TRUCKERS 7 : Sexe et Citizen’s Band

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Frederic Gabriel


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C’est au milieu des années 50 que la CB  Citizen’s Band est apparue aux USA, essentiellement utilisée par les routiers, avec une explosion dans les années 70 avant s’arriver chez nous quelques temps plus tard, puisqu’il y a toujours un décalage de quelques années entre les USA et la France. CB littéralement, c’est la bande passante des citoyens, c’est à dire des fréquences utilisées pour communiquer sur des canaux dont se sont emparés les routiers. Et ce pour de multiples raisons et de multiples utilisations. A la base, certainement une manière de marquer plus la grande fraternité qui existe entre tous les routiers, mais aussi de ne plus être seul pendant des heures à bord de son camion. Echanger des informations utiles. Où manger, où dormir. Et bien sûr aussi les contrôles routiers.
Et de signaler aussi où trouver de bonnes opportunités.
C’est comme ça que j’ai entendu parler d’elle pour la première fois.
Elle était plus qu’une rumeur. Une légende.
C’était quand on passait par Clermont-Ferrand.
A l’époque, il y avait une tradition, je ne sais pas si elle existe encore aujourd’hui, qui voulait qu’il y ait à travers la France, tout un réseau de femmes auprès desquelles les routiers passaient des moments chaleureux. Ce n’étaient pas forcément des prostituées, des femmes qui s’offraient pour de l’argent, mais plutôt des femmes qui aimaient le sexe, des femmes de tous âges, le rapport n’était d’ailleurs pas tarifé. Elles étaient attirées par l’image des routiers, leur réputation, des hommes pourvus d’une certaine virilité, auprès de qui il faisait bon prendre du plaisir. Et donc, il y avait des lieux de rencontre, des parkings, des forêts, des bords de route désertes, des impasses, des terrains vagues où des rencontres avaient lieu.
Et les routiers avaient très rapidement tendance à parler, en utilisant la CB, des femmes qu’ils avaient côtoyées, de leurs qualités…
C’est comme ça que j’ai entendu parler de cette fille qui attendait les routiers autour de Clermont-Ferrand. Le lieu, c’était un grand parking bordé d’arbres, quatre à cinq kilomètres avant la ville. Et donc là, il y avait cette femme d’une quarantaine d’années, à l’époque, on ne parlait pas de MILF, et elle n’avait que des qualités, ce que les routiers qui avaient eu à faire à elle semblaient apprécier. Dans la mesure où 80 pour cent des femmes qui s’offraient à des routiers étaient des amateures, et pas des professionnelles, on avait à faire à tout et très souvent au pire. Une femme avec quarante kilos en trop et une moustache peut avoir du charme, mais dans des conditions particulières. Après, elle peut être très experte. Mais il y a un effet repoussoir qui est difficile à maîtriser.
Elle au contraire, elle était parait-il somptueuse. Une magnifique chevelure blonde, un corps voluptueux. Et surtout, elle savait donner du plaisir aux hommes, de mille et une façons. Elle posait les conditions dès le départ. C’était elle qui choisissait  le moyen d’arriver au plaisir, le routier acceptait dès le départ, sinon elle redémarrait. Mais le bouche à oreille avait clairement posé qu’elle savait tellement bien donner du plaisir, d’une manière inattendue, et surtout que la jouissance était au bout, qu’aucun routier n’aurait dit non.
J’ai toujours essayé de mettre de la distance par rapport à pas mal de choses, mais je suis un peu comme tout le monde, on est attiré par ce qui sort de l’ordinaire, et qui promet de casser le moule du quotidien. Dans un camion, les journées sont longues, l’esprit vagabonde, et on se met à rêver d’une femme, qui serait pas forcément mieux que les autres, mais différente, et qui vous donnerait du plaisir. On cherche tous, qu’on l’admette ou non des moments intenses, une manière sans doute d’oublier notre mortalité.
Assez ironiquement, le premier contact a été très compliqué. Je passais par Clermont trois fois par semaine, et donc j’ai cherché ce fameux point de rencontre…Sans le trouver…En effet, en arrivant à Clermont, il y avait plusieurs parkings, et les coordonnées que j’avais étaient imprécises. De plus, en passant je ne repérais rien. Que des lieux vides. Il fallait dire que j’arrivais sur le coup de midi, et c’était l’heure où tout le monde allait manger, même une femme qui avait AUSSI faim de sexe.
