Je ne pourrais pas être plus émoustillé que ça, en ce moment même. Je suis nu et mon sexe est collé aux fesses de ma compagne Océane. Ce n’est qu’une question de temps avant que je ne la pénètre. Elle porte son chemisier blanc en soie, aux boutons de nacre. Elle ne porte plus que son string, au bas du corps. C’est d’ailleurs l’obstacle qui me barre l’accès à sa chatte mouillée. Ce n’étaient que quelques caresses… Bon d’accord… Je l’ai léchée et j’ai inséré un doigt en elle. Assise sur sa chaise et les cuisses bien écartées, elle ne pouvait qu’apprécier cette mise en mouche.
J’entends Océane. Elle tente de reprendre son souffle. Elle respire. Elle halète. Elle se remet de ses émotions. Je ne lui ai pas laissée de répit ces dernières minutes. Dire qu’elle était concentrée sur l’article qu’elle doit rédiger pour le magazine où nous collaborons, elle et moi comme pigistes. Elle doit l’avoir bouclé pour dimanche soir, sans faute. «Les timides et la place de la sexualité dans leur vie»… Ça fait une bonne semaine qu’elle est dessus, déjà. Elle écrit, efface, réécrit, ré-efface, corrige, remet au propre… Perfectionniste et tatillonne comme elle l’est, Océane… Ajoutez à ça, le reconfinement… Il fallait que je passe quelque chose… pour l’inspirer…
Elle avait les yeux rivés à son écran. Elle était concentrée. Elle se mordillait les lèvres. Ses doigts pianotaient sur le clavier avec une telle aisance. Ils allaient et venaient sur les touches si rapidement. De là où j’étais, j’en avais limite le tournis tant ses mouvements étaient fluides. Et pourtant… L’écriture de l’article qu’on lui avait confiée n’avançait pas et la date butoir pour le remettre se rapprochait dangereusement. L’article devait être prêt pour dimanche soir, dernier délai, pour qu’il apparaisse dans le numéro à paraître au début du mois qui vient. Océane n’était jamais satisfaite de son travail. Elle soupirait, jurait, pestait. Elle tapait, elle effaçait. Elle était sous pression.
De là où j’étais, c’était évident. La rédaction de l’article s’embourbait et Océane avançait dessus à peine plus que pas à pas. Son comportement au quotidien s’en ressentait, automatiquement. Plus la date se rapprochait, plus elle se mettait la rate au court-bouillon. Elle buvait tasse de café sur tasse de café. Elle fumait cigarette mentholée sur cigarette mentholée. Ajoutez à tout ça, le reconfinement et ses règles strictes… Océane n’était plus que l’ombre d’elle-même. Oui, elle se faisait toujours aussi coquette. Oui, je la trouvais toujours aussi belle. Oui, je lui mangeais toujours autant dans la main. Mais non, on ne faisait presque plus l’amour. Et ça me faisait mal de savoir Océane comme ça. Je lui parlais, je la soutenais. Je lui souriais, je l’encourageais. Mais c’était peine perdue. Il n’y en avait que pour son article. Oui, on s’embrassait. Mais non, elle n’y répondait avec le même entrain ET la même fougue. Elle me tendait le bout des lèvres et elles glissaient sur les miennes, l’espace de quelques instants. C’était tout.
– Océane… Tu devrais faire une pause. Ça va te rendre folle, à force.
– Désolé mais tant que ce foutu article ne sera pas terminé… tant que j’y aurai pas mis le point final, rien ne pourra pas détourner mon attention, Jonathan. Je dois aller jusqu’au bout des choses.
Jonathan? Aller jusqu’au bout des choses? Ne pas détourner son attention, sa concentration? Presque refuser mes baisers, laisser juste mes lèvres toucher les siennes? Ça ne ressemblait pas à la Océane de d’habitude, tout ça. Non. Café sur café, cigarette sur cigarette… Ça ne me plaisait pas pas. Oh… non.
