7 heures 10. J’ai avancé sur le parking désert. Je ne risquais pas de me tromper, il n’y avait qu’un petit bus, et aucun autre véhicule. La porte était entrouverte. Je devais amener un groupe de dix personnes qui, dans la maison de retraite dont j’étais l’un des trois administrateurs, avaient relevé un de ces challenges que nous leur proposions régulièrement pour éviter l’inertie: tricoter des pulls pour les gens qui n’avaient rien. Ce qui était au départ une proposition tout à fait banale avait vite pris une autre dimension. Elles s’étaient prises au jeu, et elles avaient explosé tous les records de production, ce qui leur avait valu une invitation à une petite cérémonie organisée par le Secours Populaire durant laquelle on honorait ceux qui avaient fait le plus de pulls sur une période de six mois.
Les retraités devaient nous rejoindre sur le parking. Moi j’étais sorti m’assurer que le bus était bien là. Et je les accompagnais.
Je me suis avancé jusqu’à la portière ouverte.
Et j’ai été surpris.
On sortait bien souvent nos seniors, comme on dit quand on veut faire oublier l’âge des gens, une notion qu’il faut gommer, dans des bus de diverses tailles, selon le nombre, mais les chauffeurs étaient toujours masculins. Et là j’avais sous les yeux, en face de moi, une femme dans la quarantaine, qui était la parfaite illustration du terme MILF, c’est-à-dire une femme dont l’âge n’avait pas gommé les charmes, mais au contraire, les poussait à un point de paroxysme qui la rendait plus désirable qu’une fille de vingt ans.
Et c’était bien le cas. La fille devant moi était sans doute imparfaite, elle avait par exemple un gros pif, et elle était bien au milieu de la quarantaine, mais je la trouvais plus désirable que des filles plus jolies, plus fraîches, mais aussi plus lisses.
Elle était chauffeur de bus, mais elle ne négligeait pas sa féminité. Au contraire. J’en avais la preuve sous les yeux, et j’ai senti mon sexe se durcir de désir, remerciant le ciel ou je ne savais trop quoi d’avoir un hoodie qui descendait sur mon ventre. Une multitude de détails m’ont frappé de plein fouet. On était en février, et elle avait gardé sur le dos un manteau long, mais celui-ci était ouvert. Elle avait un visage plutôt rond, et son corps l’était aussi, avec des formes pleines. Comme ses seins par exemple, qui tendaient le crop top dans un ovale des plus appréciables. Le crop top était noir, et il s’arrêtait au-dessus de son nombril. En dessous, il y avait une jupe qui faisait sans doute partie d’un ensemble, courte, qui avait sans redoute remonté sur ses jambes quand elle s’était assise, puis qu’elle avait bougé. De la sorte on voyait tout, jusqu’à son ventre. Et le spectacle était plus qu’alléchant. Irrésistible. Sexy en diable. Je ne m’attendais pas à ça, en cette matinée morose et grise. D’abord, et c’était la première surprise, si elle avait les jambes gainées de nylon, ce n’était pas celui d’un collant. Elle avait des bas stay-up, dont la partie supérieure, à mi-cuisses, était une jarretière qui permettait au bas de tenir, large, élastiquée et couverte de dentelle. Il y avait une zone de peau nue, et son ventre était enveloppé par un slip noir, dont la partie face était transparente, laissant nettement voir une toison aussi sombre que les cheveux luisants qui coulaient sur ses épaules, et un tiers de son sexe, son ouverture et un bout de lèvre qui sortait, écrasé contre le tissu. La cerise sur le gâteau, c’étaient des bottes en daim, rouge cerise, avec des talons aiguille fins et hauts, 8 centimètres j’aurais estimé, qui montaient jusqu’au genou, bottes neuves ou alors soigneusement entretenues, qui lui donnaient une touche irrésistible.
–Bonjour, c’est moi qui vous conduis.
–Je vais chercher nos pensionnaires. Vous pouvez m’ouvrir le coffre ? On transporte leurs créations…Il y a plusieurs cartons.
–C’est déjà ouvert. Je lis toujours à fond mes ordres de mission.