J’ai utilisé la CB pour avoir des précisions sur le lieu où se trouvait la fameuse bombe sexuelle. Des réponses floues, sauf un homme qui m’a dit que généralement elle se garait sur le parking qui se trouvait juste après le grand panneau annonçant la présence en ville d’une chaine de supermarchés aujourd’hui disparue, et qu’elle était pas immédiatement visible parce qu’elle parquait son véhicule dans un petit chemin qui partait du parking et allait mourir quelques mètres plus loin, amenant autrefois à une plantation d’arbres qui avaient disparu, elle se mettait là pour plus de discrétion.
Je suis repassé par Clermont la semaine suivante. Attentif. J’étais parti plus tôt, et donc j’étais là sur le coup de onze heures.
J’ai d’abord identifié le panneau. Ralentissant, j’ai examiné le parking cent mètres plus loin. Il y avait effectivement le long de celui-ci une haie qui ouvrait sur un chemin sur lequel une voiture pouvait aisément s’engager. Pas un camion.
Je me suis garé et je suis descendu du camion, pour m’engager entre les haies. Le chemin se prolongeait effectivement sur un kilomètre, longeant des terrains, amenant vers d’autres. Un verger immense, mais dont la partie la plus proche de la route avait été nettoyée.
Il y avait bien une voiture là. Garée sur ce chemin qui de toute façon ne conduisait plus nulle part. Je me suis approché. La femme était installée au volant, mais portière ouverte, tournée vers l’extérieur, les jambes posées sur le chemin. Elle fumait, avec une expression lointaine. Elle était magnifique. mais elle n’était pas blonde. Mais tellement attirante que la déception n’était pas de mise.
Elle avait une quarantaine d’années. Un visage aux traits très fins, joliment dessinés, et un regard bleu, dans lequel on lisait beaucoup de froideur. Elle ne souriait pas. Elle tirait sur une cigarette, dans un geste voluptueux. Elle avait les cheveux coupés courts, ce qui mettait en valeur son visage, et un corps fin, moulé par un tailleur rouge. Sous la veste elle avait juste un soutien-gorge qui enveloppait une poitrine menue, et la jupe était courte et remontée haut sur ses cuisses. Elle avait des jambes fines, bien dessinées, avec sans doute deux éléments clef, et d’abord le fait que ses jambes étaient gainées de bas qui en réhaussaient le charme. A l’époque, il n’y avait pas de bas stay-up et c’étaient de vrais bas tenus par les accroches d’un porte-jarretelle dont on ne voyait que les attaches. Ce qu’on apercevait aussi nettement c’était qu’elle ne portait pas de slip, et son sexe était bien visible, troublant au possible, comme le reste de sa personne, son bombement, la fente qui l’ouvrait et dont sortait un morceau de lèvre.
Je me suis approché. Elle m’a souri, mais son regard était toujours aussi froid.
—Tu as envie de passer un moment sympa, mon gros loup?
Pour mieux appuyer sa proposition, elle a glissé deux doigts dans son sexe, un de chaque main, et elle s’est ouverte, en me laissant tout le temps de bien voir son intérieur tout rose, avant d’enlever enfin ses deux doigts, son sexe reprenant sa position initiale, mais un peu plus ouvert qu’avant. Elle les a léchés, et m’a dit:
—Tu as l’air un peu déçu…Tu t’attendais à trouver ma copine, peut-être? Une blonde. On se partage, elle n’est pas tout le temps là. On n’a pas d’horaires réguliers, et on s’arrange. L’important c’est qu’il y ait une fille, non?
C’était certain qu’avec elle, j’avais quand même tiré le bon numéro. Elle était extrêmement attirante. On sentait bien qu’elle aimait le sexe, mais aussi qu’elle avait une expérience qui lui permettait de donner du plaisir à un homme. Au final, on n’était pas volé.
—Je t’explique. Je suis comme elle. C’est moi qui choisis ce que je te donne et comment je te le donne. Tu es d’accord?
J’ai fait oui, bien évidemment. J’étais venu sans idée préconçue, et sans rien anticiper, mais là le désir commençait à monter dans mon ventre, et ma queue à devenir toute raide.
—Je ne demande pas d’argent. Je ne suis pas une catin. Mais si tu as envie de me donner un peu d’argent, au bout du compte, je le prendrai. Si tu n’as rien envie de me donner, c’est aussi ton droit. Toujours d’accord?