– Chéri… J’aime tes attentions. Mais là, j’ai un article à écrire. Excuse-moi.
Ni une, ni deux, j’ai répondu du tac au tac. Je me le devais. Oh que non, ça me plaisait pas, ce dialogue de sourd. Elle devait écrire ET terminer cet article? Soit. J’étais aux petits soins de la femme qui partage ma vie, mon lit. C’était en train de la rendre chèvre. Je ne la reconnaissais pas, c’était aussi simple que ça. Je l’aime plus que tout, Océane. Je l’ai encore observée attentivement un petit moment, à distance. Elle avait à la fois les doigts sur le clavier ET les yeux sur l’écran de son ordinateur. Je la voyais de dos. Et même si, par définition, je ne voyais pas ses beaux yeux noisettes, son langage corporel à lui seul suffisait à me mettre en émois. Elle était nerveuse et ainsi, elle gigotait, s’agitait sur sa chaise de bureau à roulettes. C’était comme si elle avait le diable au corps. Je voyais ses longs cheveux châtains, soyeux. Je m’imaginais sa poitrine généreuse ballotter sous le chemisier qu’elle porte. Elle ne portait pas de soutien-gorge. C’était une initiative qu’elle avait prise au début du confinement du printemps. C’était désormais une habitude. C’était naturel pour elle.
C’était robotique, son travail. Comme si elle s’était transformée en machine, un peu comme celles en série dans les usines. Je sais que quand elle travaille, elle est consciencieuse, Océane. Le moindre détail d’un texte a une importance. Mais là… Elle poussait le bouchon un peu trop loin. Je ne l’avais jamais vue comme ça. Ça me faisait… mal. Il fallait que je fasse quelque chose. Je me suis donc rapproché, tout doucement. Et je me suis positionné à ses côtés.
J’ai posé ma main sur ses épaules et je me suis mis à réaliser un simulacre de massage. Je m’y suis pris doucement. Délicatement. Du bout des doigts. Elle était on-ne-peut-plus concentrée. De mon côté, je voulais lui dire que j’étais là et que j’allais lui apporter un peu de gaieté. C’était la moindre des choses que je pouvais faire. Et là, je n’allais pas m’en priver: j’allais m’en donner à cœur joie. J’ai approché ma tête de la sienne. J’ai jeté un œil à ce qu’il était écrit sur l’écran. Là, elle abordait la question des plateformes d’écriture érotique sur Internet et le fait que les personnes timides y écrivaient et y publiaient leurs fantasmes ou leurs expériences, qu’elles soient sensuelles, sexuelles, soft, hard. L’instant d’après, j’observais Océane. Sans la déconcentrer, bien sûr. Oui, je voulais rappeler à Océane que j’étais à ses côtés. Mais non, je ne tenais pas à m’attirer ses foudres. Océane était dans la peau de la journaliste sérieuse, consciencieuse et qui était dévouée à ses articles, à son journal. Je suis admiratif de sa capacité à être et à rester concentrée. Personnellement, je suis tout aussi sérieux. Ça, c’est un fait. Mais je suis incapable de rester les fesses sur une chaise, comme le fait Océane. Les pauses sont fréquentes de mon côté. Un livre à lire… Un album à écouter… Un film ou une série à regarder sur Netflix… Geeker un peu et me relâcher en jouant à FIFA ou à GTA… Manger un morceau, un petit en-cas… Quand elle me voit ainsi, elle soupire et elle lève les yeux au ciel. Elle se remet au travail, plus que jamais.
