Une voisine aussi douce que son herbe

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Dick Sainte Cécile


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UNE VOISINE AUSSI DOUCE QUE SON HERBE

C’est bien ma veine. Alors que je voudrais dormir, j’entends « I was made for loving you » plein pot à travers la cloison, au point que j’ai l’impression que Kiss le joue dans ma chambre. Une soirée chez mes voisins bat visiblement son plein et il n’est pas nécessaire de me faire un dessin pour que j’en imagine l’ambiance. Ça ne peut pas durer. Ce sont de gentilles personnes et ils ont beau avoir prévenu, il n’en demeure pas moins que je dois me lever tôt demain et qu’avec ce boucan ma nuit est carrément compromise. 

Je n’ai, pour mon plus grand malheur, jamais pu supporter les boules Quies. Il me faut donc passer les voir et leur demander de baisser un peu. Ils seront certainement compréhensifs et j’arriverai probablement à trouver le sommeil s’ils baissent suffisamment le son. Je n’ai pas envie de passer pour le rabat-joie de service et je n’appellerai pas la police. Mais je vais quand même faire respecter mon droit au calme. Passer un pantalon et un t-shirt avant toute chose. Je me mets nu sitôt que je suis chez moi et je ne me vois pas frapper à leur porte dans le plus simple appareil. Ils ont beau être ouverts d’esprit, ce ne serait probablement pas la bonne attitude pour débarquer chez eux..

Une fois rhabillé, je sors et me dirige vers leur porte. Je sonne.

On m’ouvre. Surprise, ce n’est pas ma voisine mais une parfaite inconnue. Elle n’est pas de la génération des habitants de l’appartement mais je ne parviens pas à lui donner d’âge tant le contraste entre ses traits et le reste de son corps est grand. Certes, de légères pattes d’oie lui entourent les yeux. Mais, sous un chemisier de soie sauvage qui fait plus que les suggérer,et sans l’aide de la moindre pièce de lingerie, des seins sous lesquels aucun crayon ne pourrait s’arrimer. Je rougis et baisse les yeux. Son mini short semble cousu sur elle et laisse voir des jambes absolument sublimes. Elle est pieds nus et je trouve que ça lui va divinement. Je relève la tête et parcours doucement les courbes matures de son corps jusqu’à arriver à son visage. Dieu que cette femme en impose ! J’étais venu pour réclamer du calme et me voilà immédiatement dompté, sous le charme de cette femme. Je ne sais plus que dire.

Elle esquisse un sourire en me voyant.

Bienvenue ! Vous devez être le voisin. Entrez donc. Un verre ?

Et, avant que je n’ébauche la moindre protestation, elle me prend par le bras et m’entraîne à l’intérieur. Puis me colle un mojito dans les mains. Il me faut quelques instants pour reprendre mes esprits mais je finis par lui exposer l’objet de ma visite.

Euh, je venais juste pour vous demander de mettre un frein à votre débauche de décibels. J’aimerais dormir.

Oh désolée !

Et elle me laisse pour aller chuchoter quelques mots au disc-jockey. Qui, immédiatement met une sourdine et change de registre. Elle semble réellement faire autorité.ici car personne ne proteste. Et tous les regards de l’assistance, d’abord sur elle, se sont maintenant posés sur moi et je peux presque toucher leur bienveillance. Comme si elle était la maîtresse des lieux et moi son protégé. Il règne maintenant une ambiance lounge nettement plus compatible avec mes projets de sommeil et je remercie mon hôtesse du regard

Vous m’avez dit que vous désiriez dormir. Voulez-vous que je vous donne quelque chose pour vous y aider ?

Mon hôtesse sort alors de sa poche un sachet que j’identifie immédiatement comme étant de l’herbe. Je proteste mollement.

J’ai arrêté de fumer il y a quelques années, vous savez ? Et ça fait un moment que je n’ai rien pris. J’ai peur que le remède ne soit pire que le mal

Qui vous parle de fumer ? L’ingestion a le mérite d’avoir un effet plus progressif qui, je pense, vous conviendrait mieux. Et ainsi nous pourrons passer un petit moment à discuter, j’aime les nouveaux visage. Rassurez-vous, je ne veux pas non plus vous assommer. Ce que je vous propose est un mélange très léger de ma composition. Vous en voulez alors ?

Juste une pincée alors. Merci.

Elle me tend le sachet. Je me sers avec une modération pas loin de la timidité. Elle rit.