J’ai acquiescé.
Elle a tendu les mains vers mon pantalon, et elle m’a défait, mettant ma queue à nu. Le temps qu’elle me sorte des tissus qui m’enveloppaient, j’étais tout congestionné, la queue gorgée de sang.
La vision de ma queue a mis de la joie sur son visage, l’éclairant pour la première fois.
—Hé bien, je vois que tu as une bonne queue. Ca sera l’occasion d’un moment sympathique.
Elle a plongé dessus bouche la première. M’enveloppant de sa chaleur humide. Elle a fait aller et venir sa bouche sur moi, avant de se figer, de me caler entre ses joues, et de faire tourner sa langue sur ma queue. Elle semblait prendre un réel plaisir à cette fellation, comme si le sexe avait été ce qui l’animait, sa raison de vivre, la sortant d’un quotidien fade, et qui ne l’intéressait nullement. J’imaginais d’ailleurs que c’était le cas de bien des femmes qui se positionnaient ainsi sur le parcours des routiers.
Quand elle m’a laissé sortir de sa bouche, ma queue dégoulinait de salive. Elle était aussi plus dilatée qu’elle ne l’avait sans doute jamais été. Avec un sourire qui disait sa supériorité sur moi, parce qu’elle en savait plus que moi sur le sexe, sur ce qui pouvait donner du plaisir à un homme, elle s’est basculée en arrière, poussant son ventre en avant, et m’attirant à elle par les hanches. Elle a saisi ma queue au creux de sa main, et elle s’est mise à frotter mon gland contre ses lèvres. J’ai vite compris qu’elle ne me ferait pas rentrer dans sa vulve, elle m’aurait d’ailleurs gainé d’un préservatif pour cela, mais curieusement ça ne m’a pas gêné. Elle avait adopté un geste très lent, prenant son temps, me faisant sentir la chaleur de son ventre, contre mon gland décalotté, mais aussi le relief de ses lèvres, le renflement de son clitoris, plus haut, et l’humidité qui sourdait sur moi. Si le plaisir montait en moi, elle ne restait vraiment pas indifférente, à en juger par la manière dont son sexe s’ouvrait. La position qu’elle avait forcée un peu plus tôt avec ses doigts, elle y arrivait presque par son excitation. Son clitoris, d’abord dissimulé, pointait à présent, une boule de chair en haut de ses lèvres, qui prenait un autre aspect, s’étirant en dehors de la gaine qui le masquait d’abord.
Il y a eu un moment à partir duquel je ne suis plus arrivé à tenir. J’ai joui, en crachant sur son sexe de multiples jets de semence, nappant sa toison brune et son ouverture. Elle a poussé une espèce de râle. Elle n’avait apparemment pas joui, mais quand même éprouvé une sorte de plaisir.
J’ai pris quelques billets dans mon portefeuille et je lui ai tendus. A ma grande surprise elle a levé la main pour les refuser.
—C’était bon pour moi. Ca l’est rarement. Tu n’as pas besoin de me donner de l’argent.
Je n’ai pas insisté. J’ai compris que, même si je les déposais sur le tableau de bord, elle me les rendrait.
Désormais, quand je descendais sur Clermont, je m’arrêtais là. La fois suivante, elle n’était pas là. La fois d’après, si. Elle a souri quand elle m’a vu, un sourire qui a éclairé son visage, cassant la froideur qu’elle affichait en permanence.
—J’avais envie de te revoir.
Il y a eu plus d’engagement, cette fois, de sa part. Elle n’était pas en tailleur, mais en robe. Une jolie robe d’ailleurs. C’était toujours elle qui menait le jeu. Elle était dehors cette fois, appuyée contre la voiture, fumant une cigarette. Elle s’est penchée pour attraper, dans la voiture, son sac à main. La robe était courte, elle est remontée, me dévoilant sa nudité enveloppée d’un collant qui la réhaussait nettement, ses fesses nues, fermes et souples, et son sexe entre ses cuisses. Elle s’est redressée, et elle m’a tendu un préservatif dans son emballage.
—J’imagine que tu sauras le mettre?
Sans attendre, elle s’est pliée en deux au dessus du véhicule, pour m’offrir à nouveau son anatomie, mais cette fois volontairement, en soulevant sa robe, et la roulant à sa taille. J’ai déchiré l’emballage du préservatif, les yeux collés sur son intimité. Elle avait le visage tourné vers moi, et elle me regardait, avec une sorte d’ironie.
