Un dimanche au travail partie 1

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alex condamines


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Partie 1

J’étais en plein milieu de mon petit déjeuner lorsque ma femme a fait son apparition, encore toute ensommeillée. Il était à peine six heures du matin, mais elle se levait, alors qu’elle aurait pu rester au lit. Comment ne pas être touché ?
Je l’ai regardée avancer vers moi. A 28 ans, elle resplendissait, même si cela faisait neuf ans déjà qu’elle avait eu ce titre régional de Miss qui m’avait permis de la croiser, alors qu’elle rendait visite aux habitants d’un EHPAD. J’ étais venu passer l’après-midi avec ma grand-mère, et je me souvenais encore de ce moment où, avec sa couronne sur la tête, elle avait avancé vers moi, pas pour me saluer, d’ailleurs, mais pour saluer ma grand-mère comme elle l’avait fait avec tous les résidents. Plutôt grande et fine, même si elle avait, c’était d’ailleurs un de ses atouts, un corps parfaitement dessiné, elle avait une crinière blonde et longue, un visage délicat. Ce jour-là, sans doute trop maquillée, elle portait une jupe en cuir, ou simili-cuir, courte, les jambes gainées par des collants sombres, avec un pull rouge moulant sous un blouson de cuir d’une couleur différente de celle de la jupe. Elle m’avait d’abord royalement ignoré, parlant à la vieille femme, enchantée de ce contact. Elle était douce, ouverte, chaleureuse.
L’autre aspect de la personnalité, elle me l’avait révélé quelques secondes plus tard, quand, me regardant enfin, elle m’avait jeté:
—Si on s’isolait dans un coin tranquille?
Je m’étais demandé si j’avais bien entendu. Pour me confirmer que je ne rêvais pas, elle avait fait glisser doucement sa main contre mon pantalon, caressant brièvement l’érection qui était trop visible pour ne pas me trahir.
Je venais régulièrement, et je savais qu’il y avait juste en face de la chambre, une pièce qui servait de remise, où on stockait du matériel. Et qu’elle n’était jamais fermée.
Ca avait été le désir, un désir mutuel, qui nous y avait conduits. Il n’y avait quasiment pas eu de paroles, simplement un désir mutuel qui s’était épanoui en quelques secondes, une envie de l’autre partagée. J’avais vraiment apprécié ce moment, sans imaginer qu’il serait suivi par des dizaines d’autres. Ca avait été curieux comme notre relation, dès le départ, avait été totalement en contradiction avec les codes les plus classiques. Mais c’était vraiment bien comme cela. Le sexe pouvait être aussi un moyen de communication et d’épanouissement. C’avait été le cas dans les premiers mois entre nous.
Elle avait mis mon sexe à nu, dézippant mon pantalon et allant chercher ma bite dans mon caleçon pour la mettre à nu.
—Hmmm, une bite bien dure, exactement ce que j’aime…Qu’elle est belle, ta queue…
Elle avait un petit sac à main rouge qui pendait contre son flanc. Elle y avait plongé la main pour récupérer un préservatif emballé de papier d’argent. Toujours parée, au cas où je m’étais demandé longtemps si ce qui s’était passé entre nous était l’exception, ou une règle, si elle s’offrait aux hommes dont elle croisait le chemin, ceux qui lui plaisaient, comme j’avais pu lui plaire, sans jamais avoir une quelconque certitude à ce sujet. Elle, en tout cas, tous les hommes devaient avoir envie d’elle.
La suite était venue rapidement, dans un désir mutuel. Elle s’était retournée et dénudée, roulant sa jupe à sa taille. Dessous, elle avait un collant qu’elle avait descendu, et un simple slip blanc, qu’elle avait aussi amené au niveau du collant, en dessous du genou, dévoilant ses parties intimes, ma queue agitée de spasmes de désir à la pensée de ce qui allait venir. C’était l’une des premières filles dont je croisais la route qui avait un corps aussi bien dessiné. Une harmonie qu’un homme comme moi ne pouvait qu’apprécier. Des fesses bien rondes et bien cambrées, des jambes impeccablement dessinées, y compris sur les mollets, qui étaient souvent une faille chez les filles, et le gonflement de cette vulve, vers laquelle j’étais impeccablement attiré, une boursouflure de chair dont dépassaient deux morceaux de lèvre, qui, sous mes yeux, se sont mis à s’agrandir, s’étirer, et se tremper du liquide d’excitation qui s’est mis à couler d’elle. Je me suis approchée. A ce moment, à cet instant, je n’étais plus qu’une queue, gorgée de sang, qui voulait se glisser dans cette fente chaude, en être entouré, la caresser et être caressée par elle, et arrosée de ses liquides les plus intimes.