Si on féminisait certains noms de métier, ce n’était pas le cas pour les chauffeurs. Pourtant le terme chauffeuse lui aurait parfaitement convenu. Je suis reparti vers la maison de retraite en me disant que la matinée allait être longue avec le désir au ventre et la tentation sous les yeux.
Les participants commençaient à se rassembler près du portail. Je les ai salués. Ils avaient pris chacun un carton. Ils étaient par chance tous valides. Il aurait fallu un véhicule spécial si on avait dû prendre des invalides, mais dans ce groupe, il s’agissait de personnes relativement jeunes.
J’ai pris deux cartons, et j’ai accompagné le convoi jusqu’au bus. Tout s’est bien passé, embarquement des marchandises, des personnes. ‘Au fait, mon prénom c’est Sophie’, m’a précisé la jeune femme.
Elle était calée face au volant et aux pédales, prête à démarrer. Plus aussi offerte mais la jupe avait encore remonté, donnant à voir la ligne de sa jambe jusqu’au-delà de la jarretière, un ou deux centimètres de chair nue. Ce serait pour moi une ligne d’horizon à laquelle me raccrocher pendant le trajet, long d’une heure et demie.
On a démarré. Dans les premières minutes, je suis resté devant, attaché, puis, une fois la vitesse de croisière atteinte, je suis parti derrière pour discuter avec nos résidents. C’était une maison de retraite vraiment familiale, avec une bonne entente. On ne torturait pas les vieux.
Et je suis revenu devant ; Je voulais voir. La voir. Profiter au maximum d’elle, elle qui me séduisait et que je ne reverrais pas.
On était à la moitié du trajet quand elle m’a dit:
–Je vais faire une petite pause.
On avait pris des départementales pour rejoindre la capitale régionale, et il y avait pas mal de parkings, aménagés ou non, le long de la route. Elle a ralenti, s’est engagée sur une grande aire de stationnement. Pas mal de places de parking, sur des espaces coupés les uns des autres. Elle a ralenti, s’est arrêtée. Je pensais qu’elle voulait se détendre quelques secondes, tirer sur une cigarette, mais ça n’était pas vraiment ça.
–On repart tout de suite, elle a dit. Ne descendez pas.
En descendant les deux marches, elle a retroussé sa jupe jusqu’à sa taille sans complexe. L’occasion pour moi de voir la partie pile de sa culotte, qui comportait aussi une zone transparente, qui laissait voir des fesses pleines, coupée en deux par un sillon profond. Le tissu devenait opaque sur le dernier tiers de ses fesses.
Sans pudeur, ou alors elle pensait que personne ne la voyait, elle s’est accroupie, et j’ai compris qu’elle allait se vider la vessie. Elle aurait pu aller plus loin, il y avait un vieux pylône électrique derrière lequel elle aurait pu se cacher. Mais elle a préféré rester là, sans doute pour ne pas perdre de temps…Ou alors…
Debout, devant la porte ouverte, la jupe remontée à la taille, elle a descendu son slip à ses genoux, me laissant voir son sexe nu, dont j’avais déjà eu un aperçu à travers la partie transparente du sous-vêtement. Elle s’est accroupie, écartant les jambes. La position a ouvert son sexe. Un autre bout de lèvre, parallèle au premier, est apparu. Je me suis demandé si son sexe s’ouvrait à cause de sa position, du fait que ses chairs s’écartaient parce qu’elle allait uriner, ou parce qu’elle éprouvait de l’excitation. Voire les trois…D’où j’étais, je voyais tout. Il y a eu un mouvement, que j’ai supposé naturel, qui a fait saillir son urètre. Celui-ci s’est ouvert, Il y a eu un premier jet de pipi qui est sorti, court, bref. Puis, son organisme était calé, prêt, de multiples jets, enchaînés les uns après les autres, longs aussi bien dans la distance que dans le temps. Jaillissements copieux qui disaient bien qu’elle avait envie. Son dernier jet a été le plus puissant, celui qui a porté le plus loin, et qui a duré le plus longtemps. Elle finissait de se vider. Il y a eu une interruption, elle s’est secouée. Les quelques gouttelettes accrochées à ses lèvres sont tombées sur le sol, et elle s’est redressée. Le sol était marqué de sombre, en cercle et en distance. Elle a ramené le slip sur elle. Rien n’avait changé, il était toujours transparent sur la même zone. Elle a fait redescendre la jupe, se masquant. Au final, un spectacle bref, et dont moi seul j’avais bénéficié. Spectacle intime. Le hasard ou un cadeau? Difficile de savoir…
Il nous a fallu encore quarante-cinq minutes avant d’arriver sur les lieux de la cérémonie. C’était une salle de spectacles avec devant un grand parking, en sortie de ville. Le parking bénéficiait d’un espace bus. Elle s’y est calée.
