Alexandre ouvrit la porte tout sourire
– Mais c’est cette chère Margaux, comment allez-vous ? Je vous fais entrer ?
Elle avait à peine esquissé un pas qu’Alexandre ajouta :
– Seulement si vous retirez votre robe.
– Sur le palier, ici ? dit-elle abasourdie.
– Evidemment, ne vous faites pas plus sotte que vous n’êtes.
Margaux hésita quelques secondes puis perçut une lueur d’impatience dans les yeux d’Alexandre. Elle qui avait rêvé de se blottir dans ses bras et d’être embrassée avec fougue… Elle s’inclina, déposa son manteau et sa robe au pas de la porte et se retrouva quasi nue, ne sachant pas quoi faire de son corps.
– Mettez-vous à genoux et attendez-ci.
La porte se referma, Alexandre disparut et Margaux totalement désorientée commençait à craindre le pire, s’inquiétant des bruits sourds qui résonnaient dans la cage d’escalier. Le temps semblait s’éteindre quand Alexandre rouvrit la porte, un collier et une laisse à la main.
– Ne bougez pas et penchez la tête en avant.
Margaux sentit le collier de cuir noir se fermer sur son cou, Alexandre le fit coulisser pour positionner l’anneau devant et fixa la laisse.
– Vous pouvez rentrer, à quatre pattes évidemment.
Il tira la laisse d’un coup sec, Margaux déséquilibrée n’eut d’autre choix que de se mettre dans la position demandée. Lui, la promenant comme une petite chienne, prit le temps d’une visite. L’appartement s’organisait autour d’un long couloir distribuant les différentes pièces. Tout en décrivant son cadre de vie Alexandre flattait la croupe de Margaux, saluant sa docilité et sa bonne éducation. Celle-ci eut le temps de voir dans la cuisine deux gamelles disposées par terre, dont une remplie d’eau. Après la cuisine succédaient un salon-salle à manger, un bureau puis une salle de bain. Ils dépassèrent une porte fermée pour arriver dans une pièce qu’elle reconnut être la chambre d’amis. Alexandre lui ordonna de s’agenouiller de nouveau, la tête inclinée.
Il se tenait devant elle, l’observant silencieusement. Margaux se sentait mal à l’aise, les genoux douloureux. Mais elle était trop fière pour se plaindre.
Il rompit le silence
– Vous souvenez-vous de la position que vous devez adoptez pour une inspection ?
– Oui, je crois.
– Montrez-moi.
Elle se redressa, croisa ses bras dans le dos, les mains tenant les coudes. Poitrine en avant, elle se tenait les jambes écartées, regardant droit devant elle, face à un grand miroir. Elle pouvait voir cette image sur laquelle elle avait tant fantasmé, celle d’une femme qui se livre au bon plaisir du Maître. Une boule de chaleur naissait dans son ventre. Alexandre se plaça derrière elle, elle pouvait sentir son souffle dans son cou.
– Vous êtes belle ainsi, Margaux. Avez-vous apprécié les visionnages pendant la journée ?
– Oui.
– Oui qui ?
– Oui, Monsieur.
Alexandra embrassa Margaux dans le cou en lui rappelant les messages sulfureux qu’elle lui avait transmis dans la journée.
– Ainsi vous vous considérez comme une femelle, tout juste bonne à être prise comme une chienne en chaleur et vous rêvez d’être entravée. Il faudra le mériter, très chère.
Il descendait lentement sa main dans le dos de Margaux, la faisant frissonner.
Puis il se mit sur le côté, gardant une main plaquée au creux des reins de Margaux. De l’autre il dessina du bout des doigts son profil, soulignant ses lèvres fines, son cou désormais orné de cuir, sa poitrine généreuse. Il s’arrêta un temps sur ses seins, les soupesant comme s’il choisissait des fruits au marché.
– Vous vous souvenez de notre première rencontre ? demanda Alexandre en tordant brutalement le sein gauche.
– Oui, Monsieur répondit Margaux, les yeux brillants.
