vent d’autan

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alex condamines


à plusieurs


VENT D’AUTAN

Le panneau était attaché à chacun des quatre portails qui permettaient l’accès au parc. ACCÈS INTERDIT. Le message était clair.

On le savait elle et moi.

La transgression, c’est bien. Et là, c’était facile, en plus. Il suffisait de pousser le portillon pour rentrer. Pas de chaînes. Mais même s’il y en avait eu, on aurait enjambé ou sauté par-dessus, sans aucun doute.

C’était la première fois de ma vie que je n’obéissais pas à une injonction officielle.

Le vent d’autan soufflait avec une puissance difficilement imaginable depuis trois jours. Raison pour laquelle la mairie avait décidé de fermer tous les parcs de la ville. Pour des raisons évidentes. Beaucoup d’arbres représentaient un danger potentiel. Une branche d’arbre bien épaisse emportée par un vent de grande magnitude et qui vient heurter le corps d’un innocent promeneur, ça peut avoir des conséquences majeures. Autant éviter ce qui évitable.

On s’était déjà dit Laura et moi que c’était le moment ou jamais.

J’étais descendu de mon appartement en début d’après-midi pour venir rejoindre le parc. Les couloirs de la ville étaient balayés par ce vent qui soufflait à pleine puissance, et limitait au maximum les sorties. On sentait bien, quand on croisait les gens dans la rue, que ceux qui étaient là ne sortaient que parce qu’ils ne pouvaient pas faire autrement. Ils avançaient en se collant aux murs pour éviter au maximum la puissance du vent. Celui-ci devait tomber dans la soirée. Pour l’instant, il était en pleine force, et il s’exprimait de toutes les manières qu’on lui laissait. Des volets mal accrochés qui claquaient…Il ramenait tous ces déchets que les gens balancent dans la rue, et les faisait voler dans les airs, sans forcément leur donner la puissance de projectiles mais en leur collant une autre dimension. Les cannettes vides produisaient en particulier un bruit sinistre en raclant le béton ou l’asphalte…

Quand j’étais arrivé devant le parc, j’avais immédiatement constaté que celui-ci était fermé. A cette même heure, les autres jours, il y avait des gens qui venaient s’y poser. Normal, il était le plus grand et le plus agréable de tous les parcs de la ville.

Il n’y avait également personne sur le pourtour de parc, les trottoirs qui l’entouraient et ouvraient sur rues et avenues.

Un risque à prendre.

J’ai poussé le portillon, et je me suis glissé à l’intérieur. Je savais que je ne serais pas forcément aperçu, pour une raison toute simple : le paysagiste qui travaillait sur le parc avait fait le choix d’isoler celui-ci en plantant sur ses côtés des buissons, des haies qui limitaient nettement la vue. Bien sur celui qui voulait voir voyait, au moins par les quatre entrées qui laissaient un large regard.

En avançant, j’ai pu constater qu’il y avait effectivement eu des dégâts. Une poubelle accrochée, mais mal accrochée en milieu du chemin, mais également des branches d’arbre un peu partout.

Je me suis calé sur un banc, et j’ai attendu. Le vent passait sur moi, comme il passait sur toute la surface du parc, toute la surface de la ville, me balayant de son souffle. Une sensation pas forcément désagréable. J’avais consulté les derniers bulletins avant de sortir, il était actuellement en phase descendante. Sa pleine puissance, c’était le matin même.

Laura était toujours à l’heure, et je l’ai effectivement aperçue, elle venait d’arriver, sur ma droite. On s’était donnés rendez-vous sur le coup de quinze heures, elle avait peut-être une minute de retard. Je distinguais bien le rouge de sa robe, une robe que je ne connaissais pas, et deux points noirs, le sombre d’une chevelure épaisse, et un blouson de cuir qui l’enveloppait.