J’ai défait ma ceinture et je me suis approché d’elle.
–Je ne pense pas assister à la cérémonie. J’y étais déjà l’an dernier et…Bof…Ça vous dirait que je vous paye un café ? Le centre-ville est juste à côté.
Elle m’a souri.
–Je ne dis pas non. J’attends souvent seule, je m’occupe comme je peux.
–Bon, je les installe. Je vous rejoins dans une dizaine de minutes.
J’ai fait descendre tout le monde. Ils ont pris des cartons, moi aussi, et on a pénétré dans la salle. Un groupe était déjà installé. Une responsable est venue vers nous,
–Ah, je vous reconnais. Bon, vous pouvez nous les laisser. On s’occupe de tout.
Un dernier coup d’œil à la salle, à l’immense scène, et je me suis éclipsé.
Elle avait fermé la porte du véhicule. Quand je suis revenue, elle l’a ouverte. J’ai gravi les marches en lui disant :
–Bon on peut…
Mais je n’ai jamais fini ma phrase. En effet, J’ai reçu quelque chose dans la figure. Je l’ai rattrapé. Un bout d’étoffe. Sa petite culotte. J’ai pris le temps de l’examiner. Les deux faces transparentes. Le fond était marqué par une large tache d’humidité. Dans un réflexe sans doute bien masculin, j’ai porté mon nez dessus, pour respirer cette odeur forte et enivrante des sécrétions vaginales d’une femme.
J’ai relevé la tête. Elle était face à moi, dans une position qui rejoignait plus ou moins celle qui était la sienne une heure et demie plus tôt, au premier contact, mais cependant différente en quelques points. Elle avait monté sa jambe droite sur l’accoudoir, s’ouvrant ainsi au maximum. S’il y avait eu un bout de tissu pour masquer son ventre…Mais le bout de tissu, il était dans ma main, et la jupe était roulée à sa taille. Alanguie sur le siège, elle se masturbait avec une totale absence de pudeur, et le plaisir dans les yeux.
J’avais déjà eu pas mal de copines, et j’en avais vu pas mal se caresser, soit parce que je les avais surprises se donnant du plaisir, et qu’elles avaient continué, une manière de m’allumer, soit parce que ça avait fait partie d’un jeu sexuel. Mais sans aucun doute je n’avais jamais vu aucune fille faire comme elle…Souvent, elles tournaient sur leur sexe dans un mouvement circulaire, souvent leurs doigts étaient posés sur leur gland clitoridien. Elle, elle tirait sur ses lèvres, de petits mouvements brefs qui semblaient lui procurer du plaisir, et faisaient en tout cas gonfler ses lèvres. En haut de ses lèvres, il y avait ce gland clitoridien, que je n’avais pas encore aperçu, et qui sortait, tout gonflé, et gonflant encore, s’allongeant. Je voyais aussi très distinctement sa mouille couler, abondante.
–J’espère que je ne te choque pas. Je suis une femme en manque, une femme qui aime le sexe et en manque. J’ai divorcé il y a cinq ans, d’un con qui ne me baisait pas. Un jour, je me suis rendu compte de mes besoins, mais aussi qu’il ne me restait pas forcément beaucoup de temps pour avoir du plaisir. J’ai 46 ans…Je me suis dit qu’il fallait que je profite de la vie, et je saute sur toutes les occasions…Surtout quand je vois un gars qui me fait flasher…
–C’est très flatteur…
–Viens, et donne-moi ta queue…
Elle a fermé la portière. Le bus était surélevé, et on pouvait faire l’hypothèse qu’on ne nous voyait pas forcément à l’intérieur…Ou pas…Mais son envie m’avait contaminé, et j’étais prêt à courir le risque. Il faut savoir profiter des moments qui viennent. Car ils ne reviennent jamais.