Elle a tendu la main en arrière, venant entourer ma queue de sa main douce et tiède, pour me masturber doucement. Je devais me retenir pour ne pas jouir. Mon liquide pré-séminal coulait sur nous. J’avais pas mal de filles dans ma vie, mais ça faisait pas mal de temps que je n’avais pas été aussi excité.
Le préservatif, qu’elle avait déballé, était dans sa main droite. Elle l’a fait glisser habilement sur ma queue, me couvrant jusqu’à la base de ma bite, avant de monter sur mon gland, pour dégager un peu plus d’espace pour le réservoir, qui accueillerait mon sperme. Elle ne m’avait pas lâché, alors que je m’approchais, et m’avait guidé vers les lèvres de son sexe. Avant de me faire rentrer, elle m’avait baladé dessus. J’avais senti leur relief, leur volume, le fait qu’elles gonflaient, avant de rentrer en elle. Les sensations avaient tout de suite été très fortes. Elle avait gémi alors que ma queue glissait en elle, première de la série des caresses qui nous avaient vu caresser mutuellement nos muqueuses intimes de nos sexes avant d’exploser, moi dans un  des orgasmes les plus puissants que j’avais pu connaître ces derniers temps, elle dans une cascade d’orgasmes, dont le premier avait été déclenché par le jaillissement de mon sperme, lorsque celui-ci était venu taper contre ses muqueuses internes.
C’avait été le début d’une période fabuleuse, qui correspondait sans doute au rêve de tout homme. Au moment de se séparer, après qu’elle ait attrapé la capote au bout de sa queue, et qu’étirant le latex, elle ait lapé le sperme jusqu’à ce qu’il ne reste plus que de la salive sur la capote étirée, elle m’ avait dit:
—Passe-moi ton tel…
Je lui avais tendu mon portable.
Elle avait, en quelques secondes, ouvert la porte d’un futur rempli de sexe, en y inscrivant son prénom et son numéro.
Les mois qui avaient suivis avaient été eux aussi étonnants. Je n’arrivais pas à comprendre qu’une fille comme elle puisse s’intéresser à quelqu’un comme moi. IJe lui avais même posé la question carrément, un week-end où on était ensemble.
—Tu ne penses pas que tu te trompes de personne?
—De quoi tu parles?
—De moi…Tu es une jeune femme ravissante, je suis quelqu’un de plutôt banal…Je sais bien que je n’ai pas un physique exceptionnel…Et je n’ai pas un avenir social très brillant. Je n’ai jamais aimé les études, et j’ai quitté l’école sans aucun diplôme, pour entrer à Nouveau Commerce, la chaine de grands magasins. Je m’y plais, et je ne reprendrai pas les études.
—Ecoute, je vais te dire ce que je pense, une bonne fois pour toutes, et après on n’en parlera plus..La beauté, c’est très relatif, et c’est certain, je te trouve beau. Après, ce n’est sans doute pas ton physique qui m’a attiré, mais plutôt un quelque chose qui flotte autour de chaque personne. Ces auras ont des teintes différentes, mais le tien était d’un magnifique vert pomme, et il m’a attiré. Chez la plupart des personnes, il est d’un noir très sombre que rien ne viendra jamais éclaircir. Et ton travail…Si tu es heureux comme ça…C’est parfait…Avec la promotion interne, tu peux monter très haut…Moi je ne sais pas si je réussirai dans mon projet.
Elle avait fait un BTS Esthétique, et terminait un BTS Commerce, dans le but de commercialiser sur le Net des produits de maquillage destinés aux handicapés, un public délaissé selon elle. C’était quelqu’un qui avait du coeur, c’était une évidence, et j’espérais que ce n’était pas uniquement par pitié qu’elle était avec moi.