Allez-y plus franchement, ça ne va pas vous tuer. Faites-moi confiance. Et, si cela peut vous rassurer, je vais en prendre moi aussi. Nous serons ainsi sur un pied d’égalité.

Elle se saisit à son tour d’une pincée d’herbe. Plus conséquente que la mienne mais pas énorme non plus. Puis son regard se plante dans le mien. Mi-amusé mi-gourmand. Je n’ai subitement plus envie de rentrer. Mais plutôt de relever le défi qu’elle me lance. Tous les défis qu’elle pourrait me lancer. L’effet qu’elle me fait me donne envie de me dépasse, d’être à la hauteur de ses attentes. Voire plus. Elle impose tant le respect et la confiance que je ne vois pas comment je pourrais faire autrement. Je n’ai pas encore pris grand chose et elle m’a à peine touché mais j’ai déjà l’impression que je vais aller très loin ce soir et je me moque des conséquences. Alors, sans la quitter des yeux je porte à ma bouche la première pincée que j’avais prise. L’herbe qu’elle me propose possède une attaque légèrement acide de zeste d’agrume qui évolue ensuite vers le poivre noir. C’est très agréable. Je souris et me dis que les choses ont bien changé depuis mes premières expériences d’étudiant où on ne reconnaissait que peu de saveurs différentes au produit. J’ignore totalement quels ont été les croisements génétiques qui ont amené à ça mais force m’est de constater que ça a un goût de revenez-y. Mon hôtesse semble l’avoir remarqué car elle m’adresse un franc sourire de défi.

C’est à base de lemon skunk, mon herbe dessert, celle que je prends en général en transition à la fin d’un repas et en prévision d’une soirée que je souhaite voir évoluer progressivement. Ces notes citronnées et boisées que, à en croire votre regard gourmand, vous avez remarqué et aimé, sont les prémices d’un agréable moment de réflexion et de créativité qui laissera place aux effets sédatifs du produit qui vous amèneront au sommeil que vous attendez. Mais, laissez-moi deviner, vous n’en reprendriez pas une petite pincée ?

Vous êtes sorcière ! Comment avez-vous deviné ?

Vos yeux parlent à votre place. Vous devez être un bien piètre joueur de poker.

Elle rit carrément de cette vanne qu’elle vient de me faire mais ça ne me fâche pas, loin de là et je ris à mon tour. Avant de prendre le sachet et de me verser une dose nettement plus conséquente dans le creux de ma main. Quasiment tout le sachet. J’ai une lueur de défi dans les yeux Elle me regarde faire. Elle devient tout de suite plus sérieuse.

Êtes-vous sûr de vouloir prendre tout ça ? Vous jouez avec le feu à mon avis. Et vous pourriez être surpris voire dépassé par les événements. Mais vous êtes grand après tout. Et je suis mal placée pour vous faire la morale. Si vous le permettez je vais vous en prélever un peu. Vous irez peut-être un peu moins loin mais vous ne ferez pas le voyage tout seul comme ça.

L’éclat que je lis alors dans ses yeux me dit qu’avant les bras de Morphée c’est également dans les siens qu’il faudra que je passe. Et j’en ai une réelle envie. J’étais venu protester et cette femme m’a complètement retourné. Son pouvoir de persuasion est vraiment exceptionnel. Son charisme aussi. Elle a maintenant ses lèvres dans ma paume et picore son contenu avec une gourmandise extrêmement maîtrisée. Elle me laisse sans voix mais avec une excitation croissante qu’exacerbe le contact de la pointe de sa langue sur la base de mes doigts. Elle me mange littéralement dans la main bon sang ! Puis elle se redresse.

Voilà, je vous ai laissé quelque chose de plus conforme à votre relative inexpérience dans le domaine. Nous verrons plus tard s’il faut ajuster.

Vous avez raison, je vais tâcher de rester modéré dans ma consommation.

Vous êtes toujours un garçon si sage ? Permettez-moi d’avoir un léger doute.

Ce n’est plus du tout une vanne là. Elle me met carrément au défi. Et, sont-ce déjà les premiers effets de l’herbe, mais je me sens de moins en moins inhibé, toujours gentleman mais un peu moins réservé. Alors je prends son menton entre mes doigts et plante mon regard dans le sien.

A votre avis ?