Je me suis approché. Elle m’a défait. Ses doigts, qui avaient momentanément délaissé son sexe, luisants de ses sécrétions, sont venus défaire mon pantalon et baisser mon caleçon. J’étais bien dur, et depuis un moment. Elle a eu un petit cri de joie.
–Tu as une belle queue. Exactement ce qu’il me fallait.
Elle a ramené une main sur son sexe, pour continuer à se tripoter, et l’autre est venue me masturber doucement. Elle caressait bien, d’une main douce et chaude. Elle est venue masser doucement mes couilles, et ça m’a procuré un plaisir que je n’attendais pas. J’ai cru que j’allais jouir. Je suis parvenu à me contenir.
Sa main a été remplacée par sa langue et ses lèvres. Elle est venue parcourir ma chair, avec l’expérience et le savoir-faire qu’elle avait. Des caresses souples et habiles qui m’ont donné un plaisir intense. Même si le plaisir était également le sien, je le voyais bien, plaisir d’avoir une queue à portée de main et de bouche.
Elle a relâché sa caresse, pour me faire reculer, et elle m’a guidé pour que ma queue vienne appuyer contre son clitoris. J’avais pensé un instant qu’elle voulait que je la pénètre, et je m’attendais à ce qu’elle sorte un préservatif, mais apparemment, c’était ce schéma de plaisir qui lui plaisait…Et il me convenait aussi. Je n’avais jamais esquissé un tel schéma avec une fille avant, et c’était bien. Ce qui me plaisait justement dans la sexualité, c’était qu’il y avait des milliers de possibilités, de telle sorte qu’on ne pouvait jamais éprouver de la lassitude. Toujours de la découverte pour un moment de plaisir unique. Comme celui-ci. Le gland de ma queue frottant contre son gland clitoridien, deux zones ultra-sensibles dont la caresse mutuelle nous amenait implacablement vers le plaisir. Juste en dessous, son sexe était maintenant béant d’excitation, et il ruisselait. Une sorte d’écho au ruissellement de liquide pré-sécrétif qui arrosait nos chairs. Elle a crié :
–Je vais jouir !!!
basculant immédiatement sur le plaisir, en éjaculant des jets de liquide copieux et puissants, et ne se retenant pas pour crier…J’ai arrosé son clitoris d’une épaisse couche d’un sperme blanc et crémeux, maculant aussi sa toison, son ventre au-delà et la jupe. C’était comme si je m’étais libéré de toutes mes réserves de sperme. Je n’avais jamais eu de jaillissement aussi copieux, je crois bien.
On s’est nettoyés et épongés avec de l’essuie-tout.
–Allez, on va le boire, ce café, elle m’a proposé.
J’avais déposé sa culotte sur le tableau de bord. Elle l’a récupérée, rajustée autour de son ventre. J’ai ramassé les essuie-tout froissés et humides. On les a balancés dans une poubelle publique en partant vers le centre-ville.
Il fallait s’engager sur une légère montée pour se retrouver dans le centre-ville où il y avait tous les commerces. Ses talons tapaient sur le macadam. Il y avait sur son visage un ravissement, qui n’y était pas inscrit à 7 heures 15, lié sans aucun doute au plaisir.
On a repéré un grand café sur deux étages, à un carrefour.
–On va là ?, j’ai proposé.
Le local disposait de plusieurs grands espaces, au rez-de-chaussée comme à l’étage.
–J’ai envie qu’on monte à l’étage. On pourra voir toute la ville de là-haut.
On n’avait rien calculé, mais l’étage avait un autre avantage : il était totalement vide. Il n’y avait que nous. Je venais de me poser sur la banquette quand elle est venue au-dessus de moi, sans s’asseoir, pour masser ma queue de ses fesses pleines. La meilleure tactique, sans aucun doute, pour faire revenir une érection, et c’est bien ce qui s’est passé. Je me suis senti à nouveau tout dur. Elle avait d’évidence encore envie de sexe, ce qui faisait rebondir mon envie à moi. Elle s’est pourtant interrompue parce qu’on a entendu les pas du serveur qui venait prendre notre commande. Elle s’est calée face à moi, souriante, d’un sourire qui disait pas mal de nuances, du plaisir, de l’envie, de la provocation, et elle a tendu la jambe, pour appuyer le plat de sa botte contre ma queue, et me masser doucement.
