C’est au mois de février, au milieu de celui-ci, un vendredi matin, que mon chef m’a convoquée. Ca faisait maintenant huit ans que j’étais agent de nettoyage pour la Région. Ces huit années, je les avais faites au même endroit, un très grand centre d’apprentissage qui proposait un très vaste panel de formations.
Le matin, on démarrait très tôt. J’arrivais sur le coup de 5 heures 30, je partais sur la zone qui m’avait été attribuée, je me changeais, je passais une tenue de travail, une blouse obligatoire. Dessous, j’aimais être à l’aise, alors la plupart du temps, je portais un sweat-shirt et un pantalon de survêtement.
Il me fallait deux bonnes heures pour nettoyer ma zone. Ensuite, généralement, avec un emploi du temps découpé en tranches, j’allais travailler sur une autre zone, généralement l’internat, libre à ce moment-là, je faisais un étage, puis je partais servir au self, une heure de plonge, et je me retrouvais libre sur le coup de 14 heures, mon après-midi pour moi.
J’avais eu le mot la veille par mail. Je me suis présentée à son bureau dès mon arrivée. intriguée.
C’était un grand type dans la cinquantaine, très chaleureux.
—J’ai besoin de tes services.
Je me suis demandé ce qu’il voulait dire par là. Au fil des années, j’avais eu plusieurs petits copains dans le personnel. Ce qui nous caractérisait tous, c’étaient des liaisons éphémères, des moments qui ne duraient pas, plus sexuels qu’amoureux. A vrai dire, il ne me déplaisait pas et je ne me sentais pas opposée à un rapprochement. Mais ça n’était pas ça.
—Je voudrais que tu prennes une stagiaire dans ton service. On en a rarement, mais là on m’en envoie une, et je suis convaincu que tu es la plus compétente pour ça. Tu es patiente et pédagogue. En plus, c’est quelqu’un de particulier.
Il m’avait pris au dépourvu. Je ne me voyais pas lui dire non. Et puis ça ne me déplaisait pas de faire du tutorat. Même si la dernière phrase m’inquiétait un peu.
—Elle a une cinquantaine d’années. Elle a passé le concours pour devenir agent de nettoyage, elle a été reçue…Avant elle a fait plusieurs autres métiers, elle m’a tout expliqué au téléphone. Elle a tenu un magasin, elle a créé une société…Mais ça s’est mal fini…Elle n’avait quasiment pas de diplômes, elle a tout fait sur le tas.
—Ce n’est pas forcément un cadeau. Mais bon, je verrai ce que je peux faire.
J’avais moi un tout autre profil. Les études, ça n’était pas pour moi. J’avais très vite eu assez de l’école, même si j’avais été jusqu’au bac. Je voulais un boulot qui me permettrait d’avoir un salaire tous les mois, et du temps libre pour m’adonner à mes passions. J’adorais plusieurs sports, j’avais du temps pour m’y adonner. Et puis j’aimais aussi le sexe. Deux drogues que j’avais découvertes tôt, et dont je n’arrivais plus à me passer.
J’étais à la fois contente que quelqu’un m’aide, en effet à l’origine on couvrait une zone à deux, mais il y avait eu des départs qui n’avaient pas été compensés, et j’étais seule depuis six mois, obligée de travailler très vite, et inquiète de la personne que j’allais devoir gérer.
Le premier contact s’est fait le lendemain matin.
Ce premier moment, je ne risque pas de l’oublier. Pas plus que les autres, d’ailleurs.
Il était cinq heures trente, et j’allais rejoindre mon poste. L’établissement était fait d’un entrelacs de couloirs, avec des patios et des ouvertures vers l’extérieur.
Je venais d’arriver et j’allais rejoindre le grand placard qui me servait de QG, où m’attendaient mon chariot, les produits que j’utilisais ainsi que mes vêtements de travail. Généralement, j’arrivais habillée en vêtements de ville, et sur place, pour nettoyer, je me changeais. Une blouse, et dessous, des vêtements confortables, et qui avaient déjà servi, un pantalon de survêtement l’hiver, un short l’été, un T-shirt, un sweat-shirt…
En arrivant dans ce bout de couloir, je me trouvais face à une paroi vitrée, qui délimitait un patio, et l’autre côté du patio donnait sur un autre bout de couloir avec un enfoncement qui donnait directement sur mon placard.
Dans cet enfoncement, se tenait une femme. J’ai compris que ce devait être elle.
Je me suis figée pour la regarder, restant dans l’ombre.
J’étais sans doute curieuse de voir celle avec qui j’allais travailler durant les six prochains mois.
Je crois que j’ai été troublée depuis la première seconde, d’un trouble que je n’imaginais pas possible.
