SEXE POUR UN PORTEUR DE JOURNAUX (PARTIE 4)
Sept heures et demi. Ma distribution touche à sa fin. Il me reste un dernier plaisir. Celui d’aller me caler à l’Abribus qui se trouve au bas de la rue E…Il est noyé dans la végétation qui l’entoure, il y a juste derrière une vaste propriété qui laisse déborder du lierre et dont les arbres hauts, font ombrage.
Je me suis calé là pour la première fois il y a trois mois. Un coup de pompe vers sept heures et demi.
L’abri est en bas d’une pente naturelle qui mène des quartiers d’habitation,plus haut, vers la ville.
C’est comme ça que je les ai vus arriver tous les deux. Si j’avais du résumer, j’aurais employé un terme, issu d’un conte, de films, séries et dessins animés. La Belle et la Bête. Elle venait des pavillons, riches, lui arrivait d’en bas, là où c’était beaucoup plus populaire. Deux mondes différents, deux personnes différentes, et pourtant entre eux, un lien, semble-il très fort, et qui passait par le sexe. Comment s’étaient-ils trouvés, rencontrés, comment s’étaient-ils rapprochés? Je n’en savais rien, je n’avais devant moi que des fragments. En tout cas, en trois mois, le lien n’avait jamais été brisé, et semblait toujours aussi fort.
Elle, c’était une fille ravissante. Elle devait avoir vingt ans. Sa beauté tenait sans doute à sa fraicheur, mais il y avait en elle un équilibre qui faisait qu’elle avait été réussie par la nature. Un joli minois, une crinière brune, un corps fin mais avec des formes pleines. Elle savait se mettre en valeur, qu’elle porte une robe, une jupe, un jean…En même temps, sans doute qu’elle aurait été désirable même dans un sac de pommes de terre. Lui il était très grand, près de deux mètres, avec de la graisse, mais on sentait bien qu’il y avait des muscles dessous, et une barbe pas vraiment bien coupée.
Dès les premières secondes quand il était monté sur le pont et avait marché vers elle, alors qu’elle se précipitait vers lui, j’avais compris qu’il y avait quelque chose de très fort entre eux, mais aussi de très chaud. Elle s’était jeté sur lui et ils s’étaient embrassés, d’abord bouche contre bouche avant de sortir chacun leur langue et de la frotter l’une contre l’autre, longtemps. Elle avait une jupette courte, rouge, plissée, et il avait glissé ses mains dessous, pour prendre ses fesses dans ses mains, pendant qu’elle, sans l’ombre d’une hésitation, venait caresser sa queue qui déformait son pantalon.
Ils étaient descendus. Pour venir à l’arrêt de bus. J’avais été sidéré parce que je ne les avais absolument pas gênés. Ils avaient fait comme s’ils ne me voyaient pas, comme si je n’existais pas. Je m’étais demandé si au final, je n’étais pas un fantôme. Et ça m’avait d’autant plus surpris qu’ils s’étaient livrés en toute impudeur à des gestes intimes. Ca aurait été de simples baisers…Il s’était posé sur le banc, j’étais à un bout, lui à l’autre, et il avait soulevé sa jupette avant de la rouler à sa taille. Dessous, elle avait une simple culotte en coton rose, qui collait à sa moule, en dessinant la forme de manière précise, une bosse avec une fente au milieu. Il y avait une tâche d’humidité qui disait son excitation. Avec ses gros doigts, il s’était mis à la caresser à travers le slip, et la tâche s’était bien élargie. elle avait gémi alors qu’il la masturbait, le tissu s’enfonçant entre ses lèvres, et la tâche s’élargissant. Elle lui avait dit:
—Touche-moi le cul, tu sais que je suis très sensible des fesses.
Elle s’était retournée, lui présentant ses fesses, recouvertes par la culotte sur la quasi totalité de leur surface. Il avait descendu sa culotte, revenant une croupe très charnue et plus qu’agréablement rebondie, qu’il avait parcourue de ses mains. Ca devait effectivement être une partie très sensible de son corps, car elle s’est mise à gémir pendant qu’il lui massait les fesses…Cambrée elle était vraiment magnifique. Elle avait gémi:
—Le week-end prochain je veux que tu me sodomises…Je veux sentir ta queue s’enfoncer dans mon anus et te donner du plaisir.
