Une lumière presque imperceptible peinait à s’infiltrer dans l’habitacle du coffrage. Louis avait été plongé dans l’obscurité depuis environ vingt cinq minutes et cette situation était devenue angoissante. Il entendait par moment le bruit caractéristique des talons de sa tortionnaire sur le plancher de la pièce, et il se demandait ce que cette dernière était en train de lui mijoter… Sa position était devenue très inconfortable et le pauvre Louis se demandait dans quelle histoire il était venu s’aventurer ! Mais une certaine excitation vint s’immiscer en lui et son anxiété se mua en un état de confusion totale. Il en oubliait presque ses membres immobilisés et engourdis par les entraves. Il était ficelé comme un morceau de viande, pieds et poings liés, les coudes venant presque à se toucher en arrière. Il aurait bien voulu manifester ses inquiétudes, mais le bâillon qu’elle lui avait enfoncé dans la bouche l’empêchait toute tentative d’appel à l’aide ! Mais quelle idée avait il eu de contacter cette personne ? …et puis ce n’est pas comme si il n’avait eu aucune idée de ce qui l’attendait dans cet endroit sordide.
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Quelques jours plus tôt, Louis arpentait tranquillement les rues de son quartier, au retour d’une soirée arrosée avec ses potes étudiants. Ce “beau gosse” avait un franc succès avec les filles du campus et il revenait rarement bredouille des soirées étudiantes du jeudi soir ! Cette nuit-là, il avait mis le grappin sur une jolie étudiante en fac de droit. La jeune femme correspondait relativement bien à ses critères : plutôt menue, coquette avec un look “très girly”.
Tous deux arpentaient la ruelle qui remontait vers son petit appartement du centre-ville, bras dessus bras-dessous, en titubant légèrement. A peine avaient ils franchi le pas de la porte qu’ils commencèrent à s’embrasser fougueusement, faisant tomber les affaires de Louis qui trainaient négligemment sur quelques meubles de fortune. Elle lui fit un sourire coquin puis se mit à genoux face à lui. Elle ouvrit la braguette de son pantalon pour en extirper la verge quelque peu ramollie par les excès d’alcool. Elle parvint à lui “redonner vie” en lui pompant la queue comme une féline vorace. Hélas il en fallait davantage pour exciter le jeune Louis. L’acte en lui même ne le stimulait pas vraiment et il devait à chaque fois se plonger dans ses fantasmes inassouvis. Il rêvait d’un univers bien différent, empreint de luxure et de toutes sortes d’excès. Il imaginait des scènes mettant en scène des créatures dépravées et déviantes affublées de parures outrancières. Il fallait se rendre à l’évidence : Louis était un fétichiste devant l’éternel ! Il était en adoration lorsqu’il voyait une paire de cuissardes ou d’escarpins à talons aiguilles. Il idolâtrait ces femmes vêtues de latex ou de cuir, engoncées dans des corsets étriqués. Pour couronner le tout, il rêvait de les voir totalement entravées et enchaînées, comme des esclaves de la Rome antique. Il lui était impossible d’oublier ces images obsédantes et n’envisageait en aucun cas révéler tout ceci aux jeunes de son entourage.
Alors qu’il se faisait sucer contre le mur du salon, et malgré la beauté de cette jeune fille, il ne pouvait s’empêcher de songer à ce qui l’exciterait vraiment. Il imaginait cette dernière menottée et vêtue d’un costume de soubrette en latex. Mais une chose le troublait plus encore : Louis imaginait incarner lui même le rôle de cette esclave en bas résilles et talons hauts !
Il se réveilla le lendemain, la bouche pâteuse, et il se sentit frustré… Il ressentait toujours cette même déception après avoir ramené une fille chez lui. Louis avait à peine 22 ans et il devait se faire à l’idée qu’aucune fille de son âge n’accepterait d’explorer des penchants aussi malsains.
Il était surtout incapable d’assumer de telles perversions. Mais le pire était d’accepter ce désir encore plus déviant d’incarner le rôle de la “demoiselle en détresse”. Cela impliquait de se travestir et cette idée qui lui paraissait totalement grotesque ! Se métamorphoser en une jeune femme aux formes plantureuses n’était rien d’autre qu’une une chimère qu’il devait très vite oublier… à son grand regret.
Bien évidemment, Louis ne pouvait en parler à personne de son entourage. Il deviendrait la risée de tous ses potes de fac s’il lui prenait l’idée de confesser de telles attirances. De plus, il ne parvenait pas à comprendre comment un jeune homme hétéro pouvait envisager une chose aussi “anormale”.
Comme tant d’autres, il passait beaucoup de temps à chercher des réponses sur les forums de discussions et autres réseaux sociaux. Cela lui permettait de rester anonyme aux yeux de ses interlocuteurs. Bien évidemment il “consommait” de nombreuses vidéos porno ayant pour thème la domination.
Un soir d’insomnie, il visionna une séquence mettant en scène une séance de domination. Un homme grimé de vêtement féminins et maquillé comme une catin se retrouvait à la merci d’une sublime Domina. Cette dernière avait totalement entravé sa “victime” et abusait d’elle de toutes les manières qui lui plaisait. Cette séquence excita Louis au plus haut point ! Peut-être était-ce là la solution qu’il cherchait depuis tant d’années ?
Louis se mit alors à la recherche d’une dominatrice professionnelle qui lui permettrait peut-être de réaliser son fantasme. Après avoir scruté de nombreux sites de BDSM, il tomba sur une annonce qui semblait correspondre à ses recherches. Une certaine “Maîtresse Sarah” proposait ses services à quelques km de chez lui, dans un autre quartier de la ville. Elle proposait, parmi ses nombreuses pratiques, de travestir ses clients lors de séances de domination. Il n’en fallait pas plus pour Louis qui se connecta sur la page de la Domina non sans une certaine excitation. Il lui suffisait juste de débourser une somme d’argent afin de relier son rêve à la réalité. Il entra en contact avec Maîtresse Sarah sans plus attendre, et remplit une sorte de formulaire sur la page web de la dominatrice. Celle-ci lui répondit un peu moins de deux heures après son message et Louis en fût troublé. Il eut un long moment d’hésitation lorsque sa correspondante lui proposa de la contacter directement par ….téléphone.
“Oh et puis zut …on n’a qu’une vie” se dit t’il !
Une page se tournait enfin !
Le soir venu, il saisit son portable d’une main tremblante et appela la Domina. L’appel se lança, et après trois tonalités d’une longueur qui lui parut interminable, elle répondit. Sa voix était sèche et ferme, et Louis eu du mal à prendre la parole. Lui qui n’avait d’ordinaire aucun problème à échanger avec des filles de son âge, se retrouva dans une situation presque insoutenable. Son coeur battait à la chamade. Il dut prendre son courage à deux mains et fit en sorte de ne pas bredouiller. Il ne put hélas dissimuler sa timidité lorsqu’il dut répondre à son interlocutrice. Fort heureusement, cette dernière était habituée à ce genre d’entretien, et elle savait parfaitement rassurer son auditoire !
Dès que Louis reprit confiance en lui, il se dévoila et se livra à elle comme un livre ouvert. Il hésita toutefois à lui révéler son fantasme le plus enfoui : celui de se voir travestir en jeune fille soumise, dominée et abusée… mais c’est après tout pour cela qu’il l’avait contactée.
Un rendez-vous fût pris et une nouvelle étape allait bouleverser la vie de Louis.
Il était à peu près quinze heures et c’était le jour J ! Louis avait dû sécher sa dernière heure de cours pour se rendre à l’adresse qui lui avait été indiquée par la dominatrice. Son coeur se serrait comme pour un premier rendez-vous. Il était si troublé et si excité qu’il n’avait pas réussi à avaler son déjeuner. Chaque mètre parcouru le long du trottoir lui nouait un peu plus la gorge. Il savait qu’une fois arrivé à destination, il ne pourrait plus revenir en arrière… Quelques vingt minutes de marche après qu’il eut quitté le métro, Louis s’aventura dans un quartier presque abandonné, dont les façades étaient pour la plupart emmurées et recouvertes de graffitis. Son excitation se mêla soudain à la peur de se retrouver dans un traquenard. Etait-ce finalement une annonce destinée à attirer quelques naïfs de son genre entre les griffes d’une bande de malfrats ?
Il arriva enfin au numéro de la rue qui lui avait été indiquée. Un interphone, un peu plus propre que les autres indiquait “Me Sarah”. Il appuya sur le bouton d’une main tremblante, et après quelques secondes d’attente il entendit la voix de son hôte.
“Bonjour M…Maîtresse, je m’appelle Louis et j’ai rendez vous avec vous cet après-midi”
“Je vous ouvre. Er pensez à enlever vos chaussures à l’entrée” répliqua t-elle d’un ton ferme, sans lui retourner la politesse.
Louis s’aventura dans un corridor sombre, et il vit au bout de ce dernier une porte à peine éclairée par une ampoule grésillante, et crépitante. Lorsqu’il atteint cette solide porte blindée, il appuya sur le bouton de sonnette. Une créature étrange vint lui ouvrir, et il ne put identifier s’il s’agissait d’une femme ou d’un homme. Elle était affublée d’une tenue en latex luisant, juchée sur des talons compensés faisant penser à des sabots. Un harnachement de cuir clouté venait enserrer sa combinaison. Un masque inquiétant cachait son visage et un bâillon en forme de boule avait été fixé au niveau de sa bouche. Après qu’il eut ôté ses chaussures, la “chose” lui fit signe de la suivre dans un appartement faiblement éclairé et Louis se retrouva dans ce qui ressemblait à un salon transformé en zone carcérale. Il traversa une pièce au decorum étrange et on le conduisit jusqu’à la porte du fond. Cette dernière qui donnait sur le bureau de Maitresse Sarah. Il découvrit alors la Diva, installée derrière son bureau, dans une ambiance baroque pour toile de fond. Son hôte était une très belle femme et semblait avoir quarante cinq ans, ou peut-être cinquante. Ses longs cheveux bruns étaient montés en chignon et laissaient apparaître quelques mèches bouclées. Elle était finement maquillée et portait une jupe “crayon” en cuir noir, des escarpins aux talons vertigineux et un chemisier en satin blanc. La dominatrice toisait le pauvre Louis en jouant avec ses longs gants en cuir noir qu’elle tenait dans sa main droite. Derrière elle, et parmi les objets de son décorum, étaient disséminés ça et là de nombreux accessoires de bondage et de sado-masochisme.
Louis sursauta lorsque la créature en latex claqua la porte pour les laisser seuls.
“Très bien !” dit-elle “qu’avons nous là ?”
“…….”
Il peina à bredouiller quelques mots intelligibles puis il se présenta et exposa l’objet de sa présence à la demande de son hôte. Après quelques minutes, Maîtresse Sarah le coupa, ayant saisi la requête de son invité. Cela lui paraissait somme toute ordinaire en comparaison de ce que certains clients lui demandaient tous les jours.
Elle lui demanda alors de le suivre dans un second corridor, et Louis ne pu décrocher son regard de la silhouette sublime de la Domina. Elle était très attirante et elle se déplaçait avec une grâce presque féline, du haut de ses talons aiguilles de 15 cm… Il entendait le crissement subtil provoqué par le cuir de sa jupe serrée jusqu’en haut des genoux. Le bruit de ses talons résonnait dans le couloir étriqué, et tout ceci éveilla les sens du jeune Louis. Ils atteignirent enfin une sorte de loge d’artiste. Un fauteuil y était installé face à un miroir qui était éclairé par une multitude de leds. Tout autour étaient rangés d’innombrables accessoires de costumes, de perruques, de harnais, de chaussures à talons hauts. Louis ne pouvait contenir son émotion et il était enivré par l’odeur des accoutrements, des matières et des accessoires de maquillage.
“Déshabille-toi” ! lui dit-elle sèchement.
Elle scruta le jeune homme, qui était mince et plutôt menu malgré ses un mètre soixante quinze. Il était parfaitement glabre pour l’occasion et les traits de son visage harmonieux le faisait paraître encore plus jeune. Maîtresse Sarah n’eut aucune difficulté à dénicher un accoutrement qui conviendrait parfaitement à sa silhouette. Elle lui ordonna dans un premier temps d’aller raser ses jambes et son torse dans le vestibule où avait été installé un petit lavabo et quelques ustensiles de toilette. Une fois apprêté et séché, il revint au centre de la petite pièce se présenter de nouveau à son hôte. Quelle ne fut pas son émotion lorsqu’il aperçut sur le dossier de la chaise les vêtements qu’elle a avait mis à sa disposition. Elle avait choisi pour lui une paire de bas, ainsi qu’un porte jarretelles, puis Louis distingua une jupe et un corset en vinyle noir luisant, ainsi qu’un soutien gorge en dentelle et de longs gants “opéra” de la même matière que la jupe. Maîtresse Sarah observait d’un regard amusé ce jeune maladroit, qui n’avait encore jamais enfilé de bas couture, ni resserré de corset autour de sa taille. Toutefois, avant de revêtir cette panoplie de la parfaite petite esclave, il lui fallut endosser une paire de faux seins ressemblant à une prothèse mammaire. Il revêtit un haut transparent à manches longues, ayant le même aspect qu’un collant. Louis enfila ensuite les bas nylon, puis noua le porte-jarretelles au niveau de ses reins. Son hôte l’aida à fixer le haut des jarretières de dentelle et l’ensemble semblait déjà très satisfaisant. Il glissa ensuite ses jambes dans la jupe noire et sentit le doux frottement du vinyle luisant le long de sa peau, effleurant sa verge en érection au passage. La sensation était délicieuse. Maîtresse Sarah remonta doucement le zip qui venait refermer la partie arrière de la mini jupe moulante, et Louis devinait l’utilité d’une fermeture éclair à cet endroit des fesses. Elle l’aida enfin à enfiler le soutien-gorge, en prenant soin de bien masquer le subterfuge. Puis, il enfila les longs gants noirs et les étira jusqu’en haut du coude, en caressant la matière luisante comme une pierre d’opale. Avant d’endosser le corset, il lui fallait d’abord se chausser. Louis observait la maîtresse des lieux avec un regard interrogateur, car il ne voyait aucune paire de chaussures sur le fauteuil. Elle s’en amusa, et se mit à le dévisager de haut en bas, telle une prédatrice face à son jouet.
“Ta pointure de chaussures ?” lui demanda-t-elle ?
« Qu…quarante deux …m …Maîtresse” finit-il par répondre timidement.
Elle fouilla dans le placard, parmi une multitude d’escarpins à plateformes, de bottines, et de sandales à talons aiguilles. Au grand soulagement de Louis, elle finit par opter pour une paire de bottes en vinyle noir, montant jusqu’au genoux, dont la hauteur des talons avoisinait les 14 cm !
L’objet de ses premiers émois était devant lui, et il sentit sa gorge se serrer tant l’excitation était intense. Il s’assit sur le fauteuil de la loge, et enfila une première cuissarde. Il y glissa le pied sans problème, étonné de pouvoir chausser pareille chaussure ! Il tira la tige jusqu’en haut du genou, puis referma lentement la fermeture éclair à l’intérieur de la jambe. Il fit de même avec le pied gauche, puis en admira les pourtours et les reflets lumineux. Il se mit à remuer ses chevilles pour faire crisser le vinyle de ces bottes magnifiques, et apprécier la ligne délicate que lui prodiguait la forme des talons. Maîtresse Sarah lui ordonna de se relever, et le pauvre bougre eut du mal à tenir debout bien longtemps. Sa première réaction fut de s’asseoir aussitôt mais elle le réprimanda sèchement. Il lui fallu quelques temps avant de trouver un semblant d’équilibre, et dès que ce fut le cas, son hôte déplia le corset de vinyle noir qu’elle avait mis à sa disposition. Elle lui ordonna de lever les bras puis elle le lui enfila en prenant soin de bien l’adapter au corps de son esclave. Elle réorganisa les lacets qui s’étaient quelque peu emmếlés, et les ferma progressivement en laissant deux longues boucles au niveau de la taille. Elle se plaça derrière Louis qui peinait alors à se tenir sur ses talons hauts. Elle resserra le tout, et le pauvre garçon se retrouva soudain dans une posture particulièrement inconfortable…
Il était temps, enfin de passer au maquillage. Il lui fut donné l’ordre de s’asseoir sur le fauteuil, face au miroir. Louis observait sa poitrine factice, dissimulée sous le haut en nylon transparent. Son corp était déjà métamorphosé et il ne manquait plus que le visage !
Maîtresse Sarah lui tira les cheveux en arrière et lui enfila un filet à cheveux sur le haut du crâne. Elle procéda ensuite à gommer ses traits masculins avec une bonne base de maquillage et d’anti-cernes. Une fois le blush et la poudre appliqués, elle commença à épiler ses sourcils. Puis vint ce moment magique où le fard à paupières, le mascara, l’eyeliner et les faux cils firent apparaître de magnifiques yeux de biche. Un rouge carmin dessinait enfin sa fine bouche de couleur vermeille et le jeune homme découvrit le visage d’une toute autre personne.
Le choix de la perruque fut l’ultime étape de la métamorphose. On essaya plusieurs modèles, des cheveux longs blonds façon poupée Barbie, à la coupe Jeanne d’Arc couleur de jais. La Maîtresse des lieux opta finalement pour une jolie perruque avec un carré longs de cheveux auburn et une frange ravissante. Louis n’en croyait pas ses yeux…
Plusieurs miroirs étaient installé dans la petite pièce, sur les portes des placards, et Louis alla s’y admirer. Il ne voyait plus Louis, mais une sublime créature aux cheveux couleur acajou, bottée, et juchée sur des talons de 14 cm. Il n’était plus le jeune étudiants en langues étrangères, mais une pute, prête à être offerte en pâture dans on ne sait quel endroit sordide…
“ Maintenant petite sotte, tu es à moi, et tu suivras mes ordres à la lettre”
“Oui Maîtresse”
“Voici un accessoire que tu devras porter en ces lieux. Il représente ta condition d’esclave et de petite catin à mon service …et celui de mes invités” dit-elle, un collier de soumission entre les mains.
“Invités” ? Le sang de Louis ne fit qu’un tour et il n’osa pas protester face à celle qui était dorénavant sa Maîtresse. Elle lui fixa autour du cou le collier en cuir clouté, auquel était fixé plusieurs anneaux, dont un plus grand à l’avant. Elle immobilisa ensuite ses poignets dans le dos, les menotta, puis fixa une petite chaîne. Il se retrouva ainsi menotté, les poignets liés dans le milieu du dos, relié à son collier de soumission. Maîtresse Sarah le toisa avec dédain, pui fixa une laisse à la boucle du collier de soumission.
“ Tu répondras au nom de Servilia ! Avance maintenant petite chienne !”
“Servilia » fut conduite dans un troisième corridor, aussi sombre que les autres, et elle avait du mal à se mouvoir sur des talons aiguilles aussi hauts ! Elle suivait sa maîtresse du mieux qu’elle le pouvait, et le bruit de leurs talons résonnait dans cet espace exigu. Elles arrivèrent dans une pièce faiblement éclairée, dont les murs étaient fortement défraîchis. Des anneaux étaient fixés aux murs délabrés, au plafond, ainsi que de nombreux miroirs. Des chevalets de toutes sortes occupaient l’espace, ainsi que des cages et des armoires à la forme étrange. L’ampoule du plafonnier grésillait, et Servilia ne vit pas le pied du cheval d’arçon lorsque sa maîtresse lui fit traverser la pièce. Elle trébucha, et se retrouva un genou au sol, faisant filer son bas. Maîtresse Sarah se mit en colère, et tira violemment sur la laisse de son esclave, l’obligeant à s’incliner vers elle. Elle la réprimanda sèchement et lui lui ordonna de se placer devant l’une des armoires dont la forme rappelait davantage une grande malle. Elle ouvrit cette dernière, puis intima l’ordre à Servilia de s’y engouffrer. Avant d’en refermer la lourde porte, elle pris soin de ficeler les chevilles de son esclave qui avait eu la maladresse de chuter. Elle la baiona à l’aide d’un bâillon boule, puis referma la grande malle, la plongeant ainsi dans l’obscurité.
“Je vais t’apprendre à rester à ta place petite sotte !”
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Louis …ou Servilia, attendait dans l’obscurité de la malle, entendant des bruits confus. Il, ou plutôt elle, reconnaissait la présence de Maîtresse Sarah trahie par bruit de ses talons. Puis elle entendit sa voix autoritaire s’adresser à quelqu’un ! Une autre personne était présente dans la salle et cette idée d’être ainsi exposée à une autre personne était effrayante. Elle imaginait le pire : se retrouver à la merci d’un gros lard libidineux, pieds et poings liés, dans ces accoutrement de putain… Elle n’était plus le jeune homme qui pénétra il y a une heure dans cet appartement ! La peur qui la saisissait se mêlait à nouveau à une sensation excitante. Elle imaginait toute sorte de scenarii où elle se retrouverait ligotée à un cheval d’arçon, à la merci d’un inconnu… Tout cela n’était cependant qu’un obscure fantasme, et elle n’était en aucun cas prête à le réaliser. Elle tenta alors de se défaire de ses entraves, mais Maîtresse Sarah savait immobiliser ses esclaves soumis mieux que quiconque !
Après quelques longues minutes d’attente, un bruit de loquet vint réveiller Servilia de sa torpeur. Elle sursauta et reconnu avec peine les pieds puis les longues jambes effilées de sa tortionnaire. Cette dernière venait de se changer : elle avait enfilé une paire de cuissardes en cuir noir qui remontaient jusqu’au haut des cuisses et un corset de la même matière. Elle arborait un collier en cuir clouté et tenait dans ses mains un fouet qu’elle enserrait fermement dans ses mains gantées.
Maîtresse Sarah ordonna à “la chose” qui lui servait d’esclave de maison de relever Servilia. Cette dernière avait du mal à se tenir sur ses jambes, du fait de la posture dans laquelle elle avait été contrainte de se tenir pendant 30 minutes et à cause de la hauteur de ses talons. On lui maintint cependant les poignets immobilisés dans le dos ainsi que son bâillon boule d’un rouge écarlate. Elle vit son reflet dans les quelques miroirs disposé contre les murs faiblement éclairé dans la pièce. Il était très excitant pour Louis, devenu Servilia, de se voir dans la peau de cette pute soumise. Le reflet des candélabres sur le vinyle noir de sa tenue magnifiait la scène et elle se surprit à prendre la pose et à se cambrer d’avantage. Cela ne manqua pas d’amuser sa tortionnaire qui saisit sa laisse et la tira brusquement vers elle en la rabrouant d’un ton ironique :
“On dirait que “Miss Monde” a du mal à se tenir droite… ? Allez viens par ici petite pute, je vais t’apprendre à marcher droit”
Maîtresse Sarah avait installé la pièce afin d’éduquer sa nouvelle esclave. Il fut donc inculqué à Servilia comment se déplacer avec des talons aiguilles sans avoir l’air ridicule, sur une ligne droite. On veilla bien sûr à lui délier les poignets et Servilia qui avançait timidement le long de la pièce se mit progressivement à “jouer le jeu”. Elle commençait à se sentir à l’aise et semblait avoir l’habitude de marcher avec des talons de 14 cm. La dominatrice se délectait de cette scène, assise sur son trône en cuir capitonné, alors que “la chose” lui servait de cendrier humain…
On lui installa un corset de bras, que les anglophones appellent communément “armbinder”. Ce dernier ressemblait à un corset de vinyle rouge qui entravait les bras derrière le dos, forçant les coudes à se rejoindre. Cela donnait à Servilia une posture de bondage strict, et la forçait à se tenir encore plus droite et cambrée, puisque ses épaules étaient tirés en arrière. On lui sangla ensuite un collier de soumission plus contraignant qui la forçait à se tenir comme un “I”. Un bâillon en forme de harnais lui fut placé entre les mâchoires, et à la place d’une boule de caoutchouc, c’était un anneau en cuir noir qui lui maintenait la gueule ouverte…
Maîtresse Sarah admirait son oeuvre de toute sa hauteur. Elle fixa la laisse au nouveau collier de soumission de sa chienne, et la mena vers elle, lui indiquant la direction de leur nouvelle destination. Servilia suivit sa tortionnaire dans un long corridor à peine éclairé, et arriva sur une autre pièce éclairée par des chandelles disséminées ça et là. Servilia fût installée sur un cheval d’arçon réglé à sa hauteur. Elle était penchée en avant, la poitrine reposant sur la partie capitonnée du dispositif. Deux chaînes furent fixées à son collier de soumission et la sangle à l’extrémité de son harnais de bras fut arrimée à une poulie en suspension. La “chose” lui menotta les chevilles aux pieds du cheval d’arçon.
Servilia, ainsi harnachée, était sans défense et son hôte pouvait faire d’elle ce que bon lui semblait. Ses mâchoires endolories par le bâillon en forme d’anneau peinaient à retenir les flux de salives qui formaient une flaque sur le sol. Pour Louis, alias Servilia, cette position des plus humiliantes était une expérience délicieuse. Il se tortillait légèrement pour mieux sentir la contrainte de ses entraves, la sensation de ses talons surélevés et le crissement du vinyle… Il sentait le bout de sa verge durçie frotter contre le tissus de sa jupe. Mieux encore : les nombreux miroirs qui ornaient les murs et le plafond lui permettait d’admirer la scène. Ce n’était plus “Louis” qu’il voyait dans le reflet mais une pute nommée Servilia.
Maîtresse Sarah ouvrit délicatement la fermeture éclair de la jupe de sa captive. Elle mit ainsi à nu les fesses de servilia et saisit ensuite une cravache.
“Maintenant tiens toi droite, et cambre toi mieux que cela esclave”
Servilia s’exécuta avec un gémissement approbateur. Le premier coup de fouet surprit la soumise qui se crispa et protesta comme elle le put. Deux autres coups, puis trois de plus… les cris de détresse de la pauvre esclave se mêlait aux cliquetis des chaînes et des claquements secs de cravache. Louis aurait pu supplier sa tortionnaire et lui demander de tout arrêter mais il n’en fut rien. Il s’était métamorphosé en une esclave de plaisir, digne de ses fantasmes. Tous ses sens étaient en alerte. L’écho métallique des chaînes et des menottes résonnant dans la pièce. Le bruissement caractéristique de sa tenue et de ses cuissardes en vinyle. La contrainte de son harnais de bras et de son corset. Les claquements de cravache sur ses fesses offertes…
Une sorte d’ivresse malsaine vint à l’envahir, et c’est à ce moment que la maîtresse de cérémonie cessa le supplice. Servilia se déraidi et soupira. Sa tête retomba en avant, laissant un long filet de bave retomber au sol.
Maîtresse Sarah vint toiser sa captive et se plaça face à elle pour ensuite s’asseoir dans son trône noir en cuir capitonné. Elle croisa les jambes et prit la posture d’une vamp magnifique. Elle fit un claquement de doigt, intimant l’ordre qu’on lui serve à boire. La “chose” ne bougea pas. Au bout de deux minutes, un homme cagoulé, nu, bedonnant, le pénis engoncé dans une étui pénien vint lui servir à boire. Il portait un bâillon-boule en caoutchouc noir, et marchait avec une déférence dû au rang de sa maîtresse. Il s’agenouilla et servit une coupe de boisson fraîche à l’Hôte des lieux. Sa verge était emprisonnée dans un étui pénien en métal et une sorte de poid était fixée au niveau de ses testicules.
“Qui t’a dit de partir ?”
Lui demanda Maîtresse Sarah alors que celui-ci s’en retournait. L’homme s’arrêta net et se plaça aux côté d’elle.
“Mets toi là, face à cette petite souillon. Je lui réserve une leçon et tu auras ton rôle à jouer. De plus tu as mérité une petite récompense pour ta dévotion… et mes bottes ont été lustrées à la perfection !”
Louis saisit enfin ce qui allait lui être réservé, et il se raidit à nouveau. Il fixait ce type bedonnant en cagoule noire. Il était hors de question qu’il suce ce type ignoble et “ventripotent” dont la verge avait été libérée de son étui. Il se débattit et pleurnicha, mais il ne pouvait rien faire. Il était sans défense.
La Domina se dirigea vers son esclave bedonnant et lui intima l’ordre de se masturber. Ce dernier s’approcha de Servilia et exécuta l’ordre de sa maîtresse. Il se délectait à la vue de cette pute qui lui était offerte. Louis, alias Servilia, était horrifiée(-e) par la perversité de la situation. Le regard de ce type libidineux et obèse, engoncé dans un harnais clouté, révélait une excitation malsaine. L’esclave peinait à trahir son excitation et on entendait son souffle rauque entravée par la fermeture éclair de sa cagoule. Il astiquait sa queue comme un primate et ce triste spectacle amusait la Maîtresse des lieux.
