La situation avait changé quand je suis ressortie à l’extérieur. J’ai jeté un coup d’oeil à ma montre. Quinze minutes. Mais ils avaient déjà fini et ils s’étaient calés à la sortie de la place, en m’attendant. De la place, on pouvait partir sur deux ruelles, qui émergeaient l’une sur une autre place, l’autre sur une route plus large.
Une voiture et arrivée, noire, et luisante, les lueurs des réverbères se reflétant sur sa peinture. Le camion la gênait. Elle s’est mise à klaxonner furieusement.
Je me suis approchée, et j’ai tapé à la vitre. Je ne distinguais pas bien le conducteur, car, même si c’était aujourd’hui interdit, les vitres étaient fumées.
—Vous pourriez peut-être nous respecter, non ? On a droit à ça dix fois par jour. Des gens qu’on gêne, qui klaxonnent, qui nous insultent…
La vitre s’est baissée. J’ai été un rien surprise. Contrairement à ce que j’avais pu imaginer, ce n’était pas un homme qui était au volant, mais une femme. Elle devait avoir entre quarante-cinq et cinquante ans, et elle était de toute beauté. Blonde, avec un visage bien dessiné, sans doute trop maquillé, mais ce maquillage soulignait ses charmes, de ses grands yeux bleus à sa bouche charnue. Elle portait une simple robe en lainage grise, sous une veste ouverte, mais celle-ci collait à ses formes, son corps charnu, ses seins tendaient le tissu.
Ses jambes étaient gainées par un collant. Jambes bien dessinées, et rehaussées par le nylon.
—Je suis désolée…Toujours stressée…Je m’occupe de tout ce qui est financier et administratif dans une entreprise, je pars tôt, j’ai un boulot monstre.
Mon regard a glissé le long de ses cuisses. La robe était courte, et elle était remontée très haut. Elle avait du bouger un peu sur le siège, et la robe était remontée encore plus haut. Sous le collant, elle n’avait pas jugé nécessaire de mettre un slip. Son bas-ventre était offert à mon regard.
Là où j’aurais pu m’attendre à découvrir le dessin d’un sexe de fille, une chatte gonflée et coupée en deux, j’ai eu la surprise de découvrir une queue en pleine érection, dressée, visible aux trois-quarts, même si le dernier quart était masqué par le tissu de la robe. Une érection matinale, sans doute.
Mais je me suis vite remise de ma surprise. A fonctionner ici, à l’aube, on avait l’habitude des situations décalées. C’était en tout cas la première fois que je croisais la route d’un trans. Et ce qui m’a surpris ça a été la totale féminité de la personne qui était devant moi. Elle n’avait absolument rien de féminin. C’était vraiment comme si c’avait été une fille que la nature avait pourvu d’une queue, au lieu d’une chatte.
Elle a eu un petit rire.
—Je te fais envie…Je le vois…Tu es vraiment très belle…On pourrait passer un moment agréable ensemble. Tiens…
Elle a été pécher un petit morceau de carton dans le vide-gants. Cédant à mon envie, j’ai amené ma main sur le nylon, pour attraper, à travers, la queue gorgée de sang. C’était bien une queue, et pas une hallucination. Une queue chaude et dure. Très vite, j’ai repoussé la robe pour en voir l’intégralité.
Cédant à mon envie, mais elle n’a rien fait pour m’en empêcher, je l’ai masturbée au travers du nylon. Elle a poussé un gémissement, et son sperme est sorti, maculant, jet après jet, le nylon. Elle a fermé les yeux et a poussé un petit soupir.
—J’avais envie de jouir ce matin, mais j’avais pas eu le temps de me donner du plaisir. Tu as résolu le problème. Heureusement que j’ai des collants de rechange avec moi.
J’ai attrapé la carte de visite.
—Je ne travaille que le matin. Si tu ne fais rien cet après-midi.
Le camion a bougé et elle a redémarré, me laissant frustrée et rêveuse.
J’avais l’habitude de tirer un trait en le monde du rippage et ma vie privée.
Je sentais que j’allais faire une exception.
Ce qui était intéressant aussi, et fascinant bien sûr, c’était, que, alors que la nuit se finissait et que le jour pointait, dans cet entre-deux, on croisait un nombre incroyable de couples qui s’étaient unis pour la nuit, et dont les liens se dissoudraient à jamais, ou alors jusqu’à la nuit prochaine. Souvent, ils s’aimaient aux yeux de tout le monde, indifférents au regard qu’on pouvait poser sur eux, ou alors convaincus que dans la nuit ou même l’aube, personne ne les voyait.
C’étaient toujours des moments très forts, parce qu’il y avait dans ces relations nocturnes une sorte d’exubérance qui ne me paraissait pas exister dans des relations plus classiques.
On est arrivés dans un quartier où ils y avait de belles demeures, plus anciennes, mais soigneusement entretenues.
Le couple était installé devant l’une d’entre elles. Plus précisément devant les grilles entrouvertes qui conduisaient à une belle maison sur deux étages, dont la blancheur tranchait avec la nuit finissante.
Le gars était invisible. Elle, par contre, on la voyait bien.
J’ai eu le sentiment que c’était une rencontre d’une nuit. Pas forcément dans une boite. Chez quelqu’un. Ils s’étaient croisés, avaient sympathisé, ils étaient partis ensemble, avaient passé un long moment à discuter, sans avoir envie d’aller se coucher.
Et ça avait débouché sur du sexe.
Ou alors on avait une hallucination.
De lui, on ne voyait que ses jambes, prises dans le tissu bleu ciel d’un costume, ses chaussures, et son caleçon. Le pantalon était descendu, le caleçon avait suivi, et il avait mis sa queue à nu. Elle était bien dure, et elle apparaissait et disparaissait dans le sexe de la fille installée sur lui. Elle portait une jolie robe de soirée noire, qui ne couvrait plus qu’un tiers de sa personne, ramenée autour de sa taille. Son ventre était à nu, son sexe pris par le membre qui allait et venait en elle à un rythme régulier. Ses lèvres s’étalaient autour de la queue. Elle avait gardé un minuscule triangle de poils sur son pubis, en harmonie avec ses cheveux coupés très courts, à la garçonne. Mais ça lui allait plutôt bien, ca dégageait en tout cas son joli visage, aux traits réguliers.
Son partenaire la fouillait à coups de reins, pendant qu’elle frottait son clitoris d’un geste circulaire.
Ils étaient dans leur monde, et ne semblaient pas conscients de notre présence, alors que nous étions tout proches.
C’est elle qui est venue chercher sa queue fichée dans son sexe, et qui l’a sortie, pour la guider vers sa muqueuse anale. Enveloppé de latex, la queue de l’homme avait encore gonflé au contact de son intimité. Le gland était énorme, comme une boule de glace posée sur la tige de chair. Pourtant, sitôt posé contre les plissements de son anus, la queue est rentrée en elle sans problème.
On était là tous les quatre, on avait délaissé le camion pour regarder, oubliant, dans ce plaisir voyeur, notre tâche, qui était de collecter les ordures.
La fille semblait ailleurs. Cependant, sans transition, son regard s’est posé sur nous, et elle nous a dit.
—Et si vous veniez participer?
Il ne fallait pas le proposer deux fois. Momo, Teddy et Bernard ont avancé jusqu’à elle, en sortant leurs queues aux trois quarts érigées. Leur excitation était montée en quelques secondes, mais je crois bien qu’ils faisaient tout le trajet avec le feu au ventre. On était vraiment dans un état autre quand on ripait. Il valait mieux qu’il en soit ainsi d’ailleurs, vu le pénible de la tache, pour ne pas dire le dégradant. Le sexe, ce sexe qu’on trouvait partout, à tous les coins de la rue, aidait à tenir…Comme une compensation…Mais peut-être aussi que les deux allaient ensemble. Si nous n’avions pas accompli ces tâches pénibles, nous n’aurions pas eu accès au sexe sous toutes ses formes…C’était peut être plus qu’une compensation, une récompense…
Ca s’est mis en place très vite. Un homme de chaque côté…Elle a eu un sourire satisfait, et elle attrapé leurs queues, les caressant en même temps qu’elle baladait sa langue successivement sur une queue puis sur l’autre. Le troisième, Momo, s’est gainé d’un préservatif, puis s’est glissé dans le sexe laissé libre quand la queue de l’amant de la brune qui aimait le sexe autant que nous s’était déplacée. Il s’est enfoncé en elle jusqu’à la garde. Elle a poussé un long gémissement en se cambrant.
Momo s’est tourné vers moi d’un air interrogatif. Il y avait entre nous une profonde fraternité, on était frères d’armes pour ainsi dire, et il m’aurait volontiers laissé la place pour caresser sa chatte et en profiter. J’ai fait un petit signe que non. Ca m’excitait autant de les regarder. J’étais aussi voyeuse, et le plaisir de les voir faire me procurait autant de plaisir. J’avais défait mon pantalon et fourré la main dans mon slip pour me caresser. Durant tout le trajet, finalement, leurs queues n’étaient jamais au repos. Pas plus que ma chatte.
Et puis j’étais hantée par cette rencontre que j’avais faite. Cette femme, si attirante, si femme, mais avec une belle queue à la place d’une chatte. Rien que d’y penser, j’étais au bord de l’orgasme. Le sexe me mettait toujours en transes, mais je l’avais sans doute rarement été autant qu’en songeant à elle. C’était la première fois que mon chemin croisait celui d’une femme pourvue d’une bite, comme si la nature avait décidé de faire les choses différemment. Je ne connaissais pas son histoire, et c’était peut-être le cas.
Heureuse avant, la jolie jeune femme était transfigurée par ce moment de plaisir. Elle n’en connaitrait sans doute pas de semblable de sitôt. Teddy a joui le premier, après qu’elle ait effectué un ultime aller retour de ses doigts aux ongles très longs, peints de rouge, sur sa queue. Elle a ri alors que le sperme s’étalait au petit bonheur sur son visage, en longs traits crémeux. La deuxième queue à portée de sa bouche, sur sa gauche, elle a resserré sa bouche sur le gland, ne prenant que cette partie dans sa bouche. La queue a été agitée de soubresauts. Elle n’en a pas laissé échapper une goutte. Les hommes plantés dans son ventre ont arraché leur queue d’elle quasiment en même temps, et ils ont arrosé sa chair, queues proches, de leur semence. J’ai même vu l’instant où ils allaient frotter leurs queues l’une contre l’autre, pour avoir plus de plaisir.
Il a fallu quelques secondes pour que le tableau se brise. le couple s’est rajusté, la fille a laissé descendre sa robe sur ses parties intimes, et ils sont rentrés à l’intérieur. Les couilles momentanément vidées, mes collègues se sont mis au travail. J’en avais fait l’expérience au fil du temps, elles se re-remplissaient très vite.
Moi, je n’avais pas joui, et toujours le ventre en feu. L’apaisement je le trouverais dans l’après-midi. Je me voyais, assise sur la blonde, jouant avec ses seins et suçant sa langue, pendant que sa queue distendrait ma muqueuse vaginale…
Le jour commençait à se lever. Notre périple, petit à petit, touchait à sa fin. Encore quelques ramassages, et nous regagnerions le centre. J’appréciais, après d’avoir la journée pour moi, même si je commençais souvent par un petit somme.
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