Le vent avait de multiples effets dont certains étaient nettement plus érotiques que d’autres. J’avais déjà pu le constater quand j’avançais le long de la rue interminable qui amenait vers ce parc. Juste devant moi il y avait une fille plutôt ronde, avec une épaisse chevelure chatain frisée, qui avait une jupe. On aurait dit que le vent avait des mains et qu’il attendait le bon moment pour agir. Question de direction, d’angle ? Elle avançait devant moi depuis un moment. Il s’était contenté pour le moment de balayer sa chevelure, la décoiffant, et soudain, hop, il avait soulevé sa jupe, me laissant voir ce qu’il y avait dessous. Une vision plus qu’agréable d’ailleurs, sans doute inattendue, celle d’un derrière bien rond, charnu, mais aussi rebondi, enveloppé dans une culotte transparente, qui laissait voir la fente profonde qui coupait sa croupe en deux, mais aussi deux bas stay-up avec une jarretière en dentelles, élastiquée bien sûr. J’avais été troublé par cet effort de séduction intime, me demandant s’il visait simplement à lui faire plaisir, pour qu’elle se sente plus féminine, ou à séduire un homme. Elle avait redescendu la jupe sur elle, la tenant sur l’arrière, avant de bifurquer sur une rue parallèle.

Là, le vent a attendu qu’elle soit dans le long couloir de l’allée qui l’amenait vers moi pour agir. La robe qu’elle portait était longue, mais au contraire, le fait qu’il y ait plus de tissu semblait donner plus de capacité d’action au vent, qui a, d’un seul coup, soulevé la robe jusqu’à la limite du blouson qui le bloquait. Pendant que Laura cherchait à redescendre le tissu, qui était monté haut, j’ai pu apercevoir un paysage que je connaissais par cœur mais dont je ne me lassais pas. Elle a finalement attrapé le bord de la robe, l’a redescendue un peu, mais, avec un sourire, elle l’a maintenue haut pour que je puisse bien me rincer l’œil. Même si je connaissais son corps par cœur, c’était à chaque fois une redécouverte. D’autant qu’elle n’était jamais apprêtée pareil. Là, ce jour-là, elle avait un collant, dans des teintes sombres, mais pas opaque, qui soulignait la perfection de ses jambes, et pas d’autre sous-vêtement. S’exhibant à présent, elle m’a laissé profiter de ce que le collant laissait voir, puisqu’il n’y avait nul empiècement pour masquer son sexe. Elle a même choisi de tourner sur elle-même pour rappeler à mon existence sa croupe, charnue et rebondie, en décalage avec le reste de son anatomie, plus fin, mais qui prenait sans doute sa vraie dimension avec ce contraste. Une silhouette fine, des seins plutôt menus, mais des fesses pleines et impeccablement dessinées. Ça avait d’ailleurs été le premier aspect de sa personnalité que j’avais aperçu, à la toute première seconde, elle était penchée en avant pour rattacher sa chaussure, un pantalon de jogging qui avait glissé, laissant voir une bonne moitié de ses fesses, elle avait une culotte qui avait largement glissé. Une question d’hérédité sans doute, on se retrouve avec des caractéristiques génétiques dont on se passerait bien parfois. Pour elle, ca avait été plutôt un atout charme. Comme elle m’avait dit une fois ‘Je sais que mes fesses sont un de mes atouts charme à force de sentir les regards dessus, des regards sans équivoque, et pas que masculins d’ailleurs…Il faut croire que le volume ça compte…Je reconnais que mon fessier est quand même bien dessiné.’

Elle avançait en me souriant, radieuse comme toujours. Je l’avais rarement vue de mauvaise humeur. Elle avait un visage délicatement dessiné, encadré par une chevelure longue et soyeuse, qu’elle avait ramenée en un assemblage tenu par des épingles.

Elle maintenait la robe au niveau de ses cuisses, le vent semblant bien décidé à soulever le tissu.

Si elle et moi, cela faisait un certain temps à présent qu’on était ensemble, cela tenait sans doute au fait qu’on ait des goûts communs. En particulier pour le sexe On prenait du plaisir à se retrouver et à éprouver notre complicité quand on faisait l’amour. Et on avait l’un comme l’autre un point commun : on aimait faire l’amour en extérieur, hors de nos appartements respectifs. Ce qui nous plaisait c’était de changer de cadre. Ça donnait tout de suite une autre dimension à nos ébats. Sans doute aussi qu’il y avait une prise de risque qui nous plaisait. L’imprévu s’invitait souvent. Et il pouvait déboucher sur du très surprenant. Il y avait eu un moment, un moment de folie, sans aucun doute, où le matin, très tôt, on partait se balader en ville, à la recherche d’un endroit où se poser et faire l’amour en quelques minutes. On s’était calés sur un banc, dans une longue rue déserte, avec juste des bâtiments administratifs et industriels. Un immense désert. Enfin, c’était ce qu’on pensait. Je m’étais posé sur le banc, elle avait une jupe sans rien dessous, elle était venue s’asseoir sur moi, avait planté mon sexe dans le sien, et elle s’était mise à bouger. Il y avait, pas loin de nous, deux énormes containers, pour les déchets, le triable et le pas triable, et une femme, dans la quarantaine était arrivée avec un sac. On l’avait vue approcher. Elle avait la tête ailleurs, et elle s’était rendu compte qu’on faisait l’amour. Ça avait été très rapide. On s’était demandé quoi faire. On était dans ce moment ascendant où on sait qu’on va jouir. La jouissance est là, toute proche, qu’on commence à effleurer, et on a envie d’aller jusqu’au bout, de ne pas tout casser. Il aurait fallu arrêter, se donner une contenance. Bien sûr la jupe masquait, mais à sa manière de bouger sur moi, et à son expression, difficile de ne pas comprendre ce qui se passait. Et de toute façon, la femme avait déjà tout compris.