Elle a demandé un chocolat, et j’ai pris la même chose qu’elle.
–J’aime le sexe, elle m’a dit, tout en continuant de me masser. Énormément. Toutes les occasions sont bonnes. Et quand je n’ai pas de partenaire, je me donne du plaisir seule. Je ne comprends pas les gens qui rejettent les plaisirs de la chair, sans voir le bonheur que ça peut apporter. Et le bonheur, c’est plutôt rare dans la vie de tous les jours. Ça m’équilibre et ça me permet de supporter des moments pas toujours roses.
Le gars est revenu avec nos consommations. J’ai payé tout de suite. Quand il est redescendu, on s’est regardés. L’étage était à nous, même s’il fallait rester discrets. Il y avait sans doute une caméra. Mais on pouvait s’en jouer.
Il venait à peine de disparaître du haut des marches qu’elle a plongé sous la table, pour venir, à genoux, défaire mon pantalon, et mettre ma queue à nu. Elle a donné des coups de langue dessus, avant de déclarer:
–Bon, tu peux assurer niveau queue. C’est bien. On peut encore avoir du plaisir ensemble. Ca aura été une matinée à marquer d’une pierre blanche.
Je ne voyais pas tout, et je n’ai pas vu qu’elle avait sorti une capote de je ne savais où pour en parer ma queue. Elle l’a faite coulisser le long de ma queue roide, collée contre mon ventre. Tout était possible, et on ne pensait plus trop à boire notre chocolat. Elle a baladé une langue avide le long du latex, avant de refaire marche arrière, puis de se glisser sur la banquette pour contourner la table. Sous mes yeux, elle a descendu à nouveau son slip, le glissant dans son sac à main, avant de me rejoindre, se plaçant au-dessus de moi. Elle n’avait pas roulé sa jupe à sa taille, mais je n’étais pas sûr que ça puisse faire illusion si on était sous l’objectif de la caméra. Elle s’est placée pile au-dessus de ma queue roide, et elle s’est laissé descendre. Sous la jupe, il y avait sa chatte, nue, offerte, et dilatée, et j’ai bientôt senti contre mon gland le dessin complexe de ses lèvres. C’était excitant de sentir sans voir. Elle m’a bien baladé sur l’entrée de son sexe, avec des mouvements de bassin, et je sentais ses liquides intimes couler sur moi, le long du latex, jusqu’à la racine de ma queue. Je n’ai pas senti tout de suite la transition, c’est-à-dire quand elle a commencé à me faire entrer en elle. Un moment de vide, de latence, puis de nouvelles sensations m’ont assailli, sa muqueuse se resserrant autour de moi, m’enveloppant, Elle s’est laissé descendre jusqu’à ce que mon gland vienne buter son utérus, signe que j’étais totalement en elle.
–Mon Dieu qu’est-ce que c’est bon de se sentir remplie, elle a soupiré.
J’aurais pu dire, à l’inverse : ‘Qu’est-ce que c’est bon de se sentir enveloppé par un sexe de fille.’ Ça l’a été encore plus quand elle s’est mise à bouger sur moi, d’elle-même, montant et descendant dans un rythme rapide, pour me caresser mais surtout se caresser sur le membre fiché en elle. On remontait rapidement, vers le plaisir. Je me suis dit que je n’avais vraiment pas envisagé une matinée pareille, et que la vie pouvait réserver de belles surprises.
L’autre surprise, et elle a été de taille, ça a été de voir ressurgir le serveur, au moment où je sentais que j’allais jouir. Il s’est présenté en haut des marches.
–Vous n’avez besoin de rien?,
il a demandé.
Une manière sans doute de pousser à la consommation.
