— Je n’en crois pas mes oreilles. Mais comment as-tu pu ?
— Mais, c’est toi aussi !
— Moi ?
— Si tu ne m’avais pas chauffé… Ah ! Toi et tes aventures ! Chaque semaine une nouvelle maîtresse. Et tout ce qu’elles te font. J’ai… j’ai… pété un câble, voilà tout.
— En attendant, t’es pas dans la merde.
— Tu peux le dire.
— Elle porte plainte Max !
— Est-ce pourtant si grave ?
— Par les temps qui courent, sans doute. Tu lui as touché les nibars…
— Oh oui, de beaux seins bien lourds. Ils pointaient sous son chemisier… Je m’étais endormi et je rêvais d’aventures sensuelles. Mon pantalon peinait à contenir ma bite. Je me réveille et tout à coup elle était là, avec ses seins magnifiques, à portée de mains. Et j’ai eu une envie, une envie irrépressible de les toucher, de les presser ; de les téter comme un bébé, et qu’ils soient tout à moi !
— Eh bien, ça ne se fait pas. Tu peux te contrôler, non ? Puis, l’observant, l’air désolé : Un homme marié… Et que va dire Isabelle ?
— Mon Dieu, mais il ne faut pas qu’elle l’apprenne. Tu penses !
— Elle le saura, c’est inévitable. Non, ce qu’il faudrait c’est préparer le terrain et déminer la zone.
— Laurent, je t’en prie. Tu la connais un peu, pourrais-tu plaider en ma faveur ? Prends son 06. Je crois savoir que vous fréquentez le même club de tennis ; elle joue chaque jeudi matin.
— Bon, si tu insistes. En espérant qu’elle se laisse convaincre… et te pardonne…
— Putain… Qu’ai-je fait ?
Le club de tennis de Saint Gangolf. Un jeudi matin. Laurent gare son coupé sport et se dirige vers le restaurant. Il a rendez-vous avec Isabelle, la jolie femme de Max, son ami. Chargé d’une mission délicate, dont finalement il se moque un peu, il a préparé quelques arguments. Son atout majeur reste l’improvisation, il est le roi de la calembredaine. Isabelle n’étant pas du genre à pardonner, il faudra minimiser l’affaire. Quoique ça ne lui fasse ni chaud ni froid, Laurent préférerait ne pas avoir à gérer son copain en pleine rupture. C’est que Max peut être encombrant. Alors vous imaginez un divorce ET un procès en correctionnelle… Qu’avait-il à peloter les nichons de cette fille ? Bon sang, ne pouvait-il pas faire ce que tout le monde fait dans un TGV, lire ses mails ?
Isabelle est là, ponctuelle, assise au bar. Elle a joué au tennis, et est encore un peu en sueur. Elle n’est pas mal du tout ; sa jupette de tennis laisse voir des jambes à se damner. Laurent les reluque en amateur avisé. La femme de Max est du genre à savoir ce qu’elle veut.
— Je suppose que si l’on se voit c’est pour parler de Max, n’est-ce pas ?
— Vous êtes directe, mais oui, c’est bien le sujet. Max.
— Et qu’a-t-il fait, mon époux ?
— Oh, une broutille, une erreur d’interprétation certainement. Il dormait dans le TGV qui le ramenait à Paris et, réveillé en sursaut, il a voulu se lever. Malheureusement, il s’est senti déstabilisé et s’est attrapé à ce qu’il pouvait.
— Qui était ? À quoi s’est-il harponné ?
— À une jeune femme qui passait par-là…
— Et alors ? Elle dépose plainte pour ça ?
— Il a saisi sa poitrine ; elle a cru qu’il la harcelait.
— Quoi ? Max ? Le salaud !
Isabelle, furieuse, n’en démord pas. Son mari est un vrai cochon. Elle ne croit absolument pas à la thèse de l’erreur d’interprétation. Le harcèlement est évident.
— Le pire est qu’il va m’entraîner dans cette histoire. Vous imaginez si ça se sait ? Rien qu’ici, au club, je suis cuite. L’obsédé.
— C’est pas faux, dit Laurent.
— Ça crie vengeance. Hors de question qu’il s’en sorte comme ça. Et vous êtes bien gentil d’essayer d’arranger ses affaires. Le porc. Mais qu’espère-t-il ? Que je jette l’éponge aussi facilement ?
— Vous ne pensez quand même pas au divorce !?
