queue était agitée par des spasmes. Vidé de ma semence et dans les restes d’un orgasme puissant, je l’ai regardée se frotter fébrilement le clitoris jusqu’à ce qu’elle jouisse.
Elle est venue chercher ma bouche et ma langue, pour un baiser au goût de sperme.
—Je t’attends demain. Tu penses venir quand?
—Ca te dit le début de l’après-midi? Je te présenterai ma famille.
—Si tu veux…Je te préviens, je suis plutôt timide.
—Il ne faut pas. On est toutes très accueillantes.
—Si tu le dis…
C’est cette nuit-là que ma vie dans le monde parallèle a pris un tournant. J’avais le sentiment que j’allais y être pour longtemps, et j’avais envie de m’intégrer. Ca s’est fait très rapidement, à la fois parce que c’était une autre réalité, mais aussi parce que le monde avait envie de me fixer ici. J’ai pensé qu’il fallait peut-être que je m’intègre dans cette communauté. Vu mes compétences…Je passais devant un garage, et j’ai vu un panneau ‘CHERCHE DE L’AIDE’. J’ai avancé jusqu’à l’intérieur. Sous une voiture surélevée, un type dans la cinquantaine, trapu, enveloppé par un bleu de travail, examinait le dessous d’un véhicule.
—Je pense avoir de bonnes compétences en mécanique, je lui ai dit.
Il m’a regardé.
—Si tu trouves ce qui déconne dans cette voiture, je t’engage. Elle fait un bruit bizarre quand elle roule, selon son propriétaire.
—Un bruit bizarre?
J’ai réfléchi.
—Si on défaisait la plaque qui protège le moteur?…Doucement…
Il s’est exécuté avec délicatesse. De l’huile s’est mise à couler, accompagnée quelques instants plus tard par le bouchon de vidange mal refermé.
Il m’a fait un sourire.
—Je pense que tu as un travail. Tu habites quelque part? Si tu n’as pas de logement, je crois que l’appartement au dessus du garage te conviendrait bien. Il faudra juste faire quelques aménagements…
Tout se passait pour le mieux. Ca n’aurait sans doute pas été le cas dans le monde réel.
J’ai entendu quelque chose. Un bruit de pas. Plus précisément, un bruit qui me plaisait, des talons aiguille tapant sur le ciment. Je me suis retourné. Devant moi se tenait une superbe créature brune, un visage fin encadré par une chevelure noir corbeau, lisse, qui lui arrivait très bas. Elle avait des bottes en cuir, un cuir noir froissé, avec des talons aiguille d’au moins neuf à dix centimètres qui la cambraient avantageusement, mais même sans être cambrée, elle aurait sans doute été plus qu’appétissante. Le tailleur gris très simple qu’elle portait était à la fois collant et révélateur. Une silhouette souple, mais des formes bien marquées…Entre sa veste et sa peau, il y avait juste un soutien-gorge qui enveloppait sa poitrine, et ses jambes étaient gainées de nylon. Le désir a afflué, avec toute sa violence, dans mes veines. Elle était vraiment hyper désirable. Et le sourire qu’elle m’a dédié laissait entendre qu’elle n’était pas opposée à ce qu’on approfondisse nos relations.
—Adrienne, je te présente…
—Allan…
—Qui va travailler avec nous…
—Enchantée…
—J’ai des bleus en réserve, elle va t’en trouver un…
Elle m’a entrainé vers le dédale des bureaux. Il y avait une sorte de vestiaire où, sur un portant, des bleus s’entassaient. J’en ai repéré un qui me semblait convenir. Elle m’a souri et j’ai compris qu’elle n’avait vraiment pas l’intention de me laisser me changer, mais qu’elle voulait au contraire profiter du paysage.
—Tu me plais énormément, tu es beau, elle m’a dit, avec cette absence d’inhibition qui était la caractéristique de ce monde.
—Je ne peux pas dire que vous me laissiez indifférente.
Comme je l’ai déjà dit, ce monde me modifiait, de telle sorte que si j’avais eu de la pudeur dans d’autres conditions, ce n’était pas le cas ici. Et puis j’avais un caleçon. Je comprenais bien toutefois que, ici, il y avait pas mal de choses qui dépendaient de ma volonté, et, si j’avais un caleçon, c’était parce que j’avais décidé d’en avoir un.
—Je finis ma journée de travail sur le coup de seize heures…Si tu veux je te ferai visiter l’appartement, elle m’a proposé, alors que je passais le bleu.
Pour mieux me convaincre, elle a défait les deux boutons qui tenaient la veste à sa taille, et elle m’a dévoilé son torse, impeccable, ainsi que ses seins, enveloppés par le soutien-gorge. Il y avait une partie du tissu qui était transparent, et ses aréoles et ses tétons étaient visibles dessous, avec les tétons tout durs, que ce soit naturel ou d’excitation, ou les deux. C’était une promesse qui augurait de ce qui était à venir.
Je me suis réveillé sans sexe et sans orgasme. Finalement, les règles que je croyais établies se dissolvaient rapidement. C’était ce monde qui menait la danse, et pas moi.
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Quelle relation avec la partie 3 ???
Pas compris
Bonne soirée