Ça suffisait. La plaisanterie avait assez duré. Il fallait que je fasse quelque chose. Et je n’avais pas l’intention de laisser la situation durer cent-sept ans. Le désir bouillonnait en moi. Ce n’était plus qu’une question de temps avant que je ne… Ni une, ni deux, je ne me suis pas fait prier. J’ai un peu rapproché mon visage du sien, encore. Tout en continuant mon pseudo massage, j’ai jeté un nouveau coup d’œil à l’écran de son PC portable. Ses doigts pianotaient avec rythme… et grâce sur les touches. Elle était sur la pente ascendante, à ce que je pouvais lire. Et l’instant d’après, je l’ai regardée et je lui ai souri. Elle m’a souri en retour et elle est retournée immédiatement à l’écriture de son papier. J’ai approché mes lèvres de son visage et j’ai déposé un tout petit baiser juste sous son oreille. La réaction de Océane a été sans attente: elle a poussé un petit gémissement. Elle aimait… Elle n’y était pas indifférente…
– Toi… Quand t’as une idée derrière la tête, tu l’as pas autre part… (Gémissement.) Mais je travaille, là! T’as pas oublié, j’espère?
– Un baiser ne te fera pas perdre les pédales, Océane. (Petit rire coquin.) Ce n’est qu’un baiser, après tout… Et ça peut… inspirer, qui sait…
Là, bien sûr, j’étais en train de mentir. Certes. Mais c’était pour de bonnes raisons. Parce que oui, j’avais une idée, un plan, derrière la tête. Je ne voulais plus que Océane ne soit que l’ombre d’elle-même. Je voulais un peu d’intimité avec elle. Et j’allais me donner les moyens pour parvenir à mes fins. Faire l’amour avec elle… Oh… oui. Ce n’étaient pas les quelques mots que Océane a bredouillés qui allaient faire que je battrais en retraite et que je la laisserais bosser, sans la déranger, sans rien dire. Non. C’était mal me connaître. Le sourire aux lèvres et le coeur battant, je n’ai bien évidemment pas tenu compte des petites protestations de mon amoureuse. Ça aurait été trop facile. Je n’allais pas m’arrêter aussi facilement au premier obstacle rencontré. Je ne suis pas comme ça. Océane aurait dû s’en souvenir… J’ai donc continué à lui donner des baisers. Mes mains sont lentement, doucement remontées. Elles étaient désormais sur son cou. J’ai tout de suite remarqué que ses doigts se sont immobilisés sur le clavier. J’ai entendu un son plaintif. Puis, un gémissement…
– Jonathan… Continue… Ça me fait du bien, tes caresses… J’aime… Encore…
Elle n’était donc pas insensible à mon initiative, à mon accès soudain de passion mêlé à de la tendresse. C’était une révélation pour moi. Ça m’a ouvert les yeux. Et si, inconsciemment, Océane n’avait attendu que ça? Je ne sais pas. Quoiqu’il en était, si ça plaisait à Océane, si ça lui faisait du bien… je n’allais pas me faire prier, alors. J’ai rapproché ma bouche de l’entrée de son oreille.
– Océane… Laisse-toi aller… C’est… bon, parfois de mélanger le travail et le plaisir… Je vais m’occuper de toi…
Océane est restée sans voix. Pour moi, elle retenait son souffle. Il ne pouvait pas en être autrement. J’ai donc voulu oser…
Le bout de mes doigts sur son cou… Mes lèvres et ma langue sur le lobe de son oreille… J’ai cru entendre Océane grimacer. Et puis l’instant d’après, elle a émit un long gémissement. Si ça ne lui donnait pas du plaisir, alors, je ne savais pas ce que c’était! Le langage corporel de la jeune femme parlait pour elle. Elle était moins droite sur sa chaise. Elle était alors plus… affalée. C’était… comme… si… elle se mettait en position… pour s’offrir à moi. Elle se relâchait, en fait. Ses doigts avaient beau rester sur le clavier, son esprit était désormais ailleurs. En tout cas, il n’était plus tourné vers son article. En fait, j’étais loin de la réalité…
– Des baisers, des caresses… C’est ça que tu veux, mon cœur?
– Hmmm, oui… Chéri… Je me rends compte que j’ai besoin… de me détendre…
– Mmmh… Là, je te reconnais, chérie! Et oui, je vais continuer…!
