Votre Honneur

12345
Loading...

Emmanuel Briga


MILFpremière foisteen


—   Mais vous êtes jeune.

—   Oui, dis-je.

—   Tout juste vingt ans… J’ai plus du double. Et ça ne vous dérange pas trop, cette différence ?

—   Non.

—   Qu’est-ce que vous me faites rire.

J’étais là, dans ce café mythique de l’île Saint-Louis pour un premier rendez-vous avec Claire, une belle quadra rencontrée par hasard dans les rayons du Monop. C’est bien le Monop, surtout pour draguer. On prend l’air perdu de celui qui ne sait pas, qui hésite entre deux jambons de pays ou de desserts chocolatés. Immanquablement, une femme, jeune ou vieille, m’adresse la parole, un petit sourire au coin des lèvres. Il faut croire que mon air de petit garçon troublé par trop de choix est un appel au secours. « À votre place, m’avait-elle dit, je choisirais celui-là. Quoiqu’un peu plus cher, il est tellement plus gouteux. De surcroît, il est bio. C’est bon pour la planète. » Moi, la planète, je m’en fous. Ou du moins ce n’est pas ma préoccupation. Mon truc, c’est le cul. Point barre.

Jeune, musclé, bronzé, j’adopte un look étudiant. Ça me donne du style. Un « corps » sous une tête bien faite. Prêt à être modelé par une femme expérimentée. Du moins, le croient-elles. Elles adorent l’idée qu’elles pourront me façonner à leur guise. Je suis plein de promesses. En réalité, j’ai arrêté la fac. Je viens d’une banlieue sordide et je profite de mon don pour les séduire. C’est plaisant. À quarante ans, elles baisent bien ; elles ne sont pas facilement effarouchées comme à dix-huit. Je les prends par tous les trous. Cerise sur le cake, elles me gâtent ; c’est nettement mieux que la vie de mon pater, mécano dans une casse perdue de Bondy. L’huile de moteur, très peu pour moi. Finalement, je suis son conseil : « Saute mon fils sur toutes les bonnes occasions. »

Claire, elle me plaît bien. Je l’avais croisée plusieurs fois au détour des allées du Monop, entre les céréales et les pâtes chocolatées. Quand elle m’avait vu saisir un pot de Nutella, elle n’avait pas pu se retenir et m’avait lancé : « Tous pareils ! » J’avais aimé son sourire. Je l’avais déjà repérée et remarqué ses regards de côté. Au rayon des vins, j’ai tenté ma chance ; demain quatorze heures au café Buci. C’est noté. Et nous voici. On parle.

—   Je me disais, vous devez avoir une petite amie.

—   Non, vous savez je me consacre à mes études.

—   Vous n’êtes jamais tenté ? Vous devez avoir l’embarras du choix, non ? Entouré de toutes ces étudiantes sexy.

—   Je ne sais pas. Moi je les trouve inintéressantes. Elles manquent d’expérience, sont trop superficielles.

Le grand jeu quoi. C’est alors souvent qu’elles déposent leur main sur la mienne et me disent : « Comme je te comprends. »

Nous avons fait l’amour le soir même, dans son lit. On s’est embrassé longuement puis elle m’a demandé si elle pouvait me sucer. Sans un mot, j’ai avancé ma bite jusqu’à sa bouche. Je voulais l’encourager à aller plus loin. Je la sentais impatiente, mais encore intimidée. Pas question de sauter les étapes. C’est comme ça, je voulais lui donner confiance. Nous avons fait l’amour trois fois dans la nuit ; au petit matin je l’ai laissée comblée. Je vois ça comme un sport dans lequel j’excelle. Après la baise, je me sentais franchement bien. J’ai été faire mon jogging et rien que de penser à elle je bandais ; faut dire que… j’ai tout de suite décelé chez elle un immense potentiel.

Claire, j’te baise ! Putain, ce bout de phrase me poursuivait comme un mantra. Une maxime ni brillante ni sympa, mais à l’image de mon obsession. J’espérais commencer à l’enculer endéans les quinze jours. Mon défi était fixé.

Sa vie privée ne m’intéressait pas trop. Ras le cul des ex, et des états d’âme. Claire était une bourge du seizième. Son appartement était grand et cossu. Sur sa table de nuit, y’avait une photographie (prestement rangée) de deux jeunes filles. Nous étions d’accord, nous serions amants.

Ma nouvelle conquête avait une certaine expérience, mais somme toute assez conventionnelle. Jusqu’à la, ça avait beaucoup « missionné ». Ce manque d’imagination marital avait créé de l’ennui et de la vexation. Il était évident que Claire avait désormais besoin de vivre de nouvelles aventures. J’étais là pour ça ; j’allais devenir son petit diable.