– Vous avez aimé que je vous pénètre ? Il continuait à comprimer violemment le sein
– Oui, Monsieur, répondit difficilement Margaux.
Alexandre lui fit face, s’emparant du deuxième sein pour lui faire subir le même sort. Margaux avait le sentiment que sa poitrine était prise dans un étau et avait du mal à garder la position exigée
– Restez droite, bras croisés dans le dos, dit Alexandre sèchement. Vous avez aimé me sucer ?
– Oui, Monsieur. Vous me faites mal, osa dire Margaux.
– Mais ne savez-vous pas qu’il faut souffrir pour être belle ?
s’exclama Alexandre, en claquant violemment les deux seins déjà endoloris. Margaux se tordit de douleur, ne pouvant s’empêcher de crier et de protéger sa poitrine avec ses bras.
– Reprenez la position et regardez-vous dans la glace ! Soyez fière du don que vous me faites.
Margaux, les yeux rougis, la poitrine en feu, se redressa lentement, fit face à son corps martyrisé et balbutia :
– Je vous appartiens, Monsieur
– Alors que la fête commence ! Donnez-moi vos poignets, vous verrez comme ces bracelets vous iront à ravir. Vous avez remarqué, j’espère, qu’ils sont assortis à votre collier. Vous voilà parée. Venez maintenant sur le lit, en travers près du bord. Voilà très bien, tenez-vous agenouillée sur les avant-bras, le front posé sur le drap, cul dressé. Posez les mains à plat et écartez vos genoux.
Tout en parlant Alexandre aidait Margaux à prendre la position attendue puis il fixa les deux bracelets restants à ses chevilles. Il recula pour juger de l’effet.
– Vous êtes ainsi délicieusement impudique, permettez que j’immortalise cet instant.
Laissant un instant Margaux figée, il alla chercher un appareil photo et prit quelques clichés tout en lui parlant.
– Vous avez peut-être compris ce que je vous réserve comme premier tourment. Avez-vous déjà été fessée, non pas quelques frappes dites viriles mais une vraie fessée où caresses et claques viennent échauffer votre corps comme votre esprit ? D’après ce que vous m’avez raconté, vous êtes encore novice, n’est-ce pas ?
– Oui, Monsieur.
Margaux avait compris qu’Alexandre aimait s’écouter parler et elle commençait à se détacher du discours qu’il tenait sur les vertus non pas éducatives mais érotiques d’une fessée administrée correctement quand la première claque tomba. Elle poussa un petit cri davantage lié à l’effet de surprise qu’à la douleur engendrée par le coup.
– Je ne vous pensais pas aussi douillette.
Alexandre se tenait debout parallèlement à Margaux. D’une main il prit possession de ses cheveux et de l’autre frappa sèchement ses fesses. Elle tentait par réflexe d’échapper aux coups. La pression sur les cheveux se fit plus forte et deux paires de claques encore plus sévères vinrent la brûler.
– Ça fait mal ! s’exclama Margaux.
– C’est fait exprès !
lui répondit joyeusement Alexandre en lui caressant les fesses comme s’il passait un onguent.
Alexandre commença à caresser le sexe de Margaux. Elle sentit un doigt se glisser dans sa fente puis se poser sur son clitoris qui se mit à vibrer puis à durcir au fur et à mesure qu’Alexandre poursuivait ses attouchements. Au moment où Margaux s’abandonnait, il appliqua plusieurs claques. Elle cria autant par frustration que pour la douleur. Il recommença plusieurs fois, variant les plaisirs. Margaux attendait en gémissant les moments tendres tandis que ses fesses viraient au rouge vif. Il lui lécha longuement la vulve de plus en plus humide en lui branlant le clitoris. Comme à son habitude il alternait douceur et douleur. Dès qu’il voyait le corps de Margaux onduler, il administrait de violentes fessées à couper le souffle. Elle commençait à perdre pied. Il s’amusait à lui pincer le clitoris gorgé de désir puis à exciter de sa langue les terminaisons nerveuses de son anus. Lui lâchant les cheveux, il vint étirer et pincer ses seins tout en enfouissant deux doigts dans son sexe.