Mais mes craintes s’étaient dissoutes au fil du temps, alors que s’imposait l’évidence de notre entente, amoureuse et sexuelle.
Cela faisait maintenant trois ans que l’on était ensemble, et je ne me posais plus de questions.
Il y avait pourtant quelque chose qu’elle acceptait mal.
Cela faisait six mois que je partais, trois fois par mois, travailler le dimanche.
Ne laissant qu’un dimanche par mois pour nous.
Et ça la frustrait.
—Tu as vraiment besoin d’aller travailler le dimanche?
—Ce que je touche pour cette journée représente trois fois ce que je touche pour une journée de salaire normal. Et peu de personnes sont intéressées. Alors oui, je pense que ça vaut le coup. De toute façon, je finis ma journée habituelle à trois heures, et comme tu travailles à la maison, on a la fin de l’après-midi et toute la soirée pour nous.
Elle avait effectivement crée sa société et son site, et ça marchait bien. Elle commercialisait des produits fabriqués par des labos crées par une amie à elle, et leur association prenait la voix ascendante. Le seul problème, c’était que ce succès grandissant impliquait beaucoup de travail. Même le dimanche d’ailleurs. Donc au final, on se voyait moins, et elle était sans doute aussi coupable que moi. Elle le savait bien d’ailleurs et n’insistait pas.
Mais, comme pour me donner des regrets, alors que le dernier dimanche on restait au lit jusqu’à dix heures, et qu’on faisait l’amour, elle me faisait comprendre ce que j’avais raté.
—Hé, regarde ce que tu perds.
Elle espérait toujours, jusqu’au dernier moment, me détourner du droit chemin. Que je dirais ‘Bon, j’irai pas cette fois…’ Je suis marqué sur un planning, mais sait-on jamais?
Et elle déployait de très bons arguments…
Ce matin, elle portait juste un peignoir nouveau, très court, satiné, couleur crème…Et dessous, elle n’avait rien.
Pour le moment, elle était penchée en arrière, renversée sur le tabouret haut. Les pans du peignoir s’était écartés d’eux-mêmes. Ses jambes par contre, elle les avait volontairement ouvertes. Elles étaient parfaitement dessinées, aucune faille, aucune marque disgracieuse, et elle avait planté deux doigts dans son sexe pour l’ouvrir, me laissant voir son intérieur rose.
—Tu pourrais en profiter à ta guise…Je te laisserais faire ce que tu voudrais avec…
Elle savait pertinemment que, bien qu’on soit ensemble depuis trois ans, je n’étais pas lassé. Il y avait eu dès le départ quelque chose de très physique entre nous, et, contrairement à ce qui se passait pour pas mal de couples, le sexe n’était pas passé au second plan pour nous, loin de là. Notre relation était intacte, et c’était vraiment quelque chose de formidable…
Et pourtant…
La vie est parfois surprenante.
—Viens, avant que tu partes, je vais te faire quelque chose de sympa…Tu y penseras toute la journée, et ce soir, tu rentreras plus vite, comme ça on pourra s’envoyer en l’air toute la soirée.
Elle ne savait pas que, lorsque j’étais au travail, je ne pensais pas à elle. J’avais d’autres préoccupations.
Elle est venue tout près de moi, et elle a été pécher ma queue dans mon pantalon, sans doute pas vraiment surprise de me trouver tout dur. Elle a sans doute été ravie, se disant que sa présence, le fait de s’exhiber, m’avaient mis dans cet état, sans forcément penser qu’il pouvait y avoir d’autres causes.
Elle m’a prise dans sa main, et m’a caressé doucement, d’une main chaude et habile. C’était sûr, et elle le savait très bien, dans un tel moment, j’étais capable de tout laisser tomber.  Je me voyais bien lui disant: ‘Bon, écoute, tu as raison, je vais rester là…Je vais appeler, dire que j’ai pris froid dans la nuit…’ On se serait remis au lit, et on aurait fait l’amour, en faisant durer le plaisir…Avoir un orgasme, pour elle comme pour moi, n’empêchait pas que d’autres viennent…Elle était imaginative, sans tabou, sans limite, et on se réinventait constamment.
Comme en ce moment. Elle avait mon sexe dans la main, et, écartant les pans de son peignoir, elle l’a amené contre elle. Elle l’a posé sur la surface lisse de son pubis, avant de le faire descendre lentement. Mon gland me permettait de tout sentir. On est passés sur l’ouverture de son sexe, j’ai perçu sa muqueuse, de l’humidité…Elle ne m’a pas fait rentrer en elle, elle m’a simplement fait frotter, lentement, contre sa fente, de haut en bas, puis de bas en haut. Si elle voulait m’exciter, et me donner du plaisir, elle en prenait aussi, je le percevais nettement, à la manière dont ses lèvres gonflaient.
Je ne voulais pas jouir. Préserver ma queue pour après. Mais mon excitation était trop forte, qui tenait en grande partie au fait que je ne rentrais pas en elle, mais que je restais à la surface de son sexe… J’ai joui, et elle m’a gardé dans cette position, me laissant l’arroser de mon sperme, en même temps qu’elle se pinçait le clitoris, pour jouir. Elle a eu un orgasme discret, un léger soupir, me laissant sur une dernière image, celle de son sexe couvert d’une crème blanche, mais prêt à accueillir le soir même ma queue autrement, cette fois totalement fichée en elle, mon sperme venant taper contre ses parois internes.
On s’est séparés sur le pas de la porte. Elle m’a fait un petit signe de la main. Elle n’avait pas refermé son peignoir, et j’ai repensé à la phrase du voisin qui m’avait dit une semaine plus tôt, alors qu’on se croisait ‘Vous avez une femme vraiment magnifique…’ Elle avait une fâcheuse tendance à se balader à poil dans des situations où elle pouvait être vue, fenêtre ouverte, en laissant la lumière allumée, ou en m’accompagnant sur le seuil.
On avait chacun un véhicule, le sien peint à sa marque. Moi c’était une deux portes modeste, qui avait déjà pas mal servi, et qu’il me faudrait sans doute changer bientôt. C’était d’ailleurs en partie pour cela que je travaillais le dimanche. Enfin, au départ, ça avait démarré comme ça. Je voulais gagner plus d’argent. Et cette opportunité s’était présentée.
Le chef du personnel nous avait réunis, un lundi matin.
—Cela fait plusieurs mois que je la sollicite, j’ai enfin obtenu une autorisation pour qu’on ouvre le dimanche. On a fait pas mal d’études, ça nous ferait un chiffre d’affaires intéressant. On ouvrirait deux ou trois dimanche par mois. Mais rien n’est possible évidemment si on n’a pas de personnel volontaire, puisque la loi impose des congés hebdomadaires. Pour ceux qui ont envie de bosser, je vous propose que vos heures vous soient payée trois fois ce qu’elles vous sont payées en semaine. J’ai besoin de vous, et je suis prêt à y mettre le prix.
Delphine n’avait fait son apparition que dix mois plus tard. Elle n’était pas présente dans la pièce ce jour-là. Il fallait dire qu’il y avait un certain turnover dans le personnel.
Il y avait eu un certain moment de latence. Nous nous étions regardés.
Il y avait ceux qui, en aucune façon n’auraient travaillé le dimanche, et sur qui le discours et la prime n’avaient aucun effet. Pour des raisons religieuses, le Dimanche, on ne travaille pas, ou pour d’autres, le désir d’être en famille, avec ses enfants, ou simplement une passion, les courses auto par exemple. Des raisons tout aussi nobles.
Ensuite, il y avait ceux qui étaient engagés syndicalement, et qui se devaient d’avoir une posture. Pour eux, il était évidemment hors de question d’accepter. Ils rédigeraient sans doute même un tract.
Et puis il y avait les autres. Ceux que cette idée n’effrayait pas, et qui voyaient là l’occasion de se faire un peu plus d’argent.
J’ai été l’un des premiers à signer. Et à travailler le dimanche.
J’appréciais de travailler ce jour-là.
Tout était différent.
Et ça l’a été encore plus quand Delphine est arrivée.

 

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