Et, sans lui laisser le temps de répondre, mes lèvres prennent possession des siennes. Elles ont un goût de fruit rouge que je dévore avec avidité. Le moment de surprise est bref et, très vite, elle me rend mon baiser. Je ferme les yeux pour profiter du moment. Ses bras me prennent pour me coller à elle tandis que sa langue, aventureuse, cherche à se frayer un passage vers la mienne. J’ouvre ma bouche pour lui ouvrir le passage. Nous nous roulons maintenant une pelle monumentale collés l’un à l’autre, au milieu d’une assistance qui semble s’en moquer éperdument. J’ai maintenant une érection formidable que je lui colle contre le ventre Je suis nu sous mon pantalon et j’ai l’impression que cette liberté ne fait qu’accentuer les sensation que je peux avoir à faire pression sur elle. De son côté, les mouvements de son bassin me montrent que cela ne lui est pas indifférent. Les quelques couches de tissu qui subsistent entre nous me deviennent insupportables et, quand ses mains sur mes fesses me plaquent un peu plus contre elle, je suis à deux doigts de la prendre là, tout de suite, debout contre le mur. Le monde a disparu autour de nous et il n’existe plus que notre désir qui va crescendo en même temps que les effets psychotropes de ce que nous avons pris quelques minutes auparavant. Je savais que l’herbe stimulait l’appétit. Celle là semble également avoir un effet sur ceux plus charnels. Et mon cerveau est en train d’échafauder à une vitesse hallucinante toutes sortes de scenarii pour les minutes à venir, tout ça, paradoxalement, dans la plus grande sérénité. Cela va arriver, il n’y a plus aucun doute et je suis prêt à tout pour que nous en jouissions.

Nous sommes en train de nous embrasser et de nous peloter depuis quelques secondes. Ou minutes, je ne sais plus, quand une drôle de pensée vient vriller dans mon cerveau. Est-ce mon imagination boostée par la drogue ? J’ai maintenant l’impression que tout le monde a les yeux rivés sur nous et que, à la bienveillance dont j’ai été l’objet à mon arrivée, s’ajoute maintenant une sorte de gourmandise. Je suis peut-être passé de protégé à proie et cette idée me donne une légère bouffée d’angoisse. Et si les projets de mon hôtesse et de ces gens à mon encontre n’étaient pas si innocents ? Des histoires terribles de backrooms me reviennent subitement en mémoire. Mon hôtesse semble avoir noté mon appréhension car elle relâche son étreinte et me regarde avec tendresse tandis qu’elle prend mon visage entre ses mains. 

Viens, nous allons nous isoler un peu, tu n’es pas encore prêt à te montrer à mes amis

Elle me tutoie maintenant. J’aime cette nouvelle proximité. Et elle me prend par le bras pour m’entraîner dans une chambre. Et, aussitôt, ma sensation d’être au centre de toutes les attentions disparaît pour laisser place à une douce euphorie que j’attribue à la prévenance de celle qui me tient la main dans tous les sens du terme. Fin de ce début de mauvais trip. Elle est décidément une bonne accompagnatrice. Elle a été judicieuse quant au produit qu’elle m’a donné et a été juste sur le dosage. Je n’ai plus envie que d’une chose : me laisser aller dans ses bras.

Nous sommes maintenant seuls et tout ce qui me restait de réserve disparaît. Je la plaque contre un mur et arrache plus que je ne défais les boutons de son chemisier, j’ai maintenant des seins nus dans mes mains, que je caresse avec une tendre fermeté, ce qui arrache des soupirs à leur propriétaire. Elle finit par me repousser et me fait lever les bras afin de me débarrasser de mon t-shirt. Avant de s’attaquer à mon pantalon qui finit rapidement à mes pieds. Je n’avais rien mis dessous, de sorte que mon sexe raidi est maintenant tendu vers elle. Elle le prend en main et, comme s’il s’agissait d’une laisse, me traîne jusqu’au lit. Cette sensation d’être ainsi mené, probablement décuplée par l’herbe, me ravit et je me laisse faire jusqu’à ce qu’elle me fasse allonger sur le dos. Mon imagination travaille à toute vitesse. Que va-t-il se passer maintenant ? Va-t-elle ôter son short et me chevaucher sauvagement ? Je la vois déjà monter et descendre le long de ma hampe, mes mains agrippées sur ses hanches pour essayer de lui imprimer mon rythme. Mais non. Elle garde son short et vient se positionner entre mes jambes qui pendent hors du lit. Bon, si elle veut me juste me sucer, ça me plaît aussi. J’ai pu avoir un aperçu de la douceur de ses lèvres et de l’agilité de sa langue pendant que nous nous embrassions et c’était très prometteur.