— Au divorce ? Non, absolument pas ; pour me retrouver à la rue ? Non… Il faudrait trouver autre chose. Une chose… enfin, une vengeance bien sentie.
Les yeux de la quadra brillent. Elle dépose une main sur celle de Laurent et, visiblement, médite sur sa mesure de rétorsion. Soudain, elle semble avoir deviné.
— Comment me trouvez-vous ?
— Moi ? Je vous trouve magnifique. Max est vraiment idiot. Avec une femme comme vous je…
— Vous quoi ? lance-t-elle avec un sourire.
Laurent tente le tout pour le tout.
— Je ne vous laisserais pas une seconde.
— Eh bien, allez-y ! Baisez-moi ! Vous êtes un homme, n’est-ce pas ?
— On n’a pas à me plaindre… Mais…
Baise-moi connard, use de moi tant que tu pourras. Je te donne carte blanche pendant toute une année. C’est pas beau ça ?
La proposition est alléchante. Isabelle est splendide, il faudrait être fou pour laisser passer l’offre et c’est pas du chiqué. Elle tiendra sa promesse. Comme il semble hésiter, Isabelle lui fait du pied, le regarde droit dans les yeux dans une sorte de défi, puis sort sa langue et la passe langoureusement sur ses lèvres. Mais Laurent sait qu’il ne doit pas se précipiter ; son intuition lui dicte de ne pas se réjouir trop vite. Il prend un air contrit.
— Max est mon ami. J’aurai des remords.
— Si vous refusez, je me donnerai au pire des hommes afin de bien humilier votre « ami ».
— Et si j’accepte ?
— Je lui ficherai la paix, mais il ne me touchera plus avant un an. C’est bon !
Bingo ! Après tout, la mission est réussie, Isabelle n’emmerdera pas Max. Bon, il fera ceinture 12 mois, mais après sa probation tout rentrera dans l’ordre. Pendant ce temps, Laurent bénéficiera d’une sorte de cadeau, une rétrocession pour service rendu. Il se sent en veine. Il sait qu’Isabelle n’est pas insensible à ses charmes et c’est réciproque.
— On commence quand ? dit-il.
— Tout de suite. Je veux ta bite en moi.
— Aux toilettes ?
— Oui !
Elle le devance. Laurent la suit quelques minutes plus tard. Arrivé dans les w.c., Isabelle est occupée à se laver les mains, le corps penché sur les robinets. D’emblée, il remarque qu’elle n’a plus de petite culotte ; ses fesses sont à l’air ; déjà prêtes. Il bande dur. Il a toujours fantasmé sur les joueuses de tennis et celle-ci lui fait de l’effet. Il n’y a pas que ça, baiser la femme de son ami est une faveur spéciale, le droit de sauter un interdit. Et il compte bien ne pas faire le difficile. Il se colle à elle qui se retourne. Attends, je vais te sucer un peu. Déjà, sa braguette ouverte laisse jaillir un membre solide, une sorte de tête chercheuse qui s’engouffre dans la gorge de la femme accroupie ; elle se régale de cette bite qui rentre et sort du garage. Son processus de vengeance commence, c’est de bonne guerre. Où irait-on si on laissait tous les Max de la terre suivre leurs pulsions comme ça, à leur bon gré ? Il est temps de bien lui montrer qui est la patronne. Putain !
Aujourd’hui, elle ne compte pas aller très loin. Elle offre sa langue pour un truc sans conséquence, une petite gâterie, une mise en bouche ; mais elle réfléchit déjà à la tournure que prendront les événements, à sa longue liste de fantasmes qu’elle se promet d’assouvir, les uns après les autres. Plus jeune, Max était doué et semblait avoir un beau potentiel. Fils de bonne famille, nanti, un château à hériter et une vie de rêve en perspective. Mais au fil du temps, Isabelle avait compris que son homme n’en était pas vraiment un. Aujourd’hui, ses beaux-parents vivent toujours et Max se contient à un poste, bien payé certes, mais de fonctionnaire subalterne du ministère des Affaires étrangères. Pour le cul, ce n’est pas non plus le grand soir ; oubliés les feux d’artifice ou d’artifesse, comme on veut. Madame est en fusion, et ce Laurent a du sex-appeal. Elle se touche régulièrement en pensant à lui, à l’imaginer la bourrer comme une petite salope. Décidée et autoritaire en apparence, elle rêve d’être malmenée, traitée comme une pute des bas-fonds. Et, dans ces toilettes mal fermées du Club de tennis, elle se métamorphose en radasse. Elle utilise mille stratagèmes pour l’exciter et lui offrir le meilleur d’elle-même, le meilleur d’une pute expérimentée. Jouis, vas-y, jouis-moi sur la gueule ! Je suis ta salope ! Fais de moi ton jouet sexuel. J’ai des années à récupérer.
