Le premier jour s’étaient finalement posées les bases de notre relation pour les moments à venir. Des réticences, un malaise, mais qui s’étaient effacés peu à peu, une fascination intense pour elle, et un désir qui ne l’était pas moins, quelque chose qui me submergeait, une envie crue, pure, sans aucun artifice qui m’avait prise, et me prenait, comme ça n’avait jamais été le cas auparavant. Mes désirs avaient toujours été raisonnés. Ca n’était pas le cas cette fois. Quand je la regardais, des images se dessinaient, virtuelles, de rapports sexuels intenses et crus.
La première semaine restera gravée dans ma mémoire. Elle était intelligente, sans doute même plus que moi, et elle se débrouillait parfaitement, en toute autonomie, à la fin de la semaine. Et puis j’appréciais l’aide qu’elle m’apportait.
Et tous les après-midis, il y avait ce rituel qui se répétait. On finissait, on savait qu’on allait partir, et elle me disait :
—Bon, je vais prendre une douche.
J’aurais dû dire:
—Je te laisse là, moi je rentre.
Mais je l’accompagnais. Ensorcelée, incapable de me défaire de mes liens.
Il y avait eu un changement radical entre le lundi et le mardi, sans doute parce qu’elle se sentait plus à l’aise. Elle s’était mise à inclure une touche de féminité dans ses sous-vêtements. Une manière de se rappeler, sans aucun doute, qu’elle était une femme, sous une blouse et des vêtements qui, si pratiques soient-ils, gommaient justement toute féminité. Ca pouvait être par exemple des bas stay-up au lieu d’un collant, une jolie jarretière rouge autour de la cuisse, elle est même arrivée le jeudi avec un article plus qu’érotique, un corset qui prenait sa taille, soutenait ses seins mais les laissait nus.
Son corps me troublait parce qu’il était massif, mais sa chair semblait ferme, je ne l’avais pas touchée malheureusement, et on n’avait pas une impression de surpoids. C’était simplement le dessin de son corps, son ossature…
Le matin j’avais droit à la transformation. Elle était féminine, même avec peu de moyens. Et elle savait se mettre en valeur. Une robe qui collait à ses formes, un caleçon qui les marquait d’une manière vraiment détaillée, soulignant le dessin de son sexe, la masse de sa vulve, et même un bout de lèvre qui en sortait, et derrière, la cambrure de son popotin tout en s’enfonçant dans sa raie profonde.
Le soir, c’était le strip rapide pour la douche. Le scénario était inchangé. Elle partait sous l’eau avec son pain de savon à la main, se mouillait, se savonnait, et très vite la recherche du plaisir prenait le dessus. Elle finissait en jouissant, éjaculant des liquides comme un homme.
Je me voyais dans ce schéma pour les jours et les mois à venir sans pouvoir basculer comme j’en avais envie. Je ne lui aurais pas demandé de me donner du plaisir, mais simplement de me laisser la toucher, la caresser, explorer son corps. Je me sentais capable d’y passer des heures sans jamais me lasser.
C’est à la fin de la semaine que le basculement que je n’aurais jamais osé espérer a eu lieu. Ca aurait pu attendre des mois…Ca a été très rapide.
Ça s’est passé le vendredi matin. Elle m’avait prévenue le soir qu’elle aurait une heure de retard car elle devait amener un prélèvement à un laboratoire d’analyses avant d’arriver. Elle avait aussi prévenu la hiérarchie, il n’y avait donc aucun problème.
J’ai commencé seule, ressentant le vide de son absence. C’était finalement paradoxal. Elle me manquait quand elle n’était pas là, et quand elle était là, elle faisait naître en moi une tension sexuelle qui m’épuisait, parce que je ne pouvais l’apaiser. Je vivais dans une envie et une frustration constante. Elle bouffait totalement mon existence. Quand je rentrais du boulot, je m’allongeais, et je me masturbais, me frottant la chatte en pensant à elle, à son corps, à ce que j’avais envie de faire avec elle. J’étais dans un état second, dans de la langueur, retardant au maximum les orgasmes, mais me poussant vers d’autres, la chatte dilatée, ouverte, mouillant mes draps. Une sorte d’autohypnose dont j’avais du mal à sortir. Mais, même dans la frustration, ça me faisait du bien d’être ainsi, dans cet état, de me tripoter en pensant à elle.
