Sexe pour un gardien de cimetière partie 3

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frederic mancini


exhibition et voyeurismetabou


partie 3
Je partais à midi moins le quart pour revenir vers treize heures trente.
Je faisais toujours une pause, en redescendant, chez le boulanger. Il y avait six boulangeries en ville, je les avais toutes essayées. Celle qui proposait sans conteste le meilleur pain, le plus savoureux, était celle de la rue L… .Je faisais un détour pour m’y rendre, mais cela en valait la peine.
Et pas seulement  pour le pain.
J’ai pénétré dans la boutique. Ouvrir la porte déclenchait une petite clochette. Mais il n’y avait personne. Et pourtant, paradoxalement, j’étais attendu. Ce n’était pas le cas la toute première fois, mais les choses avaient changé depuis.
Les deux baguettes étaient posées sur le comptoir. Bien cuites comme je les aimais. Une pour la journée, l’autre pour le petit déjeuner. J’ai cueilli quelques pièces dans mon porte-monnaie, je suis passé de l’autre coté du comptoir et je les ai posées sur la caisse enregistreuse avant de partir en direction de l’arrière-boutique. Un couloir qui permettait de déboucher, au choix, sur le laboratoire où les pains et les viennoiseries étaient élaborées, endroit où je les avais surpris la première fois, mais aussi sur leurs pièces à vivre.
Je ne savais pas où j’allais les trouver, ni dans quelle situation. La seule certitude que j’avais, c’était que, depuis cette première fois, qui, elle, devait tout au hasard, et comme ils sagaient que je passais sur le coup de midi moins cinq, ils mettaient en scène un rapport que je rejoignais immanquablement, pour un moment de plaisir, certes rapide, mais que j’appréciais, et eux aussi, sans quoi ils n’auraient pas fait en sorte que se renouvelle ce qui n’était au départ, qu’un hasard.
Je les ai trouvés près de la cheminée. Elle était installée sur un divan, et sur son mari, dont je ne voyais, face à moi, que les jambes dénudées, et la verge, dure, qui était plantée dans l’anus de la jeune femme, et qui y bougeait. Celle-ci portait, comme souvent, elle soignait sa tenue pour accueillir les clients, une robe bleu pale qu’elle avait retroussée et roulée à sa taille, laissant ses jambes et son ventre nu. Son slip, noir, était accroché à sa cheville gauche.
C’était un beau couple, encore jeune, au milieu de la trentaine l’un comme l’autre. Elle était blonde, d’une beauté classique, mais qui n’en était pas moins troublante. Elle avait été reine de beauté d’une région autrefois, elle m’avait montré des photos d’elle plus jeune. Vieillir n’avait pas souillé cette beauté, mais au contraire l’avait magnifiée, lui donnant une maturité qui la rendait plus attirante. Lui aussi était attirant, grand et avec un corps qu’il avait travaillé en faisant de la musculation.
Je me suis dénudé, mon regard fixé sur le ventre de la jeune femme, offert. L’excitation dilatait son sexe, gonflant ses lèvres et l’ouvrant. J’ai mis ma queue, en pleine érection, à nu, et je me suis gainé du préservatif, qui, dans la poche arrière de mon pantalon, attendait d’être utilisé. Cele faisait plusieurs mois maintenant que tous les midis, nous profitions de ce moment, et l’excitation était toujours intense. Sans doute que la brièveté était un critère, mais il y avait aussi, d’évidence, du désir, et la joie de profiter d’un moment vraiment particulier.
Je me suis avancé. Il y avait de la joie, visible, sur son visage, quand elle a attrapé ma queue et qu’elle l’a guidée vers ses lèvres. Je me suis avancé près d’elle jusqu’à ce que son sexe et le mien rentrent en contact. Elle m’a attrapé par les hanches, et m’a fait glisser en elle. J’ai senti que sa vulve me prenait et m’enveloppait. L’autre sensation, celle qui me rappelait qu’on était trois et pas deux, et que c’était de cette situation que nous tirions tout notre plaisir, ça a été de sentir la verge roide de son mari. Je l’avais déjà constaté plusieurs fois, lorsque nous la pénétrions à deux, il n’y avait qu’une fine membrane qui séparait son anus de son vagin, et je sentais le membre comme s’il n’y avait eu aucun degré de séparation. L’excitation, celle qui m’emportait vers l’orgasme, provenait autant d’être dans son sexe à elle que de sentir sa queue à lui. Une double caresse, qui me faisait penser, rajoutée à tout ce qui s’était passé entre nous trois que cette homosexualité que tant redoutaient était au final inscrite en chacun de nous, et qu’elle n’avait besoin que de peu pour s’exprimer.
Je me suis mis à bouger lentement, profitant autant de la caresse de la vulve autour de moi que du frottement de la queue contre la mienne, et me souvenant, source d’excitation supplémentaire, de tout ce qui avait pu se passer entre nous, les semaines précédentes.  Autant de souvenirs que je gardais précieusement en moi. J’aimais ces moments brefs mais intenses, et la singularité de nos relations. La veille, la ravissante blonde avait accueilli nos deux sexes dans sa bouche, celui de son mari en premier, puis le mien quand je les avais rejoints, et la bouche déformée, était parvenue à caresser de la langue les deux membres raides calés dans sa cavité buccale, déformant ses joues, la queue contre la mienne sans séparation, jusqu’à ce que sa jouissance déclenche la mienne, ou bien était-ce la mienne qui avait entrainé la sienne, je ne savais plus, et que deux torrents de sperme se déversent dans sa bouche, qu’elle avait laissé couler sans bouger, apaisant sa soif de semence ainsi.
Je me suis immobilisé et c’est lui qui s’est mis à bouger en elle.
C’étaient des moments intenses, qui n’avaient rien à voir avec ce qui se passait au cimetière. La-haut, il y avait toujours un sens du service rendu. Ici, c’était la liberté la plus débridée.
On suivait nos pulsions et nos envies, et rien n’était jamais programmé.
J’ai dégagé mon sexe et je suis venu le positionner devant son ravissant visage. Son  mari s’est dégagé lui aussi, et il est venu se caler à côté de moi. Elle avait devant elle deux verges distendues, dont elle pouvait faire ce qu’elle voulait. Elle en a gainé l’une puis l’autre de sa main. Nous étions l’un et l’autre très épais, gorgés de sang, et proches de la jouissance. Suivant son inspiration, elle a amené,les faisant pivoter, nos queues l’une vers l’autre, en frottant nos glands dans un moment intense, jusqu’à ce que le sperme sorte, le sien en premier. Un premier jet de semence est venu souiller ma queue, suivi par plusieurs autres, qui ont atterri sur le visage de la blonde.
Je suis reparti avec mes baguettes à la main. Pensant à mon avenir. 53 ans. Il faudrait bientôt que je laisse la place à un nouveau gardien de cimetière. C’était un cycle perpétuel. J’avais découvert, tout à fait par hasard d’ailleurs, en explorant l’enfilade des pièces, une photo noir et blanc glissée dans un des livres laissés là, sur des étagères, qui avaient du constituer la distraction de mon prédécesseur, ou de celui d’avant. La photo devait dater des années 50, elle représentait un homme que je ne connaissais pas, devant les caveaux de l’année principale, un rien plus haut, en compagnie d’une belle femme, la sienne, peut-être. Avait-il vécu ce que je vivais,  profitant des  veuves qui venaient sur les tombes de leurs maris défunts et avaient besoin de se faire consoler? Je n’étais qu’un élément d’une chaine, mais cela ne me gênait pas. J’aimais l’idée qu’on puisse se succéder, et chacun amener quelque chose.
Je me voyais bien à la retraite, j’avais hormis le sexe de nombreux intérêts, me baladant et profitant de Mathilde dont je partagerais la vie de manière plus marquée, une hypothèse plausible vu les liens qui s’étaient tissés entre nous. Même si l’idée de me consacrer à une seule femme me donnerait tôt ou tard, je le savais bien, un sentiment de frustration.
L’après-midi était différent. Les cérémonies à l’église avaient lieu à partir de deux heures, et j’étais présent lorsque les entreprises de pompes funèbres amenaient les cercueils pour les déposer dans les caveaux. Généralement, outre le fait que j’étais prévenu par chacune d’entre elles, je voyais les employés débarquer pour préparer les lieux, dans des gestes qui pouvaient aller de desceller la dalle qui fermait un caveau à disposer des couronnes de fleurs à celui ci. J’étais discrètement présent, de loin, au cas ou on avait besoin de moi. Et c’était souvent le cas.
J’avais un calendrier qui m’était transmis par les trois entreprises de pompes funèbres qui se partageaient les concessions de la zone.
Il était 14 heures 30 quand Marie s’est glissée dans la loge. Je parcourais les journaux. J’ai relevé les yeux, et je l’ai vue. On s’est souri. Sans doute qu’à chaque fois qu’on se voyait on se rappelait la première fois où notre chemin s’était croisé. Déjà trois ans, qu’en plein hiver quelqu’un, elle en l’occurrence était venu frapper à la porte de la loge. Elle portait la même tenue qu’aujourd’hui, un costume gris, avec une casquette sur la tête et je n’avais pas compris, parce qu’elle avait un corps androgyne, que j’avais affaire à une femme. Il était vrai que c’était bien la première fois. Tous les employés des pompes funèbres que j’avais croisés jusqu’à présent étaient des hommes, une profession totalement masculinisée, parce que pénible.
—On aurait besoin d’aide. A cause du gel, on n’arrive pas à ouvrir un caveau.
J’avais l’habitude de ce genre de problème, et je les avais rejoins avec un bidon d’eau chaude que j’avais versé sur le dalle en partie descellée. Quelques coups de burins supplémentaires et la dalle avait pu être enlevée.
Elle était seule pour faire ce travail préparatoire, et elle avait parue soulagée de mon aide.
J’étais reparti à ma loge sans avoir encore compris que j’avais à faire à une fille.
Je n’y pensais plus en fin d’après-midi, j’étais supposé fermer le cimetière à 19 30 quand je l’avais vue revenir. Elle portait la même tenue que le matin.
Sa féminité n’avait éclaté que lorsqu’elle avait ôté sa casquette. Dessous, une épaisse, longue et soyeuse chevelure blonde était rassemblée. Elle avait enlevé les deux pinces qui l’attachaient et sa blondeur s’était déployée sur ses épaules, la métamorphosant. Je m’étais détesté de ne pas avoir su discerner plus tôt que j’avais devant moi une jolie jeune femme. En même temps, je l’avais compris depuis, c’était aussi troublant qu’elle masque ses charmes, ça ne leur donnait que plus de poids quand elle se déshabillait. Car son corps, bien que menu, était sensuel et désirable.
—Je vous suis très reconnaissante pour ce que vous avez fait, et je pense que je me dois de vous payer ma dette.
Je me demandais où elle voulait en venir. Ca avait été nettement plus clair quand elle s’était laissée glisser sur le bureau face à moi, et penchée pour venir chercher ma queue dans mon pantalon. Elle m’avait trouvé bien dur, le contraste entre ce que j’avais imaginé qu’elle était et ce qu’elle était réellement était suffisamment excitant pour faire monter en moi excitation et désir. Elle avait mis à nu un membre bien dur, et son visage avait clairement dit son ravissement. Elle m’avait caressé très doucement, en souriant, sa main arrosée par le liquide pré-sécrétif qui coulait de moi, signe de mon excitation, tout comme le fait que je me dilatais encore, et que je devais vraiment me retenir de ne pas jouir. Je voulais tenir aussi longtemps que possible sous l’effet de cette douce caresse.
J’avais été surpris quand elle avait reculé. J’avais pensé un instant qu’elle voulait me laisser dans cet état, insatisfait, la queue dilatée, au bord de l’explosion. Elle avait défait son pantalon, gardant le haut. Dessous elle avait un slip en dentelle rouge, une tâche de couleur dans un uniforme gris. Elle s’était dévoilée jusqu’à la taille, dévoilant son sexe que quelques minutes seulement avaient suffi à dilater et tremper. Ou alors elle y avait pensé tout l’après-midi.
Elle avait attrapé dans le petit réticule qu’elle avait posé sur mon bureau une boite de préservatifs, pour en prendre un.
—Je me suis arrêtée devant la pharmacie un peu plus bas pour en prendre une boite à la tirette.
—Tu veux juste payer une dette?
—Non, j’ai envie. Tu m’as séduite. J’aime les hommes généreux.
Elle a gainé ma queue de latex avant de descendre sur ma queue, et de m’envelopper de sa vulve. Je l’ai attrapée par sa taille, fine et je l’ai faite aller et venir sur ma queue. Je sentais son sexe qui frottait contre le mien, et je devais me retenir pour ne pas exploser. Il y avait sur son visage un ravissement qui a sans doute été en grande partie à l’origine de ma jouissance, mais qui a aussi été le gage d’une relation que je ne pensais pas devoir durer.
Chaque fois que cette compagnie de pompes funèbres revenait au cimetière, je me trouvais pas loin pour l’apercevoir
dans ses costumes stricts, gris ou bleu, sa féminité gommée, qui explosait lorsque le soir, elle venait me trouver. Il existait entre nous une complicité qui se réaffirmait plusieurs fois par semaine. Comme avec Jacotte, notre sexualité avait  pris des chemins parallèles, imaginatifs et sensuels, bien loin et c’était cela qui était troublant, de son rôle, si rigide et défini lors des cérémonies funéraires.
Très vite, au-delà du plaisir physique le plus classique, il était apparu qu’elle adorait enrichir son existence en utilisant des objets, et elle m’avait converti à cette passion, qui pimentait nos jeux sexuels. La toute première fois où je l’avais vue avec un objet, je m’en souvenais parfaitement, c’était un soir où elle était passée après la cérémonie. Je l’avais dénudée, et j’avais eu la surprise de voir que sortait de son ventre un cercle de plastique qui était accroché à un cordon.
—Tire-le, elle m’avait proposé.
J’avais obéi et j’avais extirpé d’elle une série de boules, noires et luisantes, maculées par ses jus intimes.
—J’aime m’enfoncer des objets dans mes parties sensibles. Je fais un métier tellement dur que ça me permet de glisser sur autre chose, d’avoir l’esprit ailleurs et d’éprouver du plaisir.
C’était un bon argument, qui justifiait que je la trouve ainsi plusieurs fois, en la dévêtant, avec d’autres boules de geisha, en plastique, en métal, en céramique, plus ou moins épaisses, plus ou moins grosses, d’un nombre variable, qu’elle se fichait aussi dans l’anus, et qui visaient à lui procurer du plaisir là où il n’y en avait pas.
Les choses avaient pris une autre tournure, quand elle m’avait révélé, en se déshabillant, un gode violet, long et épais, et donc la forme semblait imiter un pénis réel, comme s’il avait été moulé dessus. Elle l’avait gardé à la main, et, venant se placer au-dessus de moi, elle avait guidé ma queue, non pas vers son vagin, mais vers la muqueuse fermée de son anus. Ce n’était pas la première fois que je la sodomisais. Ma queue avait glissé dans le canal serré de son anus. Ce qui était nouveau par contre, c’était de voir le pénis de plastique aller et venir entre ses lèvres, rentrer et sortir, laissant ses chairs béantes et poisseuses. Cette vision de deux queues en elle, la queue de chair et la queue de plastique avaient largement contribué à ma jouissance ce jour-là…
Depuis…Nous avions inventé d’autres jeux où les objets dont elle faisait collection, elle m’avait montré des photos de chez elle, elle en avait des tiroirs pleins, jouaient un rôle essentiel. D’abord un rien réticent, je m’étais vite mis à aimer ces jouets qui permettaient de démultiplier les possibilités et donnaient un plaisir plus intense.
Il était près de dix-huit heures quand elle m’a rejoint ce soir-là. Elle avait dans la main gauche un sac rempli. La couleur verte et le nom love shop m’ont immanquablement rappelé quelque chose.
—Encore un jouet…
—J’ai trouvé quelque chose de tout à fait inédit. Ca va te plaire.
La production de jouets sexuels, je m’en étais rendue compte en regardant des magasins en ligne, était impressionnante. On croyait avoir fait le tour de la chose, et puis apparaissaient de nouveaux objets, de nouvelles formes, de nouvelles couleurs, et on se disait ‘Comment je n’y ai pas pensé plus tôt?’ Une nouvelle possibilité de plaisir. On s’est embrassés longuement en se caressant, on éprouvait du plaisir à se retrouver, sans la moindre once de lassitude. Nos langues accrochées l’une à l’autre, sa main autour de ma queue, la mienne contre ses lèvres. A moitié dénudée, elle s’est reculée et elle a attrapé la grosse boite dont elle a sorti ce qui m’est d’abord apparu comme un mélange de tissu et de plastique. Ca n’a pris un contour clair que lorsqu’elle me l’a présenté. Il y avait une grande culotte, en latex, et y étaient accrochés deux godes, dans un plastique rose de mauvais goût. J’ai compris que l’un d’entre eux était calibré, court et large, pour s’ajuster au sexe de la fille qui se gainerait de la culotte, et lui donner du plaisir, chaque mouvement le plus infime se répercutant en elle, tandis que la tige, longue, épaisse et courbée était supposée pénétrer le partenaire. Le plastique était irrégulier, avait des aspérités, dans le but évident de procurer du plaisir.
Devant moi, elle s’est ajustée. Elle a monté la culotte le long de ses cuisses,
—Je ne l’ai pas encore essayé…
mais l’a positionnée en me laissant voir le morceau de plastique interne glisser dans son sexe, et la remplir, puis elle a ramené la culotte sur elle, masquant ses parties les plus intimes.
—Hmmm…Je me sens bien remplie avec ça…A toi maintenant…
La première fois qu’elle m’avait pénétrée avec un gode remontait à quelques temps déjà. Une après-midi ou la pluie tombait à verse, enveloppée dans un imper, elle en avait profité pour s’équiper d’une manière qui aurait été visible sans le vêtement. La pluie avait cessé de tomber, et il séchait quand elle m’avait rendu visite. Elle avait ouvert l’imper et m’avait fait voir son pantalon, distendu parce qui ne pouvait pas être, vu sa physionomie, par un sexe en érection. Elle l’avait libéré et une longue tige de plastique rose avait fait son apparition.
—J’en ai la moitié fichée dans le sexe, et j’ai envie de te pénétrer avec ce qui reste.
Elle s’était dénudée et j’avais eu la vision de son sexe, dont débordait la queue de plastique…Elle avait tiré de la poche de l’imper, à présent plié en deux sur une chaise, un pot de gel, dont elle avait copieusement couvert le plastique.
C’était la première fois qu’une queue, fut-elle de plastique, venait en moi. Curieusement, je n’appréhendais pas. Au contraire, ce renversement des rôles me plaisait.
Ce qui m’a plu aussi, ça a été qu’elle vienne me préparer.
—Personne ne t’a certainement pris par le cul.. Je vais assouplir ta muqueuse anale…Sinon, ça sera très douloureux…Après, la deuxième fois et les suivantes…Ca passera comme une lettre à la poste…
J’avais apprécié ce moment, de ceux qui devaient rester dans ma mémoire, mais il y en avait plein d’autres, quand elle était venue sur moi, sa caresse buccale englobant ma queue, mes couilles, et glissant jusqu’à ma muqueuse anale. C’était une caresse exquise, qui m’avait fait découvrir à quel point la zone anale était une zone de plaisir, et m’avait fait lui réclamer d’autres analingus dans les mois qui avaient suivi, pratique à laquelle elle avait souscrit, ne considérant pas, contrairement à bien des femmes que c’était ‘sale’ de caresser un homme par là. Surtout, je m’étais senti m’ouvrir, suffisamment en tout cas pour que , lorsqu’elle m’avait pénétré, je ressente surtout du plaisir et pas forcément de la douleur, même si il y avait eu une brulure.
Elle m’avait lentement fouillé, tenant et contrôlant la queue de plastique par ses muscles vaginaux. J’avais été submergé par le plaisir, intense, que cela m’avait procuré. J’avais joui une première fois, arrosant de sperme mes chairs, sans pour autant débander, puis encore une fois, et enfin une troisième, dans des orgasmes intenses…Un rien déçu qu’elle ne m’accompagne pas dans la jouissance, j’aimais qu’on ait du plaisir ensemble, et simultanément. Mais elle s’était donné du plaisir, seule, en frottant son clitoris.
Cette fois, avec la prothèse enfoncée en elle, les choses seraient différentes.
Elle est venue se glisser en moi et m’a envahi…Son visage s’est tendu, elle a poussé un petit soupir, alors qu’elle glissait la queue de plastique dans mon canal anal.
—Pffff…C’est diabolique ce truc…Le moindre mouvement, si infime soit-il, se répercute en moi…Si tu jouis, tu ne seras pas le seul…
Elle s’est enfoncée en moi jusqu’à la garde, et s’est figée…
—Oh, c’est vraiment…Un bonheur et une torture à la fois…Je crois que…Déjà…
Je l’ai vue se tendre, pour ce qui était manifestement un orgasme. C’est en transes l’un comme l’autre que nous avons pris du plaisir, alors qu’elle faisait aller et venir le sexe de plastique dans mon fondement. Ses sécrétions, abondantes, ont débordé de la culotte, coulant dans ses aines, et le long de ses cuisses, pendant que mon sperme souillait mes chairs, mais aussi les siennes. Au bout du dernier orgasme, épuisée, elle s’est écroulée sur moi. Quand elle a enlevé la culotte, quelques minutes plus tard, j’ai remarqué à quel point le bout de plastique enfoncé dans ses chairs, mais aussi l’excitation, avaient dilaté ses chairs, faisant son sexe béant.
On a pris le temps de discuter et de boire un verre ensemble, je m’étais fait une cave, avant de nous séparer.
Il était dix-neuf heures trente quand je suis reparti pour ma maison. Une journée de plus. Une journée bien remplie, comme les autres, entre les travaux et les obligations du cimetière et le sexe avec ces femmes qui venaient me trouver, et avec lesquelles j’avais noué une relation unique pour chacune d’entre elles, qui m’enrichissait et me donnait du plaisir.
Mathilde se garait quand je suis arrivé. Elle était encore au volant quand je me suis penché sur elle. Nos bouches et nos langues se sont rejointes. Elle a tendu la main vers mon pantalon, et senti ma queue, semi-dure, parce que je repensais à ce qui s’était passé entre l’employée des pompes funèbres et moi, et que j’éprouvais encore les sensations intenses qu’elle m’avait donné.
—Tu as envie de moi ou de sexe? Bah, quelle importance. On mangera après, viens, j’ai envie aussi.
On s’est glissés chez elle sur ce malentendu.
Quelques heures avec elle avant de retourner au cimetière, centre de mon univers.

 

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