On a été vraiment surpris par ce qui s’est passé. Elle avait une cinquantaine d’années, et un visage plutôt austère. Je me suis dit qu’elle allait péter un esclandre, dire qu’on était dégueulasses…

On s’attendait à tout sauf à ce qui s’est passé. Elle a lâché son sac poubelle, et elle est venue se caler à genoux devant nous. Elle a soulevé la jupe de Laura, et elle est venue appuyer sur le gland clitoridien de Laura. Ça a déclenché sa jouissance. Elle a poussé une sorte de cri rauque en se tendant. La femme a sorti ma queue de son sexe, l’a masturbée vivement, me faisant cracher tout mon sperme. Elle a refourré ma queue dans le vagin de Laura, elle s’est redressée en léchant sa main, couverte de sperme, et elle a repris son sac de la main droite, sa main gauche à sa bouche. Elle a jeté son sac, puis elle est partie en lapant le sperme sur sa main.

Ce qui nous faisait fantasmer, depuis un moment, c’était ce grand parc. Le plus vaste des quatre parcs de la ville. Aménagé au fil du temps et soigneusement entretenu. De nombreux espaces verts, des plantations, des zones passantes, et d’autres plus à l’écart, isolées par des dénivelés, un escalier de quatre marches. Une atmosphère qui nous plaisait, avec cet élément végétal omniprésent, ces arbres épaix et hauts. Ce qui nous séduisait sans doute, c’était ce mélange d’une atmosphère intime, coupée de la ville, une sorte de cocon et en même temps que ce lieu était une rémanence du passé, une manière de s’y connecter, de se connecter à l’éternité. Ces arbres avaient vu des générations qui avaient vécu puis disparu, comme ce serait notre cas.

On n’aurait peut-être pas eu envie d’y faire l’amour, si, en s’y baladant, on n’avait pas surpris plusieurs couples qui prenaient du plaisir. Alors évidemment, même sans émulation, on avait eu envie d’essayer. Il y avait toujours quelque chose d’excitant à se retrouver comme ça en plein air, et de sentir une certaine communion avec la nature. Ce qui avait plutôt eu tendance à nous freiner, c’était que, chaque fois qu’on s’était calés dans le parc, même dans les zones moins fréquentées, on avait remarqué qu’il y avait toujours du monde qui passait. D’ailleurs les couples qu’on avait surpris en étaient le parfait exemple. On ne pouvait pas, jamais, être tranquilles.

Et puis il y avait eu, trois jours avant, l’annonce de ce vent très fort à venir, et on avait lu sur les pages d’actualité locale que les parcs de la ville seraient fermés.

On s’était regardés. On avait eu la même pensée. Le parc pour nous. Alors bien sûr, il y aurait un vent fort, mais on était prêts à prendre le risque…Mourir en jouissant assommé par une branche d’arbre n’était pas une perspective qui nous faisait peur.

Laura est venue se positionner pile devant moi. Elle s’est penchée et on s’est embrassés longuement. Puis elle s’est retournée pour m’offrir son postérieur.