– Je vais jouir Monsieur
– Non !
Il retira ses doigts et s’écarta, laissant Margaux haletante.
– C’est vous qui allez vous caresser. Ne changez pas de position et faites-vous jouir selon le rythme que je vais vous imposer.
Docile, Margaux glissa sa main sous son corps et se mit à se masturber. A peine avait-elle effleuré son clitoris qu’elle faillit exploser. Elle glissa ses doigts dans son vagin détrempé et, suivant les ordres énoncés par Alexandre, poursuivit ses va-et-vient entre son clitoris et son vagin, imbibant ses grandes lèvres au passage. Le souffle court, elle râlait de plaisir, ne se souciant presque plus du Maître. Celui-ci l’encourageait et photographiait en gros plan sa vulve baveuse. Puis il vint lui-même ficher deux doigts dans le sexe de Margaux, lui demandant de se concentrer sur son clitoris. Il pouvait sentir le vagin palpiter. Quand il comprit qu’elle allait jouir, il retira ses doigts pour aller les ficher dans l’anus lubrifié. Cette intromission brutale, facilitée par la cyprine collant aux doigts, fit l’effet d’un électro-choc et Margaux ne tenant plus sur ses avant-bras s’abattit sur le lit, emportée par un orgasme d’une ampleur inédite. Alors qu’elle revenait lentement à elle avec l’impression que son corps ne lui appartenait plus, les tressaillements de son vagin lui rappelaient ce qu’elle venait de vivre.
Alexandre la regardait souriant, puis porta aux narines de Margaux les deux doigts qu’il avait introduits dans son anus.
– Sentez-vous cette odeur de cyprine et de fiente mélangées ? Vous penserez pour la prochaine fois à vous présenter entièrement propre.
Margaux se sentit rougir violemment et ne sut que balbutier « Bien Monsieur ».
– J’espère que vous avez pris du plaisir, car c’est à mon tour de profiter de vous. Pour cela je vais vous entraver et vous rendre muette. Placez vos bras en arrière le long de vos jambes.
Alexandre immobilisa Margaux en rendant solidaire de chaque côté les bracelets fixés aux chevilles et aux poignets. Il vint lui forcer la bouche en fixant un bâillon-gag et posant sa main sur le dos de Margaux, il la fit se cambrer le plus possible. Plutôt content de lui, il prit de nouvelles photos commentant en termes graveleux le cul rougi et le sexe humide de sa victime.
Elle l’entendit déboutonner son pantalon, puis le poser sur une chaise à côté. Il posa sa queue au bas du dos de Margaux à la naissance de la séparation des fesses qu’il claqua de nouveau.
Il frotta sa verge le long de la raie fessière puis le long de la vulve. Margaux, de nouveau excitée, sentit la main d’Alexandre se poser au bas de son dos, le pouce tournant autour de l’anus. La pression de la main augmenta et le pouce força le passage alors qu’Alexandre investissait sa chatte. S’ensuivit un déchaînement tel qu’elle perdit rapidement pied. Alexandre la baisait, la pilonnait sans répit. Elle geignait au rythme des assauts. Elle était animée d’une vibration continue, qui lui vrillait la tête. Elle n’était plus que chair et les claques d’Alexandre se transformaient en plaisir pur.
Quand il se déchargea en elle, c’était trop d’émotion. Elle se mit à pleurer.
***
De retour chez elle, Margaux se doucha longuement et s’alita sans dîner. Epuisée, elle ne savait que penser. L’intensité folle des orgasmes qui l’avaient secouée, ainsi que les douleurs, tout était si nouveau ! Son esprit était aussi confus que son corps endolori. Ses fesses viraient au bleu et son anus palpitait encore.
Avant de s’endormir pour une nuit sans rêves, elle aperçut la notification d’un message d’Alexandre.