–Non ça va aller, j’ai répondu. On descendra, si besoin, j’ai répondu, en faisant un effort surhumain pour me contrôler, et parler, alors que je commençais à jouir, crachant mon sperme dans le préservatif. J’ai senti son corps frémir, ma jouissance déclenchant la sienne, mais aussi qu’elle faisait elle aussi un effort pour sinon juguler, du moins masquer ce qui la traversait, comme moi. Il a tourné les talons sans demander son reste, sa silhouette disparaissant alors qu’on laissait se répandre la jouissance en nous, en retenant les cris que nous aurions libéré sinon.
Elle s’est redressée.
–Ca aura été vraiment très bon. Je passe souvent des journées monotones à attendre les gens. Ben pour une fois, ça aura été radicalement différent. Tu n’as pas d’autres sorties de prévues ?
Elle s’est penchée sur moi pour récupérer la capote encore accrochée à une queue qui n’avait pas vraiment débandé. Le réservoir était rempli de sperme. Je pensais qu’elle voulait simplement l’enlever de sur ma queue pour la balancer dans une poubelle, ici ou ailleurs, mais ça n’était pas du tout ça. Elle l’a remonté jusqu’à son visage, et a élargi le latex. Elle a plongé dessus avec une moue gourmande, et elle s’est mise à laper le sperme, comme on aurait lapé une gourmandise. Mais c’en était une, en fait, dont elle s’est délectée, venant chercher, trait après trait, la semence de sa langue, jusqu’à ce que le latex soit transparent. Elle s’est débarrassée de celui-ci dans une corbeille, au pied de l’escalier, avant qu’on ne descende. On a regagné la rue sous le regard du serveur et de l’homme au comptoir. Ils n’étaient dupes de rien, mais ça nous faisait plutôt sourire, dans une complicité qui a perduré alors que nous nous baladions dans les rues de la ville. On est vite arrivés au moment où il fallait repartir vers le bus. On avait bénéficié d’un moment de grâce.
Il nous restait encore quelques minutes, quand, au bus, on venait de remonter à l’intérieur, elle a fait glisser sa culotte le long de ses jambes, et elle me l’a tendue. Les moments successifs d’excitation, et il fallait croire que c’était encore le cas, puisque le tissu était marqué d’humidité avaient laissé une odeur forte dont je me suis enivré en portant le tissu à mes narines.
–Je te le laisse. Tu pourras en profiter en attendant qu’on se revoie. Tu te caresseras en le reniflant. Et aussi en pensant à ça.
Le ‘ça’, c’était, elle venait de se basculer en arrière sur son siège, une vision de son ventre, plus que largement offert, son sexe rendu béant par les deux doigts qu’elle avait glissés en elle, et qui l’ouvraient, laissant voir, loin, ses muqueuses. Un beau cadeau, avec la culotte, que de me donner ainsi à voir ses parties les plus intimes.
–Quand tu te seras assez branlé en reniflant mon slip, tu le feras en pensant à ma chatte bien ouverte.
–Ou en pensant aux sensations que ta bouche et ton sexe autour de moi m’ont donné.
J’ai quitté le bus après avoir fourré le slip dans la pochette qui m’accompagnait. Des moments forts comme cela, on n’en connaissait pas souvent, et j’avais la tête ailleurs quand j’ai rejoint l’équipe qui venait d’être honorée sur scène. Ils m’ont fait part de leur joie, et j’étais heureux pour eux, même si j’avais la tête ailleurs.
Ils sont remontés et on a fait le trajet en sens inverse. Son regard et le mien s’accrochaient dans le rétro. Elle souriait, avec quelque chose sur son visage qui ressemblait peut-être à du bonheur. Ce bonheur qui m’avait effleuré aussi.
Je me suis redressé quand on s’est garés sur le parking. J’aurais pu descendre, et les attendre dehors, mais j’avais l’opportunité de rester encore quelques secondes près d’elle.
Ils se sont levés et ont avancé vers moi. Mon regard a glissé vers elle. Très vite, elle a fourré dans ma main un bout de papier, et a soulevé sa jupe pour s’exhiber à nouveau.
Ils sont tous sortis du bus. Je n’avais pas besoin de consulter le bout de papier pour savoir qu’il y avait ses coordonnées dessus. Après un dernier regard vers elle je suis descendu du bus.
La vie pouvait réserver de belles surprises.