Quand on démarre une relation, on n’avoue pas forcément ses préférences à son partenaire. Cela faisait maintenant plusieurs mois qu’on sortait ensemble, Laura et moi, on était très proches, intimes en fait, et elle avait fini par me confier que la partie de son corps qui lui procurait le plus de plaisir, c’était son popotin. Et quand elle disait popotin, c’était tout, et pas seulement sa muqueuse anale ou son sillon. Mais aussi toute la surface de cette croupe si charnue. Quand elle ne se maitrisait pas, et qu’elle se laissait aller, le moindre effleurement était source d’un plaisir qui la transfigurait, la faisait gémir. Ce qui était significatif, c’était de regarder son sexe en même temps. Totalement clos, par le simple fait de venir la caresser des mains, ou de la bouche, il se mettait à s’ouvrir, et ses sécrétions à couler, abondantes. Donc maintenant qu’on se connaissait bien, je venais lui donner plutôt le plaisir qu’elle attendait, qui lui correspondait et la faisait vibrer. Mais moi, j’éprouvais aussi un plaisir très fort, tous les hommes étaient fascinés par les fesses des femmes, avoir la chance de les caresser longuement était une bénédiction.

J’ai massé longuement sa chair d’abord en mettant les mains sous le collant, puis en baissant celui-ci. Entre ses cuisses, son sexe était en pleine évolution.

–C’est exactement ça que j’aime.

–Et ça tu aimes aussi, je lui ai demandé, ouvrant ses fesses en appuyant dessus et en venant balader ma langue dans son sillon, me calant tout en haut, là où il naissait, et descendant doucement. Elle s’était apparemment lavée avant de venir comme je l’ai senti en passant sur sa muqueuse anale, et m’attardant dessus un moment, la sentant s’entrouvrir, et son corps se détendre, se fluidifier sous l’effet de ma caresse. Je suis descendu, puis j’ai remonté le long de sa raie, allant et venant, insistant à chaque fois un peu plus sur sa muqueuse anale.

–Tu es en train de me rendre folle, elle a soupiré.

Elle s’est dégagée, et elle est venue, en se baissant, balader ses fesses sur moi à travers mon pantalon. Malgré la double couche de tissu, je les sentais bien, fermes, chaudes, une caresse dont je ne me lassais pas, tout comme elle ne se lassait pas que je vienne sur cette zone.

Le vent semblait souffler un peu moins fort. Selon les prévisions, il devait tomber en fin d’après-midi. On était venu juste à temps. Les deux jours précédents, malheureusement, on travaillait. On était tous les deux dans le médical.

Comme pour nous rappeler les risques qu’on prenait, on a vu, sur notre gauche, une grosse branche d’arbre tomber, après un craquement sinistre, et dériver sur le sol devant nous. Mais on s’en foutait un peu à vrai dire. On était dans notre trip et on voulait en profiter. Avec une extraordinaire vigueur, une envie soufflée par ce vent qui venait sur nous et, en nous balayant, nous insufflait sa force.

Elle a tendu les mains en arrière pour libérer ma queue. Il y avait des jeux qu’on aimait, dont on ne se lassait pas, un en particulier c’était de basculer sur une branlette brésilienne. Avant elle, je n’avais eu aucune partenaire qui avait eu envie de ça. Il était vrai qu’il n’y avait pas forcément beaucoup de filles qui avaient un popotin capable d’envelopper la queue d’un garçon, et de la caresser. Et si certaines avaient ce qu’il fallait pour, elles n’avaient pas forcément l’imagination suffisante, ou l’envie…pour faire ce qu’elle faisait avec infiniment de plaisir.

Elle a posé ses mains à plat sur ses fesses et elle s’est ouverte, se laissant descendre pour que ma queue, raide, vienne se glisser dans son sillon. Elle a relâché doucement la pression, m’avalant totalement. Il y a eu comme à l’accoutumée, la sensation de chaleur, de douceur extrême, et un plaisir intense, comme si je ne m’étais pas seulement niché au creux de ses fesses, mais au plus profond d’elle, qu’elle m’avait accordé la chance d’accéder à ce qu’elle avait de plus secret.

Ses fesses s’étaient refermées sur moi, et elle s’est mise à bouger très doucement, pour me caresser. Je savais que, si elle agissait ainsi, ce n’était pas uniquement pour me procurer du plaisir, mais que, sentir ma queue caresser ses chairs intimes et délicates, lui procurait un plaisir intense, Sans doute plus fort que celui qui était le sien quand j’étais dans son sexe, même si elle avait aussi du plaisir à ce moment.