—J’ai envie que tu me remplisses avec ta queue, et que tu me fouilles bien.
—Il n’y a rien au monde qui pourra m’en empêcher, j’ai assuré.
Et c’était vrai que j’étais assailli par un désir que je n’aurais pas imaginé être aussi intense. Elle me troublait et m’excitait. J’aimais   sa froideur qui n’était sans doute qu’un masque et ce corps parfait qu’elle m’offrait cette fois comme un rapprochement.
J’ai porté mes mains à sa taille, là où le collant était accroché et je l’ai tiré vers le bas. Une odeur forte est montée, celle de ses sécrétions vaginales, alors que je descendais le lycra, odeur qui disait son excitation. Ce qui se passait entre nous lui plaisait, et c’était une sorte de satisfaction de voir qu’il y avait un partage.
Le collant à ses genoux, je suis venu appuyer la tête de mon sexe là ou son sillon fessier prenait naissance. Elle a poussé une sorte de soupir, alors que je faisais descendre la tête de mon sexe, et les quelques centimètres en dessous dans la déchirure qui coupait ses fesses en deux, et que je touchais la chair délicate, plus délicate encore au niveau de sa muqueuse anale. J’ai baladé ma queue plusieurs fois en aller et retour dans son sillon. Elle a poussé des petits gémissements. Ca avait l’air de lui plaire.
—C’est bon. Continue.
On a continué comme ça un petit moment, avant de basculer sur quelque chose de plus classique. J’ai appuyé la tête de mon sexe contre ses lèvres, et je suis lentement rentré en elle. Elle a poussé une sorte de soupir, un peu comme un pneu qui se dégonfle, jusqu’à ce que la tête de mon sexe vienne cogner contre son utérus.
—Fouille moi bien, je veux que ta queue me frotte à l’intérieur longtemps.
Ca a été plus que la première fois, un moment de plaisir partagé.  Mon sexe la fouillant, et ses muqueuses me caressant, on a eu l’un comme l’autre un orgasme très fort.
Dans les mois qui ont suivi, les choses ont évolué comme je ne l’aurais pas imaginé. Je passais par Clermont trois fois par semaines, et je m’arrêtais à chaque fois. A présent, elle était toujours là.  Je savais qu’elle m’attendait, et moi je n’avais qu’une hâte, la retrouver. Il s’était noué entre nous quelque chose de très particulier. Il y avait le plaisir du sexe bien sûr, un plaisir partagé, et c’était déjà beaucoup, mais aussi, au-delà, l’évidence que quelque chose se passait entre nous, une entente, une complicité. De sorte qu’on faisait durer le moment, parlant de tout et de rien, et qu’on avait de plus en plus de mal à se séparer.
Un jeudi, je lui ai dit:
—Ecoute, je ne sais pas grand chose de toi, mais je vais te faire une proposition. La boite pour laquelle je travaille a une filiale à Clermont. Le patron est d’accord pour que j’y suis transféré. On pourrait partager des moments plus longs et plus intenses ensemble, qu’est-ce que tu en dis?
Son visage s’est éclairé.
—Il faut croire que les vents tournent bien. Hier, j’ai trouvé un emploi pour faire de la compta dans une boite.
—C’est parce que tu n’avais pas d’emploi que tu venais ici?
—Non, pour le plaisir. Parce que j’aime le sexe. Et j’ai pensé que si je pouvais avoir quelques billets en plus. Mais je commençais à me lasser. Je n’avais plus envie de voir qu’un seul client. Par contre—elle a eu un de ces petits sourires qui éclairaient à présent fréquemment son visage— je crois que j’aimerais bien qu’on revienne ici en jouant chacun notre rôle. Ca serait drôle.
—Dis-moi, j’ai une question à te poser. Une question qui me tracasse depuis très longtemps…
—Je t’écoute.
—Si je me suis arrêté, c’est parce que sur la CB, on vantait une jeune femme blonde. Et toi-même tu m’as dit que tu alternais avec une blonde, mais je ne l’ai jamais croisée.
Elle a eu un petit rire.
—Au début, pour être plus aguichante, et parce que je pensais que les hommes préféraient les blondes, je me mettais une perruque. Les routiers étaient toujours surpris quand ils voyaient ma chatte. Je leur disais que je n’étais pas une vraie blonde…
J’ai repris le camion en regardant son image s’estomper dans le rétroviseur.

 

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