Un tatouage de femme partie 2

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Frederic Gabriel


soft


Je ne m’étais pas trompé. Elle s’est matérialisée sur le coup de 21 heures. Et je dois dire, que, autant j’étais perplexe concernant des faits que je n’arrivais pas à comprendre, autant la retrouver, même si elle était toujours muette, m’a rempli de félicité. Elle était là, somptueuse, faite pour le désir, le plaisir. Je ne comprenais pas comment elle était arrivée là, l’origine de ce tatouage qui existait pourtant bien, comment elle avait pu se matérialiser à partir de celui-ci,

Mais toutes ces questions ont disparu quand elle est venue me caresser de son corps. Je ne savais pas ce qu’elle était, mais son corps était bien chaud, bien présent, et elle a entamé ce qui se rapprochait d’une lap-dance, en venant se baisser, onduler, et caresser de sa croupe, qui tendait le tissu de sa robe, mes cuisses, mon torse, et ma queue, raide de désir, qu’elle a fini par mettre à nu, me défaisant. Son corps bougeait contre moi, dans une caresse forte et souple, qui me mettait dans tous mes états. Ce n’était pas seulement qu’aucune fille ne m’avait fait ça avant, mais aussi et surtout qu’elle avait une manière de faire efficace et sensuelle. Sans tabou, sans retenue. Elle incarnait l’idée que tous les possibles étaient là, qu’ils s’inscrivaient devant vous. Quelque chose de totalement enivrant.

Je pensais qu’elle me ferait jouir à force de me caresser, mais ça ne s’est pas passé comme ça. Au bout d’un moment, elle s’est positionnée face à moi. Si elle ne parlait pas, son regard parlait pour elle. Il disait clairement ses envies. C’était une femme qui aimait le sexe, jusqu’à l’obsession et dont l’une des principales préoccupations était de prendre du plaisir, mais aussi de chercher la meilleure façon de prendre du plaisir.

Devant moi, elle a attrapé sa robe, en se pliant bas, car la robe lui arrivait quasiment aux chevilles, et elle a entrepris de la remonter. Elle l’a fait très lentement, contrairement à son geste précédent. J’ai compris en la regardant l’impact que pouvait avoir un strip-tease sur un homme, alors que cette pratique m’avait toujours semblé surfaite. J’ai retrouvé ses jambes, bien dessinées, relevant encore sa robe jusqu’à me donner à voir son ventre. Elle avait des hanches bien marquées, et une toison brune au-dessus de l’ouverture de son sexe, dont émergeaient deux lèvres.

Elle s’est arrêtée là, la robe roulée à la taille. J’ai remarqué, dans les jours, dans les mois qui ont suivi, qu’elle ne s’en est jamais séparée, et j’ai plus ou moins compris que cette robe était importante. Elle faisait partie d’elle, partie intégrale, un peu comme une cape qui pouvait donner à un super héros du pouvoir, et s’en séparer aurait eu des conséquences dramatiques.

Elle a tourné sur elle-même, voulant d’évidence me faire admirer ses fesses. Charnues, rebondies elles étaient aussi très attirantes. Mais qu’est-ce qui n’était pas attirant chez elle ?

Elle s’est retournée et s’est approchée de moi. La suite était logique, et j’ai réalisé qu’en fait, toute la journée sans vraiment l’admettre, je n’avais attendu que ça. Rentrer, la retrouver. Avec l’espoir qu’elle soit là. Et j’avais à présent une certitude. Elle serait là, quand je serais à la maison, elle viendrait me trouver et il se passerait quelque chose de fort, et de sexuel, entre nous.

Elle s’est laissé descendre sur moi, et son sexe est venu prendre le mien. Il y a des histoires de sexe qui se font dans un sens, d’autres dans l’autre, d’autres encore dans la réciprocité. Là, c’était une évidence, elle me donnait ce qu’elle avait, sa beauté, sa sensualité, mais aussi un savoir-faire et je n’arrivais pas à sa cheville…

Elle a attrapé ma queue, et elle l’a guidée vers les lèvres de son sexe à présent bien ouvert, avec de longues lèvres qui s’étendaient loin d’elle. Elle mouillait aussi abondamment, d’un liquide visqueux qui trempait ses chairs. D’où elle vienne, et ce n’était d’évidence pas la voisine d’à côté, elle fonctionnait comme une femme normale. Il me semblait par contre qu’un préservatif n’était pas nécessaire.

Mon gland est venu appuyer contre ses lèvres. Elle m’a frotté contre la surface inégale et sinueuse, avant de remonter jusqu’à l’endroit où son clitoris était encapuchonné par de la chair, et de masser là, sans doute plus pour se donner du plaisir qu’en pensant forcément au mien. Mais le plaisir j’en ai eu, en sentant la forme de son clitoris sous sa peau, et en le voyant gonfler sous la chair, se décapuchonner et jaillir à l’air libre, en prenant de l’envergure.

Elle s’est cambrée. Elle prenait apparemment un plaisir intense, mais là où une autre fille aurait au moins gémi, rien ne sortait de sa gorge. Pas un cri, pas un râle…Il fallait que je fasse avec.

Très vite, elle a ramené ma queue vers ses lèvres et elle s’est laissé descendre sur moi.

Ça a été quelque chose de très lent, Même pas centimètre par centimètre, mais plutôt millimètre par millimètre . J’ai vu ma queue disparaître en elle. Dans un premier temps, je n’ai pas eu les sensations, puis très vite, elles sont arrivées, et j’ai éprouvé un plaisir très fort. La chaleur intense de son sexe, le ruissellement de ses jus intimes sur moi, et la sensation que sa muqueuse vaginale me gainait, venait m’envelopper pour me caresser.

Il y a des moments qui sont très forts dans la vie d’un homme, dans sa vie sexuelle, et c’était de ceux-là.

Elle est descendue sur moi jusqu’à ce qu’elle ait entièrement avalé mon sexe. Il y avait sur son visage une expression extatique, comme si m’avoir en elle, totalement, était ce qu’elle attendait depuis un bon moment, et qu’elle en avait été privée.
Je suis venu l’attraper par les fesses, et je l’ai faite bouger sur moi, monter et descendre sur ma queue, que chaque mouvement frottait en me donnant un tel plaisir que j’ai du très vite me retenir pour ne pas jouir.

Ca n’avait pas été le cas la veille, mais je ressentais, entre elle et moi, quelque chose de fort, une complicité qui passait par le sexe, et certainement pas par les paroles. Complicité qui s’est raffermie de jour en jour, et qui passait par un canal totalement différent de ce qui aurait pu construire une relation. Elle s’est en tout cas mise très vite à jouir, sans crier son bonheur, mais son corps, qui tressautait disait son plaisir, un plaisir qui s’est prolongé quand j’ai joui en elle. J’avais souvent été frustré de devoir utiliser des précautions, malheureusement bien nécessaires, là, ce n’était pas une nécessité, et j’ai eu la joie de me vider dans sa chair, crachant jet de sperme sur jet de sperme comme si ça ne devait jamais finir. Elle tirait, je m’en suis aussi rendu compte par la suite, le meilleur de moi-même, me poussant plus loin, plus haut.

Elle s’est dégagée et s’est laissé aller contre le divan sur lequel j’étais installée, jambes ouvertes. Elle n’avait pas assez de plaisir, apparemment, et jambes largement ouverte, une sur le sol, l’autre contre le dossier du divan, elle s’est masturbée avec énergie pour se faire encore jouir, en même temps que mon sperme sortait d’elle, de son sexe encore dilaté d’excitation et de plaisir, et venait poisser ses doigts et ses chairs.

Et puis elle a disparu.

Dans les jours et les semaines qui ont suivi, ma vie a pris un ton nouveau, un rythme nouveau.

J’étais totalement obnubilé par la magnifique brune, par son corps, par le plaisir qu’elle pouvait me donner, et prendre, par un sexe comme je n’en avais jamais encore connu, intense, riche.

Il y avait des questions qui n’avaient aucune réponse, mais ça n’était pas un problème pour moi. Ma seule certitude, c’était que, quand j’étais chez moi, elle allait surgir, et qu’on partagerait un moment de sexe très fort, qui serait différent de ce que j’avais pu connaître la veille. Et je n’en demandais pas plus.

J’allais travailler, le matin, après un moment de plaisir, et je ne pensais plus qu’à une chose : A mon retour le soir, pour la retrouver.