J’ai continué mes caresses et mes baisers. Si ça faisait du bien à Océane, pourquoi m’en priver? Et ni une ni deux, mes mains ont continué de descendre. Elles se sont posées sur la soie de son chemisier blanc immaculé. Elles ont atteint le premier bouton. J’ai légèrement penché la tête et j’ai braqué mes yeux dans ceux de la femme que j’aime.
Je ne lâchais pas ses yeux. Je voulais capter un instantané du plaisir que mes caresses, égards et baisers lui procuraient. Je ne regardais pas mes doigts car je ne savais que trop bien ce que je faisais. J’ai donc laissé mes doigts descendre… et déboutonner son chemisier. Et là… Surprise!
Enfin… «Surprise»… Ça n’en était pas une, en fait. Ses seins étaient à l’air libre, comme depuis le début du confinement du printemps. Tout en abaissant la tête et en embrassant Océane dans le cou, je me suis mis à empaumer sa poitrine généreuse, magnifique.
– J’aime tes papouilles… Tes caresses… Jonathan… S’il te plaît… Continue… Ça me fait du bien… J’en ai besoin… Ça va me faire du bien… Fais de moi ce que tu veux…
J’avais les deux mains posées sous le galbe de sa poitrine à présent nue. Ses seins étaient parfaits pour mes mains… et pour leurs attouchements divers et variés. Ils me les remplissaient, mes mains. Ses seins étaient doux au toucher et j’aimais les palper pour me faire une idée de leur grosseur. En parlant de grosseur… Plus je les touchais et les malaxais, ses seins… et plus un détail me sautait aux yeux. Océane m’a alors regardé. Elle avait les yeux on-ne-peut-plus brillants, particulièrement dilatés. On ne s’est pas parlés. Nos yeux en disaient long.
– Tu as… remarqué, toi aussi, mon ange? Mes seins ont un peu grossi…
Effectivement, maintenant qu’elle le disait… En les prenant doucement dans mes paumes et tout en faisant un effort de concentration, je me suis rendu compte que ses seins étaient un peu plus lourds encore. Leur rondeur, à elle seule déjà, me rendait fou. Moi qui avais toujours eu un sacré faible pour les poitrines féminines… La première fois où j’ai vu celle de Océane… C’en était fini de moi. Et là, je les lui caressais, ses beaux gros seins aux petites aréoles roses. Elle y prenait du plaisir, l’intéressée… Je l’entendais soupirer, comme si ça lui faisait du bien et que ça lui permettait de se détendre complètement. Je l’entendais râler, comme si elle ressentait particulièrement quelque chose à l’intérieur de son corps. Je l’entendais gémir, comme si justement ça lui plaisait que je lui parle et que je la touche. Cette fois, c’était clair: Océane lâchait prise.
(…)
J’ai fait un pas de côté, afin de pouvoir encore mieux la toucher. Je me suis mis à genoux. J’ai rapproché ma tête de son buste et j’ai porté son sein droit à ma bouche. J’ai passé la pointe de la langue sur l’arrondi presque parfait de l’aréole. J’ai veillé à ce qu’elle ME sente, alors j’ai fait exprès de rendre ces léchouilles on-ne-peut-plus… mouillées. Elle a posé SA main… celle où il y a sa bague de fiançailles (J’ai oublié de le mentionner? Oh… Oui. Nous sommes fiancés.) sur l’arrière de mon crâne.
Nous n’avions plus le notion de temps. Nous étions bien comme ça. C’était tout ce qui comptait. Elle, assise, affalée sur sa chaise, le chemisier ouvert et les seins nus… Moi, à genoux, à ses pieds, la tête collée à elle et les lèvres sur son téton. Ses mouvements devenaient incontrôlés. Je m’en suis rendu compte alors que je lui tétais les seins. Ses jambes étaient grandes ouvertes. Tout en restant concentré sur ses seins, j’ai posé le bout de mes doigts sur son string et je l’ai écarté. J’ai commencé à la caresser…
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