Et ce vendredi matin, au bout d’une heure, j’ai décidé de faire une pause. Je ne la voyais pas arriver, je me suis dit qu’elle n’allait pas venir du tout. J’espérais qu’elle n’avait pas eu un coup de blues et qu’elle n’avait pas décidé de démissionner.
J’ai décidé de faire ma pause habituelle. Mais je n’avais pas envie de boire un café. J’avais envie de me caresser en pensant à elle. Ca me prenait tout le temps.
Il fallait que je m’isole pour être tranquille. J’aurais pu aller dans les chiottes. Au lieu de cela, je me suis calée dans l’une des salles de formation qui venaient d’être achevées après un chantier. Elles n’étaient pas encore officiellement inaugurées, et donc personne n’y venait.
Je me suis posée dans le fauteuil de l’enseignant, fauteuil tout neuf et que personne n’avait encore inauguré.
J’aurais pu être relativement discrète, je risquais toujours de me faire surprendre. Je ne l’ai pas été, parce que j’avais envie de me caresser à l’aise, mais aussi sans doute parce que mon obsession pour elle me faisait perdre le sens des réalités. J’ai défait ma blouse, et j’ai descendu mon pantalon de survêtement à mes genoux. Mon slip, une simple culotte de coton blanc a suivi le même chemin.
Je me suis rendu compte, alors que ma main glissait jusqu’ à mon ventre, que les vitres qui entouraient le local me renvoyaient parfaitement mon image, mieux qu’un miroir. Je me voyais, une brune plutôt piquante, avec quelques atouts, même si je voyais surtout mes défauts, dont un visage bien dessiné, je le savais, et un corps qui l’était tout autant. Quand je sortais et que je m’habillais, les hommes me tournaient facilement autour. Et les filles aussi. Ce que je voyais aussi, c’était ma chatte, un pubis bombé recouvert de ce que je ne rasais pas de poils, taillés selon le classique modèle du ticket de métro, mais un peu plus large que celui-ci, et en dessous un sexe tout sauf au repos, qui était maintenant toujours gonflé, lèvres sorties, et mouillé. Depuis que je connaissais Fathia, ma chatte n’était plus jamais tranquille, une simple fente, lèvres bouclées à l’intérieur, et sèche.
J’ai poussé un petit soupir de soulagement en amenant deux doigts sur mes lèvres. Ca m’apaisait de me toucher, et de jouir, même si le répit était de courte durée.
Je me suis mise à faire tourner mes doigts sur moi dans un rythme régulier et circulaire. Ca me faisait du bien et je voyais déjà la jouissance arriver.
C’est alors que j’ai entendu une voix. Sa voix.
—Tu ne préférerais pas que je te caresse ?
Un jour, j’avais rendu visite à un garçon avec qui il y avait une attirance mutuelle. J’avais envie de passer à l’échelon supérieur. J’étais arrivée devant son appartement. La porte était entrouverte. Je m’étais glissée à l’intérieur. Il ne m’avait pas entendu entrer. Il se masturbait, en pensant à moi, comme il me l’avait révélé, mais ça je l’aurais deviné. Érigée, sa queue était belle, longue, dure, collée contre son ventre, gorgée de sang. J’étais apparu dans son champ de vision, et je lui avais dit :
—Tu ne préférerais pas que ma main remplace la tienne…?
Il n’avait pas eu peur, n’avait pas été surpris. En fait me voir avait déclenché sa jouissance, et il avait explosé, crachant des jets de sperme.