J’avais découvert le sexe très tôt, ses infinies possibilités, sa magie, et j’avais été très vite accro, comme on peut être accro à une drogue. J’avais compris le plaisir que pouvaient donner des queues de garçon, mais j’avais aussi pris du bonheur avec des corps de fille. Depuis, je me partageais selon mes coups de cœurs.
Au moment où j’arrivais, elle avait entrepris de se déshabiller. Elle portait en effet un tailleur, veste et jupe rouges, qu’elle avait sans doute tenu à porter pour se présenter.
J’ai eu une première vision globale d’elle. Elle était plutôt grande, brune, des cheveux apparemment abondants qu’elle avait réunis sur son crâne en un chignon, et elle avait un corps massif, avec des formes très marquées, on le voyait bien, des seins lourds, des hanches fortes, un peu de ventre, des cuisses pleines, et, quand elle s’est retournée, une croupe vraiment volumineuse.
Si moi j’étais plutôt fine, j’avais toujours eu le goût des filles qui avaient des formes. J’aimais bien sortir avec des filles ‘fortes’ comme on disait autrefois.
Je l’ai trouvée, dès la première seconde, extrêmement attirante. Exactement mon style.
Je me suis figée. Même si je l’avais voulu, je crois que je n’aurais pas pu bouger.
Sous la veste du tailleur, elle avait un soutien-gorge mauve qui enveloppait des seins lourds. La transparence du soutien-gorge laissait bien voir les aréoles, larges, et le téton.
J’ai senti que mon sexe s’ouvrait d’excitation, et qu’un trait de mouille venait tâcher le tissu de ma culotte, premier d’une série qui a fait que j’ai largement mouillé mon slip dans les minutes qui ont suivi, mais aussi dans les jours qui ont suivi. Je savais déjà ce qui s’est réaffirmé jusqu’à l’obsession dans les jours qui ont suivi. Que j’aurais bien aimé mettre mes mains sur elle. Défaire ce soutien-gorge qu’elle a gardé, plonger sur ses seins, venir sur ses tétons de la bouche.
Elle a amené ses mains dans son dos, et elle a dégrafé sa jupe, avant de la descendre le long de ses jambes et de la ramasser. Dessous, elle avait un collant, et pas de culotte. J’ai largement eu le temps d’apercevoir un triangle brun, bien fourni, dont la vision ne m’a pas calmée, j’aimais les filles qui avaient une vraie chatte, même si c’était rare par les temps qui couraient, et en dessous, son sexe, clos, juste une fente découpée dans ses chairs. Elle s’est tournée pour attraper un haut, un pull qu’elle a passé, et qui a aussitôt été tendu par le volume de sa poitrine. Elle avait une croupe comme j’en avais rarement vu, très charnue, vraiment volumineuse, coupée en deux par un sillon d’autant plus profond que sa croupe était rebondie, que j’ai eu immédiatement envie, dans l’un de ces fantasmes crus qui ne me faisaient pas peur, envie de fouiller des doigts et de la langue. En commençant peut-être par descendre le collant, et venir devant, agacer cette fente pour qu’elle s’ouvre, que ses lèvres sortent, et que ses liquides intimes coulent, sur elle et dans ma gorge. J’avais déjà eu bien des filles, mais je savais que ce serait différent avec elle, avec ce corps de femme mûre, épanoui à souhait.
Elle a passé un pantalon de jogging par-dessus le collant, se retournant pour plier soigneusement son tailleur et le glisser dans un sac.
J’avais le ventre en feu. Je suis restée dans l’ombre, et j’ai glissé ma main dans ma culotte…J’avais besoin de jouir pour me soulager. Je connaissais bien mon corps, et je savais comment faire si je voulais avoir du plaisir très rapidement, quand je n’avais pas le temps de faire traîner et de vraiment profiter. J’ai amené mon doigt sur mon clitoris, que je sentais tout gonflé, même s’il était encore décalotté, et je me suis frottée. Excitée comme je l’étais, il ne m’a fallu que quelques secondes pour jouir, d’un orgasme qui m’a fendue en deux.
Je me suis efforcée de reprendre mes esprits, et, me rajustant, en pensant que dans les prochaines minutes, je passerais un slip de rechange, celui-là était vraiment mouillé, je suis partie à la rencontre de ma stagiaire.
CETTE HISTOIRE VOUS A PLU ? N’OUBLIEZ PAS DE LA COMMENTER ET DE LA PARTAGER !
Vous êtes auteur ? Cliquez sur ce lien pour lire quelques conseils d’écriture
Abonnez-vous à la page Facebook de MesHistoiresPorno et des Nouveaux Interdits : https://www. facebook. com/nouveauxinterdits