Cette dernière se leva de son trône, s’approcha puis releva le menton de sa nouvelle soumise. Elle intima l’ordre à l’esclave d’enfourner sa verge violacée dans la bouche entravée de Louis alias Servilia. Celle-ci se débattit comme une diablesse mais ses entraves ne lui laissaient que peu de possibilités… Elle dut se résoudre à la condition qui lui avait été imposée. Elle n’était plus Louis, le jeune étudiant un peu paumé, mais une soumise grimée telle une putain et offerte comme un bout de viande à ce pervers répugnant. Et cela l’excitait…
Servilia était contrainte de gober la verge de l’esclave qui mugissait comme une bête de somme. Ce dernier saisit un des anneaux du collier de soumission de la pauvre soumise pour mieux contrôler les va-et-vient de sa bite dans cette bouche vermeille qui s’offrait à lui. Ses grognements de plaisir étaient quelque peu étouffés par sa cagoule en cuir noir alors que Servilia tentait, dans un premier temps, de repousser le gland de son nouveau tortionnaire avec sa langue. Mais ce n’était pas l’image de Louis que les différents miroirs reflétaient sur les murs de la pièce. On ne voyait plus que Servilia.
Louis se contemplait dans l’immense miroir baroque qui était accroché sur l’une des parois. Il admirait l’aspect de sa tenue et examinait la manière dont M. Sarah l’avait entravé. Le bruit des chaînes et celui du crissement du vinyle noir sont il était affublé éveillaient ses sens. Il se délectait de la scène : il était devenu la magnifique pute soumise de ses fantasmes. Il se mit alors à sucer la verge de l’esclave avec plus d’ardeur mais le bâillon circulaire ne le lui permettait pas vraiment.
Maîtresse Sarah, qui n’avait rien perdu de la scène, s’approcha à nouveau de son nouveau “jouet”. Elle marchait et contournait ses deux soumis telle une prédatrice. Elle saisit de nouveau sa cravache et voyant que Louis, alias Servilia, peinait à déglutir, elle s’approcha d’elle et lui ôta le bâillon.
“Ecoute moi bien petite pute, tu vas sucer cette queue et tu vas avaler son foutre bien docilement. Je veillerai à ce que tu ne perdes pas une seule goutte ! “
“Mmmmmh….. Mmmmmf……”
Louis, alias Servilia, profita de ce répit pour soulager sa mâchoire et déglutir, sa bouche enfin libérée du bâillon… Il prit en bouche la verge de ce porc obèse et le suça de plus belle ! Il contemplait son reflet dans l’immense miroir qui reflétait la catin vulnérable qu’il était devenue. Il sentait ses entraves insérer ses membres endoloris. Il se délectait à la vue de ses cuissardes aux talons vertigineux, de ses courbes métamorphosées par la tenue qui lui avait été choisie par M. Sarah. Les bruits de succion se mêlaient aux crissement de la matière caractéristique de ses bottes et de son corset. Le cliquetis des chaînes faisaient échos aux râles de plaisir du molosse qui peinait à contenir son excitation.
Maîtresse Sarah fit une moue moqueuse puis se plaça derrière sa soumise. Elle leva son bras ganté et abattit sa cravache sur les fesses offertes de Servilia. Cette dernière gémit à chaque claquement de fouet, mais elle continua de pomper cette verge turgescente qui allait et venait dans sa bouche endolorie.
L’homme ne put contenir plus longtemps sa semence et emplit la bouche de Servilia de son foutre brûlant. Servilia fit ce qui lui avait été ordonné. Elle déglutit puis goba de nouveau le sexe du molosse pour en avaler toute la semance. Elle lécha le pourtour de son gland pour qu’aucune goutte ne fut perdue…
Maîtresse sarah vint se placer au côté de sa soumise. Elle lui releva la tête à l’aide de sa cravache et intima l’ordre à l’esclave bedonnant de retourner à sa place. Elle avait fait de Louis une pute soumise et esquissa face à cette dernière une moue de satisfaction.
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La vie de Louis en fut changée. Il remplit la vieille armoire de son appartement de toutes sortes de frusques féminines et se mit progressivement à compléter un véritable dressing. Ses vieilles affaires de sports et ses jeux d’ados attardé avaient laissé la place à une véritable collection de talons aiguilles, de bottes et de corsets. Une pute docile nommé Servilia vivait désormais en ces lieux.
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