Isabelle sait que les hommes aiment la vulgarité pendant la baise ; et ça lui convient à elle aussi. Si tu aimes, je te laisserai m’enculer tant que tu veux. Et Laurent lâche la purée ; la jouissance est telle qu’il gémit fortement. Sa maîtresse lui lèche la bite, avide, jusqu’à la dernière perle de nectar.
Soudain, la porte s’ouvre et se referme illico. Pardon, je ne savais pas que… Quelqu’un a poussé le bout de son nez et, comprenant la situation, est parti sans demander son reste. Il n’a vu que Laurent en extase et une jeune femme, de dos, qu’il ne reconnaît pas.
— Merci mon salaud ! Je suis une cochonne, tu verras, on s’amusera bien.
Laurent sait qu’il a intérêt malgré tout à jouer la comédie. La fille n’en sera que plus bagasse.
— J’avoue être un peu mal à l’aise par rapport à Max.
— Je t’interdis de penser à ce cochon. C’est le deal. Tu peux lui dire que c’est OK ! Mais qu’il fera ceinture pendant une très longue période. Après on verra.
— Ça va, je crois qu’il assumera.
Isabelle, qui a gardé le chibre de Laurent dans la main :
— Mais attends, tu bandes à nouveau ?
— Ben oui ! Tu veux pas me branler ? juste pour la route…
— Je préfère que tu t’assoies sur les toilettes et venir sur ta bite. J’en rêve depuis longtemps.
Un café bondé de monde. Les deux amis échangent leurs idées. Laurent expose le marché d’Isabelle. Évidemment, il évite de préciser qu’il fait lui aussi partie de l’arrangement. On n’achève pas un homme à terre ! Max est plutôt satisfait. Il estime toutefois qu’un an sans toucher sa femme est un peu exagéré. Trois mois auraient suffi. Néanmoins, si c’est le prix à payer pour la paix des ménages, il se doit d’accepter. Ce n’est pas qu’il sollicite beaucoup sa femme ; mais il a ses petites habitudes, le samedi soir généralement. Il se dit prêt à se confesser auprès d’elle et à la remercier de sa compréhension. Il évoque une possible thérapie, avant de se reprendre. Laurent lui répond :
— La thérapie, tu devrais garder cet argument pour le juge.
— Mince, y’a encore ça. Tu n’aurais pas une solution de ce côté-là ?
— Ben non.
— Que vais-je devenir ? Tu me vois au ministère avec une histoire de mœurs sur la tête ? Ma carrière est fichue.
— Je me suis renseigné auprès d’un ami homme de loi et voici ce qu’il nous conseille : un compromis serait mieux qu’un procès. Rencontre cette fille et défends la cause de ton copain. Trouve-lui des circonstances atténuantes et apporte à la victime un truc en échange.
— Tu pourrais faire ça pour moi ?
Laurent le regarde dans les yeux et lui dit, mais enfin, ne suis-je pas ton ami ?
Il est presque midi lorsque Laurent se gare devant cette magnifique anglo-normande du siècle dernier. Il a rendez-vous avec Agathe, la fille tripotée par Max, son ami. Maison magnifique, offrant une vue sur la mer. Un gazon tondu à la perfection. Des rosiers en fleur et, dans le garage resté ouvert, une MG rutilante. D’emblée, Laurent efface l’argent de la liste d’une compensation possible. Ce ne sera pas le sujet, il faudra donc se rabattre sur autre chose. Le fric, ici, ne manque pas. Il ne connait pas Agathe, il l’a juste entendue au téléphone hésiter à le rencontrer ; la fille est toujours choquée. Elle n’en démord pas. Elle en fait un principe. Et la voici qui, traversant l’allée gravillonnée, s’avance vers lui.
— Vous êtes Laurent, n’est-ce pas ? mon rendez-vous…
— Oui. Agathe ? Enchanté. Merci de me recevoir.
— Vous pouvez. Je ne vois absolument aucun intérêt à cette entrevue. Mais enfin, je peux vous entendre.
— Je vous en remercie encore, Max…
À ce moment, un homme mûr vient les rejoindre et c’est la stupéfaction. Par le plus grand des hasards, lui et Laurent se connaissent.
— Mais je n’y crois pas. Qu’est-ce qui te mène jusqu’à ce petit trou perdu de la Normandie ?
— Charles, c’est incroyable. Je venais voir cette jeune femme et…
— Oui, ma fille…
Agathe, elle aussi, est étonnée. Elle écarquille les yeux et sourit, un peu mal à l’aise. Elle aurait préféré parler de son affaire de harcèlement dans l’intimité. Et voici que ce bel homme, Laurent, venu plaider la cause de son copain entre dans le salon comme un invité personnel de son père. Et de fait, pendant plus d’une heure, ils parlent du passé, de leur amitié, du temps où ils faisaient des affaires ensemble.
La jeune femme prend le temps d’observer Laurent et, au fil des discussions, le découvre. Et, de défenseur de l’ennemi, le voit passer au rang d’ami en qui son père a toute confiance. Mais Charles n’est pas idiot ; il connait la raison de cette entrevue. L’épisode du train. Il réfléchit et met en balance son amitié pour Laurent et l’amour de sa fille.
— Agathe est très affectée par cette tentative de viol. Tu le comprends certainement.
— Bien entendu. Je suis là pour l’écouter. Mais avons-nous besoin d’un procès ? Il faut qu’il y ait réparation, c’est indéniable. Max s’y attend, et je peux vous dire qu’il n’en dort plus la nuit. Cependant, mon ami, qui soudain a été pris de folie, à beaucoup plus à perdre qu’un jugement au pénal. Il s’agit d’une condamnation à vie. La perte d’un travail, un divorce.
— Moi-même je n’en dors plus, lance Agathe, les larmes aux yeux. Et la liste est longue des séquelles.
Laurent regarde la jeune femme et se sent plein de compassion pour elle. Max est vraiment un imbécile. Une fille pareille. Se jeter sur elle comme un animal.
Charles reprend la parole. Écoutez, dit-il, j’ai une idée. Laurent, je te propose de rester ici cette nuit. Agathe et toi, vous pourrez peut-être démêler cette affaire et trouver une issue juste. Mais sache que je me rangerai toujours à l’avis de ma fille. C’est à elle que revient la décision finale. Bien entendu, rétorque le jeune homme.
Laurent et Agathe décident alors de se donner du temps et de ne pas en discuter avant le lendemain. De toute façon, il n’a pas la tête à ça, le gonze ; il n’a d’yeux que pour la jolie fille. Celle-ci n’est pas non plus insensible à ses charmes. Il le sent. Maintenant qu’il la voit, il comprend mieux Max. Comment résister à un tel visage ? à des seins si beaux, si lourds et ostensibles ? Comment rester de marbre ? et ne pas saisir illico ces magnifiques miches et les pétrir comme une bonne pâte à brioches. Oui, il peut comprendre son ami, non pas qu’il soit passé à l’acte, mais qu’il ait été submergé par l’émotion à la vue de cette beauté divine.
Après le déjeuner, Laurent est accaparé par Charles ; les deux hommes parlent du passé et relatent de bons souvenirs. Ensuite, ils s’isolent.
— Je suis ravi de te voir Laurent. Figure-toi que je pensais récemment à toi et que je me disais justement : Voilà une bonne affaire pour notre ami !
— Nous pouvons en discuter si tu veux ; de quoi s’agit-il ?
— Une affaire qui devrait nous rapporter, à toi, comme à moi.
Quelle aubaine cette situation ! Sans Max et son débordement sexuel ça lui serait passé sous le nez. Après deux années difficiles, cette rencontre inattendue le relance économiquement. C’est donc avec un grand sourire qu’il retrouve Agathe qui lui propose de visiter le domaine. Ils passent beaucoup de temps ensemble. L’air est au romantisme. Le courant est fluide. Agathe est détendue et semble oublier son histoire tragique. Laurent parle de lui et la questionne sur sa vie. Il fait preuve d’humour et les deux tourtereaux vivent un moment magique. De la fenêtre de son bureau, Charles les observe et se met à faire des projets qui vont bien au-delà d’une simple opportunité de business. Ce garçon lui plaît ; il est comme lui, il a les dents longues.
De retour, il leur annonce avoir réservé un restaurant. Je dois me coucher tôt et je serai un pauvre convive. Je vous ai pris une table au « Bon questeur ». Vous serez mieux sans moi.