On se voyait uniquement à sa demande. Elle m’appelait, et je venais soit au café Buci, soit directement chez-elle. Nous faisions beaucoup l’amour. J’aimais son corps de grande fille bien faite, belle paire de seins, beau cul et surtout un visage de rêve. Je ne sais pas ce qui l’attira chez-moi, sinon la jeunesse et l’assurance que j’affichais. Un jour que nous étions tombés sur deux de ses amies, comme ça, rue Dauphine, Claire m’avait confié :

—   Et bien, dis donc, on peut dire que tu as fait une sacrée impression sur mes copines.

—   Ah oui ? Comment le sais-tu ?

—   Tu as déclenché chez elle une avalanche de fantasmes. Pour un peu elles m’extorquaient ton numéro de portable.

—   Et bien…

—   Tu sais, on a beaucoup parlé sexe. D’après elles, tu aimes le cul et tu dois avoir une sacrée expérience.

—   Oui, un peu…

—   Qu’un peu ?

Je levai les mains pour montrer que j’en avais bien plus qu’elle ne pouvait imaginer. C’était un coup de poker, mais j’avais réussi à éveiller son intérêt. Elle m’avait souri, s’était jetée dans mes bras en me lançant : « Dis, tu me montreras des trucs cochons ? »

C’est à partir de cette nuit que Claire avait développé un véritable attrait pour le sexe. Elle semblait devenir insatiable ; elle connut le goût du sperme pour la première fois de sa vie et n’en fut pas dégoutée. L’élève apprenait bien, elle était studieuse. Elle développa bientôt des attraits particuliers. Puisqu’elle voulait tout savoir, comme elle le disait : « Montre-moi, il paraît que certaines personnes… », je lui expliquais et soutenais mes dires par certaines lectures appropriées. Bientôt, je lui fis découvrir des sites internet libertins. Elle montrait quelques dispositions pour l’exhibitionnisme. Un matin, le long des quais, elle avait relevé sa jupe et m’avait montré sa moule complètement épilée. L’étonnement passé, je l’avais prise debout, à la hussarde, sous un pont. Au loin, un clodo nous avait regardé, les yeux écarquillés, et s’était branlé la tige jusqu’à juter dans la Seine. Claire, brulante, avait adoré cette aventure extraordinaire comme elle aimait à la qualifier. Plutôt que de la mettre en garde, je la poussais à faire de nouvelles expérimentations. Régulièrement, elle me donnait rendez-vous sur l’île Saint-Louis, complètement nue sous son Burberry beige. Elle me faisait la prendre en photo, la parka ouverte, dans le parc, derrière Notre-Dame. Elle aimait braver l’interdit, me disait-elle. « C’est étrange pour moi, j’adore ! Tu ne peux pas comprendre. »

De voir cette belle bourgeoise de presque cinquante ans, élégante et raffinée se dévergonder m’excitait. Elle en voulait, j’allais lui fournir de la bite. Il ne fallait pas aller trop vite, mais la faire accepter des trucs toujours plus vicieux.

Un jour que je la prenais en photo, elle s’était mise à jouer au modèle érotique. Les poses étaient de plus en plus osées. J’avais désormais toute une collection à ma disposition et j’ai créé un compte sur un site connu. Elle m’avait laissé y mettre trois photos d’elle, à demi nue, le visage flouté. Au début, ça ne lui disait pas trop, mais quand elle a lu les commentaires des mecs, elle s’était mise à régulièrement visiter le site. Claire restait toutefois la bourge un peu hautaine du début de notre relation. Pour elle, c’était un jeu, j’étais sa récréation.

A son anniversaire, alors que nous mangions au restaurant, je lui ai offert un cadeau : un vibromasseur. Aussitôt, elle avait refermé le paquet, surprise, affichant un large sourire : « T’es vraiment un gros cochon. Je l’essaierai plus tard devant toi. »

Et puis vint le premier soir, celui de sa sodomie. J’adore ça, de regarder ma bite transpercer le cul d’une bourge BCBG, c’est pour moi un dessert succulent. Nous avions bu, et j’avais depuis quelques jours orientés nos ébats vers le sujet. Elle savait qu’elle allait y passer. J’y avais mis les formes. Comme elle était détendue, ça passa facilement. « Je suis impatiente, m’avait-elle avoué, de briser un nouvel interdit, celui de ma religion. » Et aussi : « Tu me fais faire de ces trucs… mais j’ai aimé, j’ai joui, je ne savais pas que c’était possible. »

Quelle était mon intention finale ? Je ne sais pas exactement. J’aimais la voir se dépraver ; nous n’y mettions pas de limites. J’aurais voulu qu’elle devienne chienne et moi son maître. Nous étions addicts à une certaine forme de décadence.

Je pense avec honnêteté qu’il devait bien y avoir une sorte de revanche sociale. Faire d’elle une catin ; ça la changeait surement. Je commençais à fantasmer avec des histoires plus crades, comme de la partager avec un groupe d’hommes, dans un parking. Elle, à quatre pattes, s’écartant les fesses à l’extrême, en attente d’être couverte par un caïd. Claire, suçant des queues entre les bagnoles. Claire, à genoux, obligée de pisser par terre pour montrer sa soumission.

Jamais je n’avais eu pareille maîtresse. En son absence, je me branlais en pensant à nos frasques à venir. En son absence… elle me manquait.

Je ne savais rien de sa vie professionnelle. Il arrivait qu’elle disparaisse plusieurs jours, me laissant sur le carreau. Je perdais mes amis et râlais de ses disparitions. Le boulot, disait-elle. Elle m’offrait alors des cadeaux de plus en plus onéreux. Le dernier en date, une Rolex, à moi qui n’ai que vingt ans. Je passais mon temps en salle de sport, afin de me muscler et de lui prodiguer le meilleur de moi-même. Et puis, nous nous retrouvions plus hardis que jamais.

Il arrivait désormais que, marchant dans la rue, elle regarde les hommes. Agressif, je m’interposais alors, et ils lâchaient le morceau vite fait. Si elle voulait baiser avec d’autres types, ce serait à moi de les lui choisir.

Physiquement, Claire devenait de plus en plus belle. Ses longs cheveux dorés étaient comme des vagues qui me transportaient vers des lieux enchantés. Un jour où elle avait un truc à fêter elle m’avait demandé où je voudrais aller dîner. Saisissant l’occasion, j’avais choisi un restaurant dans un club libertin super chic de la capitale. Elle était novice à ce genre d’endroit. Le restaurant était luxueux, chaud, et une ambiance très particulière s’y dégageait. À la fin du repas, elle m’avait questionné sur le lieu.

—   C’est très étrange ici. Il n’y a que des amoureux. Et les femmes sont habillées très sexy.

—   Oui, les gens sont libres ici.

—   C’est la troisième fois que ce couple nous regarde avec insistance et nous sourit. Tu les connais ?

—   Non, mais tu aimerais les rencontrer ?

Le couple en question nous avait rejoint. Serge et Anna étaient sympathiques, ils nous disaient être des habitués. La femme, habillée élégamment, ne cessait de se coller à Claire, la touchant au passage. Ma maîtresse semblait troublée. Ses regards semblaient me dire : « On y va ou on n’y va pas ? » Afin de la laisser gamberger, je parlais essentiellement avec le type. Après avoir esquissé quelques pas de danse, nous nous sommes dirigés vers une sorte de chambre. Nous avons fait l’amour, l’autre couple à nos côtés. Je voyais bien Claire reluquer la bite du voisin sans oser la toucher. Pour ce soir nous resterions assez sages. Quand Anna proposa à Claire de se mettre à genou, nous avons, Serge et moi, pris chacun nos femmes en levrette. Anna en avait profité pour caresser la poitrine de Claire qui se laissait faire. Je la bourrais avec violence et, après l’amour, elle avait osé me dire : « Tu m’as éclaté le cul. Je ne sais pas si je pourrai encore m’asseoir. » C’est que la vision d’Anna en train de peloter mon amante m’avait bien excité. Je n’avais déjà pas besoin de ça ; j’explosais littéralement ; mon foutre atterrissant sur le dos de Claire. Anna en avait profité pour la masser ; et elles finirent même par s’embrasser. Serge et moi, nous nous sommes regardés et avons remis le couvert. Cette fois, j’avais décidé de la prendre par le cul. Après un moment de surprise, elle s’était laissé aller et avait ouvert son anus. Les deux filles gémissaient, on aurait dit une compétition internationale. Il était évident qu’elles s’entraînaient l’une l’autre. Je me rappelle qu’après, Claire s’était sentie très gênée vis-à-vis de Serge. « Me faire sodomiser devant un inconnu… je suis folle ! Tu m’en fais faire des trucs. »

J’avais gardé les coordonnées du couple. Après discussion, Claire avait accepté de les revoir. Ce soir-là, elle avait saisi la queue de Serge et l’avait même sucé abondamment. À la fin de nos ébats, Serge et moi nous avions pris Claire en sandwich pendant qu’Anna, déjà séduite, lui suçait les seins.

L’événement était majeur. Faire l’amour à deux hommes, dont un inconnu, ce n’est pas anodin. Sans oublier Anna… Je sentais bien que Claire se remettait en cause. Finalement, elle m’avoua : « J’ai aimé me faire baiser par vous trois. Mon éducation ne m’a pas préparée à ça ; certainement pas. Mais qu’est-ce que c’était bon. »

Et c’est sans doute à ce moment de notre relation que j’ai fait une erreur. Il m’aurait été simple de revoir ce couple, même fréquemment. Mais au lieu de ça, mon manque de maturité m’a poussé vers une autre voie. Je le reconnais aujourd’hui. Comme je l’avoue, j’étais fasciné par l’idée d’emmener ma maîtresse vers toujours plus de dépravation. Je savais désormais que Claire aimait la pluralité masculine. De la fac, j’avais gardé trois copains ; des baiseurs comme moi. Plus adeptes de salles de sport que des salles de cours. Une nuit de beuverie, je les avais retrouvés et évidemment m’étais vanté de mes exploits. Nous avions conclu un pacte ? Afin de tester les limites de ma milf, nous irions visiter le garage moto de l’un d’eux et, au milieu des engins mécaniques, on se la ferait tous ensemble. Et le samedi soir suivant, ça n’y coupa pas. J’avais prétexté l’envie de lui faire découvrir un autre monde et nous avions retrouvé un premier copain. Évidemment, j’avais au préalable forcé un peu sur l’alcool. Mon pote est un beau mec, et Claire n’avait pas longtemps résisté. En pleine action, Alex s’était ensuite joint à nous. Elle n’avait rien trouvé à redire. Une fois bien chaude, ça avait été le tour de Peter d’arriver. Moi, j’étais ivre de joie. J’exultais. Claire gémissait de plaisir. Je la voyais monter et descendre sur une queue tandis qu’elle en suçait une autre. Jusqu’à ce que Peter s’approche par-derrière et l’encule. Prise par chacun de ses trous, la puissance du plaisir était totale. Il était évident qu’elle jouissait et que je lui offrais en ce moment la réalisation d’un fantasme le plus inavouable. Je jouissais de la scène. Je m’étais mis à me branler et lorsque, en plein orgasme elle avait crié mon nom, je lui avais lâché la purée sur le visage.

Avant de se rhabiller, Claire s’était caressée afin de perpétuer encore le plaisir.

Nous avions repris nos esprits et, élégamment, mes copains étaient repartis chacun de son côté. Dans la voiture, sur le chemin du retour, Claire était soucieuse. Elle avait vécu ce qu’elle nommait son fantasme le plus fou et m’en remerciait. Toutefois, m’avouait-elle, elle se sentait désormais coupable.

—Je ne savais pas que tu avais compris ce fantasme.

—   Je suis doué.

—   Et je t’en remercie. Mais je me sens si sale maintenant. Je ne veux plus jamais voir ces types. Tu m’as compris ?

—   Oui, bien entendu.

—   Et puis, toi aussi. Je voudrais passer un peu de temps seule. Faisons une pause si tu veux bien.

J’étais déboussolé et n’y comprenais rien. J’étais trop con.

La semaine suivante la police m’avait donné un rendez-vous au commissariat où je fus arrêté immédiatement. D’après eux, j’étais l’auteur d’un vol, celui d’une montre Rolex de prix. J’avais beau plaider mon innocence rien n’y faisait. J’étais perdu.

La comparution avait été immédiate. Sans raison apparente d’après mon avocat commis d’office. Jusqu’à ce qu’il découvre que Claire, la plaignante, était juge au tribunal. Bon sang, je ne le savais même pas moi ce qu’elle faisait comme travail. Je pensais qu’elle bossait dans un bureau

J’ai été condamné à une lourde peine. Heureusement, j’allais bénéficier d’aménagements : rester à mon domicile, sans autorisation de sortie, avec au pied un bracelet électronique.

Quand, sur les papiers de justice, je vis que mon adresse officielle avait été modifiée et qu’elle correspondait désormais au domicile de Claire, je pris soudain un coup de maturité.

Depuis, je vis chez elle. Je partage mon temps entre une remise à niveau de mes études, de nombreuses heures de bodybuilding, de cuisine et surtout de baise à n’en plus finir.

Serge et Anna sont devenus de bons amis. Claire a sans doute fait de moi son jouet, mais que voulez-vous, j’y trouve mon compte : elle adore la sodomie !

 

 

CETTE HISTOIRE VOUS A PLU ? N’OUBLIEZ PAS DE LA COMMENTER ET DE LA PARTAGER !

 

Vous êtes auteur ? Cliquez sur ce lien pour lire quelques conseils d’écriture

 

Abonnez-vous à la page Facebook de MesHistoiresPorno et des Nouveaux Interdits : https://www.facebook.com/nouveauxinterdits

 

Retrouvez en cliquant sur ce lien les autres histoires d’Emmanuel Briga

Vous avez aimé ce texte, vous aimerez sûrement ...

Donnez nous votre avis !

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *