Une porte qui claque.
Deux regards qui s’entrechoquent.
Trois secondes de flottement après le départ des parents d’Alix.
Et quatre secondes de plus pour réaliser qu’ils avaient la jeunesse pour eux et toute la nuit pour se découvrir. Pour découvrir l’étendue des nouvelles possibilités de jonctions et d’articulations offertes par leurs corps. Des hypothèses de fantasmes qu’il paraissait inconcevable d’évaluer dans la cour du collège.
Alix et Justin Bieber se retrouvaient seuls pour la première fois de leur vie.
Sans copain. Sans prof. Sans pion. Sans personne pour les juger.
Le couple le plus étrange du lycée
Le couple le plus étrange du lycée.
Lui – 100% bad boy, casquette NY à l’envers et sourire de beau gosse – ne savait pas encore qu’il deviendrait une future star du show-business.
Elle – la folle, la bizarre, la tordue – celle que l’on se faisait un devoir d’éviter dans les couloirs. Celle que l’on appelait parfois la sorcière en raison de sa longue chevelure noire et de son regard translucide, fuyant comme un corbeau poursuivi par la chaleur de l’été.
Un joli couple qui risquait de ne pas survivre à ce petit repas en amoureux.
Ce n’était pas le programme de la soirée qui était en cause (pizzas au poulet + divx de films d’horreur + bisous dans le canapé) – c’est qu’Alix avait choisi la pire des solutions pour faire durer son couple – celle de cacher à son amoureux un secret devenu bien trop lourd à garder.
Cette bosse étrange entre les cuisses d’Alix
Sur le canapé : une tendre accolade qui sentait bon le milk-shake à la vanille.
Les caresses les poussaient à se contorsionner avec un peu de naïveté et beaucoup de tensions. Tous deux se touchaient à des endroits qui leur faisaient tout drôle de partout. Une douce mécanique composée de cœurs qui battaient la chamade, d’oreilles bourdonnantes et d’une paire de langues confuses emmêlées dans la salive.
Justin Bieber n’avait pas cherché à passer la main entre les jambes d’Alix – c’est elle qui se sentit pousser des ailes au moment où son amoureux s’aventura à lui palper les cuisses. C’était ce soir ou jamais pour Alix.
L’occasion rêvée de trancher ce nœud de sentiments ténébreux qui lui bouffait le ventre.
Confesser cette étrange vérité qu’elle aurait dû lui confier depuis longtemps.
Elle aurait pu lui avouer qu’elle était un loup-garou, un vampire, voire une médium en contact avec ses ancêtres… il aurait pu le croire et l’accepter comme elle était.
Ce que Justin ne pouvait pas concevoir – en s’apprêtant à caresser autre chose que des hanches, en laissant ses doigts glisser sur le ventre d’Alix, en lui roulant la pelle la plus longue de leur love story – ce qu’il ne pouvait pas concevoir, ce fut d’effleurer cette bosse étrange entre les cuisses de sa petite copine.
Rien ne vaut l’expérimentation personnelle
Elle aurait voulu lui dire avant qu’il ne le découvre par lui-même.
Elle était sur le point de trouver les mots. Sur le point d’ouvrir la bouche pour reprendre son souffle pour lui expliquer. Sauf qu’Alix se contenta d’écarter les jambes et de soulever son bassin en estimant qu’il n’y avait pas meilleure manière de présenter les choses.
Rien ne vaut l’expérimentation personnelle, c’est ce qu’aurait dit Monsieur Gonzales, leur professeur de physique-chimie.
Et pour répondre à la question qui finirait invariablement par se poser (qu’est-ce que c’est que ce truc tout dur que je sens dans ta culotte ?) Alix ouvrit les boutons de son pantalon et le baissa avec un peu de difficulté, beaucoup de maladresse.
Apparurent en premier lieu une fine toison de poils bruns.
Dans un second temps – en lieu et place de la petite fente juvénile à laquelle Justin se serait attendu – un petit sexe de garçon se réveilla. Il s’échappa du slip, enroulé à la manière d’un escargot, et se déplia en un petit bourgeon plein de souplesse.
Plus efficace qu’un long discours : Alix saisit la main de son amoureux et la porta sur sa belle petite bite encore tendre.
Ébahi par la révélation, Justin Bieber ne voyait pas les yeux embrumés d’Alix. Ni son cœur bouleversé, battant à plein régime, sur le point de lui remonter par l’œsophage.
Ils partageaient le même affolement sans le comprendre.
Il ne pouvait tout simplement pas y croire.
La sève malicieuse de l’adolescence
Deux secondes plus tôt ils n’en étaient qu’à l’étape des bisous baveux et des roulages de pelles en apnée profonde. Justin n’envisageait qu’avec beaucoup d’appréhension d’aller un peu plus loin avec Alix : lui caresser les seins ou passer un doigt dans sa culotte s’avéraient encore des horizons imperceptibles.
Justin Bieber ne s’imaginait même pas perdre son pucelage ce soir-là. Intimidé, atterré, il se voyait griller les étapes à la même vitesse que ses neurones.
Sa main caressait la bite d’Alix comme un petit animal – pour en éprouver la fatale réalité. Il la sentit peu à peu durcir sous ses doigts dans un déferlement de sentiments et d’hormones inconnues qui s’amusaient dans son corps.
Une partie de son cerveau cherchait un moyen de se convaincre qu’il s’agissait d’une sorte de sextoy : il tira dessus en espérant le décoller du ventre d’Alix.
Sans succès.
Une autre partie de sa conscience lui rappelait qu’il n’était pas possible qu’il puisse sortir avec un mec depuis bientôt trois mois. Alix était bien trop douce et attentionnée. C’était tout simplement impossible.
Aucune des composantes de son être ne pouvait se résoudre à accepter cette vérité. Et Alix continuait à le guider pour qu’il n’arrête pas de branler sa belle petite bite toute rose, toute durcie, toute emplie de la sève malicieuse de l’adolescence.
Pas de bouton reset
Une douce caresse dans un improbable moment de volupté bientôt rattrapé par un second choc psychique.
À force de branler sa copine sans contrôler ses gestes, Justin commençait à se sentir à l’étroit dans son pantalon. Il jouait avec cette bite comme il jouerait avec la sienne. Et il bandait.
Alix s’était étendue de tout son long contre lui, le souffle haletant. Une main agrippée à l’un de ses bras musclés. L’autre main qui cherchait à lui sortir son sexe. Elle commençait à le branler à son tour à travers le tissu molletonné du survêtement. Chacun accélérant l’allure – entraînant l’autre dans son délire – pour plus de plaisir – toujours plus de sensations – et encore plus de hâte dans les caresses et les coulisses.
Deux ados lancés dans une attraction bien plus sensationnelle que toutes les attractions de fête foraine. Une attraction qui faisait fap fap fap à la vitesse d’une moto qui dérape dans le décor.
Dans un improbable remue-ménage mental, le monde se mit à tourner autour de leurs sexes respectifs. Un tourbillon de d’énergie prodigieuse, organique et métaphysique. Sans prévenir : toute la puissance accumulée autour du pénis d’Alix éclata en une gerbe de sperme.
La crispation éclaboussa Justin.
Il se retrouva la main entraînée par les soubresauts de l’orgasme d’Alix, imbibée d’un jus vaguement translucide qui n’était pas le sien. Le moment pour lui de se rendre compte que tout cela n’était pas le produit d’une partie de jeu vidéo et qu’il n’y avait pas de bouton reset pour revenir en arrière.
Allo ? allo ? c’est par où la sortie ?
Allo ? allo ? c’est par où la sortie ?
Perdu, irrité, excité, débout, tout à la fois. Justin Bieber sauta du canapé et cherchait son chemin dans cette maison qu’il ne connaissait pas.
Un dernier regard derrière lui pour être sûr de ne pas rêver. Ce qui laissa le temps à Alix de le rattraper dans l’entrée. Elle ne cherchait plus à lui cacher son secret désormais. Elle déambulait dans l’appartement avec le sexe sorti du slip et la démarche d’une danseuse de vidéoclip.
Je n’ai plus rien à cacher, lui dit-elle, en désignant sa bite comme une évidence. Et son érection comme une preuve de son amour.
Il la repoussa.
Elle le retint à nouveau.
Il se débattit et la poussa sur le parquet où elle atterrit en pleurs.
Sous la menace d’un poing tendu en l’air prêt à s’abattre sur son beau visage d’ange androgyne, Alix tenta un argument de la dernière chance. Comme elle ne pouvait plus ouvrir la bouche à cause de la trouille, elle leva ses mains tremblantes vers Justin et baissa son pantalon. Juste assez pour dévoiler sa bite au grand jour.
La correction envisagée resta une menace en l’air. Justin aurait voulu résister… remettre le paquet en place… il retomba une nouvelle fois dans le même état d’égarement, de vertige, et se demanda ce qu’il faisait là, ses pensées concentrées en un seul point : le bout de sa queue aspirée par la bouche d’Alix.
Elle le suçait avec le même entrain qu’elle mettait dans ses galoches. Le bout du gland travaillé à coups de langue obstinés et ravageurs.
Alix s’appliquait à lécher la pointe de sa jolie bite. Sa langue cheminait en trois dimensions autour du gland. Depuis le dessous jusque sur le dessus en s’attardant quelques secondes sur le long du méat. Quand elle jugea avoir fait le tour de la question, elle avala sa queue dans une grande aspiration et le prit presque entièrement en bouche.
Alix allait prendre tout son temps pour lui démontrer à quel point elle aimait lécher sa queue. À quel point elle savait y faire avec sa langue, avec ses lèvres, avec ses doigts qu’elle faisait courir sur ses petites couilles.