Là où c’était vraiment très bon, c’était le week-end. Je le passais à la maison. Elle surgissait, et elle ne venait que pour une chose : le plaisir, bien sûr. Des moments inventifs, sensuels, chauds, et sans cesse renouvelés. Je croyais savoir pas mal de choses sur le sexe, elle me faisait clairement comprendre que je ne savais rien.

J’étais drogué à son corps, aux orgasmes qu’elle me procurait.

Cela faisait cinq mois qu’elle remplissait totalement ma vie quand j’ai du me rendre chez le médecin. J’avais une angine, et j’avais besoin d’un traitement.

Je ne voulais montrer mon tatouage à personne, mais là, j’ai été bien obligé.

Mon médecin, outre ses compétences médicales avait une culture énorme. Il passait ses loisirs à lire, et enrichir sa culture. Il aimait tout particulièrement l’histoire, et dans les arts, la peinture et le cinéma.

–Vous avez un tatouage magnifique, il a dit après m’avoir examiné. Mais….C’est curieux…Cette femme brune me rappelle quelqu’un.

J’ai compris qu’il avait quelque chose à m’apprendre.

–Oui, je la connais…C’est le portrait craché d’une jeune actrice des années 70 et 80…Anne Laure…Ah c’est vraiment curieux…

Je n’étais pas féru de cinéma, et ce nom ne me disait rien.

Elle a marqué le cinéma de son empreinte. Elle a commencé par de simples figurations, et puis elle est passée aux seconds rôles. Elle avait un réel talent, pour tout jouer, et en plus une plastique impeccable, qu’elle n’hésitait pas à dévoiler. Elle avait un fan club très large, des gens de toutes générations qui l’adoraient parce qu’elle était très simple, sans chichi. Une fille issue du peuple, et qui n’avait pas oublié ses origines.

–Et qu’est-ce qu’elle est devenue ?

–Elle a disparu dans la montagne. Un été, elle était partie faire une randonnée avec des amis, et elle s’est éloignée d’eux. On ne l’a jamais retrouvée, et on n’a jamais trouvé aucune trace d’elle. On a dit qu’elle était partie refaire sa vie ailleurs, dans un autre pays. Elle avait 29 ans, et tout lui souriait. Elle était à l’aube d’une grande carrière. Mais peut-être qu’effectivement, elle a voulu tout plaquer. On n’a jamais rien su. Et ceux qui ne l’ont pas oubliée se posent encore des questions aujourd’hui.

En sortant, j’ai attrapé mon smartphone et j’ai tapé le nom d’Anne Laure. Il y avait une biographie bien sûr, des articles…Des tonnes de photos…Et c’était curieux…C’était elle. Et en même temps ce n’était pas elle. La fille qui était tatouée dans mon dos, et celle qui me faisaient l’amour étaient certes proches, mais en même temps différentes. Ce qui n’était pas forcément étonnant.

C’est ce soir-là, j’étais planté jusqu’à la garde dans son anus, elle était assise sur moi et elle frottait fébrilement, dans un mouvement de haut en bas et de bas en haut ses lèvres et son clitoris, ses liquides ruisselant sur sa main qu’il y a eu ce moment télépathique entre nous. Je me suis demandé si j’avais rêvé, mais j’ai été par la suite convaincu que non. Elle venait de jouir, ma queue encore fichée en elle. Je n’avais pas encore joui…Elle a bougé sur moi avec vigueur, jusqu’au moment où mon sperme a rempli sa cavité rectale. Et c’est juste après que j’ai entendu le message dans ma tête. Une forme de télépathie.

Je suis bien celle que tu penses…Je n’ai jamais pu me résoudre à rester dans les limbes. Alors je reviens. J’aime la vie, le sexe. Ca me manque trop. Ton tatouage, c’est simplement moi qui me suis imprimée dans ton dos. J’errais par ici, et j’ai pensé que toi et moi on pourrait bien s’entendre. Je ne me suis pas trompée. Ca aura été de bons moments.

Et puis elle a disparu.

En montant me coucher, j’ai examiné mon dos.

Sans surprise, ce qui n’avait jamais été un tatouage avait disparu.

Je garderai éternellement la nostalgie de cette période unique.

En me demandant toujours où elle est passée. S’incarnant ailleurs et autrement ou repartie dans les limbes…

 

 

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