SEXE ET WWOOFING (Partie 1)
La voiture s’est arrêtée net. La femme a baissé la vitre et elle s’est penchée vers moi.
— Tu vas où mon petit gars ?
Je lui ai montré l’endroit sur mon téléphone.
— C’est à dix kilomètres d’ici. Viens, je te dépose.
Elle avait une soixantaine d’années, aimait apparemment beaucoup fumer, la voix éraillée à cause de la cigarette, une chevelure épaisse dont la blondeur devait sans doute beaucoup à la tenture, un visage aux traits sans réelle grâce. Son corps, par contre, valait le détour, bien conservé, ainsi que le disait la robe en jean retroussée haut qui laissait voir des jambes sans défaut, ainsi qu’une culotte noire, visible parce que la robe devait être très courte au départ, et qu’ elle était remontée.
Je suis monté. Compatissante, elle a écrasé sa clope dans le cendrier, au milieu d’autres mégots.
— C’est une ferme, où je dois te déposer non ?
— Oui, effectivement.
— Je suis déjà passée devant. Ils font du bio, non ?
— D’après mes informations, c’est le cas, oui.
Je regardais ses jambes en me disant que, si son visage avait subi l’assaut de l’âge, son corps, lui était vraiment bien conservé. Elle avait des jambes très bien dessinées. Je n’avais pas remarqué, quand j’étais monté dans le véhicule, ce que je voyais à présent. Elle portait des bas stay-up, couleur chair, des les jarretières incorporées enserraient le haut de ses cuisses.
— Et qu’est-ce que tu vas y faire ?
— Du wwoofing.
Elle m’a regardé, interloquée.
— C’est quoi ça ?
Je lui ai expliqué.
— C’est un système d’échange qui a été créé en 1972. Ça ne concerne que l’agriculture bio. On part d’un pays à l’autre, et on séjourne pour un temps plus ou moins long dans une ferme qui fait de l’agriculture biologique. On apprend leurs méthodes et on contribue en travaillant. Les gens qui accueillent offrent le gîte et le couvert. Il n’y a aucune contrepartie financière. Il n’est pas question d’argent. Je suis allemand, je m’appelle Günther et j’ai candidaté pour passer un mois chez les S… Je finis mes études d’ingénieur agronome.
— Tu es allemand ? Mais dis donc, tu parles parfaitement bien le Français.
— On commences les langues tôt chez nous, et on a beaucoup d’heures.
— Et tu es contre l’agriculture traditionnelle ?
— Les pesticides ça fait trop de dégâts.
Cela faisait une semaine déjà que j’étais en France. J’avais profité de mes vacances universitaires. J’avais rendu visite à une cousine qui habitait à Lyon, et ensuite j’avais pris le bus et fait de l’auto-stop.
— Dis donc, tu as l’air en forme… Je te plais ?
Je me suis rendu compte, en même temps, que je bandais, que mon érection était visible, et que, bien malgré moi, j’avais gardé mon regard collé au corps de la femme d’âge mûr.
— Tu dois arriver à une heure précise ?, elle a rajouté.
— J’ai appelé ce matin pour les prévenir que je serais là dans la journée.
— Tu veux qu’on s’arrête un peu plus loin ? Il y a un grand parking, et il est coupé de la route par une rangée d’arbres. On pourra passer un petit moment…Tu arriveras chez ton hôte de meilleure humeur…
— C’est une bonne idée.
Ça faisait plusieurs semaines que je n’avais pas fait l’amour. J’avais une petite amie, mais on s’était séparés. Le sexe avait commencé à me travailler très jeune et ça ne s’était jamais vraiment arrêté. J’avais plein d’envies, et de fantasmes. Et cette femme m’attirait. J’aimais tous les types de femmes, mais aussi les femmes mûres.
Elle ne mentait pas. Il y avait bien un parking, un peu plus loin, qui était totalement coupé de la route par une rangée d’arbres. On y serait tout à fait tranquilles.
— Tu as envie d’en voir plus, elle m’a proposé une fois qu’elle s’est garée et a coupé le moteur.
Elle n’a même pas attendu ma réponse. Elle a commencé par faire tomber la veste de son tailleur, et elle a retroussé son corsage. Dessous, elle avait un soutien-gorge noir, dont elle a extrait, l’un après l’autre, deux seins qui n’étaient certes plus de la première fraîcheur, mais qui étaient encore fort honorables, ronds et moins tombants qu’on aurait pu le craindre, avec des tétons que l’air a durcis. Voulant ensuite me montrer qu’ailleurs, c’était aussi bien, elle s’est légèrement tournée, a ouvert les cuisses, et a tiré son slip sur le côté pour me dévoiler son sexe, de grandes lèvres lisses qui gonflaient.