Je tends mon bassin en gémissant vers elle, je l’implore ainsi qu’elle me caresse. Mais elle semble avoir d’autres projets car elle ne s’agenouille pas au bord du lit pour me prendre dans sa bouche. Au contraire, elle empoigne mes chevilles avec fermeté et les fait remonter jusqu’à ses épaules, de sorte que c’est maintenant mon cul que je lui offre. Et, sans que j’ai pu voir quoi que ce soit, je sens le froid du gel dont elle oint mon anus du bout des doigts.

Je suis aux anges. Il m’arrive parfois de me sodomiser et j’ai même quelques jouets dans un tiroir de ma chambre mais jamais je n’avais eu l’occasion de jouer avec quelqu’un. Je souris en imaginant les sensations qui vont m’envahir quand elle fera aller et venir son gode ceinture en moi et finis de me détendre complètement. Ce dont elle profite pour glisser deux doigts en moi.

Tu es souple dis donc. Je sais que l’herbe que tu as consommée a des vertus relaxantes mais quand même. Tu as déjà pratiqué ? Tu connais l’orgasme prostatique ?

Je suis totalement en confiance et lui avoue alors mon goût pour l’anal ainsi que mon regret de ne pas connaître ce plaisir et que personne jusqu’alors n’ait eu l’envie de le partager avec moi.

Alors tu es bien tombé en poussant la porte de l’appartement. Tu voulais dormir ?  Je me suis dit qu’en le cumulant avec la prise d’un peu d’herbe, un orgasme de ce genre te procurerait la détente dont tu as besoin. Par contre, vu ce que je ressens sous mes doigts, je pense que je vais innover.

Je ne sais pas où elle veut en venir mais peu importe. Je suis parfaitement bien là et prêt à tout accepter, ce que je lui fais savoir d’un regard appuyé. Je m’attends alors à ce qu’elle retire ses doigts et les remplace par un sex-toy. J’ai lu qu’il y en avait d’excellents pour ça. Mais non. Elle continue à faire bouger ses doigts dans mon cul. Je commence à ressentir quelque chose de plus profond, plus diffus que l’excitation sexuelle que je connaissais déjà. Bien malgré moi ma respiration s’accélère.

Prends le temps de respirer, inspire et expire profondément.

Elle continue à m’accompagner, me rassurer. Je l’entends maintenant me dire qu’elle a mis un troisième doigt. Je commence à ressentir une certaine plénitude et pousse mon cul vers ses doigts. Elle me dit alors qu’elle a tous ses doigts en moi à l’exception du pouce.

Encore…

Tu es sûr ?

Je le veux oui.

Elle ajoute du lubrifiant sur sa main et la présente à l’entrée de mon anus. Ce qui est formidable c’est qu’à la sensation d’être investi s’ajoutent les paroles de ma partenaire qui me décrit sa main qui entre en moi. J’ai comme des bouffées de chaleur alors qu’elle continue tout doucement à pousser.

J’ai maintenant ma main dans toi jusqu’au poignet. Je te sens te contracter autour de mes doigts. C’est impressionnant. Ça va toi ?

Je suis abasourdi. Je ne sais que répondre. Mais mon regard croise le sien et ce que nos yeux se disent se passe de paroles

J’ouvre les doigts, les referme.

Je te sens. C’est… je n’ai pas les mots…

Je ne bande plus mais ce que je ressens est dans une dimension complètement différente de ce que j’avais pu connaître avant. Une sorte de plénitude presque mystique. C’est quelque chose de complètement irrationnel. Je plane très haut, je suis complètement ailleurs. Je respire avec une infinie lenteur à l’écoute de ces sensations si nouvelles et si fortes. Je voudrais que ça ne s’arrête plus.

Et pourtant, au bout d’un temps que je suis incapable de mesurer, elle finit par se retirer. Je suis à la fois dans un état de fatigue extrême et tellement bien. Je sens que je sombre. Elle dépose alors un baiser d’oiseau sur mon front.

Là, tout va bien. Laisse-toi aller. Il faut que tu dormes maintenant

Puis plus rien.

C’est le réveil qui me ramène à la réalité. Il est sept heures et je suis dans mon lit. Je me demande si je n’ai pas rêvé. Mon corps me confirme vite que ça s’est réellement passé. Mais je n’ai même pas pu la remercier. Et je ne sais pas comment elle s’appelle.

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