Elle bougeait sur ma queue, dans un mouvement qu’elle adaptait, long ou plus court. Quand elle a senti que j’étais proche de la jouissance, elle a ouvert ses fesses, pour me dégager. Elle m’avait déjà fait exploser plusieurs fois comme ça, gardant sa croupe bien fermée, pour bien sentir mon sperme jaillir, et se masturbant en même temps, pour jouir en même temps que moi ou un petit peu plus tard. Elle m’avait mis son cul sous les yeux après, le gardant serré, puis l’ouvrant pour laisser la semence couler tout le long du sillon, sur l’intérieur de ses cuisses et sur sa vulve.

Mais là, on partait vers autre chose.

On avait toujours des capotes avec nous. Pas à cause d’éventuelles maladies vénériennes, on s’était fait tester, mais parce qu’on passait souvent d’une pénétration à l’autre, pour éviter tout souci d’hygiène et de contamination. Elle a fait glisser une capote sur ma queue, et elle a posé celle-ci sur sa muqueuse anale. Elle a appuyé un peu et c’est rentré tout seul. Elle s’est laissé descendre sur moi jusqu’à ce que ma queue soit totalement en elle. Ça m’impressionnait toujours qu’elle puisse me ficher totalement en elle comme ça, parce que j’étais plutôt long et épais, mais elle y arrivait parfaitement. Et j’étais bien en elle, dans sa douceur chaude et serrée. C’étaient vraiment des moments de volupté. Mais ça n’avait pas l’air de lui déplaire non plus.

Je l’ai attrapée par les hanches et je l’ai faite bouger sur moi. Ma queue apparaissait et disparaissait, plus dilatée chaque fois qu’elle ressortait.

C’est à ce moment-là que les choses sont parties de travers. Enfin…Dans le bon sens du terme.

On n’avait pas été les seuls, apparemment à ne pas respecter les consignes. Enfin, vu le look de la fille, ce n’était pas étonnant. Elle devait avoir vingt ans à peine, et son look punk ne masquait pas totalement sa beauté. Elle était très grande, avec un visage superbement dessiné, des cheveux qui étaient d’un noir de jais, avec des mèches vertes, et l’accoutrement très masculin qu’elle portait, pantalon et veste imitation militaire avec dessous un T-shirt ne masquaient pas la féminité de son corps, c’était même le contraire, ils soulignaient ses charmes, la finesse de ses attaches et le charnu de ses formes.

Elle passait, la tête ailleurs, un sac sur les épaules. Un instant, elle s’est figée, et elle s’est orientée vers l’origine du vent, pour laisser son souffle la caresser avec un sourire ravi.

Et puis elle nous a aperçus.

Elle s’est figée. Je me suis dit qu’elle allait hurler, appeler au secours, appeler les flics, mais ça n’a pas été ça du tout. Au contraire, il y a quelque chose qui s’est allumé dans son regard, dans son expression. Comme si elle avait trouvé le Graal. Et c’était un peu ça, sans aucun doute.

Elle s’est rapprochée et s’est intégrée très vite. Tombée à genoux, elle est venue lécher le sexe de ma partenaire, qui a ouvert plus largement les cuisses pour lui donner accès à son intimité. Je ne voyais pas l’action, simplement, partiellement, la jeune femme, son beau visage, ses yeux brillants, son expression, qui disaient clairement qu’elle aimait le sexe. Ce que j’ai bien vu aussi, c’est qu’elle avait défait son pantalon, et glissé sa main dans sa culotte pour se masturber, en même temps qu’elle donnait un plaisir supplémentaire à Laura. Que je sentais frémir contre moi, prise en tenaille entre deux plaisirs qui s’additionnaient et à cause de cela, donnaient une plus grande intensité à ce qu’elle éprouvait.

Laura a fini par se dégager. Elle m’a ôté le préservatif, et elle en a glissé un autre. La jolie brune descendait son pantalon et son slip noir, dévoilant un sexe totalement rasé, que son excitation et ses caresses avaient bien ouvert. J’avais à peu près compris l’intention de Laura, et je ne m’étais pas trompé. Prenant la fille par les hanches, elle l’a faite avancer jusqu’à moi. La ravissante brunette qui aimait le vent s’est laissé descendre pour arriver près de ma queue. Laura a attrapé mon membre pour le guider vers ses lèvres, mais la fille a rectifié le tir, préférant l’engager au même endroit que Laura. Je l’ai attrapée par les fesses, et elle a avalé ma queue, jusqu’à ce qu’elle soit totalement en elle. Ce passage par le parc prenait un tout autre tournant que celui que j’avais imaginé au départ. Mais c’était bien comme ça. L’intérêt de faire l’amour en extérieur, c’était justement de pouvoir envisager des basculements hors d’un schéma classique, qui étaient toujours le commun à la maison.

C’était la deuxième fois que je glissais dans l’anus d’une fille dans l’après-midi, mais c’était une sensation autre, semblable et différente à la fois. Surtout, il y avait ce corps que je découvrais, elle était différente de Laura, brune, beaucoup plus grande. Le masque du plaisir s’inscrivait sur son visage, et Laura n’y était pas pour rien, très active, pendant que la fille se faisait aller et venir sur ma queue. Elle a longuement pris sa bouche, dans un premier temps, un baiser intense auquel la jeune femme a répondu, avant de soulever son T-shirt, et de sortir ses seins de son soutien-gorge. Ils étaient ronds et bien pleins…Laura, inspirée apparemment par la présence de cette fille, est venue lui mordiller les tétons, ce qui a semblé lui convenir, et la faire gémir, autant sinon plus que cette queue qui allait et venait dans son rectum. Elle a ajouté à cela une caresse circulaire sur son sexe à présent très dilaté.

Une nouvelle capote, et elles se sont placées l’une et l’autre à genoux sur le banc, s’offrant à moi. Je n’avais pas imaginé que ce moment puisse être aussi bon. Heureusement que la vie réservait parfois de bonnes surprises.

Placé derrière elles, la queue dilatée à éclater, mon regard allait de l’une à l’autre. Laura avait bloqué sa robe dans son blouson, la brunette avait le pantalon et la culotte aux chevilles. Le vent baissait de plus en plus d’intensité. Il fallait espérer qu’un employé municipal ne passe pas enlever les pancartes.

Elles tendaient leurs culs vers moi. La croupe de Laura, très charnue, très ronde aussi, celle de la fille brune aussi, mais plus allongée, leurs anus visibles à cause de leur position, et entre leurs cuisses leurs sexes dilatés. Deux vulves bien chaudes, qui m’ont gainées successivement, l’une après l’autre, des sensations proches mais différentes…Elles ruisselaient sur moi, se tenant la main, dans une complicité toute neuve, alors que je les fouillais et que je les faisais gémir en les caressant de ma grosse queue.

–On veut que tu jouisses dans nos bouches, a dit Laura, sur un ton qui ne supportait pas la contradiction.

Elles se sont assises sur le banc, l’une à côté de l’autre. C’était vrai que j’allais jouir, elles s’étaient dégagées au bon moment. Laura a avalé ma queue au moment où j’explosais. Elle a dégluti le premier trait de sperme, avant de me fourrer dans la bouche de cette complice d’un instant. Elles se sont habilement réparties, pour profiter chacune, à part égale, de la semence qui a jailli de moi de manière copieuse. Elles ont fini par s’embrasser longuement. C’était sans doute encore meilleur avec la bouche pleine de sperme.

On s’est rhabillés. Le vent était maintenant totalement tombé. Il ne fallait pas traîner. Laura a redescendu sa robe, qui cette fois a tenu sa position, la brune s’est rhabillée.

J’ai commencé à avancer à travers le parc. Me retournant, j’ai vu que les deux filles discutaient. J’avais les jambes coupées. Ça avait été un moment très fort, et totalement inattendu.

Trois jours plus tard, il n’était plus question de vent d’autan, on a sonné à la porte, sur le coup de 19 heures.

–Ça doit être elle, a dit Laura en se précipitant, soudain toute ravie.

Je ne voyais pas qui était-ce elle. J’ai compris quand elle a écarté la porte, me donnant à voir la ravissante brunette, blouson sur le dos, robe noire et relativement courte collant à son corps. Elle a penché la tête et rejoint la bouche de Laura. Elles se sont embrassées longuement. Laura était en caleçon, elle l’a descendu, dévoilant son absence de culotte, pour empoigner ses fesses à pleines mains, pendant que Laura soulevait sa robe, dévoilait une absence de culotte à l’identique, et lui plantait un doigt dans la chatte.

–Aie…Un doigt c’est bien, mais une queue aussi.

La brunette s’est détachée de Laura, et elle est venue vers moi. Elle a pris ma bouche avec la même ardeur, venant chercher ma queue dans mon jean, et la trouvant raide. Elle m’a masturbé, plusieurs aller-retours avant de me reglisser dans mon caleçon. La soirée ne faisait que commencer.

 

 

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