J’ai pensé que les nouvelles générations, peut-être à cause du porno, n’avaient pas vraiment de limites. Bien loin de la mienne, très soft. Tout était possible. Ce qui l’avait été en tout cas juste sous mes yeux, c’avait été qu’il avait appuyé sur ses fesses pour les ouvrir, et il avait plongé sur elle, pour lui prodiguer un analingus…Elle s’était mise à gémir et crier très fort, alors qu’il baladait sa langue sur sa muqueuse que j’imaginais hyper sensible. Elle se caressait le sexe en même temps, et elle avait joui. Elle s’était faite glisser à côté de lui, donc toute proche de moi. Mais c’était comme si je n’existais pas. J’avais senti l’épaisseur et la chaleur de son corps et une odeur de lavande, savon, gel douche ou eau de toilette. Elle avait fait jaillir sa queue de son pantalon. Le bus était en haut de la cote. Il restait quoi, deux, trois minutes avant qu’il arrive? Il était à l’arrêt précédent. Comme s’ils étaient calés sur le rythme du bus, et c’était certainement le cas, elle l’avait masturbé. Le bus était au milieu du pont quand il avait joui, balançant du sperme dans les airs. Elle l’avait embrassé en rajustant sa queue. Le bus s’était figé, sans qu’il n’y ait rien d’indécent. Elle était montée dedans, et lui s’était levé et avait repris sa route.
C’était autant parce que je trouvais hyper excitant de les voir, dans une relation qui était très audacieuse, que parce que j’étais extraordinairement intrigué par la manière dont ça se passait, le fait que je sois là mais qu’ils fassent comme si je n’existais pas, que je revenais, tous les matins.
Elle arrive justement. Et lui aussi. Le rituel du baiser, puis ils descendent. L’arrêt de bus est le point de ralliement. Elle est magnifique comme toujours, avec un caleçon noir qui colle à ses formes parfaites. Il s’installe sur le banc, et gaine rapidement sa queue d’une capote. Ils savent qu’ils ont peu de temps, une horloge, qui tombe juste en plus, dans la tête. Elle baisse son caleçon. Dessous elle a un slip blanc qui contraste avec le noir du caleçon. Elle le baisse aussi. Elle recule, et tenant la queue, elle vient s’asseoir sur lui, en faisant rentrer le sexe en elle. Quand elle est totalement assise, la queue est entièrement fichée en elle. Elle ferme les yeux, pousse un petit gémissement. Elle remonte le caleçon haut, et quelqu’un qui passerait en voiture penserait qu’elle est simplement assise sur ses genoux, comme une fille peut s’asseoir sur les genoux de son copain, sans que la queue soit plantée en elle jusqu’à la garde.
Elle se fait monter et descendre sur lui, par à coups. J’imagine le frottement des muqueuses contre sa queue. J’aimerais être à sa place. Je ne serai qu’un éternel voyeur. Elle augmente l’amplitude des mouvements, en gémissant plus fort. Puis elle se fige, se laisse retomber sur lui, parce qu’elle a joui. J’imagine le sperme jaillissant dans la capote, alors que lui aussi jouit en poussant une sorte de glapissement.
Elle se redresse, rajuste sa culotte et son caleçon. Sa queue est encore raide, enveloppée de latex, le réservoir plein de sperme. Elle se penche sur lui, attrape la capote après l’avoir faite remonter habilement, et alors que le bus approche, elle verse son contenu dans sa bouche. De loin, s’il la voit, le chauffeur doit penser qu’elle boit le contenu d’une brique de lait ou de jus de fruits. Elle balance la capote dans une poubelle, puis monte dans le bus. Lui s’éloigne.
Ma matinée est quasiment finie. Encore quelques journaux et j’en aurai enfin fini. La nuit a laissé place au jour.
Je vais rentrer chez moi, prendre une deuxième douche et dormir un peu.
Je viens de déposer mon dernier journal, devant une petite villa, quand je vois la porte de celle ci s’ouvrir. Une femme en sort, une jolie brune d’une quarantaine d’années avec des lunettes sur le nez, enveloppée dans un peignoir. Elle s’approche et me dit:
—Ca fait un moment que j’en ai envie…Mon mari est parti…Viens…Tu me plais, j’ai envie que tu me fasses l’amour.
Pour mieux me convaincre, elle écarte les pans de son peignoir, dévoilant son corps pourvu de nombreux attraits. Fin, elle fait sans doute pas mal de sport, avec des seins lourds et un triangle brun au dessus de ses lèvres sorties.
—T’as fini?
J’acquiesce.
—Alors on peut passer un moment ensemble.
Je la suis à l’intérieur.
Je rentrerai chez moi en retard.
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