Elle a eu un petit rire.
— Tu peux toucher si tu veux.
Je me suis dit que ce moment sympathique augurait bien de mon séjour à venir à la ferme. Comme un signe positif. J’ai compris par la suite à quel point c’était effectivement le cas. J’ai tendu la main vers ses seins, sa chair était douce et chaude… J’ai agacé un téton, puis l’autre, les faisant plus gonfler encore. Mes doigts ont rejoint les siens sur son sexe qu’elle caressait dans un mouvement de va et vient. Elle était bien moins humide qu’une fille de vingt ans, mais du jus sortait encore d’elle… Elle s’est concentrée sur son clitoris, pendant que je glissais deux doigts en elle et que je les faisais aller et venir. Elle a joui très rapidement. Elle devait être en manque, elle aussi.
— Tu veux que je m’occupe de toi ?
Elle n’a même pas attendu de réponse, elle avait déjà sa main sur mon pantalon, pour sortir ma queue.
— Je vois que les jeunes Allemands ont de belles queues, a-t-elle commenté une fois qu’elle m’a eu en main.
Elle m’a caressé doucement, me faisant gémir. Si je ne m’étais pas retenu, je me serais joui dessus. Du liquide pré-séminal, gras et sirupeux coulait de mon méat. J’avais été abstinent trop longtemps. Elle s’est penchée et elle a promené sa langue sur mon gland, lapant le liquide qui sortait de moi, me laissant un instant sec, puis revenant à nouveau dessus, alors que du jus sortait encore. Elle avait amené ses doigts au niveau de son sexe, et elle se fouillait, deux doigts rentrés en elle.
— Tu vois, elle m’a dit, l’instant d’une pause, je suis vieille, j’ai des rides sur le visage, mais j’ai encore envie de sexe. Les gens pensent qu’au-delà d’un certain âge, ça ne nous intéresse plus, mais c’est tout sauf vrai. Et puis j’ai beaucoup d’expérience, plus que des femmes au corps plus lisse.
Elle a longtemps tourné sur moi, avant de venir passer cette même langue, habile et exploratrice, sur mes couilles. J’avais déjà eu pas mal de partenaires, mais aucune fille ne m’avait fait ça. Si on m’avait demandé avant, j’aurais pensé que c’était sans conséquences, mais j’ai senti de la chaleur et de l’électricité monter dans mon ventre, et j’ai failli jouir. J’ai lâché un trait de sperme, qui a atterri sur le pare-brise. Ça l’a fait rire.
Elle s’est redressée et elle a défait sa jupe pour plus de commodité, puis elle a tiré son slip dans son aine.
— Je ne mouille plus comme une fille de vingt ans, mais une chatte ça reste une chatte, et tu auras quand même du plaisir.
Elle a glissé du côté passager et elle est venue s’ajuster sur moi, de manière à être d’aplomb au dessus de ma queue. Elle s’est laissée descendre. A mi course, elle a attrapé ma queue, et l’a centrée. Malgré tout, quand mon gland est rentré en contact avec ses chairs, il est parti sur le côté, dans son aine. Elle l’a ramené vers le milieu, et cette fois il est rentré sans aucun problème.
Elle ne disait pas tout à fait vrai, son sexe était quand même un peu mouillé, ça a été la sensation qui m’a envahi, et juste après de la chaleur. Elle s’est totalement empalée sur moi, jusqu’à totalement avaler ma queue, ses lèvres reposant sur mon pubis. Elle m’a souri, et à ce moment, même si elle était vieille, même si elle avait des rides, et ne devait jamais avoir eu vraiment un joli visage, elle était irrésistible.
— Ce que je vais te faire, une fille de vingt ans ne te le fera jamais.
Je me suis demandé ce qu’elle voulait dire, mais j’ai vite eu la réponse. J’ai senti que quelque chose m’enserrait la queue. Elle resserrait ses muscles vaginaux, pour comprimer ma queue.C’était une caresse délicieuse, comme je n’en avais jamais encore connue auparavant. Elle serrait, relâchait, resserrait… Une fois c’était délicieux. Au bout de la dixième, il fallait que je lutte pour ne pas jouir tellement ça me mettait à vif.
— Retiens-toi, ça n’en sera que meilleur.
Comprimer ainsi ma queue lui procurait aussi du plaisir. Elle fermait les yeux et gémissait… Plus elle me comprimait et plus j’avais l’impression de grossir dans sa chatte… J’ai été très impressionné par son clitoris, qui pointait son museau hors de la gaine qui le masquait, et qui grossissait de plus en plus, jusqu’à devenir vraiment très épais et très long.
Elle a fini par m’expulser de son vagin. Elle a plaqué ma queue contre son ventre. Deux secondes plus tard, je balançais, saccade après saccade, ma semence en jets blancs épais, qui ont arrosé sa chair. Elle s’est frottée le clitoris, jouissant dans un orgasme qui l’a faite se cambrer et crier.
Après il a fallu s’essuyer, se rajuster. Elle a rallumé une clope.
— Allez, je te dépose… Au moins on aura passé un bon moment ensemble…Tu vois, un jeune, une vieille… On peut quand même avoir quelque chose de commun…Tiens, passe-moi ton portable…
Dans le répertoire, elle y a tapé un prénom CORINNE et un numéro de téléphone.
— On a passé un bon moment ensemble. Si tu as envie qu’on remette ça… Je suis d’accord…
Elle m’a souri. J’allais passer un mois ici, et je savais déjà que j’avais envie de la revoir. Elle avait un corps très attirant, et une expérience qui faisait du sexe avec elle une découverte.
Elle a conduit pendant encore un quart d’heure, avant de prendre un chemin de terre qui passait entre d’immenses peupliers. Elle m’a arrêté devant un portail en bois. FERME DES JONQUILLES, il était écrit en haut. Elle m’a fait un clin d’œil et m’a déposé.
J’ai poussé le portail et je suis rentré. Devant moi, un magnifique corps de ferme, tout blanc, fait de plusieurs blocs accolés les uns aux autres.Sur la gauche un chemin donnait sans aucun doute accès aux terrains que j’avais pu voir en photo. Je ne savais pas trop où aller, alors je me suis décidé pour ce qui m’a semble être l’entrée centrale.
Il y avait une entrée, qui donnait sur un escalier en bois qui amenait vers les étages, et sur deux pièces, sur ma gauche et ma droite, portes ouvertes. Je me suis demandé où aller. Un peu gêné de faire ainsi intrusion, j’allais lancer un ‘Il y a quelqu’un ?’ mais j’ai préféré me taire, parce que j’ai entendu un petit gémissement. Qui semblait venir de ma gauche. J’ai hésité, puis j’ai décidé de glisser un œil, pensant que je serais en partie dissimulé par les rideaux, qui de part et d’autre, étaient accrochés devant les portes.
La pièce sur laquelle j’ai glissé le regard était une large pièce à vivre. J’ai repéré quelques éléments, une grande cheminée, une longue table de l’ancien temps, des canapés et des fauteuils…
C’était précisément autour du canapé que venaient les gémissements… Il y avait deux filles qui étaient positionnées dans et devant le canapé. Une petite brune, avec des lunettes, une chevelure bouclée, un air assez enfantin même si elle devait déjà avoir une vingtaine d’années. Elle était habillée, contrairement à la grande blonde, que je voyais de trois quarts, qui se tenait devant elle. Les gémissements provenaient de celle-ci,qui avait été troussée. Elle avait le T-shirt roulé aux épaules, dévoilant un torse fin et une poitrine lourde, et son jean et sa culotte étaient descendues au niveau de ses genoux. Au moment où j’ai glissé un œil, la fille brune, en enlevant ses lunettes, lui a dit d’un air décidé :
— Je vais te bouffer la chatte et te faire jouir…
Je n’avais pas d’extraordinaires connaissances en argot,mais je croyais deviner ce que voulait dire bouffer la chatte… Je l’ai en tout cas compris quand, empoignant les fesses de la fille à pleines mains, elle a plongé sur son sexe… Je n’ai pas vu grand-chose, juste entendu de petits bruits de succion, mais ça m’a mis en feu… J’avais déjà vus pas mal de pornos, et je n’avais aucun mal à imaginer la langue parcourant les lèvres du sexe, glissant dans la muqueuse, venant titiller le clitoris… La petite brune devait vraiment être habile, la blonde se cambrait en arrière en gémissant.
Je les ai regardées encore quelques secondes, puis j’ai reculé et je me suis éclipsé. Je n’aimais pas violer l’intimité des gens. Ce qu’elles faisaient leur appartenait. Je me suis quand même dit que le Sud-Ouest de la France, c’était chaud.
Je suis ressorti. Logiquement, s’il n’y avait personne dans la maison sauf la petite brune et sa maîtresse, tout le monde devait encore être aux champs. J’ai décidé de contourner la maison.
J’ai été émerveillé. Bien sûr, j’avais vu les photos, sur le site, mais elles ne donnaient qu’une impression partielle du domaine qui s’étendait devant moi dans sa globalité. C’était sans doute un paradis, un paradis de l’agriculture biologique. Un gigantesque patchwork où se côtoyaient des zones dédiées à différentes activités : du simple maraîchage, des vignes, de l’agroforesterie, des prairies avec des animaux, quelques moutons, des chevaux, des jachères… Je savais qu’ici, je trouverais mon bonheur. J’avais déjà fait des stages, en Allemagne, sur des fermes, mais elles n’avaient pas cette dimension.
J’ai aperçu un groupe d’une dizaine de personnes. Ils étaient autour d’une parcelle, occupés à récolter des pommes de terre. Je me suis approché, suivant des allées pré-dessinées. Un homme d’une cinquantaine d’années, j’avais vu sa photo sur le site, c’était le patron des lieux, m’a fait un signe de la main et un sourire. Il était fidèle à la photo qu’il y avait de lui sur le site, un visage rond, une épaisse moustache, mais quasiment plus de cheveux, la moustache étant supposée sans doute compenser le manque capillaire.
— Tu dois être Günther ? On t’attendait…Tu as fait bon voyage ? Je te présente tout le monde… Ça c’est mon épouse, Sandra, et mes filles… On a réussi à avoir des triplées… Il y en a deux ici, l’autre est je ne sais pas où… Ici, chacun fait ce qu’il veut, à condition qu’il fasse son travail… Lætitia, Sylviane et Maeva… Là, tu as Lætitia, et Sylviane…
J’ai été impressionné. S’il expérimentait dans l’agriculture biologique, en faisait-il de même dans le clonage ? En tout cas, si c’était le cas, l’expérience avait été parfaitement réussie.
Le modèle original, ç’avait été son épouse, présentement occupée à récolter les pommes de terre. 45 ans à peu près, mais faisant plus jeune. Elle avait un minois, visage ovale, pommettes hautes, nez et bouche fins, qui avait été dupliqué trois fois à l’identique, y compris pour le défaut de vision, j’aurais penché pour de la myopie. Elles étaient de tailles moyenne, fines, mais avec des formes marquées, et sans aucun doute, aussi bien la mère que les filles étaient désirables. Ensuite, il m’a présenté Arnaud, un jeune homme qui travaillait avec eux sur la ferme, il s’était associé, un type longiligne avec une barbe taillée, et deux femmes dans la quarantaine, qui étaient en contrat d’insertion, Marie et Andrea, deux brunes dodues.
— On va te montrer ta chambre… Tu veux t’en occuper, Sylviane ? Tu nous rejoins quand tu as posé tes affaires, tu commences tout de suite, ici on ne chôme pas, l’idée c’est bien que tu vives comme nous…
J’ai rebroussé chemin avec Sylviane à mes côtés, respirant l’odeur d’un parfum léger mêlé à celui de sa transpiration. J’ai pensé en mon for intérieur que c’était bien que je porte un blouson un rien trop grand qui masquait l’érection que j’avais eue quand j’avais aperçu son clone avec sa copine, et qui se prolongeait alors qu’elle avançait à mes côtés. Elles étaient toutes les trois très attirantes. Je me suis demandé si on voyait des différences si on faisait l’amour avec les trois… Ça n’était qu’une utopie… Il y en avait au moins une qui n’aimait pas les garçons… Quoi que…
Alors qu’on se rapprochait de la maison, j’ai eu envie de prévenir la jeune femme, de lui dire qu’on allait peut-être déranger. C’était peine perdue. Quand on a pénétré dans la maison, le silence régnait, je m’en suis rendu compte dès qu’on a été dans l’entrée. Les deux jeunes femmes avaient disparu, le living était vide.
Sylviane m’a conduit à l’étage, une longue enfilade de pièces. Elle a poussé une porte. La chambre était meublée simplement. Surtout, elle était baignée de lumière, et elle donnait, je m’en suis rendu compte en approchant de la fenêtre sur le domaine. C’était tout à fait ce qu’il me fallait.
Quand je me suis retourné, Sylviane se tenait tout près de moi. A quelques millimètres. Avec une audace qui m’a tout sauf surpris, elle a attrapé ma queue à travers mon pantalon, elle l’a massée doucement, et elle m’a dit :
— Ce soir, je te rendrai visite.
Et sans rien rajouter, elle est partie.
Je me suis dit que décidément, mon séjour démarrait bien.
Je me suis changé, j’ai passé une tenue de travail et j’ai été les rejoindre, pour faire ma part de travail.
Le but du wwoofing, c’est d’apprendre ce qu’on ne connaît pas forcément, et même si j’avais déjà des notions d’agriculture biologique, j’ai été servi. Jacques et son épouse étaient vraiment pédagogues, et ils commentaient, non seulement ce qu’on faisait, mais ils cherchaient aussi à me donner un maximum d’informations.
On a travaillé jusqu’à ce que la fraîcheur remplace la chaleur de la journée. Il a été temps de ramener la récolte à la grange. Jacques m’a expliqué qu’il fonctionnait avec une AMAP mais aussi qu’il allait sur les marchés. Je n’avais jamais entendu parler des AMAP, il m’a fait comprendre qu’il s’agissait d’associations qui favorisaient les productions locales et biologiques. Les clients s’engageaient, en prenant un abonnement, à soutenir un producteur qui leur livrait, une fois par semaine, un cageot, lequel contenait des produits qui variaient selon les saisons.
— Demain matin, il faudra faire les cageots, et aller livrer. Je ne m’en charge pas, c’est Marie et Andréa qui le font, tu les accompagneras. On fait les cageots le matin même, tu t’en occuperas avec elles. Ici, tout le monde est debout aux aurores, six heures du matin.
— Ça me convient.
Jacques a souri.
— On voulait quand même marquer ton arrivée, alors on t’a préparé quelques surprises… Viens à l’intérieur.
Il m’a conduit dans le grand living. Les choses avaient radicalement évolué. Pas tant parce que les deux filles avaient disparu que parce que sur la table avaient été disposés ce qui m’a semblé être des cadeaux. J’ai compris pourquoi, dans nos échanges par mail il m’avait demandé mes mensurations. Des salopettes, un chapeau, des produits divers, des confitures, des fruits séchés… J’ai été touché par leurs attentions… Ensuite, on s’est mis à table, et je me suis très vite senti chez moi. L’hospitalité n’était pas une vaine chose.
Les triplées étaient réunies. Je les observais du coin de l’œil, et je me suis rendu compte, j’étais plutôt observateur, qu’on parvenait à les distinguer l’une de l’autre, en observant leur visage, parce qu’il y avait une légère dissemblance, mais il fallait savoir bien observer, dans leurs traits.
Le repas s’est terminé assez tôt. Ici, il fallait se coucher tôt pour se lever tôt. Je suis monté me coucher.
Je lisais, confortablement installé sous les couvertures quand la porte s’est entrouverte. Une des triplées a fait son apparition. Elle portait une chemise de nuit. Si j’avais tiré de bonnes conclusions de mon étude du soir, c’était bien Sylviane qui m’avait fait une promesse et honorait celle-ci.
Elle s’est approchée du lit. La lumière du plafond rendait la chemise de nuit entièrement transparente et elle le savait. J’ai senti mon sexe durcir. Bien sûr, ses vêtements le disaient, mais elle avait, et ses sœurs, faites sur le même moule, un corps très attirant, qui aurait inspiré du désir à n’importe quel homme. Ses seins étaient volumineux et remarquablement bien galbés, ils défiaient la pesanteur, avec de larges aréoles auxquelles le tissu était collé. Mon regard a glissé jusqu’à la taille fine, ventre légèrement bombé, marqué par le creux du nombril, aux hanches bien marquées. J’ai suivi la pente du pubis, orné d’une toison, que même quand on faisait de l’agriculture biologique, on disciplinait et taillait, et plus bas, me suis étendu sur le bistre de lèvres déployées hors de sa fente, signe sans doute d’excitation. Elle a voulu me monter également la partie pile. Elle avait incontestablement des jambes bien dessinées, et c’est plutôt rare. Elle avait aussi des fesses, mais ça ses jeans me l’avaient déjà dit, et c’était aussi vrai pour ses sœurs, bien dessinées, bien rondes, et bénéficiant d’une chute de reins qui leur donnait une cambrure incomparable.
— Je t’avais dit que je passerais ce soir.
J’ai farfouillé dans ma mémoire, à la recherche du tableau que j’avais élaboré dans ma tête. Trois prénoms dans la colonne un, des caractéristiques dans la colonne deux. Non, c’était bien elle. Mais je crois bien que je n’aurais pas dit non s’il s’était agi d’une de ses sœurs et sosie à 99 pour cent. J’avais une idée qui me trottait dans la tête, de savoir si elles étaient différentes dans leurs goûts sexuels. La réponse ne pouvait être que positive…
— Mes tes mains sous ma chemise de nuit, et caresse-moi… Tu peux mettre tes mains ou tu veux…
J’étais dur comme de l’acier. J’ai soulevé la chemise de nuit, qui tombait assez bas. Avant même de la toucher, la sensation de la chaleur, intense, de son corps, s’est portée sur mes mains. Je ne savais pas où les mettre, tout me faisait envie. J’ai fini par les remonter au niveau de son torse. J’aimais le galbe de sa poitrine, et j’ai caressé la chair délicate de ses seins, avant de venir sur ses tétons. Je pourrais le porter dans mon tableau, elle était très sensible des seins, et que je les caresse aussi, bien que je me concentre essentiellement sur ses tétons la mettait déjà dans tous ses états. Sa chatte ruisselait littéralement de ses sécrétions qui coulaient le long de ses cuisses. J’ai laissé mes mains courir le long de son torse, sur ses hanches, venant prendre ses fesses à pleines mains, me remplissant de leur fermeté. J’ai soulevé plus haut encore la chemise de nuit, qui s’est rabattue sur nous comme une cloche de nylon. Tout en caressant de la pointe du doigt son sillon, en venant appuyer au passage sur sa muqueuse anale, j’ai plongé sur son sexe, venant la parcourir de la langue, buvant le liquide sirupeux au goût à la fois amer et sucré qui coulait d’elle. Elle était très ouverte et je voyais vraiment l’intérieur de son sexe, aussi bien en profondeur qu’en largeur, une muqueuse bistre, qui luisait des sécrétions qui la trempaient. Elle gémissait à présent, sans fausse honte.
— C’est vraiment bon… Tu as bien fait de venir… On m’a souvent dit que les Allemands étaient des amants parfaits, je constate que c’est vrai…
— C’est très flatteur…
J’étais agenouillé devant elle… Elle m’a fait comprendre qu’elle voulait que je me mette sur le lit.
— Mets-toi sur le lit, allonge-toi, je veux venir sur toi, c’est comme ça que j’aime…
Je suis sorti de sous la chemise de nuit… Elle l’a carrément enlevée, sa nudité me sautant au visage. Elle était vraiment attirante. Mais on pouvait en dire autant de ses sœurs. Je me suis retrouvé allongé sur le lit, elle venant sur moi. Elle s’est d’abord posée en deçà de ma queue, l’a caressée.
— On va mettre une capote, je ne tiens pas à choper quelque chose ou être enceinte, même si je prends la pilule.
Elle a passé la main dans son épaisse chevelure, qui tenait assemblée grâce à une épingle, et elle en a extrait un préservatif dans son emballage, qu’elle a défait. Deux secondes plus tard, elle faisait glisser d’un seul mouvement, souple et habile, sa main sur ma queue, me gainant de latex jusqu’à la racine de mon sexe. J’avais satisfait à ses desiderata, elle pouvait aller plus loin. Elle s’est redressée, et elle est venue poser la tête de ma queue contre ses lèvres. On a regardé tous les deux, aussi fascinés l’un que l’autre, le membre glisser en elle et disparaître entre les parois bistres jusqu’à être totalement avalé. Elle était pour ainsi dire assise sur moi, le sexe totalement englouti par cette muqueuse dont je sentais la chaleur et l’humidité autour de moi. C’était aussi bon pour moi que pour elle, à en juger par son expression.
— Je ne pourrais pas vivre sans queue.
J’aurais pu dire la même chose sans doute, mais en sens inverse. Comment vivre sans avoir une chatte autour de sa queue, bien fondante, exactement comme la sienne ?
Elle s’est appuyée sur le lit, de part et d’autre de mon corps, et elle s’est faite monter et descendre sur mon membre… Chaque fois qu’il réapparaissait, le plastique du condom était plus souillé par ses sécrétions vaginales. Elle était en plein nirvana. J’ai fini par l’attraper par les hanches, et prendre le relais… C’est à ce moment qu’elle a commencé à jouir, dans une série d’orgasmes qui l’ont secouée et lui ont fait perdre tout contrôle. Elle était une poupée saccadée, agitée par des soubresauts, au dessus de moi, et c’est de la voir ainsi qui m’a fait jouir.
A bout d’orgasmes, elle s’est écroulée près de moi, s’endormant aussitôt. Je n’ai pas tardé à la rejoindre dans la sommeil. L’espace d’un instant, au milieu de la nuit, j’ai senti qu’elle bougeait, j’ai ouvert les yeux, je l’ai vue glisser la chemise de nuit sur elle, puis s’éclipser. Je me suis dit que mon séjour démarrait bien.
Le réveil a sonné tôt. Je suis descendu, après ma douche. La table était remplie de victuailles, il n’y avait qu’à se servir. Petit à petit, toute cette communauté à laquelle j’avais la chance d’appartenir arrivait. Ça discutait, ça riait, et c’était comme si j’avais toujours été là et que je fasse partie de ce petit groupe.
Une fois le petit déjeuner bouclé, on est repartis dans le hangar préparer les paniers. Il fallait les garnir, de manière égale, avec les produits du moment. Jacques m’a remis un registre, qui , m’a-t-il expliqué, contenait les noms et les adresses des personnes à livrer. Il m’a demandé de cocher simplement, chaque fois qu’un panier était remis et l’argent encaissé. Les filles connaissaient parfaitement la route. La liste était copieuse. Ça prendrait sans doute la matinée.
On a chargé tous ensemble. C’était bien qu’il y ait vraiment ce travail en collaboration, réel signe d’une entraide. Tout va plus vite ainsi.
J’observais du coin de l’œil Marie et Andrea. Elles avaient dans la trentaine toutes les deux, et j’imaginais sans mal que les années qui précédaient n’avaient pas été très agréables pour elles. Il y avait dans leur expression une sorte de tristesse qui mettrait sans doute pas mal de temps avant de s’effacer. Elles n’étaient pas très grandes, plutôt rondes, avec des formes charnues, sans doute quelques kilos en trop, même si ça leur allait bien, Marie en jean et sweat-shirt alors qu’Andréa avait opté pour une tenue plus légère, une simple robe. On avait le sentiment, à les regarder qu’il existait entre elles une profonde complicité. Ça se voyait surtout à la manière qu’elles avaient l’une et l’autre de se frôler, leurs mains se portant sur des zones sur lesquelles une simple amitié n’aurait pas impliqué qu’elles se portent. Il ne fallait sans doute pas se poser de questions sur la nature réelle de leurs relations. Si Sylviane était venue me rejoindre la nuit précédente, sans doute que les deux filles dormaient ensemble.
Quand on a eu fini, la fourgonnette était chargée jusqu’à la gueule. Marie s’est calée au volant, Andréa près d’elle, et je me suis trouvé sur la droite. J’ai eu envie un instant de suggérer que je pourrais me mettre au milieu, mais j’ai aussitôt pensé qu’elles préféraient une proximité qui s’est nettement manifestée quand Andréa a posé ses doigts sur le pubis de son amie, et s’est mise à caresser, à travers le tissu de son jean qui la collait comme une seconde peau, son pubis gonflé, et le renflement de son sexe, fendu en deux au milieu. Une caresse insistante et précise. Marie a poussé un petit soupir, avant de repousser la main.
— Tu veux nous faire avoir un accident ! Sois sage on fera une pause…
Andréa était collée contre moi. Je sentais l’épaisseur de son corps, ses formes contre moi, cette rondeur chaude et rassurante. Elle dégageait un délicat parfum de muguet.
Me souriant, elle m’a jeté :
— Marie et moi on s’aime, mais on aime aussi tout ce qui nous donne plus de plaisir. Par exemple les coups à trois…
Au moins, c’était clair. Sans doute pour mieux me convaincre, elle est venue me masser doucement à travers le tissu de mon pantalon. J’ai senti que ma queue se durcissait, même si ces derniers temps, elle n’était jamais vraiment au repos.
Je ne risque pas d’oublier cette matinée, ce mélange entre livraison et sexe. J’ai compris pour la première fois que travailler sur une ferme biologique, c’était pas mal de travail. On a fait le tour de pas mal de petits villages alentour, de villes moyennes, mais aussi de maisons isolées dans la nature. La plupart étaient des habitués, il n’y avait pas vraiment de nouveaux arrivants. Une prise de contact, quelques paroles, le panier était livré, et on repartait. Les filles étaient concentrées, mais à intervalles réguliers, elles se pelotaient, elles s’embrassaient, maintenant entre elles une tension, mais aussi un contact. Je bénéficiais aussi de caresses, et je crois bien que je n’ai pas vraiment eu la queue au repos de toute la matinée.
Il devait être onze heures du matin, je finissais de remplir avec application le carnet, j’avais coché à chaque fois qu’on remettait un panier, il en restait dix à délivrer, Andréa, collée contre Marie lui pétrissait les fesses.
— Quand on a fini, a dit Marie, on fait toujours une pause dans un endroit bucolique, avant de rentrer. Tu veux qu’on te dépose, ou tu préfères rester avec nous ?
— Ça serait intéressant pour toi, a renchéri Andréa.
Des images précises se sont dessinées dans ma tête.
— Alors, je resterai.
Je crois bien que tous les trois, on a ressenti du soulagement une fois la matinée terminée. Une tâche fastidieuse et pénible, surtout la dernière heure.
J’ai plutôt une bonne mémoire, et j’arrive à me repérer assez facilement, alors j’ai commencé à prendre les mesures du département, où se trouvait tel ou tel village, et surtout où nous, on se trouvait. Elles sont reparties pour la ferme, mais au lieu d’aller jusqu’à celle-ci, elles ont pris un petit chemin. On a débouché sur une clairière, totalement isolée par la verdure.
— C’est notre petit coin de paradis…
Il n’y avait pas trop à se demander pourquoi c’était leur petit coin de paradis. Marie est descendue, elle a contourné la voiture, et elle est venue se positionner devant ma portière, ouverte.J’ai pris ça pour une invitation, et j’ai défait le bouton qui tenait son jean à sa taille, descendu la fermeture éclair, et tiré son jean le long de ses cuisses pleines. Andréa est venue se glisser à côté de moi. Elle a baladé un index sur la culotte en coton, à l’endroit où celle-ci était marquée de traces plus sombres d’humidité. J’ai fini de tirer le jean bas, puis, ensemble, sans s’être concertés, une simple question d’harmonie, on a descendu la culotte. Une forte d’odeur de sécrétions vaginales nous est montée aux narines. Elle avait une grosse moule, à l’image du reste de son anatomie, avec un gros bout de lèvre qui sortait. D’un seul mouvement Andréa et moi, on est venus la lécher, joue contre joue. Le goût de ses sécrétions m’a envahi. Marie a gémi, elle s’est cambrée… Une langue c’est bien, deux c’est mieux, surtout quand se rajoute un index, celui d’Andréa, qui vient frôler, caresser, fureter… Son sexe s’est ouvert et a coulé de plus belle…Andrea a glissé son index en elle, et l’a fait aller et venir. Ça faisait de petits bruits de succion…
Andrea avait envie d’autre chose. Le visage barbouillé des sécrétions vaginales de son amie, elle s’est tournée vers moi pour me mettre à nu. J’étais en pleine érection, vraiment tout dur. Elle a eu un petit rire quand elle est parvenue à sortir ma queue de mon pantalon, et s’est mise à la frôler de sa bouche. Ce qui m’a vraiment troublé,ça a été de voir Marie faire. Elle a retroussé sa robe, descendu sa culotte, Andrea se soulevant du siège pour la laisser faire, et elle a enfoui son visage dans son sexe, la fouillant avec une sorte d’énergie désespérée. Il y a eu une sorte de lien qui s’est tissé entre nous à ce moment-là, une conjonction faite d’énergie sexuelle, et on a fonctionné dans un même rythme, Marie mettant la dernière énergie à explorer le sexe de son amie, pendant que celle-ci faisait aller et venir sa bouche sur ma queue avec hargne.
Ça a été un peu plus tard que je me suis laissé glisser sur la banquette du véhicule, et qu’elles sont venues sur moi l’une après l’autre, après que je me sois gainé d’un préservatif. Marie est venue se placer au-dessus de moi, Andrea la guidant pour qu’elle vienne s’empaler sur mon sexe. Elle a attrapé ma queue, a fait descendre Marie. Je ne sais pas si on avait vraiment besoin d’Andréa. En tout cas, c’est parfaitement bien rentré, et la sensation de sa muqueuse autour de moi m’a envahi et transporté. Pendant que, toute exaltée, elle se faisait monter et descendre autour de moi, Marie tournait autour d’elle, la caressant et me caressant, venant appuyer sur ses tétons, poser sa langue sur son clitoris, parcourir ma queue quand elle sortait du conduit vaginal. Marie a joui, moi non, mais il fallait que je reste bien dur pour qu’Andréa me prenne en elle. A ma grande surprise, au lieu de me faire rentrer dans sa vulve, aussi dilatée que celle de sa copine, elle a amené mon gland sur sa muqueuse anale. J’ai du paraître surpris, parce qu’elle m’a répondu, avec un petit sourire :
— C’est par là que j’aime, et que je jouis le mieux.
Elle s’est enfoncée d’un seul coup. J’ai aussitôt aimé la sensation,beaucoup plus serrée que par devant. Je ne leur aurais jamais avoué, mais c’était la première fois que je sodomisais une fille. Mon séjour en France devait m’apporter pas mal de choses, et pas que pour l’agriculture biologique.
Le sexe d’Andréa restait ouvert, disponible. Comme on dit, la nature a horreur du vide, et Marie a glissé quatre doigts en elle, sans rentrer le pouce, pour la pistonner pendant que ma queue allait et venait dans son rectum. A partir de ce moment, ma jouissance s’est enclenchée, de l’excitation de sentir son conduit rectal me caresser et de voir cette main aller et venir en elle, et ses jus dégouliner, souiller la main, couler le long du poignet jusqu’à l’avant-bras. Trait après trait, j’ai eu l’impression de me vider de tout mon sperme, chaque jet faisant se tordre Andrea comme une marionnette désarticulée. Marie se frottait frénétiquement le sexe pour se faire jouir.
La ferme n’était pas très loin, il restait juste cinq minutes de trajet. On est repartis dans le silence et l’apaisement.