Au réveil, sa première pensée fut qu’elle avait marché à quatre pattes, en laisse ! Loin d’Alexandre, cela lui paraissait absurde, comment avait-elle pu accepter et, il fallait bien l’avouer, aimer ? Avant de la congédier, le Maître sadique lui avait aimablement proposé un rafraichissement. Fier de lui, il l’avait conduite en laisse à la cuisine, où elle avait dû laper l’eau d’une gamelle. Pour se faire, elle s’était penchée en relevant le cul, qu’elle présentait ouvert au regard satisfait du Maître.
Elle se rappelait son plaisir à s’aplatir sur le carrelage pour boire à même le sol. Simplement animale, possédée. Quel repos ! Comme si, en se donnant, elle mettait son esprit en veille.
Elle voulut se voir en chienne. Collier de cuir au cou, elle déposa une assiette remplie d’eau sur le sol, devant le miroir de sa chambre. Puis nue, elle s’agenouilla à l’entrée de la pièce et posa les mains au sol devant elle. Elle observait ses seins tomber comme des mamelles, son ventre se plisser et se détendre. Tournant d’un quart de tour sans quitter son reflet des yeux, elle se cambra et offrit son sexe au miroir. Elle vit les chairs meurtries, la chatte encore rouge et l’anus serré. Elle cracha sur sa main pour enduire sa rondelle de salive. Elle se pénétra, se sentit s’ouvrir, alors un deuxième doigt vint renforcer la prise. Avec des va-et-vient elle se branla le cul.
Sa chatte mouillait. Toujours à quatre pattes, pour libérer sa deuxième main, Margaux posa la joue sur le parquet et vint caresser sa chatte. Elle pensa à la baise rude de la veille, enfonça ses doigts dans son vagin puis d’autres dans son cul, s’agita en râlant, joue écrasée au sol, cul levé. Elle se sentit encore chienne, en rut, et le plaisir monta… quand elle se souvint qu’elle n’avait pas l’autorisation de jouir.
Couchée sur le flanc par terre, enfiévrée, elle saisit son smartphone pour découvrir le message d’Alexandre.
« Douce Margaux. Je vous remercie pour votre obéissance. Vous ne quittez pas mes pensées. Mais n’imaginez pas que cette tendresse m’empêchera d’être sévère. Au contraire. »
Elle répondit :
« Je suis votre chienne dévouée. Je vous implore de m’autoriser à jouir. »
Il fallait partir travailler. Margaux respectait les consignes vestimentaires d’Alexandre et les regards des hommes lui indiquaient que le message était reçu : elle était sexuelle et leur faisait envie.
Vêtue d’une robe légère sur une combinaison de soie, elle attacha des bas à ses désormais quotidiens porte-jarretelles, enfila un cardigan, des escarpins et maquilla ses lèvres d’un rouge outrageux.
Ses talons claquaient en résonnant dans la rue. Impossible de surprendre qui que ce soit, elle s’annonçait et attirait les regards. A la fois épiée et flattée, elle aimait l’attention dont elle était l’objet.
Vers dix heures, Alexandre lui ordonna de se goûter.
Elle s’isola aux toilettes et releva sa jupe pour plonger ses doigts aux ongles vernis entre ses cuisses. Il voulut une photo, chatte et seins, pour preuve qu’elle ne portait pas de vêtements. Elle décrivit le goût de sa mouille, moins salé et plus âcre que la dernière fois. Plus puissant, au parfum entêtant.
« C’est parfait, répondit-il, je vous interdis de vous laver les mains. Je veux que vous sentiez votre odeur de femelle en travaillant. A midi je serai devant votre bureau. Vous sortirez et me ferez sentir vos doigts. Aiguisez mon appétit. »
A l’heure dite, elle sortit. Il était ponctuel.
Debout devant lui, elle était gênée.
Il s’agaça « Eh bien, que vous ai-je demandé ? » mais il ne l’aida d’aucun geste qui aurait pu la mettre à l’aise.
Alors elle leva ses doigts jusqu’au visage de l’homme, qui ferma à demi ses yeux bleus en humant longuement.
« C’est très bien. Combien de temps avez-vous ? »
Elle annonça une heure de liberté et comprit vite qu’ils ne déjeuneraient pas.
Il la conduisit en voiture sur un lieu de promenade prisé des citadins, au bord d’un lac. En badinant légèrement, il prit un sac de sport dans le coffre et l’invita à le suivre sur un chemin forestier. Les talons n’étaient pas adéquats et elle trébuchait.
« Donnez-moi vos chaussures et retirez vos bas. »
Elle voulut se récrier qu’on pouvait encore les voir, ce à quoi il répondit sèchement que la discrétion était son affaire à elle et qu’il n’avait pas des heures devant lui. Alors en jetant des regards alentours, elle tendit à Alexandre ce qu’il demandait.
– A quatre pattes.
– S’il vous plaît, pas ici !
– Allez dans la direction que je vous indique, je marche derrière vous. Si vous ne me faites pas confiance, nous arrêtons là. Et ce sera sans retour.
Alors elle s’exécuta. Il lui indiqua un lit herbeux derrière deux arbres, à cinq mètres. Il fallait frôler quelques ronces, éviter des racines et des branches tombées.
– Tout droit, dépêchez-vous.
Elle voyait ses mains et ses genoux souillés de terre et se désespérait à l’idée de retourner dans cet état au travail. Mais l’excitation de la situation était plus forte. La folie de la chose, pieds nus à quatre pattes dans une forêt, en robe élégante. Et cette envie rageuse d’être possédée.
– Relevez-vous.
Il sortit du sac de sport un mors et des rênes.
– Ne faites pas cette tête, le mors est propre, désinfecté par mes soins il y a à peine une heure. Ouvrez la bouche.
Elle dût, non sans hoqueter de dégoût, accepter le mors, attaché derrière sa nuque avec le harnais noué d’un mousqueton. Ensuite, il utilisa les rênes pour lier ses poignets ensemble et les fixer, en hauteur, sur une branche élevée, de façon à ce qu’elle ne puisse tenir debout que sur la pointe des pieds.
– Ma chère, je vais en venir immédiatement à l’essentiel car le temps nous est compté et nous pouvons être surpris. Je suggère dix coups de cravache sur votre joli cul. Qu’en pensez-vous ?
Elle hocha la tête, aussi curieuse de la suite que désireuse d’en finir. Et puis seulement dix coups, après tout, ce n’était pas grand chose.
Alexandre accrocha le pan arrière de la robe au harnais et la cravache siffla avant de s’abattre. Margaux crut que son coeur explosait, elle vit des lueurs blanches et perdit l’équilibre, seulement retenue par ses poignets levés. La douleur était atroce et un long râle s’échappa de sa bouche, étouffé par le mors. Elle se tordit et voulu dire non, qu’il fallait arrêter, mais ne produisit que des borborygmes. Sifflement, deuxième coup. Elle se cambra, balancée comme un fruit. Troisième coup, elle hurla, en repliant les genoux, balancée comme un pendule. Quatrième coup, valse des reins, elle voulut y échapper et la cravache s’abattit sur sa hanche.
– Margaux, ça suffit. Je vous interdis de bouger. Je vous croyais plus digne que cela. Posez vos pieds au sol et restez immobile. Si vous recevez le prochain coup sans un frémissement, il sera le dernier. Sinon, j’irai jusqu’à dix sans aucune pitié.
Elle était hors d’haleine. De longs filets de bave coulaient hors du mors par sa bouche grande ouverte. Saccadée de sanglots elle fit son possible pour s’immobiliser.
– Etes-vous prête, Margaux ?
Elle hocha à nouveau la tête et le coup s’abattit. Elle encaissa d’un souffle, yeux plissés de souffrance, les larmes jaillissant, poings et dents serrés.
Alexandre la détacha et elle s’écroula au sol.
Il libéra sa bouche et massa ses poignets. Il la prit dans ses bras et embrassa ses cheveux. « Là, là, c’est fini, c’est fini… »
Elle pleurait comme si toutes les souffrances de sa vie s’expulsaient maintenant. Le fouet l’autorisait et elle se soulageait.
« C’est très bien, Margaux. C’est ce que je voulais. Vous avez lâché. Je pense que vous êtes prête pour une première séance. »