La soirée se passe superbement. Le repas est un régal et ils n’hésitent pas sur le vin. Et lorsqu’ils rentrent au domaine, ils sont un peu éméchés. Hilares, et bourrés. Ils se disent au revoir près de la chambre d’Agathe et, tel un gentleman, Laurent rejoint son lit sans tenter quoi que ce soit. Mais, comme on le sait, le vin désinhibe et vous chauffe les sangs. Le garçon, enivré d’alcool et du charme de la fille, bande comme un âne. Il se dit que, foutu pour foutu, il se taperait bien une petite branlette en s’imaginant troncher Agathe. Au milieu de son rêve, elle se transforme en vraie salope. Et puisque dans un fantasme tout est permis, il ne fixe pas de limites. Aussi, imagine-t-il la fille le sucer jusqu’à la glotte, lui glisser le gland entre ses lèvres vaginales et lui branler la pine. D’un mouvement preste, il la retourne et la tronche comme un animal. Ses seins ballotent, il les admire aller et venir dans la glace de l’armoire. Ces beaux seins qu’il admire tant. Soudain, son imaginaire déraille et lui fait figurer un autre homme sous la fille. Il voit l’engin lourd lui percer la chatte avec insolence. Et elle qui se l’enfonce au plus profond en râlant : Oui ! Oui ! Mets-là moi plus fort. Le cul à proximité, il n’hésite pas une seconde et lui pénètre l’anus. Une bonne double ! voilà tout ce que tu mérites, lui dit-il. Elle crie désormais, putain les mecs, vous me prenez bien. Encore, encore, j’aime ça ! Pourquoi n’ai-je pas fait ce truc avant ? Putain !
À ce stade de sa masturbation, Laurent peine à comprendre qu’Agathe – celle de la vraie vie – est aux pieds de son lit, en contemplation. Elle fait glisser sa robe de nuit jusqu’à terre et, une main dans la chatte, elle se branle de concert.
— Dis-moi, dit-elle, c’est moi que tu encules pendant que je saute sur la queue d’un de tes copains ?
— Putain ! marmonne Laurent.
— Attends, je me glisse dans le lit et tu vas me raconter tout ça…
— Oh Ouiii !
À Paris, dans le luxueux bureau d’affaires de Laurent.
— Donc, écoute, voilà ce qui a été décidé.
— Je voudrais tout d’abord te remercier pour ce que tu as fait.
— Ne t’emballe pas. Ça a été extrêmement compliqué. Tu as foutu une belle merde, crois-moi.
— Je sais.
— Elle n’était pas du tout prête à te pardonner. J’ai dû user d’arguments.
— Alors ?
— Finalement, elle renonce à porter plainte ; elle se contentera d’une main courante.
— Bon !
— Toutefois, tu devras t’engager à suivre une thérapie adaptée. Voici le nom d’un professionnel réputé. En cas d’arrêt inopiné, elle sera mise au courant et la plainte sera relancée. D’autre part, tu devras faire un don assez conséquent auprès d’une association dont je te donnerai les coordonnées.
— Bon, c’est dur quand même tout ça ! Déjà qu’Isabelle veut faire chambre à part.
— C’est comme ça et, crois-moi, tu t’en tires à bon compte.
— Merci, je n’ai qu’un mot à dire, merci !
— Ce fut extrêmement difficile, mais que n’aurai-je pas fait pour toi ?
— Oh ! Je sais, je te suis redevable à jamais. Je m’en doute. Tu peux compter sur moi. À la moindre occasion je te renverrai l’ascenseur.
— Merci à toi mon ami ! Tu m’excuseras si je ne me lève pas… une sciatique…
— Reste, reste, je sors. Merci ! La main sur le cœur, merci !
Une fois Max parti, Laurent commence à gigoter étrangement dans son fauteuil. Vas-y, encore, encore, j’aime ça. Oh putain, je jouis ! Comme c’est bon. Isabelle, t’es une vraie chienne. Oupf !!!
De dessous le bureau, émerge Isabelle, la femme de Max.
— Eh bien, dis donc, s’il ne comprend pas la vie après ça !
— En effet. Mais tu sais, il me fait de la peine…
— Allons, allons, il a presque violé ta nouvelle fiancée.
— Certes, mais elle ne l’était pas à l’époque.
— Dis-moi, t’as pas changé d’avis au moins pour nous.
— Tu plaisantes ?
— Prends-moi sur ton bureau. Ça m’excite. Et parle avec ta secrétaire via l’interphone pendant que tu me baises. J’ai toujours rêvé de ça !
— J’adore rendre service ! Que veux-tu ? C’est dans ma nature.
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