Je n’avais pas de queue, une chatte, mais il m’est arrivé exactement la même chose. La voir arriver vers moi m’a faite jouir. J’ai poussé une sorte de cri animal et j’ai éjaculé sur mes cuisses.
—Eh bien je te fais de l’effet à ce que je vois.
Elle était vraiment sexy aujourd’hui, enveloppée dans un manteau entrouvert, sous lequel elle portait une robe noire et collante. La touche la plus sexy, c’étaient des cuissardes noires, luisantes, soit neuves, soit peu utilisées, qui prenaient sa jambe jusqu’à mi-cuisse…
Elle s’est approchée de moi, venant se caler entre mes jambes. Sa main, moins pour me caresser que pour mesurer la situation est venue toucher mon sexe.
—Hé bien dis donc, tu es très excitée…C’est moi qui te fais cet effet?
—A ton avis?
—Il aurait fallu le dire plus tôt, on aurait pu s’arranger à deux.
—Il n’est pas trop tard.
—Non, ça c’est sûr.
Et elle s’est mise à me caresser.
J’avais déjà eu pas mal de partenaires filles, pas mal de partenaires hommes aussi, mais, et c’était bien ce que j’avais subodoré, une question, évidente, de maturité, d’expérience, personne ne m’avait jamais caressé comme cela. Ca tenait moins aux gestes, des gestes qu’on m’a déjà prodigués, qu’à ce qu’il y avait derrière et que je sentais. Une application, un désir de me faire jouir uniques. Elle est restée en surface, jouant avec mes lèvres, les triturant, avant de remonter au niveau de mon clitoris, et de lui imprimer une caresse douce.
Je ne me suis pas rendu compte tout de suite, yeux clos, qu’elle avait glissé de ses doigts à sa bouche. Et puis il y a eu la sensation d’une langue sur moi, qui m’a remplie de chaleur.
Non, ça c’était sûr, aucune langue ne m’avait jamais caressée comme ça. C’était une caresse habile, souple, caressante, qui passait relativement rapidement, mais qui, en même temps, savait rester juste le temps qu’il fallait pour vous donner du plaisir, et ne s’éloignait que pour éviter tout basculement prématuré, qui ne négligeait aucune zone, savait s’aventurer loin dans vos chairs, et vous faire découvrir des endroits que d’autres avaient négligé.
J’avais toujours une espèce de retenue quand j’avais des partenaires. Là, je me suis laissé aller sous cette langue habile, qui me caressait comme aucune fille ne m’avait jamais caressé. J’étais vraiment en plein trip, coupée du lieu, de la tâche à accomplir, un corps qui montait vers la jouissance, lentement, mais sûrement.
Je n’ai pas compris sur le moment sa démarche, quand elle a glissé en dessous de mon vagin, sur cette zone ultra-sensible. Je pensais qu’elle voulait tourner autour de l’ouverture de mon sexe. Et puis j’ai senti sa langue sur mes plissements anaux et j’ai poussé un petit gémissement, de surprise autant que de contentement. C’était bien la première fois qu’une fille se risquait sur ma zone anale, alors même que je l’avais demandé à plusieurs partenaires, parce que j’avais envie de tout découvrir, de tout tenter. Il m’est apparu clairement à ce moment-là qu’aller avec Fathia, c’était avoir la certitude que tout serait possible, sans aucun tabou.
Je n’imaginais pas qu’une caresse sur une muqueuse anale puisse donner autant de plaisir. Elle m’a fait jouir comme ça, sa langue travaillant mes replis anaux, un doigt frottant mon clitoris. J’ai eu un orgasme comme j’en avais rarement eu, quelque chose qui a littéralement explosé dans mes chairs, m’a traversé, provoqué un plaisir profond, et m’a laissé dans un état de béatitude.
—Bon, je vais me changer et je vais te rejoindre.
Je suis sortie de mon état hypnotique, je me suis rajustée, et je me suis mise au travail.
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