Elle s’amusait à alterner les plaisirs en lui branlant un peu plus vivement le sexe. Une goutte perla. Elle la capta du bout de la langue et reprit une nouvelle fois le sexe en bouche. Encore plus profondément dans sa gorge.
Alix voulait le sucer aussi fort qu’elle l’aimait.
Justin Bieber ne savait pas si c’était réussi – il se faisait sucer pour la première fois de sa vie – mais il pouvait dire que c’était bon, très bon, super bon, surtout quand elle se remit à le branler franchement en gardant le gland durci comme du plomb en bouche.
Alix ne suçait pas que sa bite. Elle suçait aussi son esprit. D’un regard pénétrant de catin décomplexée. Petite sucette en bouche sur le point de gicler sur son palais. Justin propulsé vers les sommets. Par une pipe qu’il ne pourrait jamais oublier.
Une correction à coups de bite
Sur le point de juter, Justin débanda en pensant à la chose qu’Alix portait entre les jambes. Ce morceau de chair qui bringuebalait dans le vide en lâchant quelques gouttes de sperme froid sur le sol. Il la repoussa une nouvelle fois et tenta de lui donner un coup de pied pour se venger.
Pour se venger de quoi ? Il y réfléchirait plus tard.
Pour le moment il la poursuivait dans le couloir. À quatre pattes, elle échappait à chacune de ces tentatives.
Une image lui revint – une insulte du lycée – ses amis traitants Alix de sorcière. Une putain de sorcière qu’il poursuivait en attendant le meilleur moment pour lui donner un bon coup de kick dans les fesses.
Et en la voyant rouler du cul – un joli cul bien rond de jeune fille – il ne put réprimer un instinct. Entre violence et désir, sa part animale trancha le débat : c’est un coup de bite qui allait faire office de correction.
Justin attrapa les hanches d’Alix qui venait de ralentir au détour d’un couloir.
Il se tenait au-dessus d’elle dans la position d’un acteur porno – pris à son propre piège puisqu’incapable de savoir par où commencer. Justin Bieber le puceau eut un gros moment de doute quand il comprit qu’il n’était pas Rocco Siffredi.
Un doute auquel Alix répondit par une objection pratique.
Tout en restant en place elle se contorsionna pour chopper la queue de Justin. Une nouvelle fois elle guidait le jeune homme dans une manipulation savante. Ouverte à lui par-derrière – son joli petit cul frémissait d’espoir. Elle était sur le point de lui faire découvrir pas à pas la puissance de sa virilité.
La première étape était de se poser au bon endroit en face du trou – un petit trou qui suintait d’impatience.
Dans second temps elle poussa très fort sur ses sphincters et lui ouvrit la voie. Sa petite étoile s’ouvrit dans un sourire aveugle. Sa respiration accéléra d’un seul coup lorsque Justin passa le bout de son gland par cette cachette secrète.
Malgré les sensations extrêmes qui l’envahirent, c’est Alix qui imprimait le tempo. Elle gérait l’affaire – dilatée comme une championne olympique. Elle jouait du bassin en couinant pour qu’il prenne bien sa place. Justin n’avait qu’à se tenir droit dans ses Nike. À cheval sur les formes. À fond dans son cul.
C’est une découverte qui le terrassait. Bien plus qu’Alix dont il ne faisait aucun doute qu’elle s’amusait avec son cul presque aussi souvent qu’avec sa Playstation.
Justin, lui, glissait sans discontinuer. Il commençait même à se sentir fort comme un cowboy un soir de rodéo en voyant sa bite coulisser avec facilité dans la rondelle d’Alix et finit par y aller à grands coups de reins.
L’excitation était tellement forte qu’il en fut pris de frissons. Des papillons lumineux pleins les yeux. Il lutta contre les prémices d’un malaise et s’accrocha aux fesses d’Alix comme l’on attrape une bête sauvage.
L’acte fut bref. Presque symbolique. Le temps de prendre ses marques, de s’enfoncer jusqu’à la garde et de juter au fond du petit trou du cul rose bouillant. Son gland le brûla si fort qu’il eut l’impression de juter de la lave en fusion.
Alix eut un sourire de satisfaction – le même qu’en recevant un 20/20 à un exposé de sciences naturelles – en prenant conscience du genre de sirop qui lui coulait dans les reins.
Justin eut un nouvel instant de faiblesse en se retirant. Il rejoint Alix sur le sol.
Animal idiot – bad boy cruel convertit en lover crétin – Alix vint le réconforter avec un petit bisou sur la joue et un je t’aime dans le creux de l’oreille.
Du bout des lèvres.
La première fois qu’elle prononçait ces mots à voix haute.
Puis elle proposa un morceau de pizza à son chéri pour qu’il se remettre de ses émotions – avant de reprendre le cours normal de leur romance en gardant pour eux le secret de leur première nuit d’amour.
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