Tutorat partie 6

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alex condamines


au travaillesbien


—Je vais demander à Fathia B…  de venir jusqu’à moi.
Fathia s’est levée, discrètement, elle a effleuré ma chatte, à travers le tissu fin de la robe d’été que je portais. C’était une belle journée de juin, et les semaines avaient glissé à la vitesse de l’éclair. Elle a avancé jusqu’à se positionner devant nous. Elle portait un pantalon en vinyle ultra-moulant, une chemise mauve sous une veste. Elle était ravissante et la regarder faisait monter en moi un désir que les semaines et les mois n’avaient pas épuisé. Moi j’avais choisi une simple robe d’été.
On était dans l’une des phases ultimes de l’année. Une petite cérémonie pour marquer les départs, que ce soit à la retraite ou le transfert d’un établissement à l’autre.
On lui a tendu un magnifique bouquet, avant un petit discours.
—Vous êtes arrivée en début d’année, à la suite d’une reconversion, et vous avez su vous intégrer, mettre en évidence vos réelles qualités, et être enfin titularisée. L’an prochain, vous ne serez pas ici, on vous aurait bien gardée, mais pas loin dans un autre établissement. Tous vos collègues vous ont appréciée, et nous avons quelques petits cadeaux pour vous.
C’était moi qui avais organisé la collecte des fonds. Il y avait simplement une enveloppe avec de l’argent, elle en ferait ce qu’elle voulait, et puis, comme un clin d’œil, un paquet de serpillières, dont elle pourrait faire usage dans les mois qui viendraient.
Je repensais à la manière dont les mois avaient passé. À l’évidence de ce qui s’était noué entre nous. Le désir intense, et qui, à ce jour, et j’en étais heureuse, n’avait pas connu de répit, était le socle de quelque chose d’intense, un lien tissé entre nous, qui avait trouvé son aboutissement quelques semaines plus tôt, quand elle m’avait dit :
—J’ai changé d’appartement il y a quelques semaines. Je suis dans un nouveau quartier, et je démarre une nouvelle vie. Tu pourras venir quand tu voudras, et aussi longtemps que tu voudras. Matin, après-midi, soir, nuit, tout est possible…
Jusqu’à présent, on s’était toujours vues au travail, j’avais senti une sorte de réticence, une limite qu’elle ne voulait pas franchir. Cette invitation me semblait signifier que quelque chose était possible entre nous. Sur le long terme.
On est restées pour discuter, manquer quelques petits fours, avant qu’elle ne me souffle :
—Si on rentrait ? J’ai envie de sexe.
—Tu es insatiable…Il me semble que ce matin, avant qu’on arrive, tu avais déjà envie de sexe…
—C’est cyclique.
J’étais de plus en plus souvent chez elle, et de moins en moins souvent chez moi. On avait la chance que sa titularisation ait eu lieu dans un établissement à vingt kilomètres d’ici. Rien n’est jamais acquis, mais les mois à venir semblaient porteurs d’espérance. Vingt ans nous séparaient, et pourtant il y avait quelque chose qui s’esquissait. Quelque chose de beau.
Son nouvel appartement était dans un immeuble rénové, baigné de lumière. Il y avait en plus de la place pour se garer dans la rue.
Dès la porte fermée, je suis venue me coller contre elle, pour qu’elle me donne sa langue. On s’est caressées un moment, avant qu’on n’entreprenne des caresses plus poussées. J’ai défait sa chemise, et dégrafé son soutien-gorge pour mettre ses globes à nu, venant poser mes mains dessous, les enveloppant pendant que je prenais ses tétons dans ma bouche et que je les mordillais. Elle est venue attraper mes fesses à pleines mains, les malaxant doucement avant de me dire :
—J’ai fait un investissement hier soir. Je pensais que ça serait bien qu’on le teste à deux.
L’objet en question, posé sur le divan, était encore emballé. Elle a déchiré l’emballage. C’était un serpent de plastique, très long, qui a capturé la lumière qui pénétrait dans les lieux, étincelant alors qu’elle le dégageait. Il était strié de raies rouges.
—Tu as déjà vu des objets comme ça, elle m’a demandé, alors qu’elle introduisait une des extrémités dans sa bouche, et qu’elle faisait aller et venir celle-ci dessus, quelque chose d’évidemment suggestif.
—Pas vraiment…
—Tu vois, on fait des découvertes à tout âge…
Elle s’est laissé tomber sur le divan, et elle est venue balader l’objet sur ses seins, que j’avais mis à nu. C’était vraiment troublant, un peu comme si une queue s’était promenée sur elle. Elle a fini par défaire son pantalon, et l’enlever, sa culotte a suivi le même chemin quelques secondes plus tard. Une fois encore, j’étais en transes, fascinée par ce corps qui me plaisait énormément. Sous mes yeux, et alors qu’il était à peine excité, son sexe me troublait plus que jamais, avec cette toison brune, cette manière de s’entrouvrir sur son intérieur rosé. Je me serais damnée pour avoir ce sexe, pouvoir jouer avec…Ce qui était inutile, puisqu’il était déjà à ma disposition, à volonté. Elle a passé une main en travers de ses lèvres, en poussant un petit gémissement. Un jet de sécrétions a jailli, qui a coulé sur le divan, en même temps que son clitoris apparaissait. Elle avait l’objet toujours en main, et elle l’a promené sur son ouverture, celle-ci se métamorphosant comme j’avais l’habitude de la voir s’ouvrir. Sans que ça ne me lasse. Le temps qu’elle se caresse, ses lèvres et son clitoris étaient gonflés à bloc par le sang qui avait afflué, et on voyait jusqu’à son utérus.
Son regard planté dans le mien, elle a fait glisser sa dernière emplette en elle. Vu sa taille d’évidence elle n’avalerait pas tout. Aussi fascinée que moi, elle a regardé l’objet disparaître en elle jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus s’en fourrer un seul centimètre.
C’était une vision délicieusement obscène et excitante que de la voir ainsi avec cet objet de plastique rentré dans le sexe. J’étais en train de dégouliner sur mes cuisses, et j’aurais été bien incapable de détourner les yeux.
Elle s’est mise à se masturber devant moi, son regard planté dans le mien. Elle a fait aller et venir l’objet en elle, que ses jus intimes, rapidement abondants, lubrifiaient, souillant le plastique et sortant d’elle, autour de l’objet, pour couler dans ses aines, sa raie et souiller le divan.
Je n’ai vraiment compris le potentiel de l’objet (j’avais d’abord pensé, et ce pouvait indéniablement être le cas, qu’il s’agissait d’un gode qui pouvait permettre de se donner du plaisir de manière double, en fichant une partie dans son sexe, et l’autre dans son anus, et en se fouillant avec) que quand elle m’a dit:
—Viens.
Elle s’est levée, et, tenant le morceau de plastique qui sortait, elle m’a entraînée vers le lit. D’instinct, je me suis placée à quatre pattes sur le lit, roulant ma robe à ma taille et descendant mon slip trempé. Elle est venue se placer derrière moi, et, de la main, elle a guidé l’objet vers mon ventre. J’ai senti le plastique glisser en moi, jusqu’à ce que je sois remplie. La vitre me renvoyait, en reflet, et de profil, l’image de nos deux corps soudés par l’interminable serpent de plastique, dont les deux tiers étaient dans nos vagins, le dernier un trait d’union entre nos chairs. Elle s’est mise à bouger en moi, et je pouvais mesurer à quel point c’était différent d’un gode-ceinture classique. Ce qui tenait le gode, ce n’était pas un harnachement passé autour du ventre, mais ses muscles vaginaux contractés autour de la colonne de plastique. Mais ça fonctionnait parfaitement.
M’attrapant par les hanches, elle s’est fait basculer sur le lit, et j’ai senti qu’elle relâchait la pression autour du plastique. J’ai compris que c’était à moi d’agir, avec la partie fichée en moi. l’espace d’un instant, j’ai eu un doute, et puis je me suis rendu compte que je parvenais moi aussi à bloquer le gode en serrant mes muscles vaginaux autour. Je me demandais si je parviendrais à le guider, mais ça a été un jeu d’enfant, et je l’ai fouillée…Elle était couché sous moi, sur le dos, abandonnée, se laissant aller à son plaisir. Elle a joui en se pincent le clitoris.
Ca n’était que la première des improvisations auxquelles nous nous sommes adonnées, avec le gode fiché en nous, changeant de position et prenant le contrôle pour de nouvelles explorations des possibilités de l’objet. On a fini par le sortir de nos chattes, dans des bruits visqueux, et on l’a balancé sur le sol pour une utilisation ultérieure. Épuisées, on s’est endormies